47 Reeh רְאֵה (vois)

Préliminaires

Depuis que Moïse a donné les commandements il y a déjà quelques temps de cela, des nouvelles lois viendront s’ajouter ici comme par exemple la dîme, ou comme l’obligation d’un lieu pour les fêtes de pèlerinage. Lorsque le peuple est sorti du pays d’Égypte il n’a pas eu beaucoup l’occasion ni se semer, ni de planter et surtout de posséder une terre qui lui appartienne. Il n’a donc pas eu beaucoup l’occasion de récolter, de quoi pouvoir en prélever un dixième pour le tabernacle. Maintenant que le peuple va rentrer en terre promise et que chaque tribu va recevoir une parcelle de terrain, alors ce n’est que maintenant qu’il va pouvoir réfléchir sérieusement, calculer ses récoltes et sa dîme. De même lorsqu’un enfant de Dieu sort de l’Égypte du péché pour rentrer dans une nouvelle vie, lorsqu’il naît de nouveau, d’abord il ne voit pas la terre promise, elle est trop loin de lui, il n’y pense même pas et il devra attendre 40 ans pour y rentrer. La nouvelle naissance ne permet pas de rentrer dans la «promesse», en «terre promise», dans le Royaume de Dieu. La nouvelle naissance ne permet qu’une chose : celle de rentrer dans le désert, dans les épreuves, dans l’apprentissage, dans la réception de la Parole de Dieu, dans l’apprentissage de la communion fraternelle. Il n’a pas beaucoup l’occasion au début de «donner». Il est comme un bébé à la mamelle qui doit d’abord se nourrir, se développer, se fortifier puis grandir en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et devant les hommes. Aujourd’hui donc, à la veille de rentrer en terre promise de nouvelles «lois» seront données au peuple, que n’avaient pas connu leurs pères. Comparativement à la vie les enfants de Dieu on ne peut pas à proprement parler de lois de l’avant et des lois de l’après. On parlera plutôt de la vie avant le baptême du Saint Esprit et une vie «dans» le Saint-Esprit. Mais ces choses n’ont rien à voir avec le type de peuple dont parlait la Bible «Am Israël» avant, «Qahal Israël» pendant et «Adat Israël» après la conversion. Lorsqu’on parlera d’un peuple qui avant, avait entendu les paroles, et qui maintenant doit «voir» on est toujours dans l’état de «adat Israël». Le texte va nous montrer que même si on peut appeler un peuple «Adat Israël» cela ne veut pas dire que ce peuple est arrivé au sommet. Voir ne suffit pas. La 47ème parasha Reeh «Vois» רְאֵה donne l’impression d’un texte aride par son contexte légaliste car une partie de ces lois vont concerner celles et ceux qui choisiront entre le Dieu d’Israël et une autre divinité. On parlera donc de l’idolâtrie. Apparemment donc, dans une première lecture, les avertissements donnés ici par les lois sur la bénédiction et sur la malédiction, concerneront principalement ceux et celles qui ne sont pas encore régénérés par le sang de Yeshoua ou qui le sont mais qui n’ont pas une once de FOI et qui vont rechercher ailleurs d’autres dieux, d’autres idoles, d’autres plaisirs, d’autres assurances, d’autres péchés qui sont généralement l’objet d’interdits au sein du peuple de Dieu. A la lecture des textes de Deutéronome, «en principe» rien de toutes les malédictions citées ici ne devraient donc nous arriver. Mais est-ce que c’est si évident? Ce qui l’est pour l’un ne le sera pas forcément pour l’autre. Sur la centaine de mitsvots du livre de Devarim, on en compte ici 55 mitsvots. ‬

Afficher le PDF

Lire le PDF en ligne

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *