53 Haazinou הַאֲזִינוּ (Ecoutez)
Préliminaires
«Haazinou» הַאֲזִינוּ (écoutez) est franchement dans l’ère du temps ! Comment écoutons-nous les messages, les prédications, les études ? Souvent quand on écoute quelqu’un, on a une idée derrière la tête et on attend patiemment que ce qui va être dit correspondra à ce qui va dans notre sens. On écoute souvent ce qu’on a décidé d’écouter. On se repent souvent dans le sens qui nous arrange.
«Haazinou» הַאֲזִינוּ (écoutez) termine l’année de l’ensemble des commentaires, exhortations en tout genre sur tous les sujets possibles et imaginables, concrets, pratiques, spirituels, célestes.
Puisque nous arrivons à la fin du survol de la Torah (avant-dernière parasha), un constat, une question doit être posée : qu’a-t-on retenu de tous ces enseignements plus riches les uns que les autres ? Est-ce que la découverte de ce trésor inestimable de la Torah en valait vraiment la peine? Est-ce que quelque chose est resté ? Tous, nous acceptons l’idée de la richesse inouïe de ce que nous a apporté la Parole de Dieu sous la lumière hébraïque des écritures.
Oui, on sera tous d’accord pour dire que la Bible est Merveilleuse mais… ces parashot ont-elles amené vraiment les cœurs à la repentance, à la teshouva, à des remises en question personnelles et communautaires ?
«Haazinou» הַאֲזִינוּ (écoutez) nous demande de faire des efforts de repentance, sinon, à quoi bon insister, à quoi bon continuer ? Si on parle à longueur de semaines de certains points que nous devons changer dans nos façons de vivre, de voir les choses, et que rien n’a vraiment évolué, alors on peut raisonnablement se poser la question : à quoi bon la parasha ?
Mais MERCI SEIGNEUR ! Dieu est bon, Il a tout prévu et c’est pour ça qu’Il nous connaît et que nous allons reprendre TOUT à zéro à partir de Béréshit d’ici quelques semaines pour nous nourrir de sa Parole.
La parasha de « Haazinou » הַאֲזִינוּ (Ecoutez) connue sous le nom de «shira» (chant), a un caractère poétique et son thème principal est la grandeur et de la justice divine. Ce cantique de 70 lignes que Moïse adressa au peuple juif le dernier jour de sa vie est un long poème où Moïse prend à témoin les cieux et la terre de la grandeur et de la justice divines. Il exhorte le peuple à se souvenir des bienfaits dont il a bénéficié et à rendre grâce à Celui qui les leur a accordés, tout en rappelant les châtiments qu’encourraient ceux qui se détourneraient de Dieu. Il fait de nombreuses allusions à la fin des temps.
Dieu ordonne ensuite à Moïse de gravir le mont Nebo car il doit y mourir.
« Haazinou » nous fait revenir quelques semaines en arrière avec un autre cantique de Moïse vu en Exode 15. Ce premier chant de Moïse, «shirat hayam», le «chant de la mer» que l’on avait vu dans la parasha «Beshalakh» est différent de ce cantique de « Haazinou ». Il s’agissait alors d’une explosion de joie, de remerciement, tambours, chants collectifs. Cette parasha est composée de 52 versets, on pouvait lire :
«1 Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel. Ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier. 2 L’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; C’est lui qui m’a sauvé. Il est mon Dieu : je le célébrerai; Il est le Dieu de mon père : je l’exalterai. 3 L’Éternel est un vaillant guerrier; L’Éternel est son nom.» (Exode 15:1-3) Parasha Beshalakh
Présent, passé et avenir
Où commence ce poème «Haazinou» (Ecoutez !) הַאֲזִינוּ (Deut. 32.1 à 52) et où s’arrête-il? Au niveau de la structure de ce cantique de Moïse on va trouver quelque chose de très bien organisé, sur les 39 premiers versets, après 3 versets d’introduction, on va trouver 12 versets qui parleront du passé, 12 du présent et 12 du futur. Concernant le fond, on va d’abord trouver ces choses qui concernent ce monde présent et d’autres concernant le monde à venir.
Introduction | Versets 1-3 | ||
1 Les bienfaits envers Israël dans le passé 12 versets | 2 La chute d’Israël La faute et la punition 12 versets | 3 La rédemption 12 versets | Versets 4-39 |
Conclusion | Versets 40-43 | ||
L’ordre de s’engager à chercher le sens de la Torah donné à Israël par l’intermédiaire de Moshéh et de Yehoshouah en 5 versets | Versets 44-48 | ||
L’ordre de mourir donné par l’Éternel à Moshéh en 5 versets | Versets 48-52 |
Des versets 44 à 48 nous voyons d’ailleurs que nous devons nous attacher à sonder les écritures et ne pas rester au premier niveau de lecture : chercher le sens de la Torah.
Ensuite nous redécouvrons quelque chose que nous n’avons pas encore vu une seule fois dans tout le Sefer Devarim, lorsque Dieu s’adresse à Moïse. L’entièreté du Deutéronome était une parole adressée par Moïse au peuple.
Ce sera la première fois où Dieu s’adresse personnellement à Moïse :
מח וַיְדַבֵּר יְהוָה אֶל-מֹשֶׁה, בְּעֶצֶם הַיּוֹם הַזֶּה לֵאמֹר
«vayedaber Adonaï el Mosheh beetsem hayom hazzeh leemor».
A ce moment là, malgré que nous ayons encore, pour terminer le cycle annuel de la Torah, toute une parasha qui nous parlera encore de Moïse, l’Éternel va ordonner à Moïse de mourir. En plus de sa mort physique, cette «mort» sera nécessaire pour le peuple afin qu’il apprenne à se débrouiller sans lui.
Deutéronome 32.1 à 52
«1 Cieux ! prêtez l’oreille, et je parlerai; Terre ! écoute les paroles de ma bouche.
Nous avions vu précédemment que les cieux et la terre sont vivants. Les cieux représentent les entités célestes de Dieu et la terre vit, travaille pour donner la vie, et souffre les péchés des hommes. On a vu que même les arbres ont un moyen de communication par les odeurs, ils les fabriquent ; ils se défendent en produisant des tanins amers ou toxiques dans leur écorce et leurs feuilles, ou fabriquant de la salicyline ; ou bien des systèmes de défense par le biais de leurs racines dont les messages sont transmises chimiquement, électriquement. La Bible nous dit que les hommes rendront compte des péchés qui auront souillé la terre.
Dieu par la bouche de Moïse, s’adresse aux cieux et à la terre cette fois-ci encore en leur disant «écoutez». La Torah a commencé avec la création des Cieux et de la Terre : ce sont les paroles «bereshiyt bara elohim eth hashamaiym veet haarets» «Au commencement, Dieu créa les Cieux et la terre» et cette même Torah va se terminer de la même façon en écho à ces paroles de création «Cieux ! prêtez l’oreille, et je parlerai; Terre ! écoute les paroles de ma bouche».
Ce n’était pas la première fois que Moïse s’adressait aux cieux et à la terre comme nous l’avons déjà vu. Dans les deux parashot précédentes «Nitsavim» et «Vayelekh», en Deutéronome 30:19, et 31:28, Moïse prenait déjà - aux oreilles des anciens et de tout le peuple d’Israël, le ciel et la terre à témoin, c’est-à-dire qu’il prend à témoin des éléments de la création non modifiables, «stables», «éternels». Mais là, il s’adressait directement au peuple alors que maintenant il s’adresse directement aux Cieux.
Les Cieux et la Terre sont bien sûr une allusion aux deux mondes, le céleste et le terrestre, le monde dans lequel nous vivons et le monde dans lequel vivent les anges : le monde céleste ne «parle» pas (du moins avec les hommes), il écoute et il agit, c’est le monde des anges qui obéissent à la voix de l’Éternel. Ce n’est que quand ils sont en communication avec des hommes que la bible décrit l’une ou l’autre rare conversation.
Lorsque nous lisons le livre de la Genèse, nous découvrons que tout ce qui a été créé l’a été en double. Les cieux sont doubles : ce sont les «eaux d’en haut», le monde spirituel et les «eaux» d’en bas, c’est-à-dire le monde d’en bas. Les cieux hashshamaïm הַשָּׁמַיִם est un pluriel dualité qui vient du mot singulier שָׁמֶה shameh. Puis Dieu créa la lumière double : d’abord la Lumière אֹור «or» la première lumière céleste qui donne la vie puis la lumière créée qui vient de la première lumière, les «luminaires» מְאֹרֹת «mehorot» qui vient du sing. מָאֹור «mahor».
La première crée et la deuxième est créée.
Puis Dieu crée deux terres, une première «terre» Israël et une deuxième terre «le monde», un Israël céleste et un Israël terrestre, une ville Yeroushalaïm double, l’une terrestre et l’autre céleste. La dualité se poursuivra ainsi tout au long de la création dont l’une est la première et la seconde qui provient de la première.
Parallèlement à ce monde spirituel, le monde terrestre, la terre possède la «Parole» dont le représentant officiel venu exprès sur cette terre est le «Fils de l’Homme», le «DABAR», et dont les «acteurs» privilégiés sont les hommes : des humains qui vivent grâce à «la parole».
Nous devons bien nous rendre compte de la grâce infinie que l’Éternel a accordée à la race humaine : il a donné à Adam un corps, une âme et un esprit.
Dans l’être humain, il y a le corps, l’âme et l’esprit. Il faut bien comprendre quelle est la fonction des 3.
- Le «corps» sert à l’homme à se découvrir lui-même, et à découvrir le monde physique dans lequel il vit et à découvrir physiquement son prochain qui l’entourent grâce à ses 5 sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher.
- «L’âme» lui sert à se découvrir lui-même et à découvrir son prochain au niveau de ses sentiments, de sa mémoire, de ses pensées, de ses idées. Les hommes qui ont des passions, des idées, des réflexions, des hommes qui créent des musiques, écrivent des livres, c’est un véritable don de Dieu. On peut être sûr que Dieu se plaît à regarder ses créatures, formuler des pensées, des réflexions, des idées et en plus les partager avec son prochain.
- «L’esprit de l’homme» quant à lui, sert à découvrir son Dieu. Avec le péché d’Adam, l’esprit est spirituellement «mort». Les hommes qui vivent sans le vrai Dieu, qui ne sont pas nés de nouveau et qui n’ont pas eu leur esprit renouvelé lors de la nouvelle naissance, c’est-à-dire les païens, les athées, les religieux de toutes les religions du monde, ont un corps et une âme. Mais ils n’ont pas d’esprit, ou du moins leur esprit est mort. La nouvelle naissance est un miracle de Dieu qui va ressusciter l’esprit de l’homme.
Et finalement pour «gérer» tout ça, pour restaurer les problèmes, pour réparer les maladies de l’âme du corps ou de l’esprit, Dieu a donné à l’homme un «outil» de gestion magnifique : l’outil unique et Merveilleux : la PAROLE, la BOUCHE, les LÈVRES.
La «Parole» agit sur les 3 : sur le corps, sur l’âme et sur l’esprit. On ne doute évidemment pas que les anges parlent, mais c’est un langage spirituel : la langue des anges.
Physiquement, la parole que Dieu a donnée à l’homme lui servira pour guérir, pour bénir, pour favoriser les circonstances, faire du bien aux autres.
Moralement, cette parole qui est la sienne bénira, aimera son prochain.
Spirituellement, cette parole sera assaisonnée du sel du Saint-Esprit. Mais il faut se souvenir d’une chose : à cause du péché, cette parole a perdu toute sa puissance spirituelle. C’est donc uniquement et exclusivement par l’intermédiaire du Nom de Yeshoua, c’est-à-dire la «Parole incarnée dans la chair» que cette parole a pu redevenir ce qu’elle était avant la chute.
«Haazinou» (écoutez)
On va retrouver les oreilles au niveau de l’écoute sur plusieurs plans : physique, et spirituel. En Deutéronome 32:1, deux verbes différents parlent de l’écoute : haazinou, «prêtez l’oreille» de «ozen» (un acte volontaire) et vetishma «et entendra» du verbe «shema» c’est entendre passivement. Moïse se sent plus proche des cieux. «Ecoutez» est adressé autant aux Cieux qu’à la terre et cela signifie bien sûr que les habitants de la terre doivent eux aussi «prêter l’oreille» : ce «ozen» vient du verbe 238 azan אָזַן une racine primaire pour «écouter», «suivre», «être attentif», «entendre». L’impératif «prêtez l’oreille» au hifil a le sens «faire faire», «faire ouvrir», ordonner à nos oreilles de s’ouvrir, ordonner aux oreilles des cieux de s’ouvrir.
א הַאֲזִינוּ הַשָּׁמַיִם, וַאֲדַבֵּרָה; {ס} וְתִשְׁמַע הָאָרֶץ, אִמְרֵי-פִי {ר} | haazinou hashamaïm vaadabberah vetishma haarets imréi piy | Prêtez l’oreille les cieux et je parlerai; et entendra la Terre les dires de ma bouche! |
Cela signifie que si Moïse s’adresse aux cieux, nous sommes évidemment concernés :
239 azan אָזַן est une autre racine primaire (identique à 238 par l’idée de peser ce qui est entendu) : il a examiné (1 occurrence) peser, tester, prouver, considérer.
240 azen אָזֵן vient de 238 et est un nom masc. : bagage (Deut 23:13) outils, armes, bagages.
241 ozen אֹזֶן vient de 238 est un nom fém. pluriel duel - entendre, en présence de, à leurs oreilles. Il s’agit soit de l’oreille comme partie du corps, soit comme organe de l’audition soit encore de manière subjective comme réception de la révélation divine.
«et je parlerai» וַאֲדַבֵּרָה vaadabberah est une forme piel intensive au «cohortatif», c’est-à-dire de l’impératif à la première pers. du sing. «que je parle», «je veux parler». Cela signifie que l’intensivité transforme le simple fait de parler en «ordonner», «faire entendre», «déclarer», «prononcer», «commander», «avertir», «menacer», «chanter».
Les paroles de ma bouche sont aussi intensives que le sont la racine du mot «bouche», à savoir 6284 pa’ah פָּאָה une racine primaire : emporter, fendre en pièces, rompre en morceaux, briser, mettre en morceaux, détruire.
Les paroles qui sont dans la bouche de l’Éternel
La langue sémitique révèle le lien qu’il y a entre les consonnes et les voyelles ici en l’occurrence de l’hébreu. Quand on a quelque chose dans le cœur, la pensée va être expulsée au dehors grâce au «SOUFFLE» de nos poumons. Sans poumons, la parole est morte. Sans l’esprit, les mots sont morts, sans voyelles, les consonnes c’est-à-dire les racines de l’hébreu sont mortes. Puis la parole va être expulsée des poumons vers le palais pour être littéralement «bloquée» à un point d’articulation dans notre bouche. Soit c’est notre langue qui va produire le son, soit ce sont nos deux lèvres. Sans nos lèvres, aucune consonne ne peut être prononcée. Puis il y a le palais, la gorge, les dents et ainsi de suite et la linguistique nous apprend ainsi qu’il existe une bonne trentaine de type de sons différents, labiales, apico-dentales, etc. La nature nous instruit sur le chemin par lequel passe la «Parole».
Autrement dit, avec tout ce qui a été dit, les paroles qui sont dans la bouche de l’Éternel sont tellement abondantes et remplies de vie, qu’elles ne demandent qu’à sortir et être entendues. Mais une remarque : les anges de Dieu écoutent et obéissent sans discuter (à l’exception des anges rebelles). Il n’est pas question pour Dieu ici de les menacer, de «déclarer», de «prononcer». Ces formes intensives du langage sont adressées uniquement à la terre.
D’autre part, la terre entendra «les dires» de la bouche de l’Éternel אִמְרֵי-פִי c’est-à-dire
imréi piy et imréi vient de 561 emer אֵמֶר vient de 559 : parole, dire, réponse, émission, discours, parole, dire, promesse, ordre ou encore de 562 omer אֹמֶר même mot que 561: parole, langage, instruire, résolution, émission, discours.
La racine 559 amar אָמַר une racine primaire nous montre les intentions de Dieu, ce qu’il nous promet, ce qu’il pense, la réponse qu’il va nous donner : dire, parler, répondre, commander, appeler, promis, prononcer. Dans «amar», 4 thèmes sont abordés :
1. répondre, penser, commander, promettre, avoir l’intention de.
2. être entendu, être appelé.
2. se glorifier, agir fièrement.
3. avouer.
Il est évident que certaines «dires» sont données uniquement que pour les humains.
«2 Que mes instructions se répandent comme la pluie, Que ma parole tombe comme la rosée, Comme des ondées sur la verdure, Comme des gouttes d’eau sur l’herbe !»
ב יַעֲרֹף כַּמָּטָר לִקְחִי | yaaroph kammatar liqhiy | Que mes instructions se répandent comme la pluie |
Que se répandent comme la pluie mes instructions
Que ma parole se distille au goutte à goutte... Curieusement on découvre dans le peuple juif des liens étroits entre la parole de Dieu et son application concrète aux technologies.
Que se répandent comme la pluie mes instructions : qu’elles se répandent yaaroph 6201 du verbe araph (6201) עָרַף une racine primaire : se répandre, distiller, laisser tomber, couler goutte à goutte. Cette notion de se répandre n’est pas si douce qu’il n’y paraît. Ce goutte à goutte est d’ailleurs l’une des méthodes les plus efficace pour nourrir les plantes dans le désert. Ce tout nouveau procédé israélien, inventé en 2013 (La technologie israélienne du goutte à goutte a remporté le Prix du Stockholm Industry Water 2013) par les ingénieurs agronomes en Israël ont ainsi résolu l’approvisionnement en eau des végétations.
La technologie d’irrigation goutte à goutte est une composante clé de la réussite agricole d’Israël et Netafim est un des leaders de cette industrie. Fondée en 1965 et actuellement en exploitation dans plus de 100 pays, la société a récemment reçu le prestigieux prix de l’industrie 2013 Stockholm.
Netafim a été le pionnier dans cette technologie appelée le système goutte à goutte de la famille qui permet aux petits agriculteurs d’augmenter radicalement leurs rendements agricoles tout en réduisant simultanément la consommation d’eau.
Actuellement (2013), 10 millions d’hectares, soit 38.600 milles carrés à travers le monde sont irrigués grâce à la technologie révolutionnaire de Netafim, selon Pundit Triple, qui ajoute que les estimations montrent que l’utilisation de 60 pour cent moins d’eau pour irriguer les plantations d’orangers de la vallée de San Joaquin en Californie ont triplé leurs rendements.
Au Moyen-Orient, des images satellite de la NASA montrent comment l’approvisionnement en eau douce a pratiquement disparu dans la région.
Afin de diffuser ce message, Netafim organise des ateliers, en particulier dans les pays en développement, où les enjeux sont particulièrement élevés ; une saison où la pluie ne tombe pas en Afrique peut signifier la différence entre la vie et la mort.
Israël fort de son expérience sur son propre terrain, a développé des technologies pour également recycler les ressources en eau de nombreux pays comme en Inde.
«Nous sommes très honorés de recevoir le Prix de Stockholm Industry Water » a déclaré Igal Aisenberg, président-directeur général de Netafim.
« En tant que pionnier et leader mondial dans l’irrigation au goutte à goutte, nous avons toujours mis l’accent sur les économies d’eau. Avec de l’eau et la rareté des terres en tête de liste des grands défis mondiaux d’aujourd’hui, nous tirons parti de notre expertise et de l’expérience dans la technologie de goutte à goutte pour aider l’inflation des prix alimentaires de combat, assurer la sécurité alimentaire et assurer la durabilité de l’eau ».
Les représentants de Netafim recevront leur prix le 3 Septembre 2013, à Stockholm pendant la Semaine mondiale de l’eau.
Ce verbe se répandre, distiller, laisser tomber, couler goutte à goutte est rattaché à la racine du même nom et de la même orthographe 6202 araph עָרַף une racine primaire et qui porte le sens «d’inclinaison». Araph signifie briser la nuque, rompre la nuque, renverser ; (6 occurrences) exemple «briser la nuque d’un animal». C’est une relation étonnante mais qui nous rappelle ce «goutte à goutte» qui renverse lentement, progressivement et définitivement toutes les forteresses les plus colossales et les plus résistantes. On connaît l’image de ces frêles éléments de la nature qui passent au travers des rochers les plus durs.
La Parole de Dieu, לִקְחִי «mes instructions» sont des paroles dont le but est de percer les cœurs les plus endurcis, et d’aller au bout du chemin : 3948 leqach לֶקַח (un nom masculin) instruction, manière de voir, savoir, conseils, paroles, enseignement, perspicacité.
Ce mot qui commence par la lettre lamed (enseigner) montre une parole puissante qui a un pouvoir : celui d’enseigner et celui de persuader. Sa racine primaire 3947 laqah לָקַח signifie prendre (prendre en main), recevoir, emmener (prendre et emmener), enlever, apporter, accepter, porter, sortir, donner, saisir, acquérir, acheter, épouser, prendre épouse, emmener au loin, prendre possession de, choisir, prendre en mariage.
כַּמָּטָר «kammatar» «Comme la pluie»
יַעֲרֹף כַּמָּטָר לִקְחִי yaaroph kammatar liqhiy «Que mes instructions se répandent comme la pluie» On a vu l’effet trompeur de la douceur de la distillation en goutte à goutte de la pluie (strong 4306) matar מָטָר vient de 4305 nom masc. pluie. La lettre mem (l’eau), puis l’argile (lettre teth) et la tête (resh). La pluie apporte l’eau de la vie (mem) pour amener l’argile (la lettre teth - la race adamique) vers la tête (lettre resh).
La pluie est un phénomène naturel par lequel des gouttes d’eau tombent des nuages vers le sol. Il s’agit d’une des formes les plus communes de précipitations sur Terre.
Son rôle est prépondérant dans le cycle de l’eau. Elle prend nombre de formes allant de la pluie légère au déluge, de l’averse à la pluie continue, de fines gouttelettes à de très grosses. Elle est parfois mêlée de neige, de grêlons ou verglaçante. Elle s’évapore parfois avant de toucher terre pour donner la virga.
Ses gouttes sont transparentes ou parfois opaques, chargées de poussières. Les vastes « rideaux de pluies », causés par la rencontre ou l’approche d’un front froid et/ou d’un front chaud, sont des cas typiques de pluies bien prévisibles en météorologie et suivie par satellite ainsi qu’en animation cartographique en temps légèrement différé par les radars météorologiques.
La pluie est naturellement acide par l’effet de dissolution de dioxyde de carbone ou gaz carbonique acide : le potentiel hydrogène ou pH de l’eau de pluie recueillie dans les pluviomètres est de l’ordre de 5,7. Elle contient en conséquence de très faibles quantités d’acide carbonique, en particulier des ions bicarbonates et des ions hydronium.
Il peut exister une grande quantité d’ions ou de composés différents, de grandes variétés d’origine y compris radioactives ou toxiques par polluants. Notons qu’en présence d’acide nitrique ou d’acide sulfurique, le pH des gouttes peut descendre exceptionnellement à 2,6. Il s’agit de pluies acides ou à potentiel acidifiant.
La pluie est déclinée dans la Bible comme étant une source de bénédictions. C’est clair que la pluie donne la vie. Et c’est tout aussi clair qu’aujourd’hui à l’heure des malédictions et des péchés immondes qui se répandent sur toute la terre, ce n’est évidemment plus le temps des bénédictions qui tombent du ciel mais plutôt des «pluies acides».
L’eau qui forme la pluie provient de l’évaporation de l’humidité qui existe dans la nature et plus particulièrement des grandes étendues d’eau (lacs, mers, etc.). Cette vapeur d’eau se mélange à la masse d’air. Lorsque l’air s’élève à cause des mouvements de l’atmosphère, il se refroidit par détente. Ces particules d’eau ont tendance à se regrouper dans le ciel pour former des nuages. Il faut environ un million de ces minuscules particules d’eau pour former une goutte. La goutte d’eau devenant ainsi plus lourde tombe tout simplement du nuage. L’eau de pluie est légèrement acide naturellement, et présente un pH moyen de 5,6. Une pluie est donc considérée comme acide lorsque son pH est inférieur à 5.
La pluie c’est comme la Parole de Dieu qui a un effet, non seulement de bien-être mais aussi de purification, de nettoyage.
«Que ma parole tombe comme la rosée, comme des ondées sur la verdure, comme des gouttes d’eau sur l’herbe !»
ס{ס} תִּזַּל כַּטַּל אִמְרָתִי, {ר}כִּשְׂעִירִם עֲלֵי-דֶשֶׁא, {ס} וְכִרְבִיבִים עֲלֵי-עֵשֶׂב | tizzal kattal imratiy kisiyrim alé deshe vekhirviyviym alé esev | Que ma parole tombe comme la rosée, comme des ondées sur la verdure, comme des gouttes d’eau sur l’herbe ! |
Que tombe comme la rosée ma parole
«Que ma parole se distille comme un agneau qui nous couvre et nous protège» :
תִּזַּל Que tombe tizzal : 5140 nazal נָזַל une racine primaire couler, courant, tomber, s’ébranler, sources, eaux, ruisseaux, exhaler, jaillir, distiller, ruisseler, se répandre.
כַּטַּל Comme la rosée : kattal ka-tal comme la rosée, comme l’agneau, 2919 tal טַל ; n m : rosée, brume de la nuit; vient de 2926 talal טָלַל une racine primaire pour «couvrir avec un toit», «recouvrir». La relation entre le mot «tal» et «tala» nous amène à voir dans l’agneau, une «couverture» pour le péché.
2921 tala טָלָא une racine primaire : marqueté, raccommodé, de toutes couleurs, rapiécer, tache, être taché, être coloré.
2922 tela טְלָא - טָלֶה vient apparemment de 2921 dans le sens de couvrir (pour protéger) n m : agneaux (1 occurrence Esaïe 40:11) : agneau.
2924 taleh טָלֶה une variante pour 2922 n m - agneau
Que ma parole tombe... comme des ondées sur la verdure
kisiyrim aléi deshe כִּשְׂעִירִם עֲלֵי-דֶשֶׁא
Comme des ondées, comme des boucs 8164 sa`iyr שָׂעִיר formé du même mot que 8163 ; n m ondées ; (1 occurence: Dt 32.2) ondées, averses de pluie.
8163 sa`iyr שָׂעִיר ou שָׂעִר vient de 8175 bouc, être velu ; (59 occurrences).
1. velu, poilu.
2. mâle de la chèvre, bouc, comme animal de sacrifice.
«Sur la verdure» : c’est-à-dire 1877 aléi (d’en haut, sur) deshe דֶּשֶׁא vient de 1876 ; n m : verdure, herbe tendre, herbe, vert, gazon, herbe verte, végétation, jeune.
Racine primaire 1876 dasha דָּשָׁא : produire, reverdir, pousser, tirer, herbe qui pousse.
Que d’en haut vienne le bouc émissaire sur l’ensemble du peuple, l’herbe qui est tendre, jeune, prête à le recevoir.
Comme des gouttes d’eau sur l’herbe !
Que ma parole tombe comme des gouttes d’eau sur l’herbe, וְכִרְבִיבִים עֲלֵי-עֵשֶׂב vekhirviyviym alé esev qu’elle tombe comme la multitude apportant la fertilité 7241 rabiyb רָבִיב pl. רְבִיבִים ; n m - gouttes d’eau, pluie, ondée ; (6 occurences), averse copieuse
a. apportant la fertilité.
b. de l’influence prophétique (fig).
vient de 7231 rabab רָבַב une racine primaire - se multiplier, beaucoup, nombreux, abonder, grand nombre, dix milliers.
C’est «sur» l’herbe qu’elle va venir : et «sur» se dit «al» 5920 al עַל
vient de 5927 haut, en haut, Très-Haut ; (6 occurrences). En tant que (subst) signifie «hauteur» et en tant que (adv) : au-dessus, en montant, en haut.
Utilisé en tant que préposition 5921 al עַל le même mot que 5920 au-dessus, sur, loin de, près, pour, à cause, contre, dépasser, durer plus, aussi bien,
Il est intéressant que ce «al» vient de cette fameuse racine qui est à la base de l’alyah des juifs en terre promise depuis que Dieu en a fait la promesse à Abraham en Genèse 12. Le mot 5927 alah עָלָה -סָלַק une racine primaire ; s’élever, monter, remonter, offrir, quitter, couvrir, revenir, le lever, aurore, matcher, s’élancer, emmener,
Et c’est «sur» l’herbe que vient la Parole du Dieu Vivant :
6212 eseb עֶשֶׂב - עֵשֶׂב vient d’une racine du sens d’étinceler (ou être vert) n m. Cette
herbe, plantes, verdure, herbage, verdure, plantes vertes a la caractéristique d’être enracinée dans la terre et de na pas pouvoir en sortir. Elle est flexible et se laisse courber par le vent.
Deutéronome 32:2 | |
Que mes instructions se répandent comme la pluie | «Que mes instructions percent les cœurs les plus endurcis, et qu’elles aillent goutte à goutte lentement et sûrement jusqu’au bout du chemin pour enseigner et persuader» |
Que ma parole tombe comme la rosée | «Que ma parole se distille comme un agneau qui nous couvre et nous protège» |
Comme des ondées sur la verdure | «Que d’en haut vienne le bouc émissaire sur l’ensemble du peuple, l’herbe qui est tendre, jeune, prête à le recevoir» |
Comme des gouttes d’eau sur l’herbe ! | «Que ma parole tombe comme des gouttes d’eau sur l’herbe, comme une multitude apportant la fertilité à un peuple qui est enraciné dans sa terre, un peuple qui se laisse courber, fléchir par la Rouah Hakodesh, le vent de l’Esprit de Dieu.» |
L’Éternel notre Rocher «attribuez-en la Gloire à notre Dieu»
Le verset précédent disait «Que ma parole tombe comme la rosée, comme des ondées sur la verdure, comme des gouttes d’eau sur l’herbe !» puis vient la suite avec la conjonction «kiy»«car», ou «parce que» «3 Car je voudrai proclamer le Nom de l’Éternel. Rendez la grandeur à notre Dieu !» ou «attribuez-en la Gloire à notre Dieu»
Deutéronome 32:3
ג כִּי שֵׁם יְהוָה, אֶקְרָא: הָבוּ גֹדֶל, לֵאלֹהֵינוּ | kiy shem YHVH eqra havou godel lelohénou | Car je veux invoquer le Nom de l’Éternel rendez à notre Dieu magnificence |
Le verset est donné à l’impératif de la 1ère pers. du singulier, «que j’invoque» le Nom ou encore «Je veux invoquer». Ici la «gloire» est en fait la «grandeur» du mot 1433 godel
גֹּדֶל vient du verbe gadal 1431 grandeur, gloire, magnificence.
Ce mot va donner l’adjectif bien connu «gadol» (grand) comme «Gadol Atah» (Tu es Grand).
Lorsque nous invoquons l’Éternel, quelle que soit sa réponse, attribuons Lui la gloire. Quoi qu’il arrive, que la Gloire lui soit toujours attribuée.
Nous allons poursuivre en regardant pourquoi Dieu est appelé un Rocher. C’est une appellation assez courante que l’on attribue à notre Dieu, celle d’être un Rocher solide et sûr sur lequel nous pouvons nous appuyer. L’image connue dans les évangiles à laquelle on se réfère souvent est la parabole des deux hommes, l’un a construit sa maison sur le rocher tandis que l’autre a construit sa maison sur le sable. Et on se souvient aussi que le sable en hébreu «houl», «hol», signifie humanisme, laïcité. C’est comme ces croyants, qu’ils soient juifs ou chrétiens qui basent leur foi sur des religions d’homme, catholique, protestante, juive, etc. Ici ce rocher sur lequel nous construisons notre habitation spirituelle n’est pas humain : il est divin, spirituel.
Deutéronome 32:31 «Car leur rocher n’est pas comme notre Rocher, nos ennemis en sont juges.»
2 Samuel 22:47 «Vive l’Éternel, et béni soit mon rocher ! Que Dieu, le rocher de mon salut, soit exalté»
1 Corinthiens 10:4 «et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ.»
Mais n’y a-t-il que cela dans ce «rocher»? Le monde chrétien a eu la grâce infinie d’avoir accepté, d’avoir reçu, d’être établi sur ce Rocher, celui qui est appelé «Rocher de scandale»:
Esaïe 8:14 «Et il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement, un rocher de scandale pour les deux maisons d’Israël, un filet et un piège pour les habitants de Jérusalem.»
Romains 9:33 «selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en lui ne sera point confus.»
1 Pierre 2:8 «Et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole, et c’est à cela qu’ils sont destinés.»
1. Les bienfaits envers Israël dans le passé
4 Il est le rocher; ses œuvres sont parfaites (intègres et sans défaut), Car toutes ses voies sont justes; C’est un Dieu fidèle (de confiance) et sans iniquité (Il ne dévie pas), Il est juste et droit.
ד הַצּוּר תָּמִים פָּעֳלוֹ כִּי כָל–דְּרָכָיו מִשְׁפָּט אֵל אֱמוּנָה וְאֵין עָוֶל צַדִּיק וְיָשָׁר הֽוּא: | hatsour tamiym poolo kiy khol derakhaiv mishppat el emounah veein avel tsadiyq veyashar hou | Le rocher ses œuvres parfaites, Car toutes ses voies sont justes; Il est Dieu Fidèle et sans iniquité, Juste et Droit. |
Tsour le Rocher : pas de rocher sans la croix, pas de création sans le bras de l’Éternel, Fils !
En grammaire hébraïque, nous savons que tous les mots dérivent d’une racine trilitère. Il faut aussi savoir que sur ces 3 lettres racines, il y en a deux qui sont «actives». Dans le mot «tsour», c’est-à-dire tsadi, vav et resh, les 2 lettres au début et à la fin sont actives et ce sont les tsadi (le juste) et resh (la tête). On va voir que le rocher de notre salut ne peut l’être sans le sacrifice à Golgotha ! Il faut toutefois préciser qu’une fois de plus la lettre VAV pourrait être absente, du moins des regards car elle est remplacée par une voyelle «ou».
ר | צ | 6862 tsar צַר ou צָר (voir aussi 6863 tser צֵר caillou | Ennemi, adversaire, contre, espace, détresse, étroit, oppresseur, angoisse, sceau, persécuteur, cailloux, assaillant | |||
ר | ו | צ | 6697 tsouwr/tsour צוּר ou צֻר | Rocher, solide, ferme, forger, former, enfermer... | ||
ר | י | צ | 6735 tsiyr צִיר | messager, envoyé, douleur de l’enfantement, gonds, spasmes, effroi, pivot de porte, gond, angoisse, détresse, ambassadeur, dessiner (v. letsayer), imaginer. | ||
ר | צ | י | 3335 yatsar יָצַר -יוצֵר | former, permettre, établir, destiner, préparer, avoir résolu, fabriquer, façonner, concevoir, forger, de terre, potier, ouvrier | ||
ר | ר | צ | 6887 tsarar צָרַר | Mettre en faisceau, associer, haïr, ennemi (tsorer : utilisé pour Haman, l’ennemi) | ||
י | ר | צ | 6875 tseriy צְרִי | Faire craquer par pression, s’écouler, baume | ||
ע | ר | צ | 6879 tsara צָרַע | Si on ajoute le «regard» la «vue» au lieu de la foi on attrape la lèpre |
Comment toutes ces différentes acceptions sont-elles possibles?
Le point de départ est d’être serré comme des cailloux du torrent mises dans une besace et serrés les uns contre les autres. Souvent on se cantonne à dire que Tsour est le Rocher. Mais on oublie de dire que :
1. Tsour, c’est yatsar יָצַר , Celui qui forme.
2. Tsour c’est Celui qui vous tient à l’étroit dans sa main, serré très fort pour vous arracher à l’enfer.
3. Tsiyr צִיר c’est Celui qui décide que sans douleurs il ne peut y avoir d’enfantement, c’est aussi le pivot sur lequel peut tourner la porte du salut, c’est le messager et l’ambassadeur.
4. Tsour c’est aussi l’intervention du clou pour le salut de toute vie sur terre. Sans clou, il ne peut y avoir de rocher. Sans clou on reste serré, à l’étroit et on reste ennemi, adversaire et persécuteur de Dieu. Si on résiste à la croix, on finit par combattre Dieu en personne.
La patience de l’Éternel à l’égard de son peuple est grande.
5. Dans l’attente de la révélation du Fils de Dieu, tsar (ennemi) devient tseriy צְרִי à l’aide d’une lettre yod supplémentaire ce qui apporte au peuple un baume, un onguent. Mais avec les risques de ne rester qu’une emplâtre sur une jambe de bois, une «pommade». Yeshoua prend soin de son peuple juif, même s’il ne croit pas encore en Lui. C’est ça l’amour de Dieu!
MAIS
6. Si maintenant votre corps est gouverné par la tête (rosh) et que ça ne vous suffit pas et que vous voulez une autre tête, que vous voulez passer au dessus avec une deuxième tête (... de dragon?) vous obtenez tsarar צָרַר ennemi.
7. Si maintenant vous n’avez pas la foi mais que vous fonctionnez uniquement par la vue, vous ajoutez la lettre ayin (le regard) et vous obtenez tsara צָרַע un lépreux dont le péché est la médisance. Celui qui n’a pas la foi, qui ne fonctionne que par la vue finit tôt ou tard s’il ne décide pas de faire attention, de glisser sur la pente vertigineuse de la damnation éternelle. Mais le lépreux peut toujours se convertir. Il reçoit sept jours pour réfléchir et décider de revenir vers l’Éternel qui ne se lasse pas de pardonner.
Ses œuvres sont «tamiym» : parfaites, sans défaut, intègres
On ne peut plus rien rajouter à cette perfection. L’alphabet hébreu révèle toujours quelque chose de particulièrement significatif avec la première lettre des mots, surtout lorsque Dieu veut nous enseigner sur des grands principes de la pureté et de l’impureté rituelle. Ici on nous parle précisément d’animaux «parfaits», «sans défaut», des animaux «parfaits». Quel lien y a-t-il entre les animaux purs et les animaux parfaits ? Ou quel lien y a-t-il entre des animaux qui ne sont pas parfaits et des animaux que la loi mosaïque va appeler «impurs»? Il est intéressant que nous soyons au clair avec ces choses alors que nous nous dirigeons - pour certains du moins vers une vie plus religieuse que relationnelle.
Le texte dit ici תָּמִים פָּעֳלוֹ tamiym poolo et il faut se rappeler que les animaux qui devaient être sacrifiés sur l’autel devaient être «tamiym», c’est-à-dire «sans défaut».
8549 tamiym תָּמִים vient de 8552 intègre, sans défaut, entière, sans tache, entièrement, parfaite, presque tout, avec intégrité, la vérité, droit, sans reproche, innocent, sincère.
Ce mot est riche de sens puisqu’il parle d’être «complet, entier, sain, solide, parfait c’est à dire sans défaut.» : complet (entier, sain, salubre, complet, totalité (de temps), au sens moral : solide, sain, innocent, ayant de l’intégrité, parfait, pur, entièrement en accord avec la vérité et les faits (intégrité, droiture).
Curieusement la perfection n’étant pas de ce monde, ce mot «tamiym» va tirer sa source de la racine primaire (8552) tamam תָּמַם - être épuisé, être écoulé, s’épuiser, accomplissement, tomber, expier, disparaître, anéantissement, complètement (achevé), arriver à son terme, achever, entière exécution, destruction, terminer, droiture, dépérir, amasser, éternelles, conçu, finir ; (64 occurrences => 6+4=10 , VN du Yod, le bras de l’Éternel : Mashiah).
La perfection ici est contraire à ce qu’on aurait pu humainement espérer, c’est-à-dire de briller exceller, etc. Ici la perfection abouti à la mort : être complet, c’est être fini, c’est être à son terme et c’est :
1. être complètement, entièrement et totalement fini, terminé
2. être fini, arrivé au terme, qui a cessé
3. être complet en nombre (comme un autobus de 50 places et qui est complet)
4. être consumé, épuisé, dépensé
5. être fini et détruit
6. être éthiquement complet, sain, droit
7. Compléter ou finir une action
8. avoir complètement traversé.
On pense ici à ces poissons qui seront pêchés et dont le sort est la mort. En réalité les poissons symbolisent très bien cela car ils représentent dans la Bible la pêche miraculeuse des âmes, le passage vers une nouvelle vie hors de l’eau, une vie par le «souffle» du Saint-Esprit.
La perfection, c’est donc la mort.
Deux autres mots similaires nous sont donnés pour exprimer la pureté et l’impureté animale. S’agit-il réellement de perfection ?
Un animal que la loi mosaïque appelle «impur» se dit (2931) tame טָמֵא ; il s’agit d’un adjectif : impur, impure, sauvage, souillé, impureté ; (87 occurrences). Ici il ne s’agit pas de l’état «naturel» de l’animal, ni l’état «accidentel» de l’animal qui se serait souillé d’une manière ou d’une autre.
Ici l’animal sera «déclaré» impur ou immonde (a) «moralement et religieusement», (b) rituellement et (c) pour certains lieux. Ce mot tame vient de la racine primaire 2930 tame טָמֵא impur, déshonorer, souillé, se souiller, souillure, profaner ; (161 occurrences) «sexuellement» ou « dans un sens religieux», «par idolâtrie», «être considéré comme impur», «déclarer impur» et «qui profane le nom de Dieu». Ce mot commence par la lettre teth qui signifie «argile», «limon». Ce mot «impureté» commence par une lettre dont le sens est de nature «adamique», «charnelle», «terrestre».
Et à l’inverse, un animal qui sera «déclaré» pur se dira (2890) tahowr טָהֹור n m- pure, pureté, propreté, propre, pur (animaux pour sacrifices, physiquement, propre moralement selon l’éthique. Ce mot tahor vient de la racine primaire (2891) taher טָהֵר une racine primaire pur, purifier, se purifier, purification, tache, pureté, net ; (94 occurrences) : «être pur cérémoniellement», «être pur moralement», «rendre pur», «nettoyer, purifier, épurer.», «déclarer pur», «accomplir la cérémonie de purification» ou encore «être purifié, être déclaré pur», se purifier ou encore «se présenter pour la purification». Autrement dit le fait d’être ou de ne pas être pur ne dépend pas de l’animal lui-même car il sera pur quand une cérémonie rituelle va le déclarer pur. A nouveau ici la pureté «tahor» commence elle aussi par la même lettre adamique charnelle la lettre «teth».
tahowr טָהֹור | 8549 tamiym תָּמִים |
être pur «cérémoniellement» uniquement à l’époque de Moïse dans l’attente de la révélation du Rédempteur | intègre, sans défaut, entier, sans tache, parfait, |
commence par la lettre teth : l’argile : lettre qui représente la race adamique, charnelle, terrestre, diabolique. Cette pureté est rituelle en attendant que Yeshoua ne vienne accomplir le salut et la rédemption. | commence par la lettre tav la marque, la signature de Dieu, celle qui accomplit, qui termine l’œuvre de salut et de rédemption en et par Yeshoua sur la croix |
La pureté tahowr et l’impureté tame des aliments ou des hommes sont entièrement accomplis à la perfection et complètement en Yeshoua. La pureté et l’impureté rituelles des aliments ne doivent plus être à nouveau pratiquées sinon elles signifieraient le rejet de la «perfection» tamiym accomplie à la perfection par Yeshoua. Vivre de manière «tahowr» aujourd’hui, c’est-à-dire vivre de manière «rituellement pure» revient à «profaner le Nom de Dieu» car cela signifie le rejet de la perfection «tamyim» en Yeshoua |
Mais de quelles «œuvres » s’agit-il ?
Pour exprimer les différents types de conjugaison en hébreu, on va utiliser le verbe «faire» «paal» (que l’hébreu biblique met en parallèle avec le mode «QAL» (doux).
Avec le changement de voyelles, poolo ou poalo il est question de création, d’exploit, de travail rémunéré et surtout d’acquisition d’un trésor. Ce mot vient de 6467 po`al פֹּעַל vient de 6466 un nom masc. : œuvre, faire, exploit, salaire, chercher, accomplissement, ouvrage, conduite, acquérir, agir, acte ; (38 occurrences), travail, action : (a) la chose faite, (b) ce qui est fabriqué, (c) les gages, le salaire du travail, (d) acquisition (d’un trésor).
Le chameau, le vaisseau du désert
Au verset 5 et suivants, on se retrouve de nouveau devant des pensées décourageantes de désapprobation sur ce que fera le peuple plus tard en abandonnant Dieu. Ce texte révèle un mystère dans les paroles dures de Moïse. On sait que Moïse représente typologiquement la malédiction de la loi, cette loi à laquelle il est impossible de se soumettre qu’on le veuille ou non. Lorsque Moïse désapprouve le peuple de se corrompre, il ajoute «Est-ce l’Éternel que vous en rendrez responsable» la réponse que nous devons donner ici est : oui évidemment, le responsable c’est effectivement l’Éternel et l’expiation prévue, c’est encore et toujours l’Éternel qui l’a prévue : le mot «responsable» utilisé ici «tigmelou» vient de la racine «gamal» qui signifie «chameau». Autrement dit, on doit lire «est-ce que vous ferez de l’Éternel un chameau?». Apparemment il s’agit d’une insulte, mais en réalité cela révèle bien plus :
«5 S’ils se sont corrompus, à lui n’est point la faute; la honte est à ses enfants, race fausse et perverse. 6 Est-ce l’Éternel que vous en rendrez תִּגְמְלוּ responsable, peuple insensé et dépourvu de sagesse ?
Tigmelou תִּגְמְלוּ vient de la racine 1580 gamal גָּמַל sevrer, faire (du bien, du mal), mûrir, responsable, traiter, récompenser, bienfait, rendre, punir, se préparer, se venger, sevrer un enfant, être sevré, mûrir, amener à maturité- et 1581 gamal גָּמָל chameau.
Le chameau dans la Bible est connu pour être appelé un «vaisseau du désert», c’est l’animal qui peut tenir très longtemps sans boire une goutte d’eau grâce aux réserves qu’il a. Dans les cas extrêmes, il faut le sacrifier et en extraire l’eau : c’est le symbole de l’eau de la vie.
Le chameau porte les fardeaux pendant des kilomètres. L’anatomie d’un chameau est quelque peu complexe avec notamment :
- une bosse qui contrairement à l’idée reçue n’est pas constituée d’eau, mais de graisse chargée de réserves énergétiques dont il a besoin pour ses plus ou moins longs déplacements,
- un coussinet sternal qui lui permet de se stabiliser lorsqu’il est assis,
- une capacité à gérer ses réserves et besoins en eau selon la chaleur ambiante. Pouvant absorber jusqu’à 100 litres d’eau en 10 minutes, il peut tenir 2-3 jours sans boire lorsque la température est élevée (l’été) et jusqu’à 10-12 jours l’hiver.
C’est par ailleurs un des rares quadrupèdes à pratiquer l’amble, lui donnant cette apparente nonchalance (il avance ses pattes de gauche ensemble, puis ses pattes de droite). Il est capable de montrer toute sa tendresse, n’hésitant pas à faire un petit «bisou» à celui (ou de préférence à celle) qui le demande.
La Mémoire et le témoignage
Cette mémoire est ce qui revient constamment dans toute la Bible. Notre mémoire doit nous rappeler ce que l’Éternel a fait dans notre vie. Notre mission première de «témoins» commence par nous obliger à cultiver notre mémoire. De cette «mémoire» fait partie «ton père», «l’ancien» qui nous a donné la vie.
N’est-il pas ton père, ton créateur ? N’est-ce pas lui qui t’a formé, et qui t’a affermi ?
7 Rappelle à ton souvenir les anciens jours, passe en revue les années, génération par génération, interroge ton père, et il te l’apprendra, tes vieillards, et ils te le diront.
Le lieu précis des frontières des nations en fonction du nombre de juifs
«8 Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations, quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples d’après le nombre des enfants d’Israël»
Le monde actuel avec sa mondialisation s’est rebellé contre Dieu. Lorsque Dieu a séparé les peuples à Babylone, ce n’était pas prévu qu’ils recommencent par après à se construire des nouvelles tours de Babel, pour se construire un nom. Pourtant c’est ce qui s’est passé et aujourd’hui tous les domaines de la société en sont imprégnés. Dieu a séparé les peuples une fois. Si l’enseignement n’a pas pris cette fois là, cela ne marcherait certainement pas les suivantes. C’est la raison pour laquelle Dieu n’intervient plus. Il a donné sa Parole et les expériences passées pour que les nations en apprennent une leçon. S’ils ne veulent pas y adhérer, Dieu se retire. Quoi qu’il en soit, une chose est restée : la constitution du peuple d’Israël, du pays d’Israël, et la venue prochaine du Messie d’Israël.
ח בְּהַנְחֵל עֶלְיוֹן גּוֹיִם בְּהַפְרִידוֹ בְּנֵי אָדָם יַצֵּב גְּבֻלֹת עַמִּים לְמִסְפַּר בְּנֵי יִשְׂרָאֵֽל: | behanhel elyon goïm behapheriydo bné adam yatstsev gevoulot ammiym lemispar bné israël | 8 Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations, quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples d’après le nombre des enfants d’Israël |
Ce texte indique non seulement que toutes les frontières ont été établies par Dieu Lui-même mais que chaque emplacement de frontières est disposé en fonction du nombre de juifs sur terre. Si le Luxembourg se trouve entre l’Allemagne, la Belgique et la France ou si la Corée du Nord se trouve enserrée entre la Mer du Japon, la Mer Jaune, la Russie au Nord et la Corée du Sud, c’est à cause du dénombrement exact connu de Dieu seul. Ce dénombrement est donc indispensable pour le bien-être des nations. D’autre part la volonté d’ouvrir les frontières comme cela s’est fait pour le bien du commerce international est donc totalement anti-biblique. Seul le Messie Yeshoua pourra éventuellement revenir sur une décision prise précédemment par l’Éternel en Genèse 11.
«1 Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. 2 Comme ils étaient partis de l’orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent. 3 Ils se dirent l’un à l’autre : Allons ! faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment. 4 Ils dirent encore: Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. 5 L’Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. 6 Et l’Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. 7 Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des autres. 8 Et l’Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville. 9 C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que l’Éternel confondit le langage de toute la terre, et c’est de là que l’Éternel les dispersa sur la face de toute la terre.»
Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ?
Dieu a donné à son église un ordre «15 Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. 16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. 17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; 18 ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.» (Marc 16)
Ce sont les limites et les frontières de l’église : le monde. Ces frontières ne sont pas uniquement des frontières physiques des nations. Ce sont des limites de notre appel. Ce sont aussi des limites spirituelles.
Ce qui nous amène à réaliser que l’emplacement des frontières de chaque nation est décidée par l’Éternel. L’absence des frontières physiques entre pays est d’origine démoniaque ! C’est l’esprit qui animait déjà ceux qui voulaient se faire un nom, ceux de la tour de Babel : une seule langue, l’anglais, bientôt une monnaie unique, une religion unique et un lieu unique pour adorer le dieu de ce siècle : Jérusalem dans le 3ème temple.
Cet héritage que toutes les nations ont reçue c’est de «posséder» des terres :
5157 nahal נָחַל une racine primaire prendre possession, posséder, laisser en héritage, avoir, hériter, recevoir en partage, partager, faire des parts, distribuer, appartenir, donner, faire jouir ; (61 occurrences), obtenir en possession, acquérir, hériter, posséder, recevoir une possession, prendre une possession.
Donné à la forme Hiphil l’Éternel «fit donner» mettre, donner en possession ; faire acquérir, laisser en héritage, accorder.
La dispersion des shihim (apôtres)
Ensuite c’est Dieu qui a divisé les peuples behaphriydo bné adam : 6504 parad פָּרַד
séparer, diviser, peuplé, se répandre, disperser, inséparable, à l’écart, décider ; (26 occurrences). donné au mode Hifil Dieu a provoquer il a fait faire une division, il a fait une séparation.
Dieu est souvent à l’origine des divisions contrairement à ce que l’église croit ou enseigne. Dieu connaît les cœurs, Il sait ce que sont chacun d’entre nous, c’est lui d’ailleurs qui a provoquer la dispersion d’Israël, la dispersion des juifs, la dispersion des apôtres. C’est Lui qui a dit et qui a répété de long en large dans sa Parole, «C’est moi qui les ai éloignés, c’est moi qui les ramènerai». Comment pourrions-nous nous développer à l’assemblée messianique s’il n’y a pas de «division» !
C’est un message contraire à la morale chrétienne, pourtant Dieu dirige nos vies à chacun. Ce n’est pas le diable qui dirige la vie de l’église. La Qehilah a été créée par Yeshoua. C’est donc toujours vers lui qu’il faut tourner nos regards.
Si nous voulons empêcher l’expansion et le développement de nos assemblées, restons bien à nos places, organisant nos cultes une fois par semaine qu’il s’agisse du samedi pour les juifs messianiques ou du dimanche pour les nations chrétiennes.
Romains 10:15 «Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles !»
«8 Quand le Très-Haut donna l’héritage du salut aux nations, c’est-à-dire Yeshoua, quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples d’après le nombre des enfants d’Israël, le peuple de l’Israël de Dieu»
Autrement dit lorsque Dieu a voulu sauver les nations, et qu’il leur a envoyé le salut en Yeshoua HaMashiah, il a déterminé - ou plutôt il a connu d’avance - le nombre précis de sauvés qu’il connaît Romains 11:25 «Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée.»
Les limites des peuples
yatsev gvoulot ammiym «Il fixa les limites des peuples» 1367 gebouwlah גְּבוּלָה ou גְּבֻלָה
n f : territoires, limites, bornes, bords ; (10 occurrences) - Racine 1379 gabal גָּבַל poser, fixer, borner, limiter, fixer des bornes, des limites.
Ces limites sont fixées d’après le «nombre des enfants d’Israël» 4557 mispar מִסְפָּר
nombre, en comptant, compter, dénombrement, nombreux, le temps, innombrable, récit, en tout, s’élever à, rôle, combien, quelques, chacun, autant, années, quantité, multitude, en ordre, point de limite ; (134 occurrences).
Lemispar bné israël
Il est évident selon ce que dit l’expression «lemispar bné Israël» que ce nombre des fils d’Israël se trouve inscrit dans la Parole de Dieu :
LEMISPAR = LE+MI+SAPHAR «en fonction de ce qui provient du sepher torah» :
ce nombre est déterminé, écrit, raconté. Mispar vient de 5608 saphar סָפַר une racine primaire compter, raconter, publier, rapporter, dénombrer, faire le récit, remettre, parler, manifester, énumérer, proférer, se concerter, dire, inspecter, secrétaire, scribe, enseignant, écrivain, écritoire
Ce nombre est donc retranscrit dans les sepharim (dérivé sepher de saphar) : il est proche de l’infini mais il n’est pas l’infini, comme le sable de la mer, les étoiles du ciel, la poussière de la terre
Plusieurs passages en parlent malgré que cela reste encore un mystère
1 Chroniques 27:1
«Enfants d’Israël selon leur nombre, chefs de maisons paternelles, chefs de milliers et de centaines, et officiers au service du roi pour tout ce qui concernait les divisions, leur arrivée et leur départ, mois par mois, pendant tous les mois de l’année, chaque division étant de vingt-quatre mille hommes.»
Romains 9:27 «Esaïe, de son côté, s’écrie au sujet d’Israël : Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, un reste seulement sera sauvé.»
Car la portion de l’Éternel, c’est son peuple (Deut 32:9)
ט כִּי חֵלֶק יְהֹוָה עַמּוֹ יַעֲקֹב חֶבֶל נַחֲלָתֽוֹ: | kiy heleq Adonaï ammo yaaqov hevel nahalato | Car la portion de l’Éternel, c’est son peuple, Jacob est la part de son héritage |
Ce passage très connu nous amène à nous poser les bonnes questions : quelle différence il y a entre la portion de l’Éternel et la part de son héritage.
La «portion» ici est heleq Adonaï
c’est une notion que l’on pourrait dire «humaine» et «charnelle» en ce que cette portion est divisée en elle-même (c’est le peuple non sanctifié «am Israël») «physique» en termes de partage territorial c’est-à-dire le peuple tel qu’il est sans artifice, flatteur, séduisant 2506 heleq חֵלֶק vient de 2505 n m - part, portion, champ, tour, doucereuses, produit, biens ; (66 occurrences).
1. portion, part, partage, territoire (en tant qu’étendue, parcelle (de terre), de biens, de sentence (de Dieu).
2. doucereux, séduisant, flatteur.
la portion a comme caractéristique d’être divisée, dépouillée, dispersée : 2505 halaq חָלַק : diviser, séparer, partager, donner, recevoir, distribuer, classer, division, dépouiller, distribution, flatter, flatteuses, douce, doucereuse, polir, s’échapper, disperser ;
Mais cette caractéristique est aussi du chef de l’Éternel qui l’a dispersée dans les nations : s’il l’on dit la «portion» de l’Éternel, on pense tout de suite à la diaspora.
«Jacob est la part (hevel חֶבֶל) de son héritage (nahalah נַחֲלָה)
Lorsque Jacob est considéré comme une «part» il faut comprendre 5 sens différents, c’est-à-dire tout ce que représente Jacob avant de devenir «Israël» «cordeau à mesurer», «peine», «union» destruction», «piège» 2256 hebel חֶבֶל ou חֵבֶל - corde, cordeau, cordon, cordage, liens, contrée, part, portion, part, échoir, accorder, distribuer, troupe, douleur, souffrance, pièges, filets, côtes ; (60 occurrences).
1. une corde, un cordeau, un territoire, une compagnie (cordeau à mesurer, portion mesurée, lot, part, région, pays, contrée en général, une troupe (de prophètes) ou compagnie)
2. peine, douleur, angoisse (douleur de l’enfantement)
3. union.
4. destruction, ruine.
5. chaîne, piège.
La racine de cette «part» de Jacob, ce qui est caché profondément en lui c’est toute la tromperie et le côté retors de cet homme mais dont l’une des caractéristiques intéressantes est de prendre un engagement et de le tenir; on le trouve dans la racine du mot qui vient de 2254 n m habal חָבַל gage, offenser, se perdre, pécher, préparer, détruire, ravager, enfanter, faire éclater, briser, douleurs, union ; (29 occurrences).
1. tordre, tordre les cordes (lier, forcer quelqu’un par des gages, le forcer à payer en lui enlevant des gages).
2. prendre un gage, un engagement (tenu par un engagement, pris en gage ou donner un engagement, devenir gagé)
3. détruire, piller, corrompre, offenser.
Ceux que Dieu aime ce ne sont pas ceux qui sont saints et purs et qui croient l’être mais ceux qui se repentent et s’engagent tels qu’ils sont, à aimer leur Dieu. C’est la raison pour laquelle le suite précise :
10 Il l’a trouvé dans une contrée déserte, dans une solitude aux effroyables hurlements; Il l’a entouré, il en a pris soin, Il l’a gardé comme la prunelle de son œil, 11 Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes.
12 L’Éternel seul a conduit son peuple, et il n’y avait avec lui aucun dieu étranger. 13 Il l’a fait monter sur les hauteurs du pays, et Israël a mangé les fruits des champs; Il lui a fait sucer le miel du rocher, l’huile qui sort du rocher le plus dur, 14 La crème des vaches et le lait des brebis, avec la graisse des agneaux, des béliers de Basan et des boucs, avec la fleur du froment; et tu as bu le sang du raisin, le vin.»
2. La chute d’Israël
La faute et la punition
Il est évident que lorsqu’on lit «Israël ceci, Israël cela», il faut lire, tous les croyants, tous les humains qui ont été rachetés par le sang de Yeshoua. La Bible n’a pas été écrite pour les «païens» mais pour le peuple des enfants de Dieu qui regroupent premièrement les juifs et leur histoire biblique et deuxièmement les gentils qui sont l’olivier sauvage qui a été greffé sur l’olivier franc d’Israël. Ce qu’on y lit nous concerne, nous, les «fils d’Israël». Pourquoi Dieu se cache-t-il souvent de nous? Pourquoi Dieu ne répond plus à nos prières ?
Cette parole, nous la lisons souvent avec complaisance, croyant qu’elle était valable uniquement pour les juifs et que les païens en seraient exempts? Il est vrai que Yeshoua a porté toutes nos maladies, il a payé pour tous nos péchés. Mais ce qui suit, est-ce que cela ne nous concerne plus du tout? Au contraire : puisque nous avons reçu Yeshoua, combien notre comportement ne devrait-il pas être plus sérieux devant l’Éternel?
Deutéronome 32
«15 Israël est devenu gras, et il a regimbé; Tu es devenu gras, épais et replet !-Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut, 16 Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers, Ils l’ont irrité par des abominations; 17 Ils ont sacrifié à des idoles qui ne sont pas Dieu, à des dieux qu’ils ne connaissaient point, nouveaux, venus depuis peu, et que vos pères n’avaient pas craints. 18 Tu as abandonné le rocher qui t’a fait naître, et tu as oublié le Dieu qui t’a engendré.»
Ce constat est terrible lorsqu’on regarde ce que sont devenus d’une part Israël, un peuple incrédule qui rejette violemment son Messie Yeshoua et d’autre part aussi l’église. Au début de l’église primitive, vers la fin du premier siècle, beaucoup de juifs croyaient en Yeshoua et ils allaient par dizaines de milliers, tous ensemble, juifs orthodoxes, juifs messianiques, les apôtres, les disciples de Mashiah, prosélytes grecs chrétiens et même les juifs incroyants, ils allaient tous ensemble louer Dieu dans les synagogues le jour du shabbat et lors des fêtes, les moadim kedoshim. A cette époque, personne ne se posait la question de savoir en qui son voisin croyait. C’était l’hétérodoxie qui primait. La question de savoir en qui croyait son voisin n’était discuté. Le peuple allait louer Dieu à la synagogue sans se poser d’avantage la question. Dieu travaillait dans le cœur de chacun - chacun selon sa mesure de foi. Ce n’est qu’à partir de l’Académie de Yavné, à la fin du 1er siècle que les responsables religieux, sous l’impulsion de Gamliel II avaient commencé à provoquer l’exclusion des «notsrim», c’est-à-dire les «nazaréens», tous ceux qui avaient mis leur foi en Mashiah.
Les juifs incroyants ou païens ne dérangeaient pas. Par contre les «notsrim» qui ont voulu apporter la Vérité ont été exclus.
Plusieurs siècles plus tard, les pères de l’église en ont profité pour accuser les juifs et tout cela a amené au concile de Nicée en 4ème siècle sous l’impulsion de l’empereur Constantin qui cherchait la paix de l’empire.
D’un côté, une certaine «église» a rejeté les juifs et a scié la branche sur laquelle elle était assise et de l’autre côté, les Juifs ont rejeté leur propre Messie Sauveur.
Et puis finalement, dans la vraie église de Yeshoua HaMashiah, les croyants vivent et avancent avec le Seigneur comme ils le peuvent, ils tombent et ils se relèvent puis ils tombent et ils se relèvent à nouveau. Malgré leur faiblesse et malgré leur nature de chrétien charnel, ils essaient tant bien que mal de rester fidèles à leur Seigneur. Ce côté «charnel» qui les empêche de progresser dans leur Foi, ne les empêche pas d’aimer le Seigneur puisqu’ils sont lavés dans le sang de l’Alliance. Le bien qu’ils voudraient faire, ils ne le font pas et ils font le mal qu’ils ne voudraient pas. Romains 7:19 «Car le bien que je veux, je ne le pratique pas; mais le mal que je ne veux pas, je le fais.»
Ceux qui sont concernés par ces passages de Deutéronome 32, c’est autant Israël que l’église. Mais de quel Israël s’agit-il? Si on dit que ces textes concernent l’Israël actuel de Netanyaou, on doit se rendre compte que le terme «Israël» concerne bibliquement ceux qui sont la «vigne» ou «l’olivier», c’est-à-dire ceux qui font partie de l’alliance de Dieu par le SANG. Et comme il n’y a pas aujourd’hui d’autre alliance de Dieu et que les seules alliances de Dieu sont par le SANG versé, celui de Yeshoua à la croix lorsque la Bible parle d’Israël, il ne peut être question de ce peuple d’aujourd’hui qui n’est lavé dans aucun sang d’alliance.
Israël le figuier
Israël aujourd’hui, est-il l’Israël biblique ?
Si Dieu ramène dans son pays aujourd’hui les descendants des 12 tribus en exil, ces descendants, Dieu va les réintégrer après 2000 ans, dans leur propre olivier Romains 11:24 «Car si toi, tu as été coupé de l’olivier qui selon la nature était sauvage, et as été enté contre nature sur l’olivier franc, combien plus ceux qui en sont selon la nature seront-ils entés sur leur propre olivier?».
Lorsqu’il dit qu’Il va les réintégrer, cela veut-dire qu’Il va faire de son peuple «le figuier» son héritage, l’Israël biblique. Aujourd’hui malheureusement, beaucoup de scribes et pharisiens hypocrites des églises chrétiennes enseignent la «théorie du remplacement», l’abandon de la «loi» au profit de la grâce et le rejet par Dieu de son peuple. Pire encore, pour ceux qui veulent revenir à la source de la Foi en cherchant dans les Écritures, ils les en empêchent :
Matthieu 23:13 «Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer.»
Le jugement sera très sévère pour ces scribes et pharisiens hypocrites.
Beaucoup de gens, juifs ou chrétiens sont en recherche de la Vérité aujourd’hui et des responsables religieux, rabbins, prêtres et même de plus en plus de pasteurs chrétiens leur ferment littéralement les portes du Royaume enseignant que l’ancien testament n’est plus d’actualité (les 10 commandements, etc.).
Dans ces textes de Deutéronome 32, on perçoit le cœur brisé du Père, de ce Dieu qui aime son peuple d’un amour éternel et qui malheureusement ne le lui rend pas du tout. Au plus le texte décrit la colère et l’indignation de Dieu, au plus cela révèle de sa part un amour intense et jaloux pour son peuple, les juifs.
Dieu a tout fait pour son peuple et Il attend un retour qui malheureusement tarde à venir.
«19 L’Éternel l’a vu, et il a été irrité, Indigné contre ses fils et ses filles. 20 Il a dit : Je leur cacherai ma face, Je verrai quelle sera leur fin; Car c’est une race perverse, Ce sont des enfants infidèles. 21 Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, Ils m’ont irrité par leurs vaines idoles; Et moi, j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est point un peuple, Je les irriterai par une nation insensée. 22 Car le feu de ma colère s’est allumé, et il brûlera jusqu’au fond du séjour des morts; Il dévorera la terre et ses produits, Il embrasera les fondements des montagnes. 23 J’accumulerai sur eux les maux, J’épuiserai mes traits contre eux. 24 Ils seront desséchés par la faim, consumés par la fièvre et par des maladies violentes; J’enverrai parmi eux la dent des bêtes féroces et le venin des serpents. 25 Au dehors, on périra par l’épée, et au dedans, par d’effrayantes calamités : Il en sera du jeune homme comme de la jeune fille, de l’enfant à la mamelle comme du vieillard.
26 Je voudrais dire : Je les emporterai d’un souffle, Je ferai disparaître leur mémoire d’entre les hommes ! 27 Mais je crains les insultes de l’ennemi, Je crains que leurs adversaires ne se méprennent, et qu’ils ne disent : Notre main a été puissante, et ce n’est pas l’Éternel qui a fait toutes ces choses. (Deutéronome 32:15-27)
3. La rédemption
«28 C’est une nation qui a perdu le bon sens, et il n’y a point en eux d’intelligence. 29 S’ils étaient sages, voici ce qu’ils comprendraient, et ils penseraient à ce qui leur arrivera. 30 Comment un seul en poursuivrait-il mille, et deux en mettraient-ils dix mille en fuite, Si leur Rocher ne les avait vendus, Si l’Éternel ne les avait livrés ? 31 Car leur rocher n’est pas comme notre Rocher, nos ennemis en sont juges. 32 Mais leur vigne est du plant de Sodome Et du terroir de Gomorrhe; Leurs raisins sont des raisins empoisonnés, Leurs grappes sont amères; 33 Leur vin, c’est le venin des serpents, C’est le poison cruel des aspics.
34 Cela n’est-il pas caché près de moi, Scellé dans mes trésors ? 35 A moi la vengeance et la rétribution, Quand leur pied chancellera ! Car le jour de leur malheur est proche, et ce qui les attend ne tardera pas.
36 L’Éternel jugera son peuple; Mais il aura pitié de ses serviteurs, En voyant que leur force est épuisée, et qu’il n’y a plus ni esclave ni homme libre. 37 Il dira : Où sont leurs dieux, Le rocher qui leur servait de refuge, 38 Ces dieux qui mangeaient la graisse de leurs victimes, Qui buvaient le vin de leurs libations ? Qu’ils se lèvent, qu’ils vous secourent, Qu’ils vous couvrent de leur protection ! 39 Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, et qu’il n’y a point de dieu près de moi; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris, et personne ne délivre de ma main. (Deutéronome 32:28-39)
Conclusion
«40 Car je lève ma main vers le ciel, et je dis : Je vis éternellement ! 41 Si j’aiguise l’éclair de mon épée et si ma main saisit la justice, Je me vengerai de mes adversaires et je punirai ceux qui me haïssent; 42 Mon épée dévorera leur chair, et j’enivrerai mes flèches de sang, Du sang des blessés et des captifs, De la tête des chefs de l’ennemi. 43 Nations, chantez les louanges de son peuple ! Car l’Éternel venge le sang de ses serviteurs, Il se venge de ses adversaires, et il fait l’expiation pour son pays, pour son peuple. (Deutéronome 32:40-43)
L’ordre de s’engager à observer la Torah et à la mettre en pratique est une question de vie ou de mort
44 Moïse vint et prononça toutes les paroles de ce cantique en présence du peuple; Josué, fils de Nun, était avec lui. 45 Lorsque Moïse eut achevé de prononcer toutes ces paroles devant tout Israël, 46 il leur dit : Prenez à cœur toutes les paroles que je vous conjure aujourd’hui de recommander à vos enfants, afin qu’ils observent et mettent en pratique toutes les paroles de cette loi. 47 Car ce n’est pas une chose sans importance pour vous; c’est votre vie, et c’est par là que vous prolongerez vos jours dans le pays dont vous aurez la possession, après avoir passé le Jourdain. (Deutéronome 32:44-47)
L’ordre de mourir donné par l’Éternel à Moshéh
48 Ce même jour, l’Éternel parla à Moïse, et dit : 49 Monte sur cette montagne d’Abarim, sur le mont Nebo, au pays de Moab, vis-à-vis de Jéricho; et regarde le pays de Canaan que je donne en propriété aux enfants d’Israël. 50 Tu mourras sur la montagne où tu vas monter, et tu seras recueilli auprès de ton peuple, comme Aaron, ton frère, est mort sur la montagne de Hor et a été recueilli auprès de son peuple, 51 parce que vous avez péché contre moi au milieu des enfants d’Israël, près des eaux de Meriba, à Kadès, dans le désert de Tsin, et que vous ne m’avez point sanctifié au milieu des enfants d’Israël. 52 Tu verras le pays devant toi; mais tu n’entreras point dans le pays que je donne aux enfants d’Israël.» (Deutéronome 32:48-52)
2 Samuel 22.1 à 51
«1 David adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. 2 Il dit : L’Éternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur.
3 Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, Mon bouclier et la force qui me sauve, Ma haute retraite et mon refuge. O mon Sauveur ! tu me garantis de la violence.
4 Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis.
מְהֻלָּל אֶקְרָא יְהוָה וּמֵאֹיְבַי אִוָּשֵֽׁעַ: | mehoullal eqra YHVH oumeoyévaï ivvashea | Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis. |
מְהֻלָּל mehoullal «il est loué», verbe hallal au poual verbe à l’intensif passif du piel intensif masc. sing. Participe passif nominal. Le verset n’est pas un «impératif» mais un verbe d’état.
Nous ne cherchons pas à louer Dieu puisqu’il l’est déjà «Il est loué».
אִוָּשֵֽׁעַ: ivvashea je suis délivré vient du verbe 3467 yasha יָשַׁע une racine primaire qui va donner «Yeshoua» : forme passive Nifal : être sauvé, être délivré, être libéré, être secouru (dans un combat), être victorieux.
Du verbe défendre, délivrer, sauver, secourir, secours, libérateur, venir à l’aide, retenir la main, se venger, protéger, Sauveur, salut.
5 Car les flots de la mort m’avaient environné, les torrents de la destruction m’avaient épouvanté; 6 Les liens du sépulcre m’avaient entouré, les filets de la mort m’avaient surpris.
7 Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, J’ai invoqué mon Dieu; De son palais, il a entendu ma voix, et mon cri est parvenu à ses oreilles. 8 La terre fut ébranlée et trembla, les fondements des cieux frémirent, et ils furent ébranlés, parce qu’il était irrité. 9 Il s’élevait de la fumée dans ses narines, et un feu dévorant sortait de sa bouche : Il en jaillissait des charbons embrasés.
10 Il abaissa les cieux, et il descendit : Il y avait une épaisse nuée sous ses pieds. 11 Il était monté sur un chérubin, et il volait, Il paraissait sur les ailes du vent. 12 Il faisait des ténèbres une tente autour de lui, Il était enveloppé d’amas d’eaux et de sombres nuages. 13 De la splendeur qui le précédait S’élançaient des charbons de feu.
14 L’Éternel tonna des cieux, Le Très-Haut fit retentir sa voix; 15 Il lança des flèches et dispersa mes ennemis, la foudre, et les mit en déroute.
16 Le lit de la mer apparut, les fondements du monde furent découverts, Par la menace de l’Éternel, Par le bruit du souffle de ses narines. 17 Il étendit sa main d’en haut, il me saisit, Il me retira des grandes eaux; 18 Il me délivra de mon adversaire puissant, De mes ennemis qui étaient plus forts que moi.
19 Ils m’avaient surpris au jour de ma détresse, mais l’Éternel fut mon appui. 20 Il m’a mis au large, Il m’a sauvé, parce qu’il m’aime.
21 L’Éternel m’a traité selon ma droiture, Il m’a rendu selon la pureté de mes mains; 22 Car j’ai observé les voies de l’Éternel, et je n’ai point été coupable envers mon Dieu. 23 Toutes ses ordonnances ont été devant moi, et je ne me suis point écarté de ses lois. 24 J’ai été sans reproche envers lui, et je me suis tenu en garde contre mon iniquité. 25 Aussi l’Éternel m’a rendu selon ma droiture, selon ma pureté devant ses yeux.
26 Avec celui qui est bon tu te montres bon, avec l’homme droit tu agis selon la droiture, 27 Avec celui qui est pur tu te montres pur, et avec le pervers tu agis selon sa perversité. 28 Tu sauves le peuple qui s’humilie, et de ton regard, tu abaisses les orgueilleux. 29 Oui, tu es ma lumière, ô Éternel ! L’Éternel éclaire mes ténèbres.
30 Avec toi je me précipite sur une troupe en armes, avec mon Dieu je franchis une muraille. 31 Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel est éprouvée; Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui.
32 Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel ? Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ? 33 C’est Dieu qui est ma puissante forteresse, et qui me conduit dans la voie droite. 34 Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et il me place sur mes lieux élevés. 35 Il exerce mes mains au combat, et mes bras tendent l’arc d’airain.
36 Tu me donnes le bouclier de ton salut, et je deviens grand par ta bonté. 37 Tu élargis le chemin sous mes pas, et mes pieds ne chancellent point. 38 Je poursuis mes ennemis, et je les détruis; Je ne reviens pas avant de les avoir anéantis. 39 Je les anéantis, je les brise, et ils ne se relèvent plus; Ils tombent sous mes pieds. 40 Tu me ceins de force pour le combat, Tu fais plier sous moi mes adversaires. 41 Tu fais tourner le dos à mes ennemis devant moi, et j’extermine ceux qui me haïssent. 42 Ils regardent autour d’eux, et personne pour les sauver ! Ils crient à l’Éternel, et il ne leur répond pas! 43 Je les broie comme la poussière de la terre, Je les écrase, je les foule, comme la boue des rues.
44 Tu me délivres des dissensions de mon peuple; Tu me conserves pour chef des nations; Un peuple que je ne connaissais pas m’est asservi. 45 Les fils de l’étranger me flattent, Ils m’obéissent au premier ordre. 46 Les fils de l’étranger sont en défaillance, Ils tremblent hors de leurs forteresses.
47 Vive l’Éternel, et béni soit mon rocher ! Que Dieu, le rocher de mon salut, soit exalté, 48 Le Dieu qui est mon vengeur, Qui m’assujettit les peuples, 49 Et qui me fait échapper à mes ennemis ! Tu m’élèves au-dessus de mes adversaires, Tu me délivres de l’homme violent.
50 C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, ô Éternel ! Et je chanterai à la gloire de ton nom.
51 Il accorde de grandes délivrances à son roi, et il fait miséricorde à son oint, A David, et à sa postérité, pour toujours.»
Ézéchiel 17.22 à 24
«22 Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : J’enlèverai, moi, la cime d’un grand cèdre, et je la placerai; j’arracherai du sommet de ses branches un tendre rameau, et je le planterai sur une montagne haute et élevée. 23 Je le planterai sur une haute montagne d’Israël; il produira des branches et portera du fruit, il deviendra un cèdre magnifique. Les oiseaux de toute espèce reposeront sous lui, tout ce qui a des ailes reposera sous l’ombre de ses rameaux. 24 Et tous les arbres des champs sauront que moi, l’Éternel, j’ai abaissé l’arbre qui s’élevait et élevé l’arbre qui était abaissé, que j’ai desséché l’arbre vert et fait verdir l’arbre sec. Moi, l’Éternel, j’ai parlé, et j’agirai.»
Osée 14.1 à 9
«1 Israël, reviens à l’Éternel, ton Dieu, Car tu es tombé par ton iniquité.
2 Apportez avec vous des paroles, et revenez à l’Éternel. Dites-lui: Pardonne toutes les iniquités, et reçois-nous favorablement ! Nous t’offrirons, au lieu de taureaux, l’hommage de nos lèvres. 3 L’Assyrien ne nous sauvera pas, nous ne monterons pas sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains : Notre Dieu ! Car c’est auprès de toi que l’orphelin trouve compassion. 4 Je réparerai leur infidélité, J’aurai pour eux un amour sincère; Car ma colère s’est détournée d’eux.
5 Je serai comme la rosée pour Israël, Il fleurira comme le lis, et il poussera des racines comme le Liban. 6 Ses rameaux s’étendront; Il aura la magnificence de l’olivier, et les parfums du Liban. 7 Ils reviendront s’asseoir à son ombre, Ils redonneront la vie au froment, et ils fleuriront comme la vigne; Ils auront la renommée du vin du Liban. 8 Ephraïm, qu’ai-je à faire encore avec les idoles ? Je l’exaucerai, je le regarderai, Je serai pour lui comme un cyprès verdoyant. C’est de moi que tu recevras ton fruit.
9 Que celui qui est sage prenne garde à ces choses! Que celui qui est intelligent les comprenne ! Car les voies de l’Éternel sont droites; Les justes y marcheront, mais les rebelles y tomberont.»
Psaume 27
«1 De David. L’Éternel est ma lumière et mon salut : De qui aurais-je crainte ? L’Éternel est le soutien de ma vie : De qui aurais-je peur ?
2 Quand des méchants s’avancent contre moi, Pour dévorer ma chair, Ce sont mes persécuteurs et mes ennemis Qui chancellent et tombent. 3 Si une armée se campait contre moi, Mon cœur n’aurait aucune crainte; Si une guerre s’élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance.
4 Je demande à l’Éternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, Pour contempler la magnificence de l’Éternel Et pour admirer son temple. 5 Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, Il me cachera sous l’abri de sa tente; Il m’élèvera sur un rocher.
6 Et déjà ma tête s’élève sur mes ennemis qui m’entourent; J’offrirai des sacrifices dans sa tente, au son de la trompette; Je chanterai, je célébrerai l’Éternel.
7 Éternel ! écoute ma voix, je t’invoque : Aie pitié de moi et exauce-moi! 8 Mon coeur dit de ta part: Cherchez ma face ! Je cherche ta face, ô Éternel ! 9 Ne me cache point ta face, Ne repousse pas avec colère ton serviteur ! Tu es mon secours, ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut !
10 Car mon père et ma mère m’abandonnent, mais l’Éternel me recueillera.
11 Éternel ! enseigne-moi ta voie, Conduis-moi dans le sentier de la droiture, A cause de mes ennemis. 12 Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires, Car il s’élève contre moi de faux témoins Et des gens qui ne respirent que la violence.
13 Oh! si je n’étais pas sûr de voir la bonté de l’Éternel Sur la terre des vivants !...
14 Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton coeur s’affermisse ! Espère en l’Éternel !»
Marc 9.14 à 22
«14 Lorsqu’ils furent arrivés près des disciples, ils virent autour d’eux une grande foule, et des scribes qui discutaient avec eux. 15 Dès que la foule vit Jésus, elle fut surprise, et accourut pour le saluer. 16 Il leur demanda : Sur quoi discutez-vous avec eux ? 17 Et un homme de la foule lui répondit : Maître, j’ai amené auprès de toi mon fils, qui est possédé d’un esprit muet. 18 En quelque lieu qu’il le saisisse, il le jette par terre; l’enfant écume, grince des dents, et devient tout raide. J’ai prié tes disciples de chasser l’esprit, et ils n’ont pas pu. 19 Race incrédule, leur dit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous ? jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. 20 On le lui amena. Et aussitôt que l’enfant vit Jésus, l’esprit l’agita avec violence; il tomba par terre, et se roulait en écumant. 21 Jésus demanda au père : Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? Depuis son enfance, répondit-il. 22 Et souvent l’esprit l’a jeté dans le feu et dans l’eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous.»
Jean 21:1 à 25
«1 Après cela, Jésus se montra encore aux disciples, sur les bords de la mer de Tibériade. Et voici de quelle manière il se montra. 2 Simon Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples de Jésus, étaient ensemble. 3 Simon Pierre leur dit : Je vais pêcher. Ils lui dirent : Nous allons aussi avec toi. Ils sortirent et montèrent dans une barque, et cette nuit-là ils ne prirent rien. 4 Le matin étant venu, Jésus se trouva sur le rivage; mais les disciples ne savaient pas que c’était Jésus. 5 Jésus leur dit : Enfants, n’avez-vous rien à manger ? Ils lui répondirent : Non. 6 Il leur dit : Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, à cause de la grande quantité de poissons. 7 Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : C’est le Seigneur ! Et Simon Pierre, dès qu’il eut entendu que c’était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture, car il était nu, et se jeta dans la mer. 8 Les autres disciples vinrent avec la barque, tirant le filet plein de poissons, car ils n’étaient éloignés de terre que d’environ deux cents coudées. 9 Lorsqu’ils furent descendus à terre, ils virent là des charbons allumés, du poisson dessus, et du pain. 10 Jésus leur dit : Apportez des poissons que vous venez de prendre. 11 Simon Pierre monta dans la barque, et tira à terre le filet plein de cent cinquante-trois grands poissons; et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se rompit point. 12 Jésus leur dit : Venez, mangez. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? sachant que c’était le Seigneur. 13 Jésus s’approcha, prit le pain, et leur en donna; il fit de même du poisson. 14 C’était déjà la troisième fois que Jésus se montrait à ses disciples depuis qu’il était ressuscité des morts.
15 Après qu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes agneaux. 16 Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. 17 Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois: M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. 18 En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. 19 Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et ayant ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi.
20 Pierre, s’étant retourné, vit venir après eux le disciple que Jésus aimait, celui qui, pendant le souper, s’était penché sur la poitrine de Jésus, et avait dit : Seigneur, qui est celui qui te livre ? 21 En le voyant, Pierre dit à Jésus : Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il? 22 Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. 23 Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ?
24 C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage est vrai. 25 Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait.»