D’après l’étude d’Anya Ghennassia sur le même sujet paru dans le TMPI 145 Juin 2001

Dieu a donné au peuple juif une identité et la Bible distingue 2 groupes de personnes : Israël – Les Nations. Dieu aime les juifs et les gentils de la même manière. Il y a toujours eu des gentils unis à Israël. Cette étude vient du TMPI 145 de juin 2001 et complétée.

Nous avons  UN SEUL ET MEME DIEU – UNE SEULE ET MEME EXPRESSION DE FOI – UN SEUL ET MEME APPEL –  et nous  sommes  UN SEUL ET MEME PEUPLE – La Bible donne plusieurs  exemples  de « non juifs »  – (2) Moisson des champs et la moisson de la vigne – Postérité d’Abraham – A celui qui vaincra – Une synagogue où il n’y a que des   juifs – Une seule culture : Le respect du shabbat – Une seule culture : Les fêtes de l’Eternel – 5 Conseils

« Souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ (Messie), privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans DIEU dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ (Yéshoua le Messie), vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ (Messie). »

Ephésiens 2 : 12 à 13

« Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. » Ephésiens 2 : 19

« Ce mystère, c’est que les païens sont  cohéritiers , forment un même corps et participent à la même promesse en Jésus-Christ (Yéshoua le Messie) par l’Evangile, … » Ephésiens 3 : 6

Par ces quelques versets, nous voyons que les païens ou les croyants gentils des nations(1), sont « co-héritiers » avec les Juifs de la promesse dans le Messie. Cohéritier, signifie héritier avec une autre personne. Les Juifs et les Gentils sont donc, ensemble, héritiers d’une même promesse.

Deux questions sont souvents posées :

1.    Les Gentils Messianiques, qu’ont-ils en commun avec les Juifs Messianiques ? (2)

2.    Dieu a-t-Il promis quelque chose aux Gentils avec le peuple juif ?

 

Pour répondre à ces questions, examinons la Torah. L’Ancienne et la Nouvelle Alliance montrent :

UN SEUL ET MÊME DIEU

1.  Ensemble, nous avons un seul et même Dieu, le Dieu d’Abraham(3) , d’Isaac et de Jacob. Il est le Dieu de toutes les familles de la terre

     (Genèse 12 : 1 à 3).

2.  Le Dieu de Naomi (la Juive) est devenu le Dieu de Ruth (la Moabite). Ruth a dit à sa belle-mère Naomi : « Ton Dieu (Elohim) sera mon Dieu » (Ruth 1 : 16). Cela nous montre l’amour infini de notre Dieu envers les Gentils des nations. En effet, les Moabites étaient maudits par Dieu car ils sont nés suite à un inceste (Lot avec sa fille aînée). Pour cette raison, aucun Moabite ne pouvait entrer dans la maison d’Israël (Kehilat Israël). Malgré cette loi, Dieu a choisi une Moabite pour faire partie de son plus grand plan : faire naître le Messie d’Israël et du monde entier.

UN PEUPLE

« Si un étranger vient séjourner avec vous dans votre pays, vous ne l’opprimerez point. Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous ; vous l’aimerez comme vous-mêmes, car vous avez été étrangers dans le pays d’Egypte. Je suis l’Eternel, votre Dieu » (Lévitique 19 : 33 à 34).

Ce passage de la Parole de Dieu enseigne deux choses bien précises :

1.  Dieu aime les Gentils autant que les Juifs ! L’amour de Dieu n’a pas de différentes mesures !

2.  Il y a une égalité absolue entre les Juifs et les Gentils vivant ensemble dans la maison d’Israël.

Examinons les paroles de Ruth, chapitre 1, versets 16 à 17 : 

– verset 16 : « Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! » La première partie de ce verset est un message pour les Juifs Messianiques : ne me rappelez pas tout le temps que je suis un goï (étranger) et que j’ai un passé païen avec une civilisation païenne. La deuxième partie, par contre, est pour les Gentils : ne me presse pas de retourner loin de toi : si je retourne d’où je viens, je fais marche arrière et fatalement, je m’éloigne (de Dieu).

– verset 16 : « Où tu iras, j’irai  », ceci est encore pour les Gentils. Lorsque les Juifs Messianiques, dans une congrégation messianique désirent mettre en pratique leur culture juive ainsi que leur héritage spirituel, nous Gentils, ne devrions pas discuter, ni protester car c’est leur droit biblique. Je proteste si c’est rabbinique et / ou contraire à la Parole de Dieu. Nous sommes appelés à aller de l’avant avec nos frères juifs dans le Seigneur comme si nous mêmes étions Juifs. (Lire I Corinthiens 9 : 20).

– verset 16 : « où tu demeureras, je demeurerai », si Dieu  vous a conduit dans une congrégation messianique, restez-y et arrêtez de courir de tous les côtés. Que votre cœur ne soit pas divisé car un cœur divisé est un cœur brisé, un cœur mort ! Rappelez-vous, lorsque Ruth est arrivée dans le champ (Israël), elle rencontra Boaz (un Juif) qui lui dit : « Ne va pas glaner dans un autre champ,… » (Ruth 2 :8). Soyez consacrés. Restez là où Dieu (et lui seul) vous a placés !

– verset 16 : « ton peuple sera mon peuple », Ruth accepte de se fondre avec le peuple de sa belle-mère Naomi, ce peuple c’est Israël, le peuple de Dieu. Elle sait que de cette façon, elle renonce à son propre peuple, ses propres traditions en abandonnant ce qui est païen pour se tourner vers Dieu, le seul vrai Dieu, au travers de son nouveau peuple, le peuple de Naomi la Juive. C’est un verset lourd de sens, car, nous apprendrons plus tard qu’en faisant cela, elle trouvera le salut.

– verset 17 : « où tu mourras, je mourrai », nous devons accepter de marcher avec Israël, même si cela signifie persécutions et souffrance.

– verset 17 : « où tu seras enterrée, je serai enterrée », la même pensée est répétée ici. Nous devons faire un choix et le respecter jusqu’au bout ! La fidélité est une des plus grandes qualités spirituelles.

Toutes ces paroles que Ruth a prononcées envers sa belle-mère sont d’une importance capitale pour l’Eglise face à Israël. C’est un passage remarquable ; je l’appelle « le thermomètre du croyant gentil » (4) ! Puis-je vous poser une question ? Avez-vous la même température que Ruth la Moabite ? « Oh oui », me direz-vous, « j’aime Israël, j’aime le peuple de Dieu ». C’est très bien. Dans ce cas, priez-vous pour Israël (peuple, pays), pour la paix de Jérusalem ? Si cela n’est pas le cas, faites-le car c’est avec des actes que l’on prouve notre amour et pas avec des paroles ! N’êtes-vous pas d’accord ? Le Seigneur nous demande de prier pour son peuple, pour la paix de Jérusalem. Il veut que nous soyons des sentinelles qui ne se taisent ni le jour ni la nuit      (Isaïe 62 : 6) ; « Pour l’amour de Sion, je ne me tairai point, pour l’amour de Jérusalem, je ne prendrai point de repos, … »        (Isaïe 62 : 1). C’est bien ce que Ruth a fait.

Juifs et Gentils, nous sommes un seul et même peuple. Nous sommes les brebis du Seigneur. Il y avait deux bergeries que le Seigneur Yéshoua a rassemblées en une seule, il y a donc maintenant un seul troupeau, un seul berger (lire Jean 10 : 14 à 16). Ceci est la volonté de Dieu et c’est une réalité dans les congrégations messianiques.

UNE SEULE ET MEME EXPRESSION DE FOI

Il n’y a qu’une seule Bible et par conséquent une seule culture biblique. Dieu a instauré de très bonnes choses qui font partie de cette culture comme par exemple le shabbat. C’est un jour spécial et particulier qui est une partie vitale de la culture hébraïque. N’oublions pas que cette culture vient de la Parole de Dieu. Cela ne veut pas dire non plus que nous sommes tributaires ou dépendants du shabbat mais il est très bon de marquer un jour de la semaine, en particulier, dans lequel nous nous retrouvons avec notre Dieu pour jouir du merveilleux repos qu’Il nous donne à travers sa paix, son shalom. Dieu l’a voulu ainsi ; c’est pourquoi Il a créé le shabbat (6) et nous l’a offert comme un cadeau. Ce shabbat devrait être respecté autant par les Juifs que par les Gentils : « Les étrangers qui s’attacheront à l’Eternel pour le servir … qui garderont le shabbat pour ne point le profaner … je les amènerai sur ma montagne sainte … » (Isaïe 56 : 6).

Le Seigneur, dans son amour, ne nous a pas donné que le shabbat ; en effet, Il a également prévu d’autres fêtes pour son peuple. Juifs et Gentils, nous sommes son peuple. C’est donc pour nous tous que Dieu a instauré ces fêtes et pas uniquement pour le peuple juif : « Si un étranger en séjour parmi vous célèbre la Pâque de l’Eternel, … Il y aura une même loi parmi vous, pour l’étranger comme pour l’indigène » (Nombres 9 : 14). « Voici quelles sont mes fêtes » dit l’Eternel (Lévitique 23). Ce sont donc les fêtes de l’Eternel que l’on appelle faussement fêtes juives. Dans la Nouvelle Alliance, nous voyons le Seigneur Yéshoua participer à à ces fêtes ; nous le voyons monter à Jérusalem pour célébrer le fête des Tabernacles en hébreu Souccoth (Jean 7 : 2 et 10). A ce moment-là, le Seigneur ne pouvait, malheureusement, plus y aller de manière publique mais Il devait se cacher car Il était, déjà, recherché. Néanmoins : « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Yéshoua,  se tenant debout s’écria : si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » (Jean 7 : 37). En tant que fils d’Israël dans sa nature humaine, le Seigneur pratiquait toutes ces fêtes ordonnées par Dieu. La veille de sa mort, en compagnie de ses apôtres, Il fêtait la fête de la Pâque, en hébreu Pessah, que ses disciples avaient préparée (lire Marc 14 : 12 à 16). Cinquante jours plus tard, ses disciples réunis dans la chambre haute le jour de la fête de Shavouoth (Pentecôte), recevront l’Esprit Saint, le Consolateur promis par Yéshoua.

Toutes ces fêtes, ces célébrations, sont une révélation du Messie Yéshoua. Lorsque nous les célébrons, nous annonçons le Messie ; c’est aussi une façon de l’adorer. En Yéshoua, nous célébrons toutes ces fêtes dans leur vrai sens (lire I Corinthiens 5 : 7 à 8). Le croyant gentil est placé devant le choix, voire même le défi, de célébrer les fêtes de l’Eternel. L’Eternel s’adressa, alors, à Israël, son peuple élu pour annoncer sa Parole. Il s’adresse tout autant aux Gentils des nations appelés, eux aussi, à annoncer sa Parole. En tant que peuple de la Nouvelle Alliance, attaché au peuple d’Israël, nous les célébrons en Yéshoua découvrant ainsi leur sens prophétique.

UN SEUL ET MÊME APPEL

Le shaliah (apôtre) Paul explique en Ephésiens, chapitre 2, versets 11 à 14 que le Messie a renversé le mur de séparation entre les Juifs « ceux qui étaient près » (v.17) et les Gentils « ceux qui étaient loin ». Ceci inclut notre appel. Nous avons tous le même droit d’annoncer Yéshoua le Messie, en accord avec le principe :    « aux Juifs premièrement » (Romains 1 : 16, Matthieu 10 : 6, Actes 3 : 26). C’est en réponse à cet appel que de nombreuses assemblées messianiques sont nées. L’enfant d’Israël s’y sent bien car il y retrouve une partie de sa culture et reconnaît plus facilement que Yéshoua est vraiment le Messie. Il prend conscience que Yéshoua, dans sa nature humaine, était un Juif, qu’Il l’est encore aujourd’hui (Apocalypse 22 : 16, Yéshoua parle au présent) tout comme lui et qu’Il n’est pas seulement le salut du monde mais également d’Israël, aujourd’hui comme il y a plus de 2000 ans. Parfois, cela engendre de « petits problèmes » ! En effet, une jalousie spirituelle est provoquée par les Gentils et par les Juifs Messianiques auprès des Juifs Rabbiniques (Romains 11 : 11, 14). Les Juifs Rabbiniques peuvent être assimilés aux chefs religieux de l’époque de Yéshoua. Ce sont eux qui désiraient la mort de Yéshoua et non pas le peuple juif entier. Permettez-moi de vous faire prendre conscience d’un fait très important. Lorsque nous lisons les Evangiles, les Actes, nous voyons souvent les « Juifs » nommés de manière péjorative. Il aurait fallu, me semble-t-il, stipuler qu’il s’agit dans la majorité des cas, des chefs religieux juifs, les Pharisiens et non pas du peuple entier. Celui-ci aimait Yéshoua, proclamant qu’Il était leur Messie et était désespéré lorsqu’Il fût mis à mort.

Nous avons donc un même appel et en conséquence, nous avons le même message ; celui de la Bonne Nouvelle marquée par le sceau de la Nouvelle Alliance dans le sang de Yéshoua le Messie. En tant que JUIFS ET GENTILS, croyant en Yéshoua, nous sommes les enfants d’Abraham, cohéritiers dans le Messie.

Nous avons donc

UN SEUL ET MEME DIEU

UNE SEULE ET MEME EXPRESSION DE FOI

UN SEUL ET MEME APPEL

et nous sommes

UN SEUL ET MEME PEUPLE

(1) La Bible donne plusieurs exemples de « non juifs »

Une multitude de gens de toute espèce

Exode 12:37-38  Les enfants d’Israël partirent de Ramsès pour Succoth au nombre d’environ six cent mille hommes de pied, sans les enfants. Une multitude de gens de toute espèce montèrent avec eux.

Balaam : Dieu se sert d’un païen pour bénir Israël combien plus en est-il de nous ses enfants non juifs Nombres 22 à 24

Cyrus Roi de Perse : « Koresh »  vrwk  ou  vrk  vient du Perse ; n pr m   Cyrus = » possède la fournaise », « puissance suprême »  ce roi de Perse était conquérant de Babylone; premier souverain de Perse à prendre un décret permettant aux exilés Israélites de retourner à Jérusalem. Ce roi est appelé par Dieu « mon berger » (Rohé)  her    Esaïe 45:1 appelle Cyrus « mon Mashiah »  LIMSHIHO

Dans l’histoire de l’empire de Perse avec Assuérus on voit que beaucoup de gens se firent juifs  Esther 8:17  « Dans chaque province et dans chaque ville, partout où arrivaient l’ordre du roi et son édit, il y eut parmi les Juifs de la joie et de l’allégresse, des festins et des fêtes. Et beaucoup de gens d’entre les peuples du pays se firent Juifs, car la crainte des Juifs les avait saisis ». Les juifs sont arrivés à faire connaître le seul vrai Dieu aux païens ! Quand la délivrance est là, c’est la joie.

Les Mages d’Orient  Matthieu 2:1  On ne connaît pas le parcours de ces mages mais il n’en reste pas moins vrai qu’une réalité spirituelle s’impose : ils ont été un instrument dans les mains de Dieu pour bénir Israël. Il se sont donnés, se sont convertis, pas de manière cérémoniale mais de manière spirituelle.

(2) Moisson des champs et la moisson de la vigne.

Il y a lieu de ne pas confondre entre la moisson des champs et la moisson de la vigne. Les champs représentent le monde et la vigne représente les enfants d’Israël. Certains ont été appelés à la moisson dans les champs et d’autres à la moisson dans la vigne : il s’agit de ces ouvriers de la dernière heure dont parlent les évangiles. A Yerushalaïm lors du retour du Seigneur avec ses saints, tous les croyants ne se retrouveront pas dans la ville du Grand Roi. 

Zacharie 14:4  Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient 

Zacharie 14:5  Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, Car la vallée des montagnes s’étendra jusqu’à Atzel; Vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, Au temps d’Ozias, roi de Juda. Et l’Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui.

Les juifs et les gentils :

Matthieu 9:37-38  Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.

Luc 10:2  Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.

Jacques 5:4  Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées.

Jean 4:35  Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.

Luc 15:25  Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. (on peut voir ici le fils aîné représentant l’église qui « moissonne dans les champs du monde non juif » et les juifs messianiques qui moissonnent le peuple juif qui est ce fils mis à l’écart pour un temps et qui revient vers son Dieu)

Matthieu 12:1  En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de shabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. (il faut noter que Yeshoua ne traversait pas une vigne le jour du shabbat mais un champ de blé : shabbat jour de repos pour les juifs)

Michée 4:10  Fille de Sion, souffre et gémis comme une femme qui accouche! Car maintenant tu sortiras de la ville et tu habiteras dans les champs, Et tu iras jusqu’à Babylone; Là tu seras délivrée, C’est là que l’Eternel te rachètera de la main de tes ennemis. (ici le peuple juif est dispersé parmi les nations : les champs)

Les juifs :

Matthieu 20:1  Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.

Matthieu 20:8  Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.

Lévitique 25:11  La cinquantième année sera pour vous le jubilé: vous ne sèmerez point, vous ne moissonnerez point ce que les champs produiront d’eux-mêmes, et vous ne vendangerez point la vigne non taillée. (pas question de moissonner un peuple non sanctifié par le sang du Messie)

Esaïe 5:7  La vigne de l’Eternel des armées, c’est la maison d’Israël, Et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé! De la justice, et voici des cris de détresse!

(3) Postérité d’Abraham

Abraham a eu deux postérités :

Les étoiles du ciel qui représentent les croyants dans le Messie et qui descendent spirituellement d’Abraham

La poussière de la terre qui font penser à toutes les familles de la terre

Genèse 22:17  je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel  et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis.

Genèse 26:4  Je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées; et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité

Genèse 28:14  Ta postérité sera comme la poussière de la terre; tu t’étendras à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité.

Dans la nouvelle création, il y aura 2 postérités Gen 13:16, 15:5 qui devront marcher ensemble main dans la main juifs et gentils croyants dans le Messie.

(4) A celui qui vaincra

Israël signifie « lutteur avec Dieu »  « vainqueur »

Les croyants qui auront compris leur rôle, seront appelés des « vainqueurs »

Genèse 32:28  Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur.

« Vaincre » signifie ne pas se laisser presser d’abandonner Israël, de retourner loin des juifs, d’aller là où les juifs sont, demeurer où ils demeurent,  être du peuple d’Israël, notre Dieu sera leur Dieu; où ils mourront nous mourrons, et nous y serons enterrés. Vaincre c’est même demander à l’Eternel qu’Il nous traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à nous séparer d’Israël, accepter le destin d’Israël, ses souffrances, la persécution, la mort  Ruth 1:16-17

(5) Une synagogue où il n’y a que des juifs

Une synagogue où il n’y a que des juifs n’est pas à proprement parler biblique car le Seigneur veut unir les deux branches de l’olivier. Une seule culture, une seule et même expression de foi, une seule Bible

(6) Une seule culture : Le respect du shabbat

Le shabbat du Seigneur se fait le samedi. Le jour du dimanche provient des changements dus à Constantin et à une allusion aux chrétiens de se réunir le premier jour de la semaine. Mais le repos du Seigneur est le septième jour. Dimanche, Sunday, le jour du soleil, un jour païen. Esaïe 56:6 déclare très ouvertement et clairement « Et les étrangers qui s’attacheront à l’Eternel pour le servir, Pour aimer le nom de l’Eternel, Pour être ses serviteurs, Tous ceux qui garderont le shabbat, pour ne point le profaner, Et qui persévéreront dans mon alliance »

Donc AIMER le NOM de l’Eternel, SERVIR l’Eternel, RESPECTER le SHABBAT, PERSEVERER dans son Alliance

L’épitre aux Hébreux dit que c’est shabbat tous les jours et Hébr 4:9  Il y a donc un repos de shabbat réservé au peuple de Dieu. Si nous sommes appelés, il nous faut respecter le jour du shabbat.

(7) Une seule culture : Les fêtes de l’Eternel

Lévitique 23: Une même loi pour tous les 2 :

Nombre 9:14  Si un étranger en séjour chez vous célèbre la Pâque de l’Eternel, il se conformera aux lois et aux ordonnances de la Pâque. Il y aura une même loi parmi vous, pour l’étranger comme pour l’indigène. la célébration est la même pour les 2 !!

Voici donc énumérées, selon Lévitique 23, les SEPT FÊTES DE L’ÉTERNEL:

– la Pâque, les Pains sans levain, la Gerbe des Prémices, Pentecôte ou Shavouoth, la fête des Trompettes,YomKippour ou Grand Pardon, et enfin la fête des Tabernacles.

Voici les autres fêtes juives selon le calendrier juif : 

– Tou Bishvat, Purim, Yom Ha Shoa, Yom Ha’Atzmaout, Lag Baomer, Yom Yerushalaïm, 17 Tamouz, Tisha Be’Av, Tou Be’Av, Tsom Gedalia, Rosh Hashana, Yom Kippur, Sukkot, Hannoukah, …

L’apôtre Shaül exhorte les juifs de Corinthe à respecter les fêtes 1 Cor 5:8  Célébrons donc la fête (de Pessah), non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.

Chaque gentil messianique est mis au défi avec les fêtes qui débutent la veille au couché du soleil.

Nous avons un seul et même appel et le mouvement messianique n’est pas du monopole des juifs puisque les 2 s’y trouvent.

Ephésiens 2:11-22  Nous avons le droit d’annoncer le Messie mais aux juifs premièrement – les brebis perdues de la maison d’Israël.

Qui veut travailler dans la vigne? Matthieu 24:16

Chrétiens, trouvez votre racine, Juifs trouvez votre Messie.

Romains 11:11-12   Je dis donc: Est-ce pour tomber qu’ils ont bronché? Loin de là! Mais, par leur mise à l’écart le salut est devenu accessible aux païens, afin qu’ils fussent excités à la jalousie. 12 Or, si leur mise à l’écart a été la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens, combien plus en sera-t-il ainsi quand ils se convertiront tous. (veuillez noter l’erreur de traduction de Louis Segond le mot « chute » doit être compris par « mise à l’écart »

(8)  5 Conseils

1 – Obtenir une meilleure connaissance de la Bible

2 – Manifester sa connaissance personnelle de Dieu et avoir une expérience personnelle avec Dieu (Jacob a vu Dieu face à face), chercher la plénitude de

l’Esprit Saint qui exalte le Nom de Yeshoua

3 – Faire tous ses efforts pour connaître la culture juive

4 – Vivre une vie juive biblique comme Yeshoua, comme les shlihims

5 – Vivre une vie sainte, être juste et droit, marcher droit

Jérémie 31:31-34   Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle, Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Égypte, Alliance qu’ils ont violée, Quoique je fusse leur maître, dit l’Éternel. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit l’Éternel: Je mettrai ma loi au dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. Celui-ci n’enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant: Connaissez l’Éternel! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Éternel; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché.

Actes 2:36  Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Adonaï et Messie ce Yeshoua que vous avez crucifié.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *