10 Miqets מִקֵּץ (au bout de)
Préliminaires
La parasha Miqets (ou Mikets) est, avec la précédente, l’une des plus longues. Elle commence en Genèse 41:1 par les rêves de Pharaon. Le texte précise «Au bout de deux ans» (en venant d’une extrémité) mi-qets vient de qets קֵץ une extrémité nom masc. : fin, bout, après, finir, cesser, terme, bornes, dernière, de toutes parts ; (67 occurrences). Cela signifie qu’à cause du vav conversif qui débute le premier verbe de la phrase vayéhi nous devons donc aller voir à quoi ce qui suit est consécutif : ce qu’il y a eu deux ans en arrière : un oubli. «Oublier» ici se dit 7911 shakah שָׁכַח ou shakeah שָׁכֵחַ une racine primaire, ne plus être en aide, ignorer, flétrir, cesser de prendre soin. Ce mot s’écrit avec 3 lettres : shin «mépris», kaf «comme», het «barrière». Il a été méprisé et a du souffrir. Deux ans sont nécessaires ici pour s’habituer à la souffrance. C’était indispensable avant son ministère. C’est indispensable avant tout ministère quel qu’il soit. Une seule année shabbatique ne suffit pas pour qu’un homme devienne serviteur de l’Eternel. Il faut deux ans.
En effet, ici, après que Joseph ait interprété les songes du panetier et de l’échanson et ce qui a provoqué l’élévation de l’un et la mort de l’autre, il est remis en prison pour deux ans. «Qets» peut signifier la fin des temps, ou encore le bout d’un espace. C’est une contraction de la racine 7112, qatsats קָצַץ une racine primaire couper, briser, enlever, mettre en pièces, rompre, se raser ; (14 occurrences).
La phrase «Vayéhi miqets shenatayim yamiym» «Et il y eut qu’après un intervalle de deux années» וַיְהִי, מִקֵּץ שְׁנָתַיִם יָמִים et peut aussi se lire «Ce fut la fin de deux années». La curiosité ici est l’utilisation du pluriel duel des deux ans.
Dans la grammaire normale on aurait du avoir «shanim» «deux années au pluriel» or il est écrit ici «shenatayim yamiym» : une paire d’années et qui ne laisse pas au lecteur le choix d’imaginer plus de deux. Ici il s’agit de deux sous la forme d’une paire indissociable.
On a beaucoup d’autres exemples : pour l’Égypte Mitsrayim qui définit dans l’univers visible la présence de la haute Egypte et la basse Egypte et dans l’univers invisible l’Égypte terrestre et l’Egypte céleste, celle du péché. Le mot singulier Metsar (à l’étroit) existe bien מָצוֹר (matsor) ou מָצוּר (matsour) (me-tsour 6696 tsouwr צוּר assiéger, mettre le siège, en venant de l’encerclement) au pluriel «metsarim», qui signifie les «limites», celles de l’esprit de l’homme, ses mauvaises habitudes et son orgueil. Au pluriel duel de 2, ce mot «metsarim» devient «mitsraiym». Et c’est bien la signification de l’Egypte.
Joseph devait encore apprendre à sortir de ses propres limites. Il était prêt pour recevoir la révélation de Dieu pour l’interprétation des rêves mais pas encore ceux du Pharaon.
De même que «shana» (l’année) a comme pluriel «shanim», ici il s’agit de shenataiym, un bloc serré de 2 ans qui vont par paire comme les parties du corps humain. Le groupe monolitique de 2 années révèle encore bien des mystères. Shenatayim est un nom féminin pluriel duel d’une durée de 12 mois lunaires et yamiym, le pluriel de yom. Il s’agit de «deux ans de jour». On peut voir dans cette période (3117 yowm יום ) une racine du sens d’être chaud comme la chaleur du jour : mais il peut s’agir du jour, du soir, du temps, de l’aujourd’hui, d’un âge, d’une longue période, d’un moment ou encore d’une année.
Ce jour, ce temps, cette année est soit le jour, l’opposé de la nuit, soit la période de 24 heures comme défini par soir et matin dans Genèse 1 (comme division de temps). Une chose est certaine : pour Joseph, les jours d’emprisonnement lui coûtaient : il comptait les jours.
Hanouka
La paracha de Miketz est toujours lue lors de la fête de Hanouka. Le lien qui unit cette parasha avec les événements de Hanouka, réside dans le premier verset de la parasha, qui parle de la «fin de deux ans». Ces deux ans sont la fin d’un cycle durant lequel Joseph était en prison, et d’où il sortira, appelé par Pharaon pour interpréter ses rêves. Dieu mit donc fin à l’épreuve de Joseph en le faisant sortir de l’obscurité de la prison, et c’est à ce moment là que Pharaon eut ces rêves. Hanouka célèbre la victoire de la lumière sur les ténèbres. Il faut savoir que les temps messianiques sont prophétisés dans l'histoire de Salomon lorsqu'il dédicace le premier temple de Jérusalem. Salomon est le "Fils de David". Ce n'est pas David qui bâtirait le temple mais c'est son fils. De même David avait pris la place du roi Saül. Après la Période des Juges où il n'y avait plus de gouvernements ni sacrifices en Israël le peuple s'était choisi un homme pour roi à la place de Dieu : Saül. Aujourd'hui, une bonne partie des églises font ce qu'il leur plait en termes d'obéissance à Dieu. On n'écoute plus la voix du Saint-Esprit. C'est le temps de l'antichrist. Après celui-ci, viendra le "Fils de l'Homme". Hanouka est donc une illustration de "l'après Anti-christ". Ce n'est pas du tout un hasard si Hanouka vient précisément maintenant dans cette période des lumières où, à Noël, un roi tyrannique avait fait exécuter tous les enfants en bas âge du pays, là où on disait plus tard qu'il y avait des pleurs à Rama.
Après les geôles, la royauté
Après que Joseph ait croupi dans les geôles royales pendant deux ans, au terme de cette période, le pharaon fait des rêves étranges à deux reprises, que nul n’est en mesure de déchiffrer. Son échanson se souvient, fort à propos, de Joseph dont il fut le compagnon de cellule. Joseph parvient effectivement à déchiffrer correctement les rêves du Pharaon, lui annonçant sept années d’abondance suivies de sept années de disette qui feront oublier les bonnes années antérieures. Il lui conseille donc d’engranger le grain des sept années grasses. Pharaon le nomme immédiatement vice-roi chargé des réserves. Lorsque la famine survient, Joseph est en mesure de nourrir le royaume d’Égypte et les pays alentour. Deux fils lui naissent, Manassé et Éphraïm. Jacob, qui ignore tout du destin de son fils préféré, envoie ses fils, à l’exception de Benjamin, acheter du grain en Égypte. Joseph, qu’ils ne reconnaissent pas, feint de ne pas les reconnaître et les accuse d’espionnage. Gardant Siméon en otage, il les envoie chercher Benjamin, remplissant secrètement leurs sacs de grain sans prendre leur argent; ils ne s’en aperçoivent qu’au pays. Comme la famine dure, Jacob est contraint de laisser les frères repartir avec Benjamin, dont Juda se porte garant. Ils sont chaleureusement accueillis, Siméon est libéré et Joseph leur fait servir un somptueux festin. Il dissimule également une coupe d’argent dans le sac de Benjamin. Démasquant le « coupable, » il exige de le garder à ses côtés comme serviteur.
L’identité juive de Joseph (de Yeshoua), perdue et retrouvée
Deux questions qui reviennent tout au long de l’histoire, c’est tout d’abord lorsque Joseph est devenu Vice Roi, pourquoi n’a-t-il pas prévenu son père dès qu’il en avait les moyens, pour le tranquilliser qu’il était vivant. Pourquoi et comment Dieu a-t-il permis que Joseph perde son identité juive, qu’il se retrouve lui, un juif, au milieu de païens idolâtres ? Puisque Joseph représente le Messie, pourquoi alors et comment Dieu a-t-il permis que ce Messie perde sa divinité, son identité, ses prérogatives en tant que fils bien aimé et se retrouve au milieu des «non juifs» alors que précisément il n’avait été envoyé QUE vers les brebis perdues de la Maison d’Israël? N’est-ce pas dans le jardin de Gethsémané (pressoir à huile) ou encore sur le Mont de la transfiguration qu’il lui a été signifié qu’il devait abandonner cette condition de n’être venu QUE pour les siens. C’est à ce moment là qu’il a du réaliser que toutes les fois où il disait ouvertement qu’Il n’avait pas été envoyé pour les non juifs, que maintenant cela changerait. Joseph a du réaliser cela en prison. S’il n’avait pas été dans geôles égyptiennes, jamais il n’aurait accepté de devoir vivre comme un égyptien avec des coutumes égyptiennes.
On va découvrir ici quelque chose qu’on n’aime pas entendre dans nos milieux messianiques. Yeshoua est né juif. Il est mort sans identité. Il a perdu son identité. On ne peut donc plus dire que c’est un juif sur la croix puisque cette identité, c’est quelque chose qu’on lui a retiré.
Yeshoua est-il mort «juif» ?
Puisque Dieu est Maître de toutes les circonstances, pourquoi fallait-il que Joseph subisse un tel sort, de rejet, de souffrances, de haine, de tentatives de meurtres de la part des siens? Pourquoi était-ce à ce point indispensable que Yeshoua souffre pour expier nos péchés? Pourquoi fallait-il que Joseph, le bien aimé de son père, paie pour les méfaits de ses autres frères ? Dieu a voulu que Joseph apprenne les sciences et les lois en vigueur en Egypte, pire, qu’il devienne l’un des gouvernants principaux de l’Égypte. A cause du péché de l’humanité, à cause du besoin de racheter l’âme de ceux qu’Il veut sauver, Yeshoua, s’il voulait donner quelque chose aux hommes, devait à son tour s’en défaire : le perdre.
Pour nous donner le shalom (la paix)
Pendant plusieurs années, Joseph était tourmenté. Mais ce n’était pas définitif. Afin que nous puissions recevoir la paix et être délivrés de tous les tourments de notre âme, Yeshoua devait perdre la paix et être tourmenté lui-même : c’est dans le jardin de Gethsémané qu’il a été tourmenté à un point si cruel que des grumeaux de sang sortaient de son front. La tourmente était si violente qu’il en a perdu la paix au point de vouloir revendiquer la délivrance des souffrances. «Père s’il est possible...»
On le sait, Yeshoua n’a pas fléchi : il a tenu bon : pourtant il a quand même osé poser la question à son Père, espérant une délivrance qui ne lui a pas été accordée.
Il est mort et ressuscité et c’est seulement après ça, qu’il l’a retrouvée, cette paix éternelle.
Pour nous donner la vie (éternelle)
Pour nous donner la vie (éternelle), il fallait qu’il perde la vie. C’est ce qu’il a fait : il a donné sa vie, il l’a perdue mais 3 jours après il l’a retrouvée puisqu’il est monté aux Cieux dans la Gloire pour siéger sur son trône auprès de son Père et de là-haut, il intercède pour nous tous, coupables et pécheurs;
Pour nous donner un nouveau sang purificateur
Pour nous donner un nouveau sang purificateur, il fallait qu’il le perde lui-même; c’est ce qu’il a fait jusqu’à sa dernière goutte de sang. Aujourd’hui il règne sur son trône comme un «agneau immolé» c’est-à-dire qu’il a gardé son corps glorieux ressuscité, un corps qui ressemble à son corps terrestre et même si en tant que Dieu et Esprit il n’a plus besoin ni de corps ni de sang humain, puisqu’il a toujours gardé ce corps ressuscité, il a probablement reçu un nouveau sang spirituel car l’ancien (le spirituel) il a du s’en défaire puisqu’il a du le présenter à son Père lorsqu’il est monté après sa résurrection.
Ici on parle «logique» : tout ce qu’il a donné, il l’a d’abord perdu puis il doit le récupérer par après, c’est pour ça qu’on peut supposer que s’il a perdu son sang en le donnant il doit le récupérer d’une manière ou d’une autre en tant que nouvel Adam c’est-à-dire «le nouvel homme tiré de la terre». Ce nouvel Adam est tiré non de la terre physique mais de la terre spirituelle «la femme» Israël d’où il est sorti. Ce Nouvel Adam a donc du sang en Lui-même.
Lorsque Marie de Magdala pleure devant le sépulcre vide de Yeshoua elle voit deux anges assis à la place où avait été couché le corps de Yeshoua. Elle veut retrouver le corps de Yeshoua et l’emporter. Elle voit un homme qu’elle prend pour le jardinier. Elle lui demande qui a enlevé le corps de Yeshoua. En fait c’est Yeshoua qui se tient à côté d’elle, mais elle ne le reconnaît pas. Elle cherche un mort… et pourtant Yeshoua se tient vivant, ressuscité à ses côtés.
La Parole Vivante donne la Vie : Yeshoua ouvre la bouche et lui dit : Marie. Là ses yeux s’ouvrent et elle le reconnaît. Certainement qu’à ce moment précis Yeshoua était revêtu de sa robe de souverain sacrificateur.
Comment l’a-t-il reçue ?
Ce vêtement était sûrement prêt dans les lieux célestes dès la fondation du monde, et les deux anges ont été chargés de cette mission : Apporter ce vêtement afin que Yeshoua s’en revête.
Jean 20 : 17 : Yeshoua lui dit (Marie Magdala) ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères et dit leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
Pourquoi Yeshoua devait il monter vers Dieu et le Père ?
Pour offrir son sang expiatoire devant Dieu : pour Dieu et votre Dieu. Yeshoua est monté en qualité de Fils de Dieu et homme. C’est la raison pour laquelle, il dit : Vers mon Dieu, et non seulement vers mon Père, et votre Dieu. Cela prouve que Yeshoua se présente pour nous. « Mon Dieu » Yeshoua sous entend par ses paroles qu’il se présente devant Dieu, afin d’accomplir une mission, qui doit être agréée.
Par son sang, Yeshoua ouvre une voie nouvelle.
Le souverain sacrificateur Caïphe met fin à la sacrificature terrestre
Caïphe qui était souverain sacrificateur cette année là, n’était pas qualifié pour porter le sang dans le lieu très saint céleste. Il aurait du recueillir le sang du sacrifice, c’est-à-dire le sang de Yeshoua. La bible ne mentionne pas sa présence au pied de la croix.
Selon Matthieu 26 : 64 et 65 : «Yeshoua lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. Que vous en semble ?»
Il semble que par ce geste prophétique de déchirer ses vêtements, Caïphe mette fin au temps des souverains sacrificateurs descendants d’Aaron ou de la tribu de Lévi. Cet acte annonce le début du service du dernier souverain sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédek : Yeshoua HaMashiah.
Psaumes 110 : 4 : L’Eternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, à la manière de Melchisédek.
Jean 20:17 «Yeshoua lui dit : Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.»
Apocalypse 5:6 «Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre ;
Selon l’interprétation du nom de Melchisédek, Il a été le premier à être roi de justice, et ensuite, roi de paix. L’exercice de sa sacrificature est selon le modèle d’Aaron où l’intercession est basée sur le sang répandu lors d’un sacrifice, et l’ordre de sa sacrificature est selon celui de Melchisédek en ce qu’il y a un seul sacrificateur toujours vivant au lieu d’une succession de sacrificateurs.
Par la nouvelle naissance, Yeshoua, notre souverain sacrificateur, nous donne la capacité de devenir des sacrificateurs, un royaume de sacrificateurs pour Dieu son Père, et de rentrer dans le lieu très saint chaque jour.
Les fils d’Aaron, le souverain sacrificateur de l’Ancienne Alliance, bien qu’étant fils et sacrificateurs n’avaient pas l’autorisation d’aller au-delà du voile, sous peine de mort. Leur mission s’arrêtait dans le lieu saint.
Nous sommes appelés à vivre ce privilège en nous présentant par la voie nouvelle que Yeshoua a inauguré, l’accès au trône de la grâce.
Hébreux 9 : 12 «et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.»
Hébreux 10 : 20 à 22 «Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est–à–dire de sa chair, et nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu. Approchons nous donc avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure.»
Pour nous inonder de sa lumière
-> mourir en subissant les «ténèbres» Matthieu 27:45 «Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre.»
-> être Lui-même dans les ténèbres à cause desquelles Il avait perdu le contact d’avec son Père. Son Père était toujours là mais le péché de toute l’humanité lui a momentanément fermé les Cieux:
Marc 15:34 «Et à la neuvième heure, Yeshoua s’écria d’une voix forte : Eloï, Eloï, lama sabachthani ? ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Psaumes 22:2 «Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?»
Pour racheter notre âme
Pour racheter notre âme, il devait être vendu lui-même comme esclave; dans la mort il a perdu la vie et la liberté et à la résurrection il a vaincu la mort et il a retrouvé la liberté;
Le rachat est un sujet volumineux. Il ne s’agit pas seulement de «racheter» notre âme.
Dans la Bible, il existe un premier type de rachat :
a) Dans le texte de Ruth 4 : 1-7, il s’agit d’un droit permettant de racheter des terres ou des personnes. En l’occurrence, il s’agit de Ruth. Ce mot se dit gâal et a la signification de parenté, rédemption, droit de rachat, prix de rédemption.
Ruth était une femme moabite, d’origine païenne qui a subi des difficultés dans sa vie, et les influences négatives de son passé, qui est rachetée par Boaz, un israélite, ce qui était impensable dans ce contexte. Mais, l’Éternel avait un plan merveilleux pour elle compte-tenu de sa valeur. En effet, la Parole de Dieu décrit Ruth comme une femme de grande valeur (Ruth 3 : 11).
Cela veut dire que Dieu peut nous racheter de notre passé, de nos origines éloignées de Dieu, de nos péchés passés pour peu que nous lui fassions confiance et que nous renoncions à notre ancienne situation ou au vieil homme (Romains 6 : 6 : « sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché »). C’est ce qu’a fait Ruth lorsqu’elle a suivi sa belle-mère Naomie en Israël et s’est occupée d’elle après son veuvage. Au travers de la lecture du livre de Ruth, on voit que Boaz voit avant tout les qualités de cœur de Ruth sans tenir compte de ses origines. Il a observé son comportement lorsqu’elle travaillait pour lui et cela lui a suffit. Boaz a eu ici le même comportement que Jésus-Christ ou Dieu lorsqu’il vient toucher le cœur du pécheur pour faire de lui son enfant, un enfant de Dieu. Un jour, Dieu s’est manifesté à nous, nous lui avons fait confiance et il est entré dans notre vie sans tenir compte de notre passé, de nos origines. Notre comportement est fondé sur la foi qui nous a permis de faire confiance en Jésus-Christ et à accepter de nous convertir.
Boaz a ainsi racheté Ruth qui est alors passé d’une vie difficile à une vie remplie de bénédictions puisqu’elle a épousé Boaz et a pu aider sa belle-mère. Par ailleurs, elle a donné un petit-fils à Naomie (l’arrière-grand père de David), dont les deux fils étaient morts. Ruth est également entrée dans la race des Élus ou des « rachetés de l’Éternel » comme le dit la Parole dans Ésaïe 62 : 12 ou le Psaume 107 : 2.
b) Lévitique 25 : 8-22 parle également du rachat accordé par l’Éternel dans le cadre du jubilé. Cela concernait les propriétés, les esclaves, et les dettes.
On voit ici que le «rachat» opéré par Yeshoua ne concerne pas seulement le salut de nos âmes mais concerne aussi le rachat du droit de venir nous habiter par son Esprit. C’est le droit d’habiter dans les «Temples du Saint-Esprit» que nous sommes.
Dans la Bible, l’année jubilaire est d’abord une année où l’on se repose comme Dieu lui-même, selon Genèse 2. 1-4a, s’est reposé au septième jour de la création. Par ailleurs, Le Jubilé est un mécanisme qui permet de libérer les esclaves. Il est aussi un moment où le peuple se souvient des mœurs de son Dieu. La foi en ce Dieu a des conséquences au niveau social. Le Dieu d’Israël est intervenu de toute la force de son bras pour tirer son peuple de l’esclavage d’Égypte. Il est un Dieu libérateur. De plus L’année jubilaire est, dans la Loi, une année spéciale où l’on remet les compteurs à zéro en ce qui concerne les dettes. Selon les indications de Lévitique 25, le Jubilé a lieu tous les 49 ou 50 ans.
L’Éternel nous fait cette promesse au travers d’Ésaïe 35 : 10 : « Les rachetés de l’Éternel retourneront, ils iront à Sion avec chants de triomphe, et une joie éternelle couronnera leur tête; l’allégresse et la joie s’approcheront, la douleur et les gémissements s’enfuiront. » Il accompagnera ses rachetés et leur épargnera toute souffrance. Le rachat nous permet de recouvrer nos bénédictions et toutes les promesses que l’Éternel a prévu pour nous. Par ailleurs, l’Éternel nous promet de nous délivrer de plus fort que nous dans Jérémie 31.11 : « Car l’Éternel rachète Jacob, Il le délivre de la main d’un plus fort que lui. ». Il est comme un père pour nous et nous accepte tels que nous sommes.
La Parole de Dieu promet également au disciple messianique de se multiplier après son rachat dans Zacharie 10 : 8 : « Je les sifflerai et les rassemblerai, car je les rachète, Et ils multiplieront comme ils multipliaient. »
c) Il existe également le rachat du temps.
La Parole de Dieu nous conseille de racheter le temps dans Éphésiens 5 : 16 : «rachetez le temps, car les jours sont mauvais ». Racheter le temps, c’est croire et avoir la foi que Dieu nous accorde un nouveau départ. En fait, avant notre conversion, nous n’avons pas eu pleinement conscience de nos actes quels qu’ils soient mais nous devons désormais sauvegarder cette relation privilégiée avec ce Dieu qui nous a sauvé et délivré, en restant constamment dans la foi, l’obéissance, la crainte de Dieu et la sanctification.
De plus, nous vivons dans le monde que nous devons affronter en tant que chrétien et nous devons dans la prière demander le rachat du temps.
Ainsi, Colossiens 4 : 5 nous exhorte : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps ». Cela veut dire qu’en tant que disciple messianique, notre comportement doit être un témoignage, qui nous permet de racheter le temps. Nous devons également agir ainsi dans le cadre de l’évangélisation.
d) Dieu nous promet d’être justifié par la foi
Dans Romains 3 : 24 : « et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. »
En effet, Dieu nous a donné Yeshoua son Fils unique pour la rémission de nos péchés comme le dit Jean 3 : 16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »
Cela nécessite la foi de la part du disciple messianique car le salaire du péché est la mort comme le précise Romains 6 : 23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Yeshoua le Messie notre Seigneur ».
En effet, Yeshoua le Messie nous a délivrés de la malédiction de la loi par sa crucifixion et nous a justifiés pour tous nos péchés.
Romains 5 : 18 nous dit : « Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. »
Ici, la Parole de Dieu fait référence au péché originel mais Dieu peut par la justification nous donner la vie par la délivrance de cette malédiction,
La mort de Yeshoua HaMashiah sur la croix a remis les compteurs à zéro pour nous tous qui avons placé notre confiance en Yeshoua.
Pour remplir notre «puits», (image de notre être entier) de son Esprit
Pour remplir notre être entier (notre puits) de son Esprit Saint, il lui fallait être lui-même mis au tombeau, comme Joseph dans un puits. On peut imaginer que Dieu, pour qu’Il puisse vivre à l’intérieur des hommes, il lui fallait d’abord expérimenter la chose avant de venir en nous. Même pour Dieu il n’y a pas eu de précédent : vivre et subir cette expérience de vie à l’intérieur de nos êtres entiers, devait d’abord être «testée», «éprouvée», «peaufinée» par le Médiateur entre Dieu et les hommes, notre avocat, notre rédempteur.
Pour donner aux goïm une nouvelle «identité» : l’identité juive
Pour donner aux goïm une nouvelle identité juive : les soldats romains sont une préfiguration des gentils des nations, les non juifs, les païens
Pour que la Qehilah (l’église) puisse être appelée l’«Israël de Dieu», il lui fallait perdre son identité juive. Ce n’est pas parce que l’apôtre Paul avait décidé que l’église devenait le nouvel Israël de Dieu, que cela allait se passer sans une rétribution particulière. Dans le monde spirituel, on n’a rien pour rien : tout se monnaie, tout se paie. Pour quoi que ce soit, tout a un prix et si vous n’avez pas les moyens de payer, quelqu’un d’autre devra payer à votre place pour le prix de votre rébellion.
On pense souvent que l’identité juive est imagée dans la tunique de Yeshoua, mais pas seulement l’identité juive : c’est une erreur de considérer cette tunique comme uniquement l’identité juive. Elle l’est effectivement mais elle représente D’ABORD le «vêtement du salut» qui est fait d’un seul tenant, qui n’a pas été cousu par la main de l’homme, c’est le vêtement de fin lin, celle de la justice des saints. Apocalypse 19:8 «et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints.»
Même si l’identité juive est humaine, elle vient de Dieu et elle fait partie du salut. On ne peut pas être sauvé en dehors de la Maison d’Israël. Yeshoua a encore dit qu’il était venu pour les brebis perdues de la Maison d’Israël.
D’une manière ou d’une autre, celui qui croit en Yeshoua devient un juif de cœur.
C’est certainement la raison pour laquelle la tunique de Yeshoua, sans couture n’a pas été déchirée, ni partagée, en quatre comme ses autres vêtements lors de sa crucifixion.
Jean 19-23 et 24 : «Les soldats, après avoir crucifié Yeshoua, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. Et ils dirent entre eux : Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. Cela arriva afin que s’accomplisse cette parole de l’Ecriture : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. Voilà ce que firent les soldats.»
Ce n’est que lorsque «la totalité des païens sera rentrée» (Romains 11:25), que ces païens auront reçu cette identité juive, ce n’est alors qu’à ce moment là que le Messie pourra en quelque sorte «récupérer» pour Lui-même cette identité juive. Cela démontre clairement que Yeshoua est juif ;
Pour nous donner l’accès au lieu très saint
Pour nous donner l’accès au lieu très saint, il a du être littéralement «déchiré» : le voile qui se déchira séparait le lieu saint du lieu très saint où accédait le souverain sacrificateur au grand jour des expiations. Il est l’image du corps humain de Yeshoua. Cela signifie qu’une voie nouvelle est ouverte. Elle nous permet à chacun d’accéder dans la présence même du Père, sans aucun autre sacrifice que celui de Yeshoua et sans autre sacerdoce que le sien. Le voile déchiré nous révèle que le voile sur la parole de Dieu est enlevé. En Yeshoua la révélation de la Parole de Dieu nous devient accessible.
Hébreux 10 : 19 et 20 : «Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Yeshoua, une libre entrée dans le sanctuaire, par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est–à–dire de sa chair.»
On va voir que c’est à travers ses enfants que Joseph montre que même s’il s’est intégré à la société égyptienne, il tient à maintenir son identité et à la transmettre. Joseph a refusé de s’habiller de la nature de péché qu’allait lui proposer la femme de Potiphar.
Lorsqu’on regarde les noms hébraïques de ses fils, chacun est porteur de sens.
« Il appela l’aîné Manassé ‘car, dit-il, Dieu m’a fait oublier toutes mes souffrances et toute la maison de mon père.’ Au second, il donna le nom d’Ephraïm: ‘car Dieu m’a fait fructifier dans le pays de ma misère’. » (Genèse, 41:51-52)
La Bible est truffée de jeux de mots hébreu.
Menasheh kiy nashaniy
On voit ici p.ex. la relation entre le nom Ménaché (Manassé) et le mot nachani, (« m’a fait oublier ») qui ont la même racine.
נא וַיִּקְרָא יוֹסֵף אֶת-שֵׁם הַבְּכוֹר, מְנַשֶּׁה: כִּי-נַשַּׁנִי אֱלֹהִים אֶת-כָּל-עֲמָלִי, וְאֵת כָּל-בֵּית אָבִי |
Genèse 41.51 «Joseph donna au premier-né le nom de Manassé, car, dit-il, Dieu m’a fait oublier toutes mes peines et toute la maison de mon père.» |
En hébreu, la juxtaposition « toutes mes souffrances et toute la maison de mon père » exprime une seule idée en deux termes et peut se comprendre comme « mes souffrances dans la maison de mon père ». Le verset est compris comme voulant dire, non que Joseph a oublié les circonstances de sa venue en Égypte, mais que sa mémoire ne l’oppresse plus.
Le fait de «faire oublier» vient d’une racine primaire 5382 nashah נָשָׁה oublier, faire oublier, traiter, connaître, refuser ; (6 occurrences), priver. Le verbe est mis au mode intensif Piel «faire oublier». Venant de cette même racine nashah on a le nom mi-nashah «en venant de l’oubli» 4519 Menashsheh מְנַשֶּׁה Manassé « oublieux ».
Ephraïm kiy hiphraniy - les vaches grasses et maigres
Un autre exercice intéressant entre deux mots de même racine : Ephraïm et Hiphraniy. Ce jeu de mots va diriger nos regards vers les vaches grasses. Ces vaches représentent l’embonpoint spirituel de la Qehilah, l’Israël de Dieu «Ephraïm», ce peuple né d’en haut au milieu des nations non juives.
נב וְאֵת שֵׁם הַשֵּׁנִי, קָרָא אֶפְרָיִם: כִּי-הִפְרַנִי אֱלֹהִים, בְּאֶרֶץ עָנְיִי |
Genèse 41:52 «Et il donna au second le nom d’Ephraïm, car, dit-il, Dieu m’a rendu fécond dans le pays de mon affliction.» |
Ephraïm vient de deux racines différentes.
«Dieu m’a fait fructifier» : le nom d’Ephraïm אֶפְרָיִם évoque la fertilité de la descendance d’Ephraïm dont la tribu aura en terre d’Israël un territoire situé au centre du pays, avec une terre riche. Le singulier du mot 672 Ephraath ou Ephrathah אֶפְרָת ou אֶפְרָתָה
vient de 6509 « lieu de la fécondité ».
La racine de «porter du fruit» est la même que les vaches du songe de Pharaon. La fertilité c’est le mot 6509 parah פָּרָה une racine primaire de fécond, prospérer, fertile, augmenter, produire, naître, fruits, fécondité, fructifier, porter du fruit, être fructueux.
Le mode utilisé (Hifil) est faire porter du fruit, rendre fructueux, montrer de la fertilité, de la fécondité.
La vache se dit 6510 parah פָּרָה un nom féminin : vache, génisse ; (26 occurrences). Ce mot vient de 6499 par פַּר ou פָּר nom masc taureau, bœufs, jeune taureau, jeune bœuf, bouvillon, bœuf.
(Métaphore) et nous payerons des taureaux par nos lèvres ; au lieu de sacrifier des taureaux, nous offrirons le sacrifice de nos lèvres, nos prières, nos actions de grâce. Os 14.3
Le verbe racine principal 6565 parar פָּרַר : rompre, violer, annuler, anéantir, faire échouer, détruire, secouer, fendre, cesser, transgresser, s’opposer, se briser ; (50 occurrences).
Ces 50 occurrences nous font penser au Saint-Esprit de Shavouot lorsqu’il a mis sur les disciples la force, la puissance et l’assurance.
À travers les noms de ses fils, Joseph parle de son identité hébraïque en se référant à la fois au passé et à l’avenir.
Ephraïm אֶפְרָיִם signifie aussi «deux poussières» et ce pluriel duel vient du mot «aphar»
665 epher אֵפֶר cendre, poussière (22 occurrences), indignité, vient d’une racine du sens de remuer.
Par Ephraïm, Joseph veut garder la tête froide et rester humble en acceptant de se sentir indigne devant l’Eternel à cause de tout ce qu’il a vécu et là d’où Dieu l’a retiré de la boue.
L’identité juive, une histoire en devenir
L’histoire de Joseph, d’un Juif en exil, est une histoire qui nous est familière, parfois directement à travers les vies de nos familles, parfois indirectement.
Nous savons que ces histoires ne sont pas faciles à vivre. L’intégration dans une culture environnante est source d’enrichissement. Tout au long de son histoire, le judaïsme s’est enrichi de ses interactions avec les cultures qui l’environnaient. Mais vivre en tant que minorité dans une société pose à chacun la question d’un délicat équilibre entre intégration et maintien d’une spécificité.
Nous savons aussi que l’identité juive ne se perd pas si facilement que cela, et pas uniquement parce que d’autres vous la rappellent. Il y a quelque chose du sparadrap du capitaine Haddock dans l’identité juive : on peut croire qu’elle a disparu et elle reparaît à un moment ou un autre, parfois deux ou trois générations plus tard.
TABLE DES MATIERES | |
Préliminaires |
2 |
Hanouka |
3 |
L’identité juive de Joseph (de Yeshoua), perdue et retrouvée |
4 |
Yeshoua est-il mort «juif» ? |
4 |
Pour nous donner le shalom (la paix) |
5 |
Pour nous donner la vie (éternelle) |
5 |
Pour nous donner un nouveau sang purificateur |
5 |
Le souverain sacrificateur Caïphe met fin à la sacrificature terrestre |
6 |
Pour nous inonder de sa lumière |
7 |
Pour racheter notre âme |
7 |
Pour remplir notre «puits», (image de notre être entier) de son Esprit |
10 |
Pour donner aux goïm une nouvelle «identité» : l’identité juive |
10 |
Pour nous donner l’accès au lieu très saint |
11 |
Menasheh kiy nashaniy |
11 |
Ephraïm kiy hiphraniy - les vaches grasses et maigres |
12 |
L’identité juive, une histoire en devenir |
12 |
Joseph, le « visionnaire de Dieu » |
13 |
Trois groupes de songes |
13 |
Genèse 40:1 |
15 |
Une nuit «composée» |
16 |
Le songe de l’échanson: Il a vu d’abord un cep |
17 |
Le songe du chef des panetiers : Il avait vu des corbeilles de pain blanc |
17 |
Genèse 40 :9-15 |
18 |
Le rêve de l’échanson - Le Cep «trilittère» et «tri-unitaire» |
18 |
Yeshoua a dit « Je suis le CEP » |
19 |
Le Cep est Yeshoua : |
19 |
Deux explications |
20 |
Le « souvenir », une révélation qui en est cachée par une autre |
21 |
Le devoir de Mémoire, une action causative |
21 |
Deux formes différentes du « souvenir » |
22 |
La prière : |
22 |
Le rêve du panetier |
22 |
Une bénédiction plus importante que les 3 condamnations |
23 |
La tête enlevée ou la tête élevée ? Le panetier signe de pardon ou signe de condamnation ? |
23 |
Genèse 41:1 |
24 |
La vision des gerbes |
26 |
Lier des gerbes מְאַלְּמִים אֲלֻמִּים mealmim aloumim |
27 |
L’Adoration |
28 |
Le champ |
29 |
La vision du soleil de la lune et des onze étoiles |
30 |
Les 2 rêves du roi d’Égypte |
31 |
Miqets |
31 |
Pharaon פַּרְעֹה Paroh |
32 |
Cette racine indique ce qui est caché, profondément enfoui : le mal personnifié. |
33 |
« Se tenait près du fleuve » (Yeor : le fleuve d’Egypte) |
33 |
Le matin, l’esprit agité |
34 |
Rappel de mémoire de l’échanson |
34 |
Ce n’est pas moi! |
34 |
Les rêves de Joseph : la moisson, les rêves de Pharaon : l’immobilisme |
35 |
Le « songe » : un avertissement qui revigore celui qui écoute |
35 |
Les « vaches de l’enfantement» |
35 |
La vache, symbole de fécondité |
36 |
Les «vaches belles à voir et grasses de chair» |
37 |
Ces vaches montèrent hors du fleuve, et se mirent à paître dans la prairie |
38 |
Les vaches belles à voir יְפוֹת מַרְאֶה |
38 |
Paître dans la prairie רָעָה raah et רָאָה raah |
39 |
Les « vaches laides », une « vision surnaturelle du malheur » avec le jugement de Dieu |
40 |
Des «autres» vaches laides à voir |
40 |
Des vaches maigres de « chair » |
41 |
La séduction « à leurs côtés » «derrière elles» |
41 |
« Engloutirent dans le ventre » |
42 |
L’explication |
43 |
La fin de la procréation |
44 |
Les 14 épis : 7 gras et beaux sur une même tige et 7 maigres et brûlés par le vent d’Orient |
44 |
Les adjectifs utilisés |
45 |
« Voici, sept épis gras et beaux montèrent sur une même tige» |
45 |
L’épi de blé (les eaux, les flots) ou l’ivraie (charges, travaux pénibles, corvées) |
46 |
Sept épis «pleins» |
47 |
Des épis «gras» « pleins » et « bons » Genèse 41 :5 |
48 |
Le chiffre sept « sheva » |
48 |
« Sept épis brûlés » - le feu du dessèchement, jugement de Dieu |
48 |
Le vent d’orient, signe de jugement divin |
49 |
Les sept épis « maigres » |
50 |
« Engloutirent » |
51 |
Sur une même tige |
52 |
sept épis |
52 |
Les épis d’orge |
53 |
Le messianisme et l’évangélisation des juifs : un appel spécifique |
53 |
L’abondance suivie de la famine |
54 |
Après sept périodes de temps d’abondance, viendront sept périodes de famine |
54 |
L’abondance 7647 saba שָׂבָע - abondance, fertilité, rassasiement ; (8 occurences), satiété |
55 |
La fertilité fait aussi partie des sens du mot abondance |
55 |
Sept années de famine |
56 |
Que faire pour passer de l’état de famine à l’état de verdoyant, vert, frais? |
56 |
La faim pour éprouver les enfants d’Israël qui murmurent |
57 |
L’esclavage et la faim comme jugement |
57 |
La faim qui annonce la venue du Sauveur |
57 |
Le Messie ne donnera son pain de Vie qu’à celui qui a faim et qui le lui demande |
58 |
La famine qui consume |
58 |
L’Esprit parle aux églises |
59 |
Dieu invite le Pharaon à mettre à la tête du pays, un dirigeant |
59 |
Un avertissement |
60 |
En quoi, ces paroles concernent-ils l’église ? |
60 |
« CHOISISSE » |
61 |
La mise en place du Messie |
62 |
Dieu qui donne son Fils pour le salut de l’humanité |
63 |
Le Fils de Dieu qui est établi sur toute chose |
63 |
Le Fils de Dieu qui a été fixé là |
63 |
ROSH |
65 |
LES COMMISSAIRES |
65 |
Le recensement |
66 |
Les peqoudim et le livre d’Esther |
66 |
Le chiffre 5 |
67 |
« Puisque Dieu t’a fait connaître toutes ces choses » |
68 |
Mitsraïm et Diaspora |
69 |
Yeshoua EST établi |
69 |
Un peuple qui reçoit la Parole de Vie |
70 |
« Le trône seul m’élèvera au-dessus de toi» |
70 |
«hakisseh harahamim» - Le Trône de la Grâce |
70 |
Dans les cieux il y a plusieurs trônes |
72 |
Dans les cieux il y a une distinction entre Elohim et Yeshoua |
72 |
Dans les cieux, les sauvés seront eux aussi sur 24 trônes |
72 |
La remise du pouvoir |
75 |
Un cérémonial de passation des pouvoirs |
76 |
L’anneau |
78 |
Des habits de fin lin |
79 |
« De fin lin » |
80 |
« et lui mit un collier d’or au cou ». |
80 |
Le collier d’or |
82 |
Un événement public |
82 |
« Il le fit monter » |
82 |
« sur le char » |
83 |
« Qui le suivait » |
83 |
Une rencontre personnelle « et l’on criait devant lui: A genoux!» |
84 |
« a genoux ! » |
85 |
UNE DOUBLE PROPHÉTIE ET UN TRIPLE SENS |
86 |
« Vous serez mes témoins » |
87 |
Joseph et Asnath – Genèse 41:45-52 |
87 |
C’EST « VIOLEMMENT » QUE JOSEPH REÇOIT UN NOUVEAU NOM |
88 |
TSOPHNATH PA‘NEACH OU LA VENUE D’UN ENFANT |
90 |
IL EST APPELÉ « LA VIE » |
90 |
CE VIVANT EST L’APPROVISIONNEMENT DU PAYS |
90 |
TSAPHAN : UN SECRET BIEN CACHÉ |
91 |
LE JUGEMENT UNIVERSEL |
93 |
LA FAMILLE DE JOSEPH : UNE KEHILA (ASSEMBLÉE) HÉTÉROCLITE COMPOSÉE DE JUIFS ET DE NON JUIFS |
94 |
UN CHANGEMENT D’ALLIANCE COMME UNE HISTOIRE DE NAPPE |
96 |
LA NAPPE DE L’APÔTRE PIERRE |
96 |
CONVERSIONS AU JUDAÏSME OU CONVERSIONS À YESHOUA ? |
97 |
ASNATH |
99 |
LES PRÊTRES |
99 |
DES NON JUIVES DANS LA GÉNÉALOGIE JUIVE |
101 |
LA RÉCOLTE ET LA MISE EN RÉSERVE |
101 |
LA RÉCOLTE COMME TROIS TYPES DE POSTÉRITÉS NOMBREUSES |
102 |
LA MOISSON DES PAÏENS ET LA RÉCOLTE MESSIANIQUE |
103 |
DEUX MILLE ANS DE CHRISTIANISME NON JUIF |
104 |
LE FILS SORTI DU PÈRE, VENU DANS LE MONDE |
104 |
LES 2000 ANS DE NOTRE ÈRE, LES SEPT ANNÉES DE FERTILITÉ : L’ACCOMPLISSEMENT D’UN SERMENT |
105 |
LE CŒUR DE L’HOMME, UNE FABRIQUE DE LA VIE |
105 |
L’IVRAIE ET LE BLÉ |
106 |
UNE NOUVELLE ÉPOQUE : CELLE DES OGM |
107 |
UNE QUESTION D’URGENCE |
108 |
DES VILLES REFUGE ILLUMINÉES PAR LA CROIX DE GOLGOTHA |
108 |
LA LOI BIBLIQUE DES NOMBRES IRRÉELS |
109 |
LA FIN DE LA RÉCOLTE SE CLÔTURE PAR PLUSIEURS CONSTATATIONS : |
110 |
LA DIASPORA DANS LE PAYS DE L’AFFLICTION |
111 |
EPHRAÏM ET MANASSÉ |
112 |
La consolation de Joseph dans le pays de l’affliction |
114 |
La famine |
119 |
Des années qui s’écoulent |
120 |
Le symbolisme de la fiancée et de l’épouse : |
120 |
La nouvelle Jérusalem |
120 |
La femme enveloppée du soleil : |
121 |
Le prophète Osée |
121 |
Dieu promet à son peuple de se fiancer à Lui |
122 |
Le temps écoulé - la fiancée en marche vers son lieu de repos |
122 |
La fiancée |
123 |
L’écoulement des années signifie aussi « faire éprouver » |
124 |
Genèse 42 |
125 |
Genèse 43 |
126 |
Genèse 44:1-17 |
127 |
Haftarah : 1Rois 3:15 à 4:1, Esaïe 29:7 à 30:4, Psaume 39 |
128 |
Bibliographie - Editions «La Voix de l’Israël Messianique» |
128 |