35 Nasso נָשֹׂא (fais le relevé)
Nombres 4.21 à 49
Cette parasha est la plus longue de toute la Torah. Sous le titre de «compter», prélever», «pardonner», cette parasha Nasso a beaucoup de significations. Le verbe Nasso est donné sous sa forme d’infinitif sans la lettre lamed, servant ainsi d’impératif mais tout en sachant que Nasso doit être compris comme «compter» et non «comptez».
Le peuple se prépare donc à rentrer en Terre Promise. Les Lévites sont ensuite comptés et assignés aux devoirs du Tabernacle, et leur nombre est légèrement inférieur à celui de l’ensemble des premiers-nés israélites, qu’ils remplacent comme prêtres à cause du péché du Veau d’or. Les premiers-nés restants se rachètent de leur obligation par un don d’argent. Parmi les Lévites, les Qéhatites ont déjà fait partie d’un premier dénombrement. Nasso commence donc avec la suite du dénombrement de Gershom et Merari, la première et la troisième famille de Lévi. La famille de Qéhat est passée en premier car elle a un rôle tout-à-fait particulier dans le Temple. Sa famille a vu son dénombrement séparé des 2 autres familles. Et pour bien nous le rappeler, la parasha nous dit nasso et rosh bné gershon – gam hem compte les têtes des enfants de Gershon – eux aussi…
On a bien compris depuis plusieurs parashot ce que faisaient dans le Mishqan les Cohanim, les sacrificateurs. Ça nous a été largement commenté jusque ici. Mais par contre les Léviim, (les Lévites), que sont-ils appelés à faire ? Leur rôle aura une certaine importance puisque cela les dispensera de cultiver la terre, d’apporter aux sacrificateurs un dixième de ce qu’il leur appartient, et les Lévites en sont dispensés.
La Torah va poursuivre en donnant l’âge de fonction des Lévites, de 30 à 50 ans avec une nuance.
Puis viendront les lois de la sotah, la femme infidèle, image du peuple adultère, image aussi de l’église adultère, puis viennent les lois qui concernent le nazir qui mène une vie austère, s’abstenant du vin et d’autres plaisirs. Plus loin on apprendra la bénédiction sacerdotale, qu’Aaron et ses descendants doivent prononcer sur Israël.
Une fois le Tabernacle achevé et après que les princes y eurent apporté des sacrifices inauguraux, davantage nous est enseigné sur la façon dont le Tabernacle est érigé et démonté. Nous apprenons également dans quelle configuration Israël devrait traverser le désert en suivant l’arche. A chaque déplacement de tout Israël, le peuple va devoir réinstaller le camp de la même manière que Dieu l’a ordonné et dans la même configuration de départ, aux mêmes endroits prévus au départ.
Cette parasha comporte quelques curiosités, parfois des textes redondants. Lorsque les Lévites sont appelés au service ils reçoivent un ordre d’exercice de leur fonction sous une forme curieuse : «litsvo tsava» «exercer l’armée» que l’on va traduire par s’exercer au combat, puis «laavod avodah» travailler une fonction ou encore mieux vers la fin du chapitre 7 «laavod avodat avodah vavodat massa» «tous ceux qui étaient admissibles à l’exécution d’un service ou à celle d’un transport» et donc où on trouve 4 fois successivement la racine «avoda» : exercer quelque fonction et servir de porteurs.
Quand on a de telles séries de redondances, il faut chercher le pourquoi. Il faudra donc rechercher une sorte de hiérarchie dans le service du temple, pour faire ce qu’il faut faire pour aider les cohanim à faire leur travail au tabernacle. Rachi démontre que pour expliquer le temps de travail des lévites, ils avaient, en plus de leur service principal, le «service du service» qui était celui de chanter, de louer l’Eternel. Il s’agit donc ici d’un service au service d’un autre service. Autrement dit, tout le temps pendant lequel les Cohanim devaient faire les offrandes et les sacrifices dans le Mishkan, pendant tout ce temps, là, les lévites devaient soit transporter les choses soit chanter. Ces lévites commenceront à rentrer dans leur service dès l’âge de 30 ans et ils effectueront ce service pendant 20 ans jusqu’à l’âge de la retraite à 50 ans. Mais en Nombres 8:24, on va s’apercevoir que c’est à l’âge de 25 ans et non l’âge de 30 ans qu’ils doivent commencer. Les 5 ans de différence sont probablement une période de stage supplémentaire.
Le service des Qéhatites a été décrit dans la parasha précédente. On parlera donc ici des 2 autres, les Guershonites et les Merarites.
Simplement pour rappel, la fonction des בְנֵי-קְהָת fils de Qehath sous la direction d’Ithamar se trouvait dans Nombres 4:4 : pour ces Qehatites la fonction dans la tente d’assignation était de s’occuper du lieu saint.
«15 Après qu’Aaron et ses fils auront achevé de couvrir le sanctuaire et tous les ustensiles du sanctuaire, les fils de Kehath viendront, au départ du camp, pour les porter; mais ils ne toucheront point les choses saintes, de peur qu’ils ne meurent. Telles sont les fonctions de porteurs, imposées aux fils de Kehath dans la tente d’assignation. (Nombres 4:15)
La fonction des fils de Guershon sous la direction d’Ithamar
Après les Qehatites, l’Eternel énonce les fonctions des Gershonites et des Mérarites, puis les règles de la purification du camp. Contrairement aux Qéhatites qui devaient porter les ustensiles du Mishqan à l’épaule, eux, il sont dotés de chariots. Après avoir décrit la structure concentrique du camp, le texte biblique indique que les individus rituellement impurs doivent être isolés hors du camp. Dans ce contexte, sont abordées les lois de la mise à l’épreuve de l’épouse accusée d’infidélité (sotah), les lois du nazirat, la bénédiction sacerdotale, et les offrandes des princes pour la consécration du Tabernacle.
Ils doivent porter les tapis du tabernacle et la tente d’assignation, la couverture de peaux de dauphins, le rideau à l’entrée de la tente d’assignation, les toiles du parvis et le rideau de l’entrée de la porte du parvis, tout autour du tabernacle et de l’autel, leurs cordages et tous les ustensiles qui en dépendent. Le début de la parasha commence avec une anomalie grammaticale. On se trouve bel et bien dans des temps de dénombrement, et pourtant le texte sous entend la présence du Messie «la tête», Rosh.
Dénombrer «nasso»
Pour dénombrer il existe beaucoup de verbes simples pour décrire le comptage comme : paqad (dans le sens de se souvenir, de surveillance), shaar (calculer, compter), saphar (dénombrer, compter), manah (compter, dénombrer), kasas, yahas, etc. Or ici aucun de ces mots ne sera utilisé pour «faire le relevé». Ici le verbe «fais le relevé» a d’autres significations.
«21 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 22 Compte aussi les fils de Guerschon, selon les maisons de leurs pères, selon leurs familles;
נָשֹׂא, אֶת-רֹאשׁ בְּנֵי גֵרְשׁוֹן--גַּם-הֵם: לְבֵית אֲבֹתָם, לְמִשְׁפְּחֹתָם nasso et rosh bné gershon - gam hem : lebet avotam, lemishpehotam pardonne (supporte, accorde une grâce) le chef des fils de Guershon - eux aussi compte les têtes des enfants de Gershon - eux aussi... |
Il ne s’agit pas uniquement de «compter» ou de «faire le relevé» des fils de Guershon. Ce dénombrement tient compte d’un autre aspect : celui d’«élever» les fils, de leur accorder une grâce. Le verbe «faire le relevé» se dit 5375 nasa נָשָׂא ou nasah נָסָה une racine primaire : supporter, soulever, lever, élever, pardonner, prendre, suffire, accorder une grâce, être chargé, … ; (654 occurences), porter, transporter Qal: lever, élever, supporter, soutenir, endurer, prendre, emmener, pardonner.
On retrouve ce verbe dans le Psaume 4.7 : «Plusieurs disent : Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Eternel !»
ז רַבִּים אֹמְרִים, מִי-יַרְאֵנוּ-טוֹב: נְסָה עָלֵינוּ, אוֹר פָּנֶיךָ יְהוָה
rabiym omriym, miy-yarenou-tov: nesah alinou, or paekha Adonaï
Plusieurs disent : Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Eternel
Nasso est donc une forme impérative infinitive d’inviter la maison de Gershon non seulement à s’élever vers Dieu, à pardonner, à accorder une grâce, mais aussi de se préparer pour l’entrée en terre promise : être chargé, transporter, emmener. Le peuple tout entier devait se préparer à pardonner à leurs frères, à endurer la persévérance, à supporter la patience, les difficultés de la vie au désert.
Ce n’est qu’après ça que l’Eternel parle explicitement du dénombrement :
«23 tu feras le dénombrement תִּפְקֹד (tifqod de paqad), depuis l’âge de trente ans et au-dessus jusqu’à l’âge de cinquante ans, de tous ceux qui sont propres à exercer quelque fonction dans la tente d’assignation.
24 Voici les fonctions des familles des Guerschonites, le service qu’ils devront faire et ce qu’ils devront porter.
25 Ils porteront les tapis du tabernacle et la tente d’assignation, sa couverture et la couverture de peaux de dauphins qui se met par-dessus מִלְמָעְלָה, le rideau qui est à l’entrée de la tente d’assignation; 26 les toiles du parvis et le rideau de l’entrée de la porte du parvis, tout autour du tabernacle et de l’autel, leurs cordages et tous les ustensiles qui en dépendent. Et ils feront tout le service qui s’y rapporte. 27 Dans leurs fonctions, les fils des Guerschonites seront sous les ordres d’Aaron et de ses fils, pour tout ce qu’ils porteront et pour tout le service qu’ils devront faire; vous remettrez à leurs soins tout ce qu’ils ont à porter. 28 Telles sont les fonctions des familles des fils des Guerschonites dans la tente d’assignation, et ce qu’ils ont à garder sous la direction d’Ithamar, fils du sacrificateur Aaron.
Les Gershonites descendent de Ger’shon - Ger’shom גֵּרְשֹׁון ou גֵּרְשׁוֹם 1648 « exil, bannissement », et son nom n’a rien de glorieux puisque le verbe racine est 1644 garash גָּרַשׁ chasser, répudier, dépouiller, agité, soulever, se soulever. Il était le premier-né de Lévi, né avant que la famille de Jacob aille en Égypte. Un jeu de mots existe sur son nom גר שם, « ger sham », « étranger là bas », il est le fils aîné de Moïse et de Séphora, fille de Jethro, le prêtre des Madianites. Né dans le pays de Madian, le jeu de mots rappelle que, comme son père, il est émigré en terre étrangère, faisant référence à la communauté égyptienne d’adoption de Moïse.
Le rôle des Gershonites est d’effectuer un service physique de «travailler». C’est le même mot qui est utilisé lorsqu’ils étaient les hommes esclaves en Egypte : esclaves ils étaient en Egypte sous le joug égyptien, esclaves ils sont ici aussi, des «avadim» du mot ebed 5650 עֶבֶד vient de abad serviteur, esclave, servitude, qui appartient, homme, gens, assujetti, au service, soumis, de tous les côtés ; (800 occurrences). C’est le même mot qui est utilisé pour «serviteurs» adorateurs de Dieu, «serviteurs» (dans le sens particulier des prophètes, Lévites, etc.), « serviteurs» d’Israël, «serviteurs (une forme de parole entre des égaux).
Le travail physique 5647 abad עָבַד signifie servir, être soumis, être asservi, être assujetti, servitude, imposer, travailler, cultiver, laboureur
La forme active Qal de abad : travailler pour un autre, servir un autre par son labeur, servir comme sujets, servir Dieu, servir au service Lévitique.
C’est donc une fonction de transporteurs à laquelle ils étaient appelés : ils doivent porter les toiles, tentures, tissus, cordages, dans le sens de «prendre sur eux» leur poids, d’endurer, de supporter, d’élever. Ce n’est pas un hasard si le verbe «compter», «faire le relevé» est directement lié à l’action de porter, transporter les choses. C’est la raison pour laquelle parmi tous les verbes existants pour «compter» paqad (dans le sens de se souvenir, de surveillance), shaar (calculer, compter), saphar (dénombrer, compter), manah (compter, dénombrer), kasas, yahas, etc., nasa était le seul qui devait être utilisé ici.
Un service dans le service
5375 nasa נָשָׂא ou nasah נָסָה : supporter, soulever, lever, élever, pardonner, prendre, suffire, accorder une grâce, être chargé, … ; (654 occurences), porter, transporter.
Ils doivent (1) lever, élever, (2) porter, supporter, soutenir, endurer, (3) prendre, emmener, pardonner. Le sens de pardonner qui n’a apparemment rien à voir avec élever ou porter, trouvera quand même un lien avec le «service dans le service», celui de louer Dieu, chanter pendant le service des Cohanim. La Louange n’est pas considérée ici comme un service à part entière puisque c’est considéré comme un «service dans un service» et dont la fonction première est celle du Sacrificateur et non du chanteur.
Le chant avait comme but de maintenir le cœur ouvert des personnes présentes :
Éphésiens 5:19 «entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur»
C’est un service dans le service :
- le service du chant des Lévites pendant le service des Cohanim : la louange va servir à parfaire les sacrifices et les offrandes des Cohanim
- le service du chant des Lévites quand il n’y a rien à transporter
La louange n’est pas un but, c’est un moyen
Hébreux 13:15 «Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom.»
Il s’agit bien d’un service : «...afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Mashiah.» (Ephésiens 1:12) On peut remarquer que c’est aussi dans ce contexte que la chorale Osseh Shalom a servi pendant des années dans le but premier d’ouvrir les cœurs du public pour que le message qui devait être apporté trouve des oreilles attentives au sein de milieux pas forcément ouverts au départ. C’est la «puissance de la louange».
Le service du transport, l’exercice d’une fonction : chercher l’erreur !
Avant de se poser la question sur la fonction des lévites, le texte précise qu’ils devront être «propres» pour le service : «de tous ceux qui sont propres à exercer quelque fonction dans la tente d’assignation.» (Nombres 4:23). On va voir que c’est finalement tout sauf ce à quoi on aurait pu s’attendre. La base de tout ce qu’on va parcourir se résume dans un verset :
«Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.» (1 Corinthiens 2:14). On doit donc chercher à comprendre les choses spirituellement et non charnellement car «... ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite.» (1 Corinthiens 15:46)
C’est dans ce sens là que le texte suivant va bien montrer que quelque chose de bien supérieur aura lieu. On sait bien que parmi le peuple d’Israël, les Lévites étaient ceux qui n’allaient pas à la guerre. Et pourtant on va lire ceci :
כָּל-הַבָּא לִצְבֹא צָבָא, לַעֲבֹד עֲבֹדָה בְּאֹהֶל מוֹעֵד
Kol habba litsvo tsava, laavod avodah beohel moed
tous ceux qui viennent s’exercer au combat, travailler une fonction dans la tente d’assignation
Le mot «propre à exercer» renvoie à la guerre, au service militaire que la bible du Rabbinat traduit par «entrer dans une troupe» et cette troupe possède ses propres règlements.
- le mot litsvo לִצְבֹא vient de 6633 tsaba צָבָא une racine primaire qui signifie: s’assembler, exercer, service, servir, s’avancer, armée, enrôler, s’enrôler pour la guerre, combattre, attaquer ; (13 occurences);
- le mot tsava צָבָא est un mot qui peut se conjuguer au masculin comme a uféminin et est donc destiné aux hommes et aux femmes : 6635 tsaba צָבָא ou fem. tseba’ah צְבָאָה
vient de 6633 armée, porter les armes, divisions, corps d’armée, fonction, service, soldats, guerre, troupes, sort, calamité, servitude, ornement ; (485 occurences).
L’armée est ce qui s’avance en force, armée, guerre, combat, combattants d’une armée organisée, des anges, du soleil, la lune et les étoiles, de toute la création.
L’armée c’est aussi un service, une fonction.
Tsabaoth (armées) est l’un des attributs ajouté au nom de Dieu, par exemple dans 1 Samuel 1.3 et veut dire : Seigneur des armées d’anges, et de toutes les forces de la nature.
Le service au sein de l’armée ne peut donc être compris que sur base des enseignements que nous apporte la «nouvelle création». Dans cette nouvelle création, le monde spirituel s’ouvre à notre entendement spirituel. C’est important de bien comprendre cette nuance car le monde juif qui n’a pas reçu la naissance d’en haut par le sang de Yeshoua, ne peut pas comprendre ni interpréter les textes bibliques de la Torah dans laquelle il est question de «combat», de «guerre».
1 Corinthiens 2:13 «Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles.»
1 Corinthiens 2:14 «Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.»
Bref, la fonction du lévite est très loin du simple entretien religieux du matériel et des ustensiles que nous allons parcourir. En quoi le service dans le Temple, dans le Tabernacle est-il lié au combat de la guerre?
Pour nous, en Yeshoua, nous savons que nous sommes en guerre contre les puissances des ténèbres, contre le péché et afin que le peuple soit sauvé, guéri intérieurement.
Mais qu’en était-il de cette image prophétique de l’exercice du métier d’un soldat dans le tabernacle ?
Et nous?
A notre niveau, la fonction première des «lévites messianiques» n’est pas de faire le travail auquel il croit avoir été appelé, porteur, musicien, chanteur, administrateur, responsable de sa fonction, sacrificateur, etc. C’est l’erreur la plus courante et la plus novice dans laquelle tombent tous les serviteurs de Dieu, tous les diacres, tous ceux qui sont appelés à l’un ou l’autre service dans l’œuvre de l’Eternel. Sans se préoccuper d’avantage de Dieu et du monde spirituel, ces serviteurs croient avoir été engagés par un homme, un patron d’entreprise qui a besoin d’ouvriers. Dieu a besoin d’ouvriers, c’est vrai mais ce n’est sûrement pas là où on s’y attend.
Là où on s’imagine mettre au service de Dieu ses compétences, c’est précisément là qu’est l’erreur. Dans le monde chrétien c’est, par excellence, l’aspect de la Foi que l’on oublie. On croit qu’avant de rentrer dans telle ou telle œuvre, on fait sa petite prière du matin celle avant les repas et celles du soir pour pouvoir travailler efficacement pour Dieu. La réalité est bien différente. On sait que le terrestre est une image du céleste. Tout ce qu’on fait sur terre a des répercussions dans le céleste.
Nous vivrons éternellement dans le monde céleste, c’est dire que nous avons à nous y préparer. Le terrestre n’est qu’une «image», une «ombre des choses à venir». Si c’est une ombre, alors nous avons intérêt à essayer de comprendre ce qui se passe autour de nous dans le monde spirituel, ce qu’est cette «ombre» sinon nous arriverons là-haut dans l’ignorance.
1 Corinthiens 15:49 «Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste.»
1 Corinthiens 15:48 «Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes.»
Si nous appartenons au Mashiah, nous connaissons le langage spirituel :
Jean 3:12 «Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ?»
1 Corinthiens 15:40 «Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres; mais autre est l’éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres.»
Romains 7:14 «Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.»
A notre niveau, nous devons bien comprendre que notre «première fonction», ce n’est pas de faire ou de ne pas faire, mais c’est d’être là, à l’endroit où Dieu nous veut.
Et comment peut-on savoir si on est à la bonne place ?
On saura si on est à la place que Dieu nous a destinée :
(1) si on le sait dans son cœur et
(2) si on a la paix de l’âme
(3) si Dieu nous confirme par des jalons, p.ex. en nous donnant tous les moyens, de nouvelles compétences qui se développent, etc.
Tant que vous n’obéirez pas à Dieu (pas pour faire ou ne pas faire) pour être à l’endroit où Il a prévu de vous mettre, vous n’aurez pas la paix. Le travail en lui-même est secondaire. C’est Dieu qui bénit. C’est Dieu qui fait tout. Toutes choses sont faites par Lui et Pour Lui et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Lui.
1 Corinthiens 8:6 «néanmoins pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Yeshoua HaMashiah, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.»
Colossiens 1:16 «Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.»
Inutile donc d’essayer de se plaindre si on ne se sent pas compétent dans tel ou tel domaine.
On ne met pas la charrue avant les bœufs. Comme pour les Lévites, Dieu décide qui Il met et à quel endroit. Les Lévites n’ont rien demandé, les sacrificateurs n’ont rien demandé, le peuple n’a rien demandé. C’est Dieu qui fait tout, c’est Dieu qui décide de tout.
L’hébreu utilise le même mot pour «esclave» pour les hébreux en Egypte ou pour «travailleur» pour les Lévites.
Quand l’apôtre Paul faisait des prodiges, il disait que c’était par le Seigneur qu’il les faisait:
Romains 15:18 «Car je n’oserais mentionner aucune chose que Mashiah n’ait pas faite par moi pour amener les païens à l’obéissance, par la parole et par les actes»
Que doivent porter les Lévites ? Quelle est leur fonction ?
Ces objets que devront porter les fils de Guershon sont remplis d’enseignements prophétiques. Et l’action de «porter» est tout aussi intéressante :
כד זֹאת עֲבֹדַת, מִשְׁפְּחֹת הַגֵּרְשֻׁנִּי--לַעֲבֹד, וּלְמַשָּׂא
zot avodat, mishppehot hagershounniy--laavod, oulmassa
24 Voici les fonctions des familles des Guerschonites, le service qu’ils devront faire et ce qu’ils devront porter.
Les charges sont 4853 massa מַשָּׂא fardeau, sous la charge, imposer, devoir porter, porteur, avoir à porter, à charge, sentence, oracle, musique, tribut, emporter, prophétie, paiement, menace, objet ; (66 occurences).
1. charge, maintien, tribut, fardeau, élévation.
a. charge, fardeau.
b. élévation, ce vers quoi l’âme s’élève.
c. sentence, leçon (porter une prophétie, une vision)
d. le port d’un objet, le transport.
e. tribut, ce qui est apporté ou donné.
2. émission, oracle, prophétie.
La racine de ce mot vient de 5375 nassa ou nassah נָשָׂא ou נָסָה
une racine primaire v - Ps 4.7 - supporter, soulever, lever, élever, pardonner, prendre, suffire, accorder une grâce, être chargé, … ; (654 occurences), porter, supporter, transporter, prendre. Ce qui signifie qu’il y a un lien étroit entre leur travail et le dénombrement (lever, supporter)
Les tapis
Souvent pour «couvrir» quelque chose on a déjà tendance à voir «kippour», «kappara» pour couvrir les péchés. Encore une fois, l’hébreu cache des mystères. Ici c’est un autre mot qui va identifier l’action de porter.
On a d’abord les tapis qui se disent 3408 yeriyoth יְרִיעֹות il s’agit d’un nom pluriel féminin : « rideaux », c’est le nom de l’épouse (ou concubine?) de Caleb, le fils de Hetsron des descendants de Juda. Au singulier 3407 yeriy’ah יְרִיעָה tente, rideau, drap, tapis ces mots viennent de la racine 3415 yara יָרַע déplaire, déplaisir, à regret, sans pitié, attristé, peiner, faire du mal, mauvais, pâture, être puni, effroi, indigné).
La couverture de la tente
Ils doivent encore porter les couvrir la tente, «ohel», la couverture qui vient par au-dessus, 4372 mikseh מִכְסֶה couverture de l’arche du verbe 3680 kasah כָּסָה ou כֶּסֶה couvrir, cacher, envelopper, recouvrir, revêtir, pardonner, voiler, pâture, envahir, préserver, prendre, appeler, retenir, se refermer, retomber, refuge, dissimuler, garder, couverture. Cette couverture a un rôle, celle de cacher les infidélités : milma’lah מִלְמָעְלָה signifie «vient «au-dessus» «à cause de l’infidélité» mi - le - maal «à cause - de la transgression»
4604 ma’al מַעַל infidélité, transgression, infidèle, commettre des péchés, multiplier (les transgressions), à cause du péché, perfidie, iniquité ; (29 occurences) : action infidèle ou traître, transgression contre l’homme ou contre Dieu ; ma’al vient de ( 4603 מָעַל ).
La fonction des guershonites est donc importante car malgré l’attribut du nom de Guershom «répudiation» c’est lui qui a été circoncis, avant même son père Moïse. Le signe de la circoncision opérée rapidement par Sefora sa mère, sert de couverture sur l’infidélité rituelle de son mari Moïse qui n’était pas circoncis.
Dans les couples «mixtes», la femme croyante sanctifie son mari, c’est l’image de la couverture des tapis et des peaux de dauphins que l’on mettait sur la tente d’assignation et sur l’arche de l’alliance.
Le rideau qui est à l’entrée de la tente d’assignation
Ils devaient porter le rideau de la séparation qui cachait au peuple la vue de la sainteté. 4539 masakh מָסָךְ n m rideau, séparation, voile, couverture, couvrir, retranchement ; (25 occurences) sert d’écran : c’est ce voile du tabernacle qui s’est déchiré lors de la mort de Yeshoua. Ce mot vient de 5526 sakakh סָכַךְ ou שָׂכַךְ couvrir, se couvrir, cerner de toutes parts, fermer, protéger, tisser, armer, cacher, envelopper, déployé, protecteur, défense ; (23 occurences).
Ce rideau témoigne d’un aspect de tissage que l’on retrouve dans les tabernacles souccot, image de l’unité dans le peuple. Ce rideau comme une arme défensive, protégeait le peuple contre l’assaut des adversaires et empêchait les puissances des ténèbres de s’approcher.
A la mort de Yeshoua, ce rideau perdait toute son utilité puisque dans la mort du Fils de Dieu, la puissance de Satan s’est écroulée et la sainteté ne devait plus être cachée aux yeux du peuple et n’était plus l’objectif inatteignable que prévoyait la Torah.
Pour rentrer en terre Promise, on le verra plus tard en fin de livre des Nombres, ce n’était pas Moïse (qui représentait la loi) qui ferait le passage mais Josué qui représentait Yeshoua.
Ils porteront
«25 Ils porteront les tapis du tabernacle et la tente d’assignation»
Nous avons vu au verset 22 que pour dire «compte les fils de Gershon», on utilise le verbe «nasso» qui signifie «fais le relevé», élève, supporte, etc.
Maintenant on retrouve à nouveau ce verbe «nasso» mais pour «porter» les tapis.
נָשֹׂא, אֶת-רֹאשׁ בְּנֵי גֵרְשׁוֹן--גַּם-הֵם: לְבֵית אֲבֹתָם, לְמִשְׁפְּחֹתָם
nasso et rosh bné gershon - gam hem : lebet avotam, lemishpehotam
22 pardonne (supporte, accorde une grâce) le chef des fils de Guershon - eux aussi
22 compte les têtes des enfants de Gershon - eux aussi...
נָשֹׂא, אֶת-רֹאשׁ בְּנֵי גֵרְשׁוֹן | nasso et rosh bné gershon - gam hem | 22 pardonne (supporte, accorde une grâce) au «chef» des fils de Guershon - eux aussi compte les têtes des enfants de Gershon - eux aussi... |
וְנָשְׂאוּ אֶת-יְרִיעֹת הַמִּשְׁכָּן | venass’ou et yeryot hamishkan | «25 Ils porteront les tapis du tabernacle «ils lèveront les rideaux» du tabernacle «ils élèveront l’instruction»... «ils enseigneront la Torah»... |
Le verbe venass’ou qui est utilisé pour «porter» les tapis est aussi le même nasso que pour compter les fils lors du dénombrement des fils de Guershon : allusion une fois de plus pour les mêmes raisons invoquées plus haut. Ils «élèveront» les tapis du tabernacle, et on se souvient que les tapis se disent 3408 yeriyoth יְרִיעֹות et s’il s’agit d’un nom pluriel féminin pour « rideaux ». Ce nom est celui de l’épouse de Caleb, le fils de Hetsron des descendants de Juda.
3407 yeriy’ah יְרִיעָה tente, rideau, drap, tapis ces mots viennent de la racine 3415 yara יָרַע déplaire, déplaisir, à regret, sans pitié, attristé, peiner, faire du mal, mauvais, pâture, être puni, effroi, indigné). Mais yeriyah signifie aussi enseigné par l’Eternel. Le mot est composé de yarah et de yah. Yarah signifie 3384 yarah - ou yara יָרָה ou יָרָא
une racine primaire élever, informer, enseigner, indiquer, instruction, instruire, montrer, se signaler, arroser, répandre, pluie, maître, direction, percer, lancer, tirer des flèches, traits, archers. Et on retrouve entre autres, dans ces attributs, ceux d’archers lancer, tirer des flèches, traits, archers pour le combat dans la prière, ceux de direction et de maître pour celui qui est violent pour le Royaume des Cieux maître, direction, ceux d’arroser la pluie du ciel sur les âmes desséchées, arroser, répandre, pluie, etc.
Les toiles du parvis - le rideau de l’entrée - les cordages
כו וְאֵת קַלְעֵי הֶחָצֵר וְאֶת-מָסַךְ פֶּתַח שַׁעַר הֶחָצֵר, אֲשֶׁר עַל-הַמִּשְׁכָּן וְעַל-הַמִּזְבֵּחַ סָבִיב, וְאֵת מֵיתְרֵיהֶם, וְאֶת-כָּל-כְּלֵי עֲבֹדָתָם; וְאֵת כָּל-אֲשֶׁר יֵעָשֶׂה לָהֶם, וְעָבָדוּ | veet qaléi hehatser veet-masakh petah shaar hehatser asher al-hamishkan veal-hamizbbeah saviv, veet metrehem (meythar מֵיתָר vient de yathar יָתַר épargner, échapper, sauver, maintenir en vie ,veet-kol-kléi avodatam; veet kol-asher yeaseh lahem, veavadou | «26 les toiles du parvis et le rideau de l’entrée de la porte du parvis, tout autour du tabernacle et de l’autel, leurs cordages et tous les ustensiles qui en dépendent. Et ils feront tout le service qui s’y rapporte.» |
Les cordages metrehem sont l’image de liens qui sont détachés ce mot vient de meythar מֵיתָר qui vient de yathar יָתַר épargner, échapper, sauver, maintenir en vie.
Les lévites devront porter aussi les toiles du parvis. Qu’est-ce que ces toiles ont de si particulier ? Ces toiles au pluriel se disent «qaléi» קַלְעֵי et au sing. 7050 qela קֶלַע toiles, fronde, planches ; (22 occurences), pierres de frondes, rideau, draper, suspension et cela vient du verbe qala 7049 קָלַע lancer (avec la fronde), faire sculpter ; (7 occurences), lancer (avec une fronde), lancer violemment.
On voit tout de suite ici une allusion au combat contre Goliath, confirmé comme un clin d’œil par Dieu, par les 7 occurrences trouvées dans la Bible.
La fonction des fils de Merari sous la direction d’Ithamar
Leur service était (1) de prendre soin et (2) de nommer (d’identifier clairement) :
(3) des planches du tabernacle, (4) de ses barres, (5) ses colonnes, (6) ses bases, (7) les colonnes du parvis formant l’enceinte, (8) leurs bases, (9) leurs pieux, (10) leurs cordages, (11) tous les ustensiles qui en dépendent et tout ce qui est destiné à leur service.
1. Un travail soigné
31 Voici ce qui est remis à leurs soins
32b Vous désignerez par leurs noms les objets qui sont remis à leurs soins
Les fils de Merari avaient reçu quelque chose de différent encore, c’était de prendre soin des objets dignes d’être gardé précieusement. Apparemment ils avaient été préparés pour cette tâche car le nom de leur père montrait une amertume, une affliction. Un cœur qui n’a pas connu l’affliction ne peut pas prendre soin de l’œuvre de Dieu. «29 Tu feras le dénombrement des fils de Merari (3ème fils de Lévi - 4847 Merariy מְרָרִי triste, amer; ce mot vient de 4843 marar מָרַר amertume, triste amer, amèrement, affliction, souffrances, provoquer, résister, s’irriter, pleurer), selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères; 30 tu feras le dénombrement, depuis l’âge de trente ans et au-dessus jusqu’à l’âge de cinquante ans, de tous ceux qui sont propres à exercer quelque fonction dans la tente d’assignation.
Prendre soin
31 Voici ce qui est remis à leurs soins et ce qu’ils ont à porter, pour toutes leurs fonctions dans la tente d’assignation : les planches du tabernacle, ses barres, ses colonnes, ses bases, 32 les colonnes du parvis formant l’enceinte, leurs bases, leurs pieux, leurs cordages, tous les ustensiles qui en dépendent et tout ce qui est destiné à leur service.
Vous désignerez par leurs noms les objets qui sont remis à leurs soins et qu’ils ont à porter. 33 Telles sont les fonctions des familles des fils de Merari, toutes leurs fonctions dans la tente d’assignation, sous la direction d’Ithamar, fils du sacrificateur Aaron.
On se rappelle que pour les Guershonites il était écrit «24 Voici les fonctions des familles des Guerschonites, le service qu’ils devront faire et ce qu’ils devront porter.25 Ils porteront les tapis du tabernacle et la tente d’assignation, sa couverture et la couverture de peaux de dauphins qui se met par-dessus, le rideau qui est à l’entrée de la tente d’assignation; 26 les toiles du parvis et le rideau de l’entrée de la porte du parvis, tout autour du tabernacle et de l’autel, leurs cordages et tous les ustensiles qui en dépendent.
On a déjà vu lors de la construction du mishkan (entre autres dans la parasha Teroumah), la symbolique de certains éléments du Tabernacle. Ce qui est pris en charge ici par les Mérarites : est différent
לא וְזֹאת מִשְׁמֶרֶת מַשָּׂאָם, לְכָל-עֲבֹדָתָם בְּאֹהֶל מוֹעֵד: קַרְשֵׁי, הַמִּשְׁכָּן, וּבְרִיחָיו, וְעַמּוּדָיו וַאֲדָנָיו | vezot mishmeret massaam, lekhol-avodatam beohel moed: qarshéi, hammishkkan, ouvriyhaiv, veammoudaiv vaadanaiv | 31 Voici ce qui est remis à leurs soins et ce qu’ils ont à porter, pour toutes leurs fonctions dans la tente d’assignation : les planches du tabernacle, ses barres, ses colonnes, ses bases |
Le fait de remettre quelqu’un ou quelque chose «aux soins de quelqu’un» équivaut à le garder précieusement comme s’il était enfermé dans un lieu de confinement. L’enseignement qui en ressort est plein de révélation quant au fait de «garder Israël», de «garder la Torah», de garder chacun des éléments du tabernacle qui représente Yeshoua en personne et qui représente aussi comme nous l’avions vu précédemment le peuple d’Israël lui-même.
C’est ce qu’on a vu dans les parashot précédentes dans tous les recoins du Mishqan: Israël.
4931 mishmereth מִשְׁמֶרֶת ordre, ordonner, commandement, précepte, la garde, garder, mettre en réserve, conserver, séquestrer, aux soins, fonction, ce qui concerne, … ; (78 occurences). mishmereth «prendre soin» vient de la racine «shomer», garder Israël.
- garde, charge, fonction, obligation, service, veille.
a. maison de détention ou de confinement.
b. garder, préserver, conserver.
c. charge, injonction.
d. office, fonction (cérémonial).
4929 mishmar מִשְׁמָר prison, mettre (en prison), garde, poste, être observé, chef ; (22 occurences), lieu de confinement, prison, garde, geôle, poste de garde, veille, observation, une garde, action de garder.
Vient de 8104 shamar שָׁמַר : pour garder, être gardien, regarder, observer, garder le souvenir, avoir la garde, surveiller, se protéger, prendre garde, avoir soin, être chargé, obéir.
Ils devront porter venaseou וְנָשְׂאוּ le verbe est utilisé pour «porter» les choses et c’est la même racine que nasso pour dénombrer (compter, lever, ...) les lévites. Ce qu’ils ont à porter massaam מַשָּׂאָם 4853 vient de massa מַשָּׂא fardeau, sous la charge, imposer, devoir porter, porteur, avoir à porter, à charge, sentence, oracle, musique, tribut, emporter, prophétie, paiement, menace, objet ; (66 occurences).
1. charge, maintien, tribut, fardeau, élévation.
a. charge, fardeau.
b. élévation, ce vers quoi l’âme s’élève.
c. sentence, leçon (porter une prophétie, une vision)
d. le port d’un objet, le transport.
e. tribut, ce qui est apporté ou donné.
2. émission, oracle, prophétie.
3. Les planches du tabernacle : l’humilité
Les planches représentent la construction en général. Avant de servir Dieu dans le combat, il faut s’avouer incapable et faible. Ces planches nous rappellent notre état d’être humain mortel, le bois étant un matériau noble mais humble à la fois, putrescible, inflammable, se laisse travailler facilement mais se fend rapidement aussi. De là l’importance de prendre quelques précautions si on veut en faire un objet résistant pour le service, il faut le recouvrir, le renforcer.
Les planches du tabernacle קַרְשֵׁי הַמִּשְׁכָּן qarshéi hammishkkan 7175 qeresh קֶרֶשׁ vient d’une racine du sens de fendre n m : planches, bancs ; (51 occurrences), planche, panneau, banc. Le texte utilise ce mot de «planche» pour symboliser l’être humain qu’il est nécessaire de recouvrir d’or pour pouvoir servir Dieu : «On couvrit d’or les planches (Qeresh), et l’on fit d’or leurs anneaux pour recevoir les barres, et l’on couvrit d’or les barres.» (Exode 36 : 34)
Les planches servent à construire l’arche d’alliance, les poteaux, les barres, etc. et le tout doit toujours être recouvert d’or, faute de quoi elles ne peuvent pas être utilisées.
Une racine primaire 7136 qarah קָרָה nous montre la construction de charpentes. Cette racine signifie désirer, faire venir, être arrivé, apparaître, venir au-devant, rencontrer, établir, se trouver, dépendre, charpente, faîte ; (27 occurences), arriver à, venir à la rencontre, au-devant.
On se souvient dans la parasha Vayiqra la relation qu’il y avait entre qara et qarah
qarah s’adresser | qara appeler, interpeller, convoquer | qar | |||||
ה | ר | ק | א | ר | ק | ר | ק |
7136 qarah קָרָה une racine primaire : désirer, faire venir, être arrivé, apparaître, venir au-devant, rencontrer, établir, se trouver, dépendre, charpente, faîte Au (Piel) bâtir avec des poutres, poser la charpente, mettre des poutres | 7121 qara קָרָא une racine primaire : appeler, donner, invoquer, inviter, crier, s’écrier, chercher, lire, choisir, proclamer, publier, convoquer, offrir, s’adresser. | 119 qar קַר contraction d’une racine du sens de refroidir (Gen 8.22), frais, calme, en pleine possession de son esprit |
קר+ה = קָרָה la froideur ajoutée du Hé (la Vie) donne le désir de la rencontre;
קר+א = קָרָא la froideur ajoutée du Alef (Dieu) donne l’appel, le choix, la publication
4. Ses barres :
Les barres servent au transport des choses : l’arche, les différents autels et brasiers, tables de pain de proposition, etc. Ensuite viennent les précautions d’usage (comme p.ex. l’armure du croyant) avant de se lancer dans la bataille. Les barres sont des verrous pour protéger les portes de la ville, or on sait que la porte représente le cœur de l’homme.
ouvriyhaiv וּבְרִיחָיו vient de 1280 beriyah בְּרִיחַ n m - barres, fugitifs, barrières, verrous ; (41 occurrences).
1. barre (de bois, des portes des villes).
2. tribulation, forteresse, la terre en tant que prison (fig.).
Les nombreuses références indiquent que l’utilisation des verrous scelle les verrous des portes des villes : 2 Chroniques 14 : 6 «Il dit à Juda : Bâtissons ces villes, et entourons-les de murs, de tours, de portes et de barres (beriyach); le pays est encore devant nous, car nous avons recherché l’Eternel, notre Dieu, nous l’avons recherché, et il nous a donné du repos de tous côtés. Ils bâtirent donc, et réussirent.»
Le mot beriyah vient de 1272 barah בָּרַח une racine primaire : fuir, fuite, s’enfuir, traverser, se retirer, s’échapper, chasser, mettre en fuite, se réfugier ; (65 occurences).
1. fuir, partir au loin, chasser, conduire au loin, mettre en fuite, atteindre, s’enfuir, traverser d’une barre, se hâter, aller ou venir rapidement, causer la fuite, forcer à s’expatrier.
Ces barres sont des véritables armures destinées à empêcher l’ennemi de pénétrer dans la ville, dans le cœur.
La symbolique hébraïque est surprenante : (1) vous rentrez dans la maison pour y mettre à l’honneur la (2) tête, le chef de votre foi, il vous donne la (3) force et la puissance et (4) il ferme derrière vous la porte de votre âme pour empêcher l’ennemi de venir semer son ivraie.
beriyah | ח | י | ר | ב | barres, fugitifs, barrières, verrous |
barah | ח | - | ר | ב | s’enfuir, traverser, se retirer, s’échapper, se réfugier |
(4) barrière | (3) main, bras de l’Eternel | (2) tête, chef, premier | (1) bergerie, maison, palais |
La barrière qui est symbolisée ici par la lettre het, ne signifie pas toujours le péché (hattat). Cette barrière se ferme à l’aide des barres, des verrous.
5. Ses colonnes
L’expression «et ses colonnes» veammoudaiv וְעַמּוּדָיו -nous ramène à une situation où RIEN, pas même le contexte, l’environnement, ne peuvent ébranler les colonnes du temple. Ces colonnes ne portent pas de poids de toiture; c’est la caractéristique des colonnes que nous représentons: nous ne portons rien et rien ne peut nous ébranler.
Le mot 5982 ammoud עַמּוּד ou עַמֻּד ; n m : colonne, estrade ; (110 occurrences), pilier, colonne vient du verbe 5975 amad עָמַד une racine primaire qui signifie se tenir debout, rester, endurer ;
se tenir, s’arrêter, rester, cesser, se présenter, tarder, habiter, paraître, subsister, retenir, survivre, se placer, rester debout, se poser, … ; (521 occurrences). Ce qui est important à signaler dans le combat spirituel, c’est de tout faire pour rester debout, de ne pas céder au découragement, à la faiblesse d’un péché quelconque, à une séduction, à une tentative de récupération de la gloire à son propre avantage. Rester ferme et inébranlable, cela fait partie de la victoire. Ils nous faut nous tenir (nous présenter) devant Dieu, nous arrêter de courir, habiter dans la maison de Dieu, nous placer devant l’ennemi avec le « plaisir à regarder ses adversaires» :
Le passage suivant nous éclaire : «5 Heureux l’homme qui exerce la miséricorde et qui prête. Qui règle ses actions d’après la justice. 6 Car il ne chancelle jamais; La mémoire du juste dure toujours. 7 Il ne craint point les mauvaises nouvelles; Son coeur est ferme, confiant en l’Eternel. 8 Son coeur est affermi; il n’a point de crainte, Jusqu’à ce qu’il mette son plaisir à regarder ses adversaires.» (Psaume 112:5-8)
Mais si les colonnes sont stables et se tiennent fermes debout, c’est aussi et surtout parce que «Mon pied est ferme dans la droiture : Je bénirai l’Eternel dans les assemblées.» (Psaumes 26:12)
6. Ses bases
Ce sur quoi sont fondés les colonnes, «Ses bases» sont vaadanaiv וַאֲדָנָיו ce qui veut dire 134 eden אֶדֶן base, piédestal, socle (fort, ferme) sur lesquels tenait le tabernacle.
Eden vient du même mot que adon 113 (dans le sens de force), bases (52 occurences) à savoir 113 adon אָדוֹן ou אָדֹן d’une racine du sens de gouverner : seigneur, maître, mari ; (335 occurences).
Adon signifie :
1. Le Seigneur Dieu, Seigneur de toute la terre.
2. seigneur, maître, roi, mari, prophète, gouverneur, intendant …
3. Seigneur des seigneurs (l’Éternel).
4. mon Seigneur et mon Dieu.
7. Les colonnes du parvis formant l’enceinte
IDEM
8. Leurs bases
IDEM
וִיתֵדֹתָם וּמֵיתְרֵיהֶם, לְכָל-כְּלֵיהֶם וּלְכֹל עֲבֹדָתָם | viytedotam oumeterehem, lekol-kleihem, oulekol avodatam | 32b leurs pieux, leurs cordages, tous les ustensiles qui en dépendent et tout ce qui est destiné à leur service. |
9. Leurs pieux
Le combat se fait sur la base du sang.
Nous l’avions déjà vu dans la parasha Teroumah, les pieux qui fixeront l’enceinte tout autour du parvis ont une signification toute particulière puisqu’ils nous montrent la manière dont sera fixée l’enceinte du parvis, aux yeux de tout le peuple aux 4 coins du Mishkan c’est-à-dire au vu et au sus des tribus de la terre viytedotam וִיתֵדֹתָם vient de 3489 yathed יָתֵד vient d’une racine du sens d’épingler n f - pieu, instrument, cheville, abri, clou ; (24 occurrences), épingle
a. piquet de tente, pieux.
b. clou.
c. aiguille (utilisé en tissage).
d. Za 10.4 de lui viendra la pierre angulaire (le roi), de lui le pieu (le prince, celui qui commande ; les Targgums : Le Messie). Le mot est dominé par la «main», le bras de l’Eternel, suivi de sa signature, et enfin avec la porte comme sortie יָתֵד
10. Leurs cordages
Les cordages représentent la grandeur incommensurable de l’Eternel. Dans tout combat spirituel, il est indispensable de prier dans ce sens là, de démontrer aux anges, aux esprits, au monde spirituel, au monde de ténèbres, cette vérité absolue qui va déclencher le processus de la foi de l’exaucement, de la délivrance. Nos prières doivent être basées sur la connaissance de la grandeur et de la Toute Puissance de l’Eternel. «Et leurs cordages» oumeterehem וּמֵיתְרֵיהֶם cordages 4340 meythar מֵיתָר pl. מיתרים vient de 3498 ; n m (9 occurences), corde, cordage, ficelle. La racine primaire 3498 yathar יָתַר : rester, demeurer, laisser, prééminence, au delà de, aux autres, en arrière, combler, épargner, appartenir, échapper, conserver, avoir survécu, … ; (107 occurences).
Ces cordages représentent la richesse, l’abondance. Une autre racine 3499 yether יֶתֶר
signifie supérieur, reste, rester, race, corde, aucune, les autres, vie, richesses, beaucoup, superflu, plus, sévèrement, distingué, laisser.
Un commentaire ironique de l’Eternel à l’attention de Job prouve cela : Job 38:31 «Noues-tu les liens des Pléiades, ou détaches-tu les cordages de l’Orion ?» Cela démontre l’immensité des constellations créées par Dieu et où Dieu demande si on est capable de détacher les liens que la gravité universelle qui lie les astres entre eux. Autrement dit, si Dieu parvient, par sa simple Parole, maintenir l’attraction ou la répulsion entre deux amas globulaire grands chacun de plusieurs millions d’années lumière de distance, alors Dieu est capable de répondre à nos requêtes personnelles.
Toujours en termes d’abondance, 3500 Yether יֶתֶר est le même mot que 3499 est le nom prénom masc. pour Jéthro « abondance », le beau-père de Moïse.
11. Tous les ustensiles qui en dépendent et tout ce qui est destiné à leur service
On connaît aussi tous les ustensiles liés au service lévitique, lekol-kleihem, oulekol avodatam וּלְכֹל עֲבֹדָתָם
Ces ustensiles dont l’Eternel demande de nommer et de prendre soin sont des lekol-kleihem et on a déjà vu précédemment la relation qu’il y a entre l’instrument, le «vase» qu’est Israël, le réceptacle féminin qui enfante et qui donne la vie, et l’épouse Kalah :
3627 keliy כְּלִי vient de 3615 n m : objets, armes, effets, sacs, instruments, vases, ustensiles, objet quelconque, quelque chose, habillement, bagages, attirail gibecière, gens, … ; (325 occurrences).
1. article, vaisselle, outil, ustensile.
a. article, objet (en général).
b. ustensile, outil, appareil, vaisselle.
1. arme (de chasse ou de guerre).
2. instrument (de musique).
3. objet, outil (de travail).
4. équipement, joug (des bœufs).
5. ustensiles, meubles.
6. vases d’or ou d’argent dans la Maison de Dieu.
c. vases, réceptacles (en général).
d. vaisseaux (navires) de roseaux.
Il ne faut pas chercher loin, ces ustensiles, c’est nous, c’est Israël, .
34 Moïse, Aaron et les princes de l’assemblée firent le dénombrement des fils des Kehathites, selon leurs familles et selon les maisons de leurs pères, 35 de tous ceux qui, depuis l’âge de trente ans et au-dessus jusqu’à l’âge de cinquante ans, étaient propres à exercer quelque fonction dans la tente d’assignation. 36 Ceux dont ils firent le dénombrement, selon leurs familles, furent deux mille sept cent cinquante. 37 Tels sont ceux des familles des Kehathites dont on fit le dénombrement, tous ceux qui exerçaient des fonctions dans la tente d’assignation; Moïse et Aaron en firent le dénombrement sur l’ordre de l’Eternel par Moïse.
38 Les fils de Guerschon dont on fit le dénombrement, selon leurs familles et selon les maisons de leurs pères, 39 depuis l’âge de trente ans et au-dessus jusqu’à l’âge de cinquante ans, tous ceux qui étaient propres à exercer quelque fonction dans la tente d’assignation, 40 ceux dont on fit le dénombrement, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, furent deux mille six cent trente. 41 Tels sont ceux des familles des fils de Guerschon dont on fit le dénombrement, tous ceux qui exerçaient des fonctions dans la tente d’assignation; Moïse et Aaron en firent le dénombrement sur l’ordre de l’Eternel.
42 Ceux des familles des fils de Merari dont on fit le dénombrement, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, 43 depuis l’âge de trente ans et au-dessus jusqu’à l’âge de cinquante ans, tous ceux qui étaient propres à exercer quelque fonction dans la tente d’assignation, 44 ceux dont on fit le dénombrement, selon leurs familles, furent trois mille deux cents. 45 Tels sont ceux des familles des fils de Merari dont on fit le dénombrement; Moïse et Aaron en firent le dénombrement sur l’ordre de l’Eternel par Moïse.
46 Tous ceux des Lévites dont Moïse, Aaron et les princes d’Israël firent le dénombrement, selon leurs familles et selon les maisons de leurs pères,
«laavod avodat avodah vavodat massa»
47 depuis l’âge de trente ans et au-dessus jusqu’à l’âge de cinquante ans, tous ceux qui étaient propres à exercer quelque fonction et à servir de porteurs dans la tente d’assignation,
מז מִבֶּן שְׁלֹשִׁים שָׁנָה וָמַעְלָה, וְעַד בֶּן-חֲמִשִּׁים שָׁנָה
כָּל-הַבָּא, לַעֲבֹד עֲבֹדַת עֲבֹדָה וַעֲבֹדַת מַשָּׂא--בְּאֹהֶל מוֹעֵד.
48 tous ceux dont on fit le dénombrement furent huit mille cinq cent quatre-vingts. 49 On en fit le dénombrement sur l’ordre de l’Eternel par Moïse, en indiquant à chacun le service qu’il devait faire et ce qu’il devait porter; on en fit le dénombrement selon l’ordre que l’Eternel avait donné à Moïse.
Nombres 5.1-31
La loi sur le lépreux
«1 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 2 Ordonne aux enfants d’Israël de renvoyer du camp tout lépreux, et quiconque a une gonorrhée ou est souillé par un mort. 3 Hommes ou femmes, vous les renverrez, vous les renverrez hors du camp, afin qu’ils ne souillent pas le camp au milieu duquel j’ai ma demeure. 4 Les enfants d’Israël firent ainsi, et ils les renvoyèrent hors du camp; comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse, ainsi firent les enfants d’Israël.
La loi sur le péché contre le prochain
5 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 6 Parle aux enfants d’Israël : Lorsqu’un homme ou une femme péchera contre son prochain en commettant une infidélité à l’égard de l’Eternel, et qu’il se rendra ainsi coupable, 7 il confessera son péché, et il restituera dans son entier l’objet mal acquis, en y ajoutant un cinquième; il le remettra à celui envers qui il s’est rendu coupable. 8 S’il n’y a personne qui ait droit à la restitution de l’objet mal acquis, cet objet revient à l’Eternel, au sacrificateur, outre le bélier expiatoire avec lequel on fera l’expiation pour le coupable. 9 Toute offrande de choses consacrées par les enfants d’Israël appartiendra au sacrificateur à qui elles seront présentées. 10 Les choses qu’on aura consacrées lui appartiendront, ce qu’on lui aura remis lui appartiendra.
La loi sur la jalousie : attention danger !
Cette loi est très mal vue par la majorité des femmes dans la communauté juive. La raison est que la communauté juive ne connaît ni Yeshoua, ni la nouvelle naissance, ni la Nouvelle Alliance, ni la Vie par l’Esprit, et où l’homme spirituel juge des choses spirituelles tandis que l’homme charnel juge des choses de ce monde physique.
En réalité, cette loi est spirituelle : elle ne concerne pas les femmes «terrestres», elles concernent l’infidélité du peuple par rapport à son Dieu et non l’infidélité de toutes les femmes en Israël par rapport à leur mari car on oublierait alors de parler de l’infidélité des maris par rapport à leurs épouses ce qui équilibrerait sérieusement le niveau de la balance.
Cette loi dont il serait intéressant d’analyser la partie «sod» au travers de l’hébreu et de la Gematria, nous montrera certainement comment Dieu va s’y prendre pour ramener dans sa bergerie, la brebis égarée.
Les risque de l’adultère spirituel peuvent être conséquent au point où la personne, ou l’église spirituellement adultère ou la communauté spirituellement adultère ne pourra jamais enfanter des «enfants nouveaux nés» pour le Royaume des Cieux.
11 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 12 Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Si une femme se détourne de son mari, et lui devient infidèle; 13 si un autre a commerce avec elle, et que la chose soit cachée aux yeux de son mari; si elle s’est souillée en secret, sans qu’il y ait de témoin contre elle, et sans qu’elle ait été prise sur le fait;- 14 et si le mari est saisi d’un esprit de jalousie et a des soupçons sur sa femme, qui s’est souillée, ou bien s’il est saisi d’un esprit de jalousie et a des soupçons sur sa femme, qui ne s’est point souillée;- 15 cet homme amènera sa femme au sacrificateur, et apportera en offrande pour elle un dixième d’épha de farine d’orge; il n’y répandra point d’huile, et n’y mettra point d’encens, car c’est une offrande de jalousie, une offrande de souvenir, qui rappelle une iniquité. 16 Le sacrificateur la fera approcher, et la fera tenir debout devant l’Eternel. 17 Le sacrificateur prendra de l’eau sainte dans un vase de terre; il prendra de la poussière sur le sol du tabernacle, et la mettra dans l’eau. 18 Le sacrificateur fera tenir la femme debout devant l’Eternel; il découvrira la tête de la femme, et lui posera sur les mains l’offrande de souvenir, l’offrande de jalousie; le sacrificateur aura dans sa main les eaux amères qui apportent la malédiction.
19 Le sacrificateur fera jurer la femme, et lui dira : Si aucun homme n’a couché avec toi, et si, étant sous la puissance de ton mari, tu ne t’en es point détournée pour te souiller, ces eaux amères qui apportent la malédiction ne te seront point funestes. 20 Mais si, étant sous la puissance de ton mari, tu t’en es détournée et que tu te sois souillée, et si un autre homme que ton mari a couché avec toi,- 21 et le sacrificateur fera jurer la femme avec un serment d’imprécation, et lui dira :-Que l’Eternel te livre à la malédiction et à l’exécration au milieu de ton peuple, en faisant dessécher ta cuisse et enfler ton ventre, 22 et que ces eaux qui apportent la malédiction entrent dans tes entrailles pour te faire enfler le ventre et dessécher la cuisse ! Et la femme dira : Amen ! Amen !
23 Le sacrificateur écrira ces imprécations dans un livre, puis les effacera avec les eaux amères. 24 Et il fera boire à la femme les eaux amères qui apportent la malédiction, et les eaux qui apportent la malédiction entreront en elle pour produire l’amertume. 25 Le sacrificateur prendra des mains de la femme l’offrande de jalousie, il agitera l’offrande de côté et d’autre devant l’Eternel, et il l’offrira sur l’autel; 26 le sacrificateur prendra une poignée de cette offrande comme souvenir, et il la brûlera sur l’autel. C’est après cela qu’il fera boire les eaux à la femme. 27 Quand il aura fait boire les eaux, il arrivera, si elle s’est souillée et a été infidèle à son mari, que les eaux qui apportent la malédiction entreront en elle pour produire l’amertume; son ventre s’enflera, sa cuisse se desséchera, et cette femme sera en malédiction au milieu de son peuple. 28 Mais si la femme ne s’est point souillée et qu’elle soit pure, elle sera reconnue innocente et aura des enfants.
29 Telle est la loi sur la jalousie, pour le cas où une femme sous la puissance de son mari se détourne et se souille, 30 et pour le cas où un mari saisi d’un esprit de jalousie a des soupçons sur sa femme : le sacrificateur la fera tenir debout devant l’Eternel, et lui appliquera cette loi dans son entier. 31 Le mari sera exempt de faute, mais la femme portera la peine de son iniquité.»
Nombres 6.2-27
La loi du naziréat
«1 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 2 Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Lorsqu’un homme ou une femme se séparera des autres en faisant vœu de naziréat, pour se consacrer à l’Eternel, 3 il s’abstiendra de vin et de boisson enivrante; il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante; il ne boira d’aucune liqueur tirée des raisins, et il ne mangera point de raisins frais ni de raisins secs. 4 Pendant tout le temps de son naziréat, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne, depuis les pépins jusqu’à la peau du raisin. 5 Pendant tout le temps de son naziréat, le rasoir ne passera point sur sa tête; jusqu’à l’accomplissement des jours pour lesquels il s’est consacré à l’Eternel, il sera saint, il laissera croître librement ses cheveux. 6 Pendant tout le temps qu’il a voué à l’Eternel, il ne s’approchera point d’une personne morte; 7 il ne se souillera point à la mort de son père, de sa mère, de son frère ou de sa sœur, car il porte sur sa tête la consécration de son Dieu. 8 Pendant tout le temps de son naziréat, il sera consacré à l’Eternel. 9 Si quelqu’un meurt subitement près de lui, et que sa tête consacrée devienne ainsi souillée, il se rasera la tête le jour de sa purification, il se la rasera le septième jour. 10 Le huitième jour, il apportera au sacrificateur deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, à l’entrée de la tente d’assignation. 11 Le sacrificateur sacrifiera l’un comme victime expiatoire, et l’autre comme holocauste, et il fera pour lui l’expiation de son péché à l’occasion du mort. Le naziréen sanctifiera ainsi sa tête ce jour-là 12 Il consacrera de nouveau à l’Eternel les jours de son naziréat, et il offrira un agneau d’un an en sacrifice de culpabilité; les jours précédents ne seront point comptés, parce que son naziréat a été souillé.
13 Voici la loi du naziréen. Le jour où il aura accompli le temps de son naziréat, on le fera venir à l’entrée de la tente d’assignation. 14 Il présentera son offrande à l’Eternel : un agneau d’un an et sans défaut pour l’holocauste, une brebis d’un an et sans défaut pour le sacrifice d’expiation, et un bélier sans défaut pour le sacrifice d’actions de grâces; 15 une corbeille de pains sans levain, de gâteaux de fleur de farine pétris à l’huile, et de galettes sans levain arrosées d’huile, avec l’offrande et la libation ordinaires. 16 Le sacrificateur présentera ces choses devant l’Eternel, et il offrira sa victime expiatoire et son holocauste; 17 il offrira le bélier en sacrifice d’actions de grâces à l’Eternel, outre la corbeille de pains sans levain, avec l’offrande et la libation. 18 Le naziréen rasera, à l’entrée de la tente d’assignation, sa tête consacrée; il prendra les cheveux de sa tête consacrée, et il les mettra sur le feu qui est sous le sacrifice d’actions de grâces. 19 Le sacrificateur prendra l’épaule cuite du bélier, un gâteau sans levain de la corbeille, et une galette sans levain; et il les posera sur les mains du naziréen, après qu’il aura rasé sa tête consacrée. 20 Le sacrificateur les agitera de côté et d’autre devant l’Eternel : c’est une chose sainte, qui appartient au sacrificateur, avec la poitrine agitée et l’épaule offerte par élévation. Ensuite, le naziréen pourra boire du vin.
21 Telle est la loi pour celui qui fait voeu de naziréat; telle est son offrande à l’Eternel pour son naziréat, outre ce que lui permettront ses ressources. Il accomplira ce qui est ordonné pour le voeu qu’il a fait, selon la loi de son naziréat.
La bénédiction Birkat HaKohanim
Un question qui se pose c’est «que veut dire «bénir» ? On peut dire à son voisin «je te bénis». Et si le verbe bénir signifie remercier, alors pourquoi ne pas dire « je te remercie» ? Dieu bénissait Abraham, Dieu bénissait Isaac, Dieu bénissait Jacob. Jamais il n’a été question de bénir Dieu. L’erreur dans cette bénédiction est de dire «Bénis-sois Tu Eternel». Nous n’avons aucune capacité de bénir Dieu. La forme utilisé est du «paoul», c’est un état. Il faut dire «Tu es béni», «Tu es la source de toute bénédiction», «Parce que tu es la source de tous bienfaits, je peux bénéficier de tes dons», «Tu es la source de la créativité»
Lorsque Dieu dit «vous bénirez», l’hébreu veut dire 1288 barakh בָּרַךְ signifie bénir, à genoux, bénédiction, saluer, féliciter, maudire, offenser, outrage, heureux, adorer ; (330 occurences).
1. bénir, s’agenouiller.
1. être béni.
2. être adoré.
3. faire s’agenouiller.
4. louer, bénir.
b. (Niphal) être béni, se bénir.
c. (Piel) louer, exalter, invoquer, bénir.
1. bénir, donner sa bénédiction, combler de bénédictions, de bienfaits ; prononcer des formules de bénédictions … se dit des bénédictions de Dieu, d’un père, des pontifes, d’un prophète.
1295 berekhah בְּרֵכָה est une source de bénédiction ; il s’agit si on banalise la bénédiction, d’un étang, d’un réservoir, d’une mare, d’un réservoir à poissons ou encore d’une piscine.
La bénédiction est donc tout sauf donner : c’est un réceptacle.
Toujours dans le même ordre d’idée, la bénédiction se situe dans le genou, on se prosterne devant Dieu pour lui rendre grâce et c’est dans cet ordre que l’on voit Eliézer faire agenouiller son chameau au bord d’un puits.
1289 berakh (Araméen) בְּרַךְ correspondant à 1288 : bénir, béni, à genoux ; (5 occurences), s’agenouiller, être béni, louer.
1290 berekh בֶּרֶךְ vient de 1288 n f genoux, agenouillé ; (25 occurences), faible par la crainte (fig.). Levarech signifie «se mettre en position pour recevoir la bénédiction». On ne peut pas recevoir de bracha si on ne s’y est pas préparé. Et les Cohanim feront les intermédiaires. Ce ne seront pas eux qui béniront mais c’est Dieu qui le fera «24 Que l’Eternel te bénisse, et qu’il te garde !» En fait lorsque les Cohanim devront dire «voici comment vous les bénirez», cela signifie que c’est l’Eternel qui va bénir et non les Cohanim.
Nombres 6:22 L’Eternel parla à Moïse, et dit :
כג דַּבֵּר אֶל-אַהֲרֹן וְאֶל-בָּנָיו לֵאמֹר, כֹּה תְבָרְכוּ אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל: אָמוֹר, לָהֶם | daber el aharon veel banaiv lemor koh tevar’khou et bné israel amor lahem | 23 Parle à Aaron et à ses fils, et dis : Vous bénirez ainsi (vous invoquerez la faveur divine sur) les enfants d’Israël, vous leur direz : |
כד יְבָרֶכְךָ יְהוָה, וְיִשְׁמְרֶךָ | yevarekhekha adonai veyishmerekha | 24 Que l’Eternel te bénisse, et qu’il te garde ! |
כה יָאֵר יְהוָה פָּנָיו אֵלֶיךָ, וִיחֻנֶּךָּ | yaer adonai panaiv elekha, veihounnekha | 25 Que l’Eternel fasse luire sa face sur toi, et qu’il t’accorde sa grâce ! |
כו יִשָּׂא יְהוָה פָּנָיו אֵלֶיךָ, וְיָשֵׂם לְךָ שָׁלוֹם | yssa Adonaï panaiv elekha veyassem lekha shalom | 26 Que l’Eternel tourne sa face vers toi, et qu’il te donne la paix ! |
כז וְשָׂמוּ אֶת-שְׁמִי, עַל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל; וַאֲנִי, אֲבָרְכֵם | vesamo et-shmiy, al-bné israel; vaaniy avarekhem | 27 C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et je les bénirai.» |
Dans la parasha Shemini, lorsque les sacrificateurs avaient accompli leur travail, on pouvait demander à Dieu la bénédiction. On peut se demander pourquoi ce n’est que maintenant que vient cette «Birkat Hacohanim» alors que cela faisait longtemps que tout le monde l’attendait. Une autre question qui vient à l’esprit c’est, pourquoi Dieu demande de passer par l’intermédiaire des cohanim? En faisant cette bracha vesamo et-shmiy, al-bné israel;Dieu veut mettre son Nom sur les enfants d’Israël vaaniy avarekhem
c’est Lui, Dieu qui confirme que c’est bien Dieu qui bénit. Les hommes n’ont aucun pouvoir de bénir qui que ce soit mais Dieu veut faire intervenir un intermédiaire, montrant ainsi que c’est par le Seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Yeshoua que toute bénédiction pourra s’accomplir. «Voilà comment vous bénirez les enfants d’Israël, et c’est parce que vous le ferez, alors Moi, l’Eternel je serai prêt à bénir les enfants d’Israël».
«koh tevar’khou et bné israel»
Vous bénirez ainsi (vous invoquerez la faveur divine sur) les enfants d’Israël
Piel Yiqtol, imparfait
«yevarekhekha adonai veyishmerekha»
Que l’Eternel te bénisse (matériellement), et qu’il te permette de garder cette bénédiction ! Le verbe bénir est donné à la forme intensive (Piel) louer, exalter, invoquer, bénir, donner sa bénédiction, combler de bénédictions, de bienfaits ; prononcer des formules de bénédictions … se dit des bénédictions de Dieu, d’un père, des pontifes, d’un prophète.
La prière demande que Dieu «loue et exalte» son serviteur et le comble de bénédictions.
Qu’il te garde signifie 8104 shamar שָׁמַר une racine primaire v pour garder, être gardien, regarder, observer, garder le souvenir, avoir la garde, surveiller, se protéger, prendre garde, avoir soin, être chargé, obéir ; (468 occurences).
1. tenir, garder, observer, faire attention à.
a. (Qal).
1. tenir, avoir la charge de.
2. tenir, garder, tenir en garde, protéger, sauver la vie.
a. veille, veilleur (participe).
3. veiller à, s’attendre à.
4. veiller, observer.
5. tenir, retenir, enregistrer (en mémoire).
6. tenir (avec des liens), restreindre, contenir.
7. observer, célébrer, garder (sabbat ou alliance ou commandements), accomplir (vœu).
8. garder : préserver, protéger.
9. garder : réserver.
«veihounnekha»
Qu’il t’accorde sa grâce 2603 hanan חָנַן une racine primaire (comparer 2583) : grâce, miséricorde, pitié, supplication, compassion, accorder, implorer, adresser, supplier, chérir, douce, compatissant ; (78 occurences).
1. être miséricordieux, montrer de la faveur, pitié.
a. (Qal) montrer de la faveur, être miséricordieux.
«yssa Adonaï panaiv elekha veyassem lekh shalom»
Que l’Eternel fasse luire sa face sur toi, et qu’il t’accorde sa grâce, qu’Il t’accorde la bracha spirituelle !
yssa Adonaï panaiv elekha 26 Que l’Eternel tourne sa face vers toi, et qu’il te donne la paix ! Que Dieu élève (nasso) sa Face,
yssa vient de 5375 nasa (même mot que la parasha) נָשָׂא ou נָסָה
une racine primaire ; v Ps 4.7
supporter, soulever, lever, élever, pardonner, prendre, suffire, accorder une grâce, être chargé
Veyassem lekha shalom
Qu’il te donne la paix se dit «qu’il mette», «qu’Il établisse la paix»
7760 soum שׂוּם ou siym שִׂים ou שׂוּמָה
une racine primaire mettre, établir, rendre, faire, placer, charger, servir, dresser, cacher, produire, voir, subsister, poser, traiter, imposer, fixer, frapper, prendre, faire éclater, donner, écouter, déclarer, imputer, présenter, exiger, attacher, ajouter, déposer, tourner, envoyer ; (586 occurences).
1. mettre, placer, servir, disposer, désigner, faire.
a. (Qal).
1. poser, fixer, déposer sur, poser (violemment) les mains sur.
2. fixer, adresser, diriger vers.
a. étendre (la compassion) (fig).
3. fixer, ordonner, établir, fonder, désigner, constituer.
4. poser, mettre dans un lieu, planter, fixer.
5. faire, transformer en, constituer, façonner un ouvrage.
«vesamo et-shmiy, al-bné israel; vaaniy avarekhem»
27 C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et je les bénirai.»
27 Ils imposeront ainsi mon nom sur les enfants d’Israël, et moi je les bénirai.»
Nombres 7.1-89
«1 Lorsque Moïse eut achevé de dresser le tabernacle, il l’oignit et le sanctifia avec tous ses ustensiles, de même que l’autel avec tous ses ustensiles; il les oignit et les sanctifia. 2 Alors les princes d’Israël, chefs des maisons de leurs pères, présentèrent leur offrande : c’étaient les princes des tribus, ceux qui avaient présidé au dénombrement. 3 Ils amenèrent leur offrande devant l’Eternel : six chars en forme de litières et douze boeufs, soit un char pour deux princes et un boeuf pour chaque prince; et ils les offrirent devant le tabernacle.
4 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 5 Prends d’eux ces choses, afin de les employer pour le service de la tente d’assignation; tu les donneras aux Lévites, à chacun selon ses fonctions. 6 Moïse prit les chars et les boeufs, et il les remit aux Lévites. 7 Il donna deux chars et quatre boeufs aux fils de Guerschon, selon leurs fonctions; 8 il donna quatre chars et huit boeufs aux fils de Merari, selon leurs fonctions, sous la conduite d’Ithamar, fils du sacrificateur Aaron. 9 Mais il n’en donna point aux fils de Kehath, parce que, selon leurs fonctions, ils devaient porter les choses saintes sur les épaules.
10 Les princes présentèrent leur offrande pour la dédicace de l’autel, le jour où on l’oignit; les princes présentèrent leur offrande devant l’autel. 11 L’Eternel dit à Moïse : Les princes viendront un à un, et à des jours différents, présenter leur offrande pour la dédicace de l’autel.
12 Celui qui présenta son offrande le premier jour fut Nachschon, fils d’Amminadab, de la tribu de Juda. 13 Il offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 14 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 15 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 16 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 17 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande de Nachschon, fils d’Amminadab.
18 Le second jour, Nethaneel, fils de Tsuar, prince d’Issacar, présenta son offrande. 19 Il offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 20 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 21 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 22 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 23 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande de Nethaneel, fils de Tsuar.
24 Le troisième jour, le prince des fils de Zabulon, Eliab, fils de Hélon, 25 offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 26 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 27 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 28 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 29 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande d’Eliab, fils de Hélon.
30 Le quatrième jour, le prince des fils de Ruben, Elitsur, fils de Schedéur, 31 offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 32 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 33 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 34 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 35 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande d’Elitsur, fils de Schedéur.
36 Le cinquième jour, le prince des fils de Siméon, Schelumiel, fils de Tsurischaddaï, 37 offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 38 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 39 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 40 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 41 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande de Schelumiel, fils de Tsurischaddaï.
42 Le sixième jour, le prince des fils de Gad, Eliasaph, fils de Déuel, 43 offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 44 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 45 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 46 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 47 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande d’Eliasaph, fils de Déuel.
48 Le septième jour, le prince des fils d’Ephraïm, Elischama, fils d’Ammihud, 49 offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 50 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 51 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 52 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 53 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande d’Elischama, fils d’Ammihud.
54 Le huitième jour, le prince des fils de Manassé, Gamliel, fils de Pedahtsur, 55 offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 56 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 57 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 58 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 59 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande de Gamliel, fils de Pedahtsur.
60 Le neuvième jour, le prince des fils de Benjamin, Abidan, fils de Guideoni, 61 offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 62 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 63 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 64 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 65 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande d’Abidan, fils de Guideoni.
66 Le dixième jour, le prince des fils de Dan, Ahiézer, fils d’Ammischaddaï, 67 offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 68 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 69 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 70 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 71 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande d’Ahiézer, fils d’Ammischaddaï.
72 Le onzième jour, le prince des fils d’Aser, Paguiel fils d’Ocran, 73 offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 74 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 75 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 76 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 77 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande de Paguiel, fils d’Ocran.
78 Le douzième jour, le prince des fils de Nephthali, Ahira, fils d’Enan, 79 offrit : un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; 80 une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; 81 un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; 82 un bouc, pour le sacrifice d’expiation; 83 et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an. Telle fut l’offrande d’Ahira, fils d’Enan.
84 Tels furent les dons des princes d’Israël pour la dédicace de l’autel, le jour où on l’oignit. Douze plats d’argent, douze bassins d’argent, douze coupes d’or; 85 chaque plat d’argent pesait cent trente sicles, et chaque bassin soixante-dix, ce qui fit pour l’argent de ces ustensiles un total de deux mille quatre cents sicles, selon le sicle du sanctuaire; 86 les douze coupes d’or pleines de parfum, à dix sicles la coupe, selon le sicle du sanctuaire, firent pour l’or des coupes un total de cent vingt sicles. 87 Total des animaux pour l’holocauste : douze taureaux, douze béliers, douze agneaux d’un an, avec les offrandes ordinaires. Douze boucs, pour le sacrifice d’expiation. 88 Total des animaux pour le sacrifice d’actions de grâces : vingt-quatre boeufs, soixante béliers, soixante boucs, soixante agneaux d’un an. Tels furent les dons pour la dédicace de l’autel, après qu’on l’eut oint.
89 Lorsque Moïse entrait dans la tente d’assignation pour parler avec l’Eternel, il entendait la voix qui lui parlait du haut du propitiatoire placé sur l’arche du témoignage, entre les deux chérubins. Et il parlait avec l’Eternel.»