33 Be'houkotai בְּחֻקֹּתַי (Dans mes lois)
33ème Parasha Bechoukotaï « Dans mes règles, mes lois »
(Omer 32)
Lévitique 26:3 à 27:34
Jérémie 16:19 à 17:14
Ephésiens 2:11-19
La parasha précédente pour parlait de l’affranchissement de même que l’action de libération à la croix.
Dans mes règles, ce texte qui semble un peu déprimant va clôturer le livre du Lévitique, la Torah des Cohanim, l’enseignement des sacrificateurs. Nous allons rencontrer des bénédictions et des malédictions. Dieu est amour. Pourquoi Dieu a-t-il pu créer tout ce mal envers son peuple? C’est une question que l’on peut se poser. Notre Père céleste a fait de nous des pères pourtant au verset 16, Dieu interviendra « contre » son peuple. Pourquoi ? On retrouvera ces mêmes commentaires dans la Parasha Ki Tavo (dans Deutéronome). Les malédictions n’ont rien à voir avec le péché qu’aurait fait le peuple. Il faut faire attention à cela et ne pas être jugé soi-même d’avoir de telles pensées.
Lévitique 26:3-13
Le Temple n’est plus fait de pierres. Nous sommes le temple du Dieu Vivant (2 Corinthiens 6:16) et nous nous sanctifions, nous ne touchons plus ce qui est impur. L’accomplissement final de toutes ces choses, nous le lisons en Apocalypse 21:3-7, une prophétie du livre du Lévitique, la mort aura été mise sous les pieds du Messie.
Quand l’âme si lie à l’esprit
Lévitique 26:14-
Pour se placer sous la malédiction, il faut nécessairement avoir une violente antipathie envers la Parole de Dieu, une répulsion dans notre âme vis-à-vis des commandements de l’Eternel. L’homme est corps, âme et esprit. La chair n’a pas toujours été comme aujourd’hui. Adam avait un corps glorifié. Aujourd’hui la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit Saint qui veut nous faire marcher selon ses ordonnances. Dans Lévitique il est question de notre âme qui a de l’aversion pour les commandements de Dieu. Avant la chute, l’Eternel parlait directement à l’homme. Notre esprit avait une domination de l’esprit sur l’âme et le corps. Après la chute, c’est la chair qui a pris le dessus. LA chair a de l’aversion pour les commandements de Dieu. Aujourd’hui c’est l’âme qui a pris le dessus « Je veux, je désire » au lieu de notre Esprit. C’est là où il faut comprendre que l’âme va faire l’arbitre entre l’esprit et la chair. Si l’âme va se lier à la chair pour pécher alors c’est l’âme qui a de l’aversion pour Dieu. L’aversion va très loin. Lorsque nous péchons, avons-nous de l’aversion ou sommes nous en train de chuter simplement? Il y a une différence entre chuter et avoir une violente antipathie pour les commandements de Dieu !
Les commentaires des sages dit que l’avertissement commence avec une réaction en chaine. Si on n’étudie pas la Torah, alors on va arrêter de la pratiquer ce qui va amener à l’infidélité aux commandements de Dieu. Cers personnes détesteraient les sages, elles empêcheraient les observants et finalement ils renieraient que Dieu aurait donner ses ordonnances à Lui et amènera à renier l’existence même de Dieu qui a donné ces choses sur la terre. Il s’agit d’une rébellion totale et profonde où on veut exclure Dieu de tout et on se fait Dieu soi-même.
Ne pas garder les commandements de Dieu c’est renier l’alliance qu’Il a faite.
Tant qu’il y a un espoir de repentance, il y a de l’espoir et on ne peut pas parler d’aversion. Le coeur n’a pas été touché par l’aversion. « Si votre âme a de l’aversion… »
Dieu mesure le degré de correction : les punitions vont croissantes et l’intensifie avec l’augmentation de la rébellion. Lorsque Pharaon continuait à endurcir son corps, il avait (après la 5ème plaie) de l’aversion. Là Dieu savait que le retour n’était plus possible.
Les plaies d’Egypte sont tombées à cause du coeur endurci qui ne se repentira plus. Aujourd’hui, on le voit même à l’Eurovison où l’Europe a côté en masse pour l’homosexualité : les hommes ont une aversion profonde pour les choses de Dieu.
Quand l’âme est totalement liée à la chair, alors c’est la fin.
Pas de Torah, pas de fruit
Trouvons-nous du plaisir dans la Loi de l’Eternel (Psaume 1)
Si notre âme a de l’aversion pour la Torah, alors les arbres ne donneront plus de fruit.
Rejeter les commandements de Dieu c’est rejeter l’Alliance de Dieu.
La diaspora
Lévitique 26:40-41
Dieu fera en sorte que les coeurs incirconcis, de pierre, s’humilieront et confesseront leurs péchés. Une des sources d’une âme qui a de l’aversion : le coeur est incirconcis.
Deutéronome 30:1-3
Nous vivons parmi les peuples qui auront été bannis « Toutes ces choses que j’ai mises devant toi… Si tu les prends à coeur… ». La circoncision du coeur a un but : amour pour Dieu avec notre coeur et avec notre âme : aimer Dieu de tout ton coeur de toute ton âme. Dieu ne veut pas envoyer toutes ces malédictions mais i lest obligé de le faire.
Est-ce que la Shekina peut venir habiter dans un lieu d’égarement de péché, les fruits du mal et de la chair ? Là où il n’y a pas d’amour Dieu ne peut pas venir établir son siège et y habiter. L’amour est le siège de Dieu.
Jean 14:21-23
« Celui m’aime mes commandements… nous viendrons faire notre demeure chez lui… »
Si nous avons de l’aversion pour ses commandements pouvons -nous encore dire que nous aimons Dieu ? Pas d’amour = pas de présence de Shekina. Si Dieu n’habite pas avec nous, nous n’avons pas de bouclier. « Si Dieu est avec nous qui sera contre nous? »
Si nous ne gardons pas les commandements, il n’y a plus de bouclier et le malheur du monde de ténèbres tombera sur nous et l’Eternel ne sera pas là pour nous protéger.
Les malédictions de Lévitique 26 sont la conséquence directe de l’absence de Dieu dans une personne. Mais Dieu ne souhaite en aucun cas que cela nous arrive. Dieu veut nous garder de la violence de la chair, de la violence de l’ennemi. « L’ennemi viendra sur ta terre, il enmènera tes enfants captifs et violera ta femme ».
Deutéronome 30:7
A l’inverse, si tu obéis à ce commandement de l’Eternel, celui d’aimer l’Eternel de tout ton coeur et de toute ton âme (pas les 613), alors Il te comblera de biens. AMEN !
« MAIS si ton coeur se détourne… vous périrez » et l’expression « vous prolongerez vos jours » est relative à l’éternité.
C’est de nos malédictions, que Yeshoua s’est chargées sur le bois. Aujourd’hui nous avons à réaliser de cela et nous avons de quoi remercier l’Eternel et nous réalisons physiquement qu’Il nous protège de toutes ces choses ! le Saint Esprit nous témoigne que toutes ces malédictions ne tombent pas sur nous. Mais malgré cela nous devons faire attention aux rebelles.
Le jour du jugement arrive et les coupes de l’Eternel qui tomberont après seront plus terribles que ces malédictions. Prions pour nos ennemis et pour ceux qui nous maudissent afin que ces coupes ne tombent pas sur eux. Même si nous avons quelque chose qui nous sépare de nos frères, nous devons prier pour qu’ils aient de l’amour pour Dieu.
Ceux qui ont de l’aversion pour l’Eternel ce sont ceux qui ont choisi clairement leur camp! Ceux qui sont là pour adorer Satan ont une violente répulsion ANOMIA (le Non Torah) pour Dieu. Exemple « Vous ne prêterez pas sur intérêt » : aujourd’hui plus personne ne pratique cela. C’est notre devoir si l’on ne veut pas que ces malédictions et ces coupes tombent sur eux et sur nous comme elles tomberont sur ce monde. Lorsque ‘il n’y aura plus d’espoir Dieu fera tomber ces coupes sur le monde.
Les branches qui ont été retranchées (Pst LG)
L’Eternel veut habiter au milieu de son peuple à qui il a donné une vocation. Tous les peuples ont pris connaissance du Dieu d’Israël. Les peuples s’attirent des conséquences très graves en disant que les bénédictions sont pour l’église et non pour Israël. (Romains 11:17)
L’âme est le siège des émotions, de la volonté, de la raison, de l’intellect, des pensées et de la conscience.
Parasha Behouqotaï - Lévitique 26:3 à 27:34
אֹתָֽם: | וַעֲשִׂיתֶם | תִּשְׁמְרוּ | וְאֶת–מִצְוֺתַי | תֵּלֵכוּ | אִם–בְּחֻקֹּתַי | |||
les | et vous mettez en pratique | vous garderez | mes commandements | et | vous marcherez | mes lois | dans | si |
«Behouqotaï» termine le livre du Lévitique. C’est une parasha dans laquelle Dieu va demander à son peuple deux choses : «marcher» et «garder». On va voir la mise en pratique concrète du verbe «si vous marchez dans mes lois», «si vous allez», «si vous suivez mes lois» et ce verbe va se retrouver à plusieurs reprises dans cette fin du Lévitique. D’une part il y a donc ce verbe «marcher» dans les «préceptes» de Dieu et d’autre part il faudra aussi «garder» les «mitsvot». C’est ici qu’il va falloir bien distinguer la différence entre ces deux termes. Le fait d’avancer, de marcher révèle le caractère des «bnéi israel», celui qu’on voit dans le caractère identitaire des «ivriim», c’est-à-dire celui de «passer outre», de ne jamais rester sur place, celui de toujours aller de l’avant et c’est tout l’enseignement de la Torah qui nous pousse sans cesse à nous relever, à ne jamais faire du sur-place.
Dans ces lois, Dieu nous montre qu’il n’existe pas de stagnation ou de pause : soit on avance, soit on régresse. Le deux premiers verbes «marcher» et «garder» sont donnés au temps qal yiqtol (futur - inaccompli) tandis lorsqu’il est dit «et vous mettez en pratique» il est question de weqatal séquentiel. On se trouve dans du temps de l’action continuelle (qatal) avec un VAV consécutif «weqatal». Ce type de forme verbale peut avoir plusieurs valeurs temporelles. Le weqatal est parfois qualifié de qatal consécutif, car il prend souvent la même valeur temporelle que la forme verbale précédente ou indique que l’action est liée (ou consécutive) à celle du verbe qui précède.
«Behouqotaï» se termine avec «mes» lois. Il existe des lois pour notre salut, il existe d’autres lois pour le bien vivre en société, et il y a aussi les lois qui appartiennent en propre à Dieu.
Ces lois-ci que Dieu a établies, sont ses lois à Lui : soit elles vont apporter la bénédiction, soit elles vont apporter la malédiction.
La parasha présente 4 parties.
Première partie
Dieu commence directement par décrire à Moïse en Lévitique 26:3-14 les בְּרָכוֹת «berakhot», les bénédictions dont il comblera les enfants d’Israël s’ils obéissent à ses décrets, ainsi que les קְלָלוֹת «qlalot», les malédictions dans le cas contraire en Lévitique 26:14-43, c’est-à-dire des réprimandes, des menaces. Ces «qlalot» (un mot pluriel qui vient du singulier 7043 qalal קָלַל) sont littéralement des «diminutions», «malédictions», «mépris», «blasphèmes», des «choses méprisables», des «choses légères et viles», celles qui amènent à «l’opprobre», «l’humiliation», des choses qui doivent nous «secouer». C’est d’ailleurs le but de ces malédictions : secouer, ébranler l’auditeur qui les entend. Il ne faut donc au grand jamais passer au-dessus.
Ces menaces touchent autant la terre qui ne donnerait pas ses fruits, les hommes avec différentes maladies, des dérèglements de la nature, Israël qui serait soumis à ses ennemis, ses villes qui seraient dévastées; il en arriverait même que des êtres humains en viennent à manger leurs propres fils et filles.
Dans certaines synagogues, il est d’usage de lire ces passages à voix basse et très rapidement. D’autres choisissent même de quitter la synagogue à ce moment là. On se retrouve dans le cas de l’homme qui bâtit sa maison sur le sable, de cet homme que l’on avertit de deux chemins dont l’un est parsemé d’embûches et qui va se voiler la face en empruntant le mauvais. Un proverbe devrait attirer notre attention sur cette question :
מִשְׁלֵי Proverbes 3: 11-12
מוּסַר יְהוָה בְּנִי אַל–תִּמְאָס וְאַל–תָּקֹץ בְּתוֹכַחְתּֽוֹ: כִּי אֶת אֲשֶׁר יֶאֱהַב יְהוָה יוֹכִיחַ וּכְאָב אֶת–בֵּן יִרְצֶֽה: | mousar Adonaï, bniy al tim’as; veal taqots, betokhahto kiy et asher yeehav Adonaï yokhiyah; oukhav et ben yirtseh | «11 Mon fils, ne méprise pas la correction de l’Éternel, et ne t’effraie point de ses châtiments; 12 Car l’Éternel châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit.» |
Deuxième partie
Malgré ces malédictions, Dieu va assurer cependant à Israël que même dans ces cas, Il ne les rejetterait pas, Il ne renierait pas son alliance avec eux et les ramènerait sur leur terre.
Troisième partie
Au chapitre 27, seront enfin exposées les règles de consécration d’un bien au sanctuaire, la façon d’évaluer un bien ou une personne en vue de consacrer sa valeur monétaire, la façon de rendre un bien consacré à un usage profane en transférant sa sainteté nominale sur une somme d’argent. C’est avec ce chapitre 27 que se clôture le Livre du Lévitique.
C’est la terrible parasha des bénédictions et des malédictions que l’on ne peut ni éviter ni s’en soustraire.
Lévitique 26 commence par un postulat : «l’adoration du néant».
«1 Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elle; car je suis l’Éternel, votre Dieu. 2 Vous observerez mes shabbat, et vous révérerez mon sanctuaire. Je suis l’Éternel.»
Les idoles
Quand on parle d’idoles, l’imagination humaine devient alors très fertile, en commençant par se fabriquer en pensée, des «divinités», des «puissances» démoniaques, des «autorités» que l’on irait invoquer en faisant intervenir des sciences parallèles occultes, du spiritisme, etc. La réalité est plus simple : une idole n’est ni un faux dieu ni une divinité, ni un esprit des ténèbres ni satan lui-même, ni aucune «entité démoniaque» dans laquelle on croirait pouvoir trouver des réponses. De toutes façons les divinités n’existent pas, les idoles n’existent pas non plus. Une idole eliyl אֱלִיל ce n’est rien d’autre que du «néant», quelque chose de «vain», un «simulacre», quelque chose de «bon à rien», «sans valeur». Ce mot «néant» vient de al אַל un adverbe de négation (allié à לֹא) : jamais, pas, point, rien, non, ni, non plus, rien.
Quand les païens mettent leur superstition ou leur espoir dans des «entités démoniaques», en réalité ils se retrouvent tout simplement devant le néant, c’est-à-dire «rien». C’est comme si vous preniez l’adverbe de négation «non» ou «jamais» et que vous prosterniez devant lui.
On comprend mieux pourquoi Dieu est révolté lorsqu’il y en a qui se tournent vers le «néant», vers «la négation» alors que Lui, il est la Vie par définition.
Que trouve-t-on comme idoles de nos jours ?
D’une manière générale on associe aujourd’hui l’idolâtrie à tout ce qui passe avant Dieu à commencer par les religions du monde c’est-à-dire tous les systèmes humains qui tentent d’atteindre Dieu de différentes manières que Dieu n’a pas commandées.
Et puis il y a :
- L’agnosticisme qui refuse de se prononcer sur l’existence de Dieu.
- L’athéisme qui nie l’existence de Dieu
- Le déisme et le théisme qui admet l’existence d’un Dieu impersonnel, créateur du monde
- L’hénothéisme ou polythéisme qui désigne un système où se côtoient plusieurs dieux
- Le panpsychisme est une conception philosophique selon laquelle l’esprit est une propriété ou un aspect fondamental du monde qui s’y présente partout.
- Le panthéisme identifie Dieu au monde.
- Le Newage qui divinise l’homme
- Les sciences et médecines parallèles, chinoises
La parasha behouqqotaï commence Lévitique 26:3
ג אִם–בְּחֻקֹּתַי תֵּלֵכוּ וְאֶת–מִצְוֺתַי תִּשְׁמְרוּ וַעֲשִׂיתֶם אֹתָֽם: | im behouqqotaï, telekhou veet mitsvotaï tishmerou vaasiytem otam | 3 Si vous vous conduisez selon mes lois, si vous gardez mes préceptes et les exécutez, |
ד וְנָתַתִּי גִשְׁמֵיכֶם בְּעִתָּם וְנָתְנָה הָאָרֶץ יְבוּלָהּ וְעֵץ הַשָּׂדֶה יִתֵּן פִּרְיֽוֹ: | venatattiy gishmekhem beittam; venat’nah haarets yevoulahh, veets hassadeh yitten piryo | 4 je vous donnerai les pluies en leur saison, et la terre livrera son produit, et l’arbre du champ donnera son fruit. |
«Si vous avancez avec une nouvelle manière de vivre pour suivre (telekhou vient de halakh) mes préceptes (houqqah, houqqot), si vous «surveillez» (shamar), si vous «gardez» mes «arrêts» (mitsvot), et si vous les mettez en pratique, ...
«im behouqqotaï, telekhou» 2 chemins possibles
Le point de départ ici c’est la condition «si» אִם–בְּחֻקֹּתַי תֵּלֵכוּ «Im be’houqqotaï telekhou» (si vous marchez selon mes préceptes) c’est-à-dire le mot clef «si» une conjonction et un nom masculin invariable (hypothétique)qui introduit soit une condition à laquelle correspond une conséquence dans la principale, soit une simple supposition ou éventualité. Ce mot (strg 518) im אִם un conditionnel si, rien, non, mais, que, lorsque, pas, ou, point, ainsi, ignorer, encore, seulement, voilà, sinon, ni, … ; (43 occurences). Il s’agit de clauses conditionnelles, de situations possibles ou impossibles, de contextes de serments. Autrement dit tout ce qui suit dépend de la réponse que l’on donnera à cette condition. En programmation c’est comme une porte qui va aiguiller l’utilisateur vers deux chemins possibles «si, alors...sinon». Très curieusement le mot «im» vient de la même racine hébraïque que la «mère» (strg 517) em אֵם mot primaire féminin mère, naissance, maternelles, carrefour (220 occurrences c’est-à-dire les 22 lettres de l’alphabet multipliés par la lettre yod (valeur numérique 10) point de départ ou de division אֵם aleph + mem fermé, Dieu dans la matrice fermée, Yeshoua né de Dieu et d’une vierge qui n’a pas été touchée par un homme.
En fonction de comment le peuple obéira aux préceptes de l’Éternel, le résultat pourra être très nuancé : cela donnera le mot féminin (strg 519) amah אָמָה qui sera soit considéré comme une mère légitime (comme Rachel la femme que Jacob aimait) soit une servante, une femme, pire une esclave, ou encore une concubine. Ce mot est lié à l’humilité.
Cette condition de départ est si importante qu’elle va donner une unité de mesure : la coudée (strg 520) ammah אַמָּה (qui vient de la racine em 517) un nom féminin : coudée, fondement, terme, une mesure de longueur variant de 44 à 52 centimètres. Les conséquences ne s’arrêteront jamais puisque ce mot ammah (avec deux «m») donnera (strg 523) oummah אֻמָּה un nom féminin utilisé seulement au pluriel pour peuples, peuplades, tribu, nation. L’hébreu montre comment arrive le péché de l’iniquité s’il n’y a pas repentance.
Généralement si c’est comme en programmation, il y a lieu de prévoir un «asservissement», un système «asservi» s’il y a une boucle de retour avec un capteur de correction qui va améliorer les performances de stabilité, de rapidité et de précision du système. On va comparer ça à la teshouva (la repentance) selon Deutéronome 30.2 וְשַׁבְתָּ֞ עַד־יְהוָ֤ה אֱלֹהֶ֙יךָ֙ veshavtta ad YHVH Elohekha.
La réponse que l’on va donner à ce tout petit premier mot de la parasha behouqottaï va donc déterminer l’avenir.
Et pour nous encourager, le Seigneur va nous donner le Pain de Vie, c’est-à-dire qu’il va livrer sa Vie en sacrifice pour nous amener à la réussite.
Le pain de Vie qui nous est prescrit
Le Notre Père «Avinou», va nous révéler un mystère. On prie souvent «notre pain quotidien» mais en réalité il s’agit du «Pain qui nous est prescrit» lehem houqqenou : לֶחֶם חֻקֵּנוּ «Le pain qui nous est destiné» (Mathieu 6.9). Le texte habituellement connu est «donne nous aujourd’hui notre pain quotidien». L’expression «lehem houqqenou» signifie littéralement «le pain de notre loi». La version «André Chouraqui - 1985 - CHU traduit : Matthieu 6.11 «Donne-nous aujourd’hui notre part de pain.»
Ce pain que l’on appelle «quotidien» est en fait LE PAIN de Vie qui nous est accordé à cause du sang de Mashiah. Il ne s’agit rien d’autre que l’accomplissement d’un décret divin immuable qui nous accorde - au travers de la Personne de Mashiah - le salut, la Vie, la respiration, la nourriture. Notre Foi est indispensable pour amorcer le salut mais c’est sur base d’un décret divin.
Les lois définies par בְּחֻקֹּתַי behouqqotaï sont des lois avec lesquelles Dieu a structuré le monde : Il dit bien «mes lois» 2706 hoq חֹק houqqah, houqqot et la création des éléments. C’est la clef de voûte de tout ce système de lois car c’est grâce à ces houqqot que toute la création a été fondée. Rejeter ces lois qui ont été littéralement gravées c’est comme détruire la création de Dieu. La racine principale de toutes ces «lois» c’est 2710 haqaq חָקַק bâton souverain, sceptre, législateur, écrits, tracer, ordonner, tailler, graver, couper, décréter, inscrire, fixer, graver, peindre, gouverner.
Il s’agit donc ici de lois immuables. Si par ex. la mer arrivait à dépasser ses limites du sable, les lois houqqot, instaurées par Dieu, il en arriverait des tsunami. Si Israël arrivait à ne pas respecter ces houqqot, les conséquences naturelles seraient dévastatrices. Ces lois données à Israël sont considérées comme étant la clef de voûte de tout l’édifice. Elles n’ont rien à voir avec ces autres lois et mitsvots qui méritent ou ne méritent pas des récompenses.
Toutes les bénédictions qui viennent du respect de ces houqqot auront des conséquences bénéfiques sur la nature, la création, la pluie, la terre et ses productions. C’est un sujet brûlant à notre époque où la qualité des produits alimentaires ou des graines qui doivent donner le blé, laissent tellement à désirer que les lois sont déréglées, qu’une grande partie des maladies proviennent précisément du dérèglement de ces lois.
En hébreu la bonne santé se dit beriyah (s) בְּרִיאָה - beriyot (pl) בֵּרִיוֹת et Dieu a créé le monde par le verbe 1254 bara בָּרָא une racine primaire : créer, faire, établir, faire naître, produire, former, façonner.
On retrouve d’ailleurs le mot «santé» dans la racine 1277 bariy בָּרִיא un adjectif et qui signifie gras, chargé d’embonpoint, succulent, nourri, ferme, plantureux.
Ce même mot 1278 beriy’ah בְּרִיאָה est un nom fém. qui vient aussi de la racine 1254 bara בָּרָא et qui signifie : chose inouïe (Nb 16.30), une création, une nouvelle chose, merveille.
Et enfin 1279 biryah בִּרְיָה vient de 1262 (barah בָּרָה -בָּרָא- manger, choisir, faire prendre, donner à manger, nourriture); n f et est un mets, une nourriture.
C’est une fois de plus, la parasha du «bon choix».
Cette question nous amène à réaliser le thème principal de cette parasha : «si».
C’est la parasha du «si» conditionnel et par extension c’est le «repentez-vous».
Quand on lit superficiellement les ordres de Dieu, on croit comprendre qu’il suffit simplement d’appliquer des préceptes et des règles, de faire ou de ne pas faire pour obtenir la bénédiction divine sur la terre et ses productions et donc d’être agréé par l’Éternel.
Et Yeshoua là dedans?
Pris en dehors de leur contexte de manière ultra simplifiée, les versets 3 et 4 sembleraient indiquer qu’il ne faut plus avoir la foi en Yeshoua pour bénéficier des promesses de l’Éternel. Toute personne juive ou non juive ne croyant pas en Yeshoua pourrait bénéficier de cette parole.
Faisant écho aux conséquences du premier péché de l’homme en Eden, l’Éternel qui avait maudit le travail de la main de l’homme, promet sous certaines conditions de lui redonner ce qu’il avait perdu.
C’est-à-dire : une terre qui donnerait ses productions, des pluies qui viendraient en leur saison et même, mettant de côté le péché de désobéissance principal où il était question d’avoir touché à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Dieu promet même des arbres qui donneraient leurs fruits.
L’Éternel veut donc restaurer, séparer et redonner à l’homme ce qu’il a du lui retirer. Et tout cela sous certaines conditions.
Pour obtenir le pardon de Dieu, la loi avait déjà été donnée dans les mois qui ont précédé (en Exode et en Lévitique), les sacrifices et les rituels destinés à recevoir le pardon et l’expiation ont déjà été accomplis. Ici donc, Dieu poursuit sur l’enseignement de son peuple. Il n’est plus question de revenir sur les choses acquises : le sang de l’expiation est accordé.
Mais le texte va plus loin car il ne suffit pas d’être sauvé par grâce puis de bénéficier par après de toutes les promesses divines. Le commandement est conditionnel. A chaque fois il y a quelque chose à faire. Mais à chaque fois aussi Dieu va «confirmer» la présence du sang de l’expiation. Et même si nous sommes incapables d’ajouter à l’expiation de Yeshoua, il y aura toujours un triple effort à fournir : (1) le choix, (2) la décision, (3) la repentance.
Et cette repentance, c’est la condition, c’est «si», אִם (im) la seule raison qui va faire changer d’avis Dieu sur la malédiction de la terre. Sans cette condition posée, rien n’est possible. Le texte donne les conditions : l’obéissance à des préceptes et à des statuts, des ordonnances. L’expiation du péché ne serait-elle donc plus nécessaire ici ? Or, tout est sanctifié par le sang et la venue de Yeshoua.
La condition אִם «im»
Cette condition «im» a été réalisée par la venue du Sauveur. Il est donc indispensable que le «sacrifice» du Rédempteur soit le préalable. Si ce n’était pas le cas, Dieu n’aurait pas proposé ces conditions. Mais non seulement on va retrouver certains aspects du salut, on va retrouver la signature de Yeshoua ici aussi et on va aussi retrouver la restauration de la «femme», Eve par laquelle le péché est entré dans le monde.
La «condition» «si», אִם (im) s’écrit avec un «aleph» אִ le point de départ, le commencement avec la première lettre «aleph» tête, et un «mem» ם les eaux de la vie, la source, la matrice qui donne la vie de la même façon que le mot em אֵם une racine primaire (517) n f : mère, naissance, maternelles, carrefour, point de départ ou de division.
Les conditions proviennent au départ d’une «incarnation» en chair du Fils de Dieu. Il fallait d’abord qu’il sorte du père et qu’il sorte de Jacob. Le Rédempteur est «sorti» de deux endroits en même temps. Par l’Esprit il est sorti du Père Éternel et par la chair il est sorti de Jacob et de Juda.
Esaïe 65:9 «Je ferai sortir de Jacob une postérité, et de Juda un héritier de mes montagnes; Mes élus posséderont le pays, et mes serviteurs y habiteront.»
אִם (im) | אֵם (em) |
Strongs 518 conditionnel si, rien, non, mais, que, lorsque, pas, ou, point, ainsi, ignorer, encore, seulement, voilà, sinon, ni a. clauses conditionnelles de situations possibles ou impossibles. b. contextes de serments. | Strongs 517 mot primaire n.fém. : mère, naissance, maternelles, carrefour mère d’un humain, mère d’un peuple (comme Déborah), mère des animaux, point de départ ou de division. |
519 amah אָמָה une racine primaire ; n f - servante, femme, esclave, une concubine, humilité (fig.). 520 ammah אַמָּה vient de 517 (mère, carrefour); nom féminin : coudée, (mesure de longueur), fondement 523 oummah אֻמָּה vient du même mot que 517 (mère, carrefour) nom fém. utilisé seulement au fém. pluriel pour : peuple(s), peuplade(s), tribu, nation |
Toute condition doit être suivie d’un choix : c’est le point de départ de toutes choses. Si vous décidez de suivre Dieu vous aurez des conséquences bénéfiques. Si vous décidez de ne pas le suivre, vous aurez des conséquences éternellement maudites. Quel que soit votre choix, vous êtes à un carrefour et vous n’avez pas d’autre choix que celui de prendre une décision.
«3 Si vous suivez mes préceptes (mes usages, mes statuts), si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, 4 je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits.»
Si vous suivez mes préceptes im behouqotaï telekhou
Si vous avancez dans mes lois
La condition impose de changer de manière de vivre, c’est-à-dire en un mot : la repentance.
La repentance impose de mourir à soi-même. «Si vous allez», «si vous marchez», «si vous avancez» dans mes préceptes - du verbe au futur aller, couler, parcourir, marcher 1980 halakh הָלַךְ parent de 3212, une racine primaire : s’en aller, s’avancer, venir, voyager, poursuivre, partir, suivre, transporter, se promener, aller à travers, traverser.
- procéder, avancer, mouvoir.
- mourir, vivre, manière de vivre (fig.).
- traverser.
- conduire, apporter, porter.
Les préceptes houqqot 2708 houqqah חֻקָּה nom féminin - sont des statuts, des lois, des ordonnances, des usages, des ordres, coutumes, préceptes, destiné, commandements, des limites, des promulgations, quelque chose de prescrit.
Ces préceptes viennent du mot masc 2706 hoq חֹק loi, revenu, quantité, ordonnances, droit, statuts, coutume, préceptes, terme, volonté, desseins, limite, décret, nécessaire, tâche, outre mesure, usage, part, devoir, ordres. Le sens est de suivre :
- une tâche prescrite.
- une part ou une portion prescrite.
- une action prescrite pour soi-même), résoudre.
- un dû prescrit
- une limite prescrite, frontière.
- une promulgation
- un acte législatif, avec ses statuts, ses conditions, ses décrets, ses actes civils.
Et ce mot vient de la racine primaire 2710 haqaq חָקַק bâton souverain, sceptre, législateur, chefs, écrites, tracer, ordonner, poser, loi, prononcer, se tailler, graver, peints ;
Cette façon de légiférer se définit par des gestes qui nous rappellent :
- le doigt législateur de Dieu qui a écrit les 10 Paroles sur des tables de pierre;
- la circoncision : couper, décret, inscrire, fixer, graver, tailler, peindre, gouverner, écrire, tracer, marquer.
וְנָתַתִּי גִשְׁמֵיכֶם בְּעִתָּם venatattiy gishmekhem beittam «je vous donnerai les pluies en leur saison»
Le terme hébreu pour désigner le monde matériel est « gashmiout » גַשְׁמִיוּת la matérialité, qui vient du mot «geshem», pluie, averse 1653 גֶּשֶׁם. Dieu donne la vie au monde à travers la pluie. Si l’on concentre son attention sur le monde et non sur sa Source, on se noie. C’est Lui la Source.
Garder les mitsvots
Encore une fois, le salut et la rédemption éternelle ne sont possibles que par la foi dans le sang de Yeshoua puisque sans le sang il ne peut y avoir de pardon. Toutes les mitsvots, tous les préceptes ne peuvent s’accomplir qu’en Yeshoua. Mais le sang de Yeshoua ne nous délivre pas de l’obéissance à certains commandements.
4687 mitsvah מִצְוָה n f : le commandement, les commandements (mitsvot), ordonnances, ordre, préceptes, la loi, ce qui était prescrit, ordonné, commandé
Ce mot vient de 6680 tsavah צָוָה une racine primaire donner des ordres, ordonner, ordonnance, commander, prescrire, accorder, arrêter, charger
L’accomplissement de Yeshoua dans notre vie nouvelle
A partir du verset 5 on voit s’appliquer dans la vie du croyant une vie de victoire, non pas à cause de nos propres efforts mais d’abord à cause de notre foi dans le «Juste».
Ce n’est bien sûr ni par les mitsvot ni par les commandements ou par quelques lois qui soient que nous recevrons les bénédictions de Dieu mais c’est à cause du sacrifice d’expiation de nos péchés et de toute notre iniquité. Si ce n’était pas ainsi, Yeshoua serait venu en vain pour les juifs et uniquement pour les chrétiens, ce qui est une absurdité totale.
Au contraire Yeshoua est venu uniquement pour les brebis perdues de la Maison d’Israël.
La mitsvah מִצְוָה est un mot qui provient du commandement MI-TSAVAH «qui vient de l’ordre» ce mot commence par la lettre tsadé (le Juste), le vav (la croix), et la lettre Hé (la vie). L’obéissance aux commandements ne peut se faire qu’en provenance du Juste qui a payé nos iniquités sur la croix et de ce fait a communiqué la Vie à ceux qui ont cru en lui. La vraie mitsvah ne peut se réaliser pleinement qu’en Yeshoua le Juste.
Certains veulent nier la divinité de Yeshoua. Pourtant les textes bibliques sont très clairs : parmi les êtres humains, il n’y a pas un juste.
Psaumes 14:2 «L’Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. 3 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul.»
Psaumes 53: 3 Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. 4 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul.»
Romains 3: 9 «...tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché, 10 selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, pas même un seul; 11 Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu; 12 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul; 13 Leur gosier est un sépulcre ouvert; Ils se servent de leurs langues pour tromper; Ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic; 14 Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume; 15 Ils ont les pieds légers pour répandre le sang; 16 La destruction et le malheur sont sur leur route; 17 Ils ne connaissent pas le chemin de la paix; 18 La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux.»
A cause de ces passages, il est donc impossible qu’un être humain soit réellement appelé «juste» mis à part quelques exceptions et pour d’autres raisons comme Noé (Genèse 6:9), Daniel et Job (Ezéchiel 14:14). Même ces trois personnages Noé par sa confiance aveugle, Daniel par son intégrité et sa fermeté devant le monde païen et Job par la patience dans la souffrance sont quand même des «égarés», des «pervertis» au niveau salut. Le texte d’Ezéchiel 14:14 dit qu’ils sauveront leur âme (nefesh) הֵמָּה בְצִדְקָתָם יְנַצְּלוּ נַפְשָׁם, נְאֻם אֲדֹנָי יְהוִה mais cela ne leur donna pas la «nouvelle naissance d’en haut», cela ne sauve pas leur rouah, leur esprit. C’est pour ça que la Bible dit Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul
Les conséquences de cette vie nouvelle (Lév. 26:5)
ה וְהִשִּׂיג לָכֶם דַּיִשׁ אֶת–בָּצִיר וּבָצִיר יַשִּׂיג אֶת–זָרַע וַאֲכַלְתֶּם לַחְמְכֶם לָשֹׂבַע וִֽישַׁבְתֶּם לָבֶטַח בְּאַרְצְכֶֽם: | vehisiyg lakhem dayish et batsiyr, ouvatsiyr yasiyg et zara; vaakhaltem lahmekhem lasova vishavtem lavetah beartsekhem | 5 Le battage de vos grains se prolongera jusqu’à la vendange, et la vendange durera jusqu’aux semailles; vous aurez du pain à manger en abondance, et vous demeurerez en sécurité dans votre pays. |
La vie de victoire en Yeshoua : une effusion dans l’Esprit Saint
Sans Yeshoua, le texte suivant paraît une douce illusion qui ne s’est jamais appliquée en 6000 ans de l’histoire des hommes et 4000 ans de celle d’Israël. Il est donc clair qu’un seul soldat hébreu n’a jamais réussi à poursuivre 5 ennemis et 100 soldats de Tsahal n’ont jamais réussi à en poursuivre 10.000. Ce texte raconte donc l’avenir où Satan et ses démons (les bêtes féroces) seront liés.
vehisiyg | lakhem | dayish | eth batsiyr |
et il fera procurer (il mettra en sécurité) | à vous (pour vous) | du blé battu | vendange |
5381 nasag נָשַׂג -מַשֶּׂגֶת une racine primaire; v : - atteindre, se procurer, ressources, toucher, partage, déplacer, surprendre, attraper, retrouver, approcher, … ; (50 occurrences), rattraper, avoir la main sur. Mode Hifil (faire faire) 1. attraper 2. atteindre, faire atteindre. 3. être en sûreté, avoir des ressources, avoir assez. | 1786 dayish דַּיִשׁ nom masc. : battu battage du blé (le procédé) Lév 26:5 vient de 1758 douwsh דּוּשׁ ou dowsh דּוֹשׁ ou diysh דִּישׁ une racine primaire : broyer, fouler aux pieds, fouler, battre, écraser, herbe | 1210 batsiyr בָּצִיר nom masc : vendange (7 occurences) Vient de 1219 batsar בָּצַר une racine primaire : empêcher, vendanger, fortifié, fortes, inaccessible, maîtres, s’opposer, abattre -recueillir, contenir, enclore, fortifier, rendre inaccessible. -coupé, fortifié, rendu inaccessible. -secrets, mystères, choses inaccessibles. |
Lorsque nous avons reçu Yeshoua dans notre Vie, nous pouvons en témoigner, c’est une vraie paix s’est installée dans notre vie, une paix par laquelle notre sommeil est devenu enfin réparateur. Cette paix que Yeshoua a mise en nous, est céleste, personne ne pourra jamais nous l’enlever. Les bêtes féroces, les esprits méchants, les démons qui auraient voulu nous dévorer, c’est nous qui allons les dévorer.
C’est par l’épée de la Parole de Dieu que nous poursuivons nos ennemis, les princes de ce monde de ténèbres, les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est dans le Nom de Yeshoua que nous pouvons délivrer les captifs de plusieurs légions de démons, tout comme Yeshoua l’a fait : «Cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille». L’Esprit Saint viendra et «établira sa demeure au milieu de nous». Les seules fois où Dieu a établi sa demeure «au milieu» de son peuple c’est lorsque le Saint-Esprit est venu sur les apôtres à Shavouot, la Pentecôte.
«6 Je mettrai la paix dans le pays, et personne ne troublera votre sommeil; je ferai disparaître du pays les bêtes féroces, et l’épée ne passera point par votre pays. 7 Vous poursuivrez vos ennemis, et ils tomberont devant vous par l’épée. 8 Cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille, et vos ennemis tomberont devant vous par l’épée. 9 Je me tournerai vers vous, je vous rendrai féconds et je vous multiplierai, et je maintiendrai mon alliance avec vous. 10 Vous mangerez des anciennes récoltes, et vous sortirez les vieilles pour faire place aux nouvelles. 11 J’établirai ma demeure au milieu de vous, et mon âme ne vous aura point en horreur. 12 Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. 13 Je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte, qui vous ai tirés de la servitude; j’ai brisé les liens de votre joug, et je vous ai fait marcher la tête levée.
Les malédictions, miroir par rapport aux bénédictions
On va retrouver le texte de manière plus ou moins symétrique
«14 Mais si vous ne m’écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces commandements, 15 si vous méprisez mes lois, et si votre âme a en horreur mes ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements et que vous rompiez mon alliance, 16 voici alors ce que je vous ferai. J’enverrai sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui rendront vos yeux languissants et votre âme souffrante; et vous sèmerez en vain vos semences : vos ennemis les dévoreront. 17 Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus devant vos ennemis; ceux qui vous haïssent domineront sur vous, et vous fuirez sans que l’on vous poursuive.
18 Si, malgré cela, vous ne m’écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés. 19 Je briserai l’orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain.» (Lévitique 26:14-19)
L’indifférence produit la vanité
Ce que dit Dieu ici c’est en fait une sorte de retournement des lettres comme un anagramme de qeriy la volonté, quand on retourne qeriy pour devenir riyq on devient vain, vide, inutile. C’est d’ailleurs le même mot pour parler du reiki, une forme occulte démoniaque de soit-disant guérison.
L’anagramme de la volonté est le mot «vain».
Votre force s’épuisera inutilement vetam lariyq kohakhem וְתַם לָרִיק, כֹּחֲכֶם
Lévitique 26:20
כ וְתַם לָרִיק כֹּחֲכֶם וְלֹֽא–תִתֵּן אַרְצְכֶם אֶת–יְבוּלָהּ וְעֵץ הָאָרֶץ לֹא יִתֵּן פִּרְיֽוֹ: | vetam lariyq kohakhem velo titten artzekhem et yevoulah veet haaretz lo itten pir’yo | 20 Votre force s’épuisera inutilement, votre terre ne donnera pas ses produits, et les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits. |
קְרִי | רִיק |
qeriy résister, être opposé, rencontre contraire ou hostile, désirer, venir au-devant, rencontrer, | riyq en vain, vanité, inutilement, inutilité, néant, vide |
Lévitique 26:21 Une nouvelle condition - l’essence même des malédictions
«21 Si vous me «résistez» et ne voulez point m’écouter, je vous frapperai sept fois plus selon vos péchés.»
A côté de «behouqqotaï», ici encore on va voir un mot hébreu traduit très incomplètement et dont les traducteurs ont enlever l’essence même de la problématique des malédictions. Les traductions ont ignoré le but visé par la Pensée de Dieu dans le texte original. Le verbe utilisé dans la version Second «si vous me résistez» ne dérange pas du tout dans la beauté en surface du texte biblique. On entend souvent cette expression reprise d’ailleurs en écho dans toute la Bible de «ne pas résister au Saint-Esprit», de «résister au diable», etc.
Cet avertissement convient bien aux croyants car cela ne les concerne pratiquement plus.
Plus aucun croyant aujourd’hui ne craint Dieu par ces avertissements des malédictions de Lévitique 26. Mais en réalité, il en sera tout autrement lorsqu’ils découvriront les vrais sens de la phrase.
Le texte de la Bible hébraïque n’abonde pas non plus en explications puisque il dit :
«21 Si vous agissez hostilement à mon égard» ce qui revient à dire «si vous me méprisez».
Au début du verset 3 on avait «si vous marchez dans mes lois» «behouqqotaï».
«Si vous laissez aller les choses ...» : le hasard
Ce passage démonte complètement toutes les théories qui enseignent que nous dépendons du destin et que nous ne pouvons rien y faire. Le fait de se laisser convaincre par ces fausses doctrines du destin et du hasard, ouvre une porte béante pour les esprits séducteurs et pour les malédictions.
Ici au verset 21, on va trouver quelque chose de nouveau, c’est le verbe «qeriy» dans veim telkhou immiy qeriy «si vous laissez tout faire», ou encore «si vous laissez aller les choses sans les dominer», «si vous ne dominez pas la situation» alors vous entrez dans la catégorie des gens qui méritent les conséquences des malédictions.
C’est comme si Dieu disait «puisque vous aimez tellement laisser aller les choses à vau-l’eau, et bien tant pis pour vous, vous en mesurerez les conséquences, c’est vous qui l’aurez choisi». C’est là tout le sens des malédictions. On verra donc ici combien ces malédictions sont actuelles pour nous aujourd’hui. Nous avions jusqu’alors passé ces passages sous silence croyant que cela ne nous concernerait pas du tout. Et c’est précisément le contraire.
כא וְאִם–תֵּֽלְכוּ עִמִּי קֶרִי וְלֹא תֹאבוּ לִשְׁמֹעַֽ לִי וְיָסַפְתִּי עֲלֵיכֶם מַכָּה שֶׁבַע כְּחַטֹּאתֵיכֶֽם: | veim telkhou immiy qeriy, velo tovou lishmoa liy-veyasaphttiy alekhem makah sheva kehatotekhem | 21 Si vous me «résistez» et ne voulez point m’écouter, je vous frapperai sept fois plus selon vos péchés. |
Dans Si vous me «résistez» le nom 7147 qeriy קְרִי un nom masc. signifie en fait «si vous prenez les choses comme elles viennent sans réagir, c’est comme si vous me résistiez, comme si vous étiez opposé, contraire, rencontre contraire ou hostile.
Ce mot vient de 7136 qarah קָרָה une racine primaire dans le sens de voir apparaître quelqu’un par hasard (dans la rue) : désirer, faire venir, être arrivé, apparaître, venir au-devant, rencontrer, établir, se trouver, dépendre, charpente, faîte. De cette racine, on trouve un autre mot «miqreh».
Qeriy signifie «fortuitement», «occasionnellement», «par hasard» et ce mot vient de miqreh מִקְרֶה 4745 MI+QARAH vient de 7136 ; n m qui vient du hasard, «par hasard», «un même sort» ; (10 occurrences), «rencontre ou événement non prévu», «accident».
Le «qeriy» c’est tout le contraire de l’intention volontaire, c’est le hasard, c’est ce que nous ne décidons pas, «c’est ce qui nous tombe dessus», c’est tout le contraire de notre volonté. Si je laisse faire les choses sans essayer de les diriger, sans essayer de leur donner du sens, sans essayer de les faire plier à ma volonté, alors je laisse faire le «qeriy» dans le monde.
Ce mot provient de la racine qara :
7122 | qara’ | קָרָא | une racine primaire, rencontrer, soit accidentellement ou dans un but hostile : arriver, survenir, apparaître, rencontrer, atteindre, se trouver, être saisi, faire fondre sur |
7137 | qareh | קָרֶה | vient de 7136 n m «par suite d’un accident» Deut 23.10 accident, suite à de la pollution nocturne, nécessitant une mise temporaire hors du camp. |
7135 | qarah | קָרָה | vient de 7119 n f : froid, froidure |
7119 | qar | קַר | contraction d’une racine du sens de refroidir ; adjectif : frais, fraîche, calme, en pleine possession de son esprit |
7125 | qir’ah | קִרְאָה -קָרָא | vient de 7122 : rencontre, vis-à-vis, au-devant, approche, contre, recevoir, en bataille, en face, opposer, être abordé, recueillir, se croise |
7150 | qeriy’ah | קְרִיאָה | vient de 7121 n f - publication Jean 3.2, proclamation, prédication. |
Le Livre de l’Apocalypse décrit ce problème de l’indifférence... et il le condamne...
On pourrait comparer ce qui se passe avec l’un des versets qui décrit la situation de l’indifférence et que l’on va retrouver dans Lévitique 26:21 et c’est
Apocalypse 3:15-16 «15 Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! 16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.»
Velo tovou lishmoa «et vous ne voulez point m’écouter» וְלֹא תֹאבוּ לִשְׁמֹעַ לִי
Pour conclure, Dieu dit «si vous choisissez avec moi, le mode de l’indifférence», alors moi aussi je me conduirai avec vous avec indifférence et je laisserai faire le hasard, je n’interviendrai plus, je laisserai faire la nature dans toute sa froideur et dans toute sa rigueur, alors j’irai dans une «exaspération d’indifférence»
La volonté 14 abah אָבָה vouloir, volonté, consentir, aimer, accepter, acquiescer, obéir.
Pourquoi Dieu permet-il que dans nos assemblées nous ne soyons qu’un petit nombre?
S’agit-il réellement d’un temps d’apostasie où la foi du plus grand nombre et l’amour du plus grand nombre se refroidit?
Est-ce réellement de la volonté de Dieu que cela soit ainsi? En tant qu’enfants de Dieu nés de nouveau, nous avons reçu de l’Éternel le pouvoir de marcher sur les serpents et sur les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi. Rien ne peut nous nuire.
Autrement dit, nos prières, si elles sont violentes et qu’elles rejettent le fatalisme et aussi bien sûr les réactions charnelles, alors rien ne nous est impossible. Même les personnes les plus désagréables et les plus difficiles peuvent recevoir la Vie et être délivrées dans le Nom de Yeshoua.
C’est toujours à cause de ces mêmes raisons où l’indifférence nous guette que Dieu enverra contre nous des animaux des champs (des êtres vivants spirituels là où nous semons), ces animaux vont nous enlever nos enfants (pas physiquement bien sûr mais au niveau de l’appel), ces «animaux» veulent détruire le travail de nos mains, réduire nos assemblées à une peau de chagrin et nos «chemins» seront désert, les chemins par lesquels nous devons annoncer LE chemin Yeshoua. Les divisions ne sont pas voulues de Dieu. S’étendre en créant d’autres groupes et d’autres assemblées, ce n’est pas de la division. Mais on ne s’étend jamais sur la base d’une division.
«22 J’enverrai contre vous les animaux des champs, qui vous priveront de vos enfants, qui détruiront votre bétail, et qui vous réduiront à un petit nombre; et vos chemins seront déserts.»
Mais de quelles raisons s’agit-il ?
Yeshoua nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété :
2 Pierre 1:3
«Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, 4 lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise,
5 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, 6 à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, 7 à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. 8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 9 Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés.
10 C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. 11 C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.»
Autrement dit, le Saint-Esprit nous a donné tous les outils, toutes les armes afin de pouvoir tenir fermes contre les ruses du diable.
La bonne question c’est : «est-ce que nous avons des plaintes à formuler à Dieu ?
Est-ce que nous gémissons jour et nuit ?
Si nous n’arrêtons pas de geindre en nous plaignant contre les uns et contre les autres alors nous rentrons dans cette catégorie qui en payera le prix !
A moins d’une conviction absolue et inébranlable que ces pertes font partie du plan de Dieu, si nous avons perdu quelque chose, c’est notre faute, pas la faute de quelqu’un d’autre.
Nous avons laissé faire.
Comment réagir : invoquer le Nom de Yeshoua qui le Nom qui est au-dessus de tout nom capable de renverser toutes les forteresses de l’ennemi.
«23 Si ces châtiments ne vous corrigent point et si vous me résistez (autrement dit, si vous restez impassible), 24 je vous résisterai aussi et je vous frapperai sept fois plus pour vos péchés.
Les bénédictions et malédictions sont pédagogiques, autant qu’elles sont bien réelles.
Le mot bénédiction ou bénédiction apparaît plus de 410 fois dans la Bible, et le mot malédiction apparaît environ 160 fois.
En d’autres termes, la Bible a beaucoup à dire sur ces deux concepts.
Les deux sont absolument vrais, si vrais que Yeshoua devait être une malédiction pour que nous puissions être rachetés et bénis.
Si le bien est la réalité, le mal l’est aussi.
Certaines personnes ont tendance à penser que les bénédictions sont réelles, mais que les malédictions sont imaginaires ou hypothétiques. C’est logique que si une partie est vraie, sa contrepartie le soit également.
Prenez le jour et la nuit par exemple. Si le jour est réel, la nuit l’est aussi. S’il y a le froid, il y a aussi le chaud. Concernant le bien et le mal : si le bien est une réalité, alors le mal l’est aussi. Nous ne pouvons pas accepter l’un et ignorer l’autre.
Le sens ici c’est que puisque nous avons laissé aller les choses à vau-l’eau sans réagir, en croyant que Dieu allait s’en occuper, Dieu à son tour va faire pareil. L’image c’est la terre et ses productions qui seront envahies par les mauvaises herbes.
La Bible a beaucoup à nous apprendre sur la nature des bénédictions et des malédictions, comment elles fonctionnent, comment reconnaître une malédiction dans votre vie et comment s’en débarrasser.
Si nous restons dans un état d’ignorance, ce sera notre propre perte.
Si nous ne comprenons pas qu’il a échangé des bénédictions contre des malédictions, nous manquons la plupart des dons que Dieu nous a donnés à travers le sacrifice de Yeshoua sur la croix.
Deux mots clefs : l’épée et la peste
וְהֵבֵאתִי עֲלֵיכֶם חֶרֶב נֹקֶמֶת נְקַם–בְּרִית וְנֶאֱסַפְתֶּם אֶל–עָרֵיכֶם וְשִׁלַּחְתִּי דֶבֶר בְּתוֹכְכֶם וְנִתַּתֶּם בְּיַד–אוֹיֵֽב: | vehevetiy alekhem herev noqemet neqam-beriyt venesaftem el areikhem veshillahttiy dever betokhekhem venittattem beyad oyev | 25 Je ferai venir contre vous l’épée, qui vengera mon alliance; quand vous vous rassemblerez dans vos villes, j’enverrai la peste au milieu de vous, et vous serez livrés aux mains de l’ennemi. |
Tout d’abord l’Éternel promet de faire venir le herev, c’est-à-dire le dessèchement 2719 herev חֶרֶב un nom féminin épée, ciseau, dessèchement, couteaux, ruines, glaive, instrument, machines. Ce mot vient de 2717 harav חָרַב ou harev חָרֵב une racine primaire : sécher, sec, sèche, ravager, épée, détruire, tarir, dessécher, désolé, mis à sec, exterminé, horreur, dévaster, massacre, tuer, ruiner, délaisser, déserte ; (40 occurrences).
Ensuite l’Éternel enverra la peste 1698 deber דֶּבֶר : n m peste, (le COVID), la mortalité ; (49 occurrences) : pestilence, peste, fléau, épizootie, maladie du bétail, fièvre aphteuse. La racine primaire de cette «peste» dever» est 1696 dabar דָּבַר parler, dire, répondre, promettre, prendre la parole.
D’une part Dieu envoie «sa parole» qui va provoquer la pestilence du péché, la présence de la Parole de Dieu va provoquer chez le pécheur des réactions hostiles. D’autre part on voit ici que les malédictions qui tombent sur la terre comme le covid et comme d’autres plaies de toutes sortes, sont des malédictions envoyées par Dieu sur la terre pour que les impies, les pécheurs, les pervers et les homosexuels et tous les idolâtres se repentent de leurs iniquités. Les hommes qui seront ravagés, desséchés, dont la vie sera dévastée, détruite, exterminée, auront cette dernière occasion de se repentir avant le retour proche du Messie d’Israël. Les 49 occurrences semblent nous prévenir d’un certain délai avant que ne tombe le couperet de Dieu.
«26 Lorsque je vous briserai le bâton du pain, dix femmes cuiront votre pain dans un seul four et rapporteront votre pain au poids; vous mangerez, et vous ne serez point rassasiés.
27 Si, malgré cela, vous ne m’écoutez point et si vous me résistez, 28 je vous résisterai aussi avec fureur et je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés.
כח וְהָלַכְתִּי עִמָּכֶם בַּחֲמַת–קֶרִי וְיִסַּרְתִּי אֶתְכֶם אַף–אָנִי שֶׁבַע עַל–חַטֹּאתֵיכֶֽם: | vehalakhtiy immakhem bahamat-qeriy; veyissarttiy etkhem aph-aniy, sheva al-hatotekhem | 28 je procéderai à votre égard avec une exaspération d’hostilité, et je vous châtierai, à mon tour, sept fois pour vos péchés. |
On retrouve ici la même expression attribuée à l’homme mais cette fois ci c’est Dieu qui aura cette hostilité
2534 hemah חָמָה ou hema חֵמָא n f : fureur, furieux, venin, colère, terrible, irritation, violent, ardeur, brasier, excès ; (124 occurences).
--> chaleur, rage, déplaisir, indignation, colère, courroux, poison.
--> fièvre, venin, poison (fig.).
--> colère brûlante, rage.
2535 hammah חַמָּה
vient de 2525 ; n f : soleil, chaleur du soleil, chaleur.
Le texte qui suit est l’un des pires que puisse contenir la Torah, là où Dieu annonce un horrible avertissement. L’hébreu révèle bien évidemment autre chose que cette simple traduction au premier degré.
Lévitique 26:29
וַאֲכַלְתֶּם בְּשַׂר בְּנֵיכֶם וּבְשַׂר בְּנֹתֵיכֶם תֹּאכֵֽלוּ: | veakhaltem besar bnéikhem ouvesar benoteikhem tokhlou | 29 Vous mangerez la chair de vos fils, et vous mangerez la chair de vos filles. |
«Basar» c’est autant la chair et que la nouvelle, de l’évangile que l’on nomme «besora tova» «bonne nouvelle».
Et vous consommerez la nouvelle de vos fils et vous consommerez la nouvelle de vos filles.
La seule nuance entre les deux mots est la voyelle sous la lettre sin.
1319 basar בָּשַׂר
une racine primaire : nouvelle, bonne nouvelle, annoncer, publier, messager ; (24 occurrences)
- porter des nouvelles, publier, prêcher, annoncer.
- réjouir par de bonnes nouvelles.
- annoncer (le salut) comme une bonne nouvelle, prêcher.
- recevoir de bonnes nouvelles.
1320 basar בָּשָׂר
vient de 1319 nom masc. chair, tout, circoncire, décharné, viande, nudité, corps, parents, homme, victime, cheveux, charnues, un semblable, embonpoint, se dévorer ; (269 occurrences), l’organe mâle de procréation.
Si le texte parle de consommer la «chair» de quelqu’un, il sera question de consommer «son embonpoint spirituel». C’est ce que révèlent les sacrifices sur l’autel des parfums : offrir à Dieu le sacrifice de nos corps : Romains 12:1 «Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable».
A l’image de Yeshoua qui a offert sa vie en rançon et qui nous a invité à «manger son corps» et à «boire son sang», nous aussi nous sommes invités à offrir nos corps sanctifiés, circoncis comme une bonne nouvelle.
«30 Je détruirai vos hauts lieux, j’abattrai vos statues consacrées au soleil, je mettrai vos cadavres sur les cadavres de vos idoles, et mon âme vous aura en horreur. 31 Je réduirai vos villes en déserts, je ravagerai vos sanctuaires, et je ne respirerai plus l’odeur agréable de vos parfums. 32 Je dévasterai le pays, et vos ennemis qui l’habiteront en seront stupéfaits. 33 Je vous disperserai parmi les nations et je tirerai l’épée après vous. Votre pays sera dévasté, et vos villes seront désertes.
34 Alors le pays jouira de ses shabbats, tout le temps qu’il sera dévasté et que vous serez dans le pays de vos ennemis; alors le pays se reposera, et jouira de ses shabbats. 35 Tout le temps qu’il sera dévasté, il aura le repos qu’il n’avait pas eu dans vos shabbats, tandis que vous l’habitiez. 36 Je rendrai pusillanime le coeur de ceux d’entre vous qui survivront, dans les pays de leurs ennemis; le bruit d’une feuille agitée les poursuivra; ils fuiront comme on fuit devant l’épée, et ils tomberont sans qu’on les poursuive. 37 Ils se renverseront les uns sur les autres comme devant l’épée, sans qu’on les poursuive. Vous ne subsisterez point en présence de vos ennemis; 38 vous périrez parmi les nations, et le pays de vos ennemis vous dévorera. 39 Ceux d’entre vous qui survivront seront frappés de langueur pour leurs iniquités, dans les pays de leurs ennemis; ils seront aussi frappés de langueur pour les iniquités de leurs pères.
40 Ils confesseront leurs iniquités et les iniquités de leurs pères, les transgressions qu’ils ont commises envers moi, et la résistance qu’ils m’ont opposée, 41 péchés à cause desquels moi aussi je leur résisterai et les mènerai dans le pays de leurs ennemis. Et alors leur coeur incirconcis s’humiliera, et ils paieront la dette de leurs iniquités. 42 Je me souviendrai de mon alliance avec Jacob, je me souviendrai de mon alliance avec Isaac et de mon alliance avec Abraham, et je me souviendrai du pays. 43 Le pays sera abandonné par eux, et il jouira de ses shabbats pendant qu’il restera dévasté loin d’eux; et ils paieront la dette de leurs iniquités, parce qu’ils ont méprisé mes ordonnances et que leur âme a eu mes lois en horreur. 44 Mais, lorsqu’ils seront dans le pays de leurs ennemis, je ne les rejetterai pourtant point, et je ne les aurai point en horreur jusqu’à les exterminer, jusqu’à rompre mon alliance avec eux; car je suis l’Éternel, leur Dieu. 45 Je me souviendrai en leur faveur de l’ancienne alliance, par laquelle je les ai fait sortir du pays d’Égypte, aux yeux des nations, pour être leur Dieu. Je suis l’Éternel.
46 Tels sont les statuts, les ordonnances et les lois, que l’Éternel établit entre lui et les enfants d’Israël, sur la montagne de Sinaï, par Moïse.»
Lévitique 27
Ce dernier chapitre du Lévitique met en relation les vœux avec la valeur financière des personnes.
«1 L’Éternel parla à Moïse, et dit : 2 Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Lorsqu’on fera des vœux, s’il s’agit de personnes, elles seront à l’Éternel d’après ton estimation.
אִישׁ כִּי יַפְלִא נֶדֶר בְּעֶרְכְּךָ נְפָשֹׁת לַֽיהוָֽה: | Iysh kiy yaphli neder beerekekha nefashot lAdonai | Lorsqu’un homme fera un vœu, dans ton évaluation des âmes pour l’Éternel |
Lorsqu’un homme fera (yiqtol hifil) des vœux il sera souvent question d’un engagement personnel volontaire de vœux de naziréat pour le service de Dieu.
5088 neder נֶדֶר ou נֵדֶר vient de 5087 ; nom masc.
vœu, accomplissement d’un vœu, naziréat ; (60 occurences), offrande votive.
5087 nadar נָדַר racine primaire : faire un vœu, accomplir des vœux, vouer, faire une promesse
בְּעֶרְכְּךָ beerekekha be (dans)+erek (estimer, ranger) +kha un nom singulier masc. Construit suffixé 6187 erekh עֵרֶךְ un nom masc. : estimation, disposer, déposer, le prix, rachat, déterminer, structure, un égal ; (33 occurrences).
--> ordre, rang, estimer, choses mises en ordre, une couche, une pile, évaluer.
vient de 6186
6186 arakh עָרַךְ
une racine primaire : se ranger, dresser, se ranger, préparer, ranger en bataille, disposer en ordre, poser, taxer, faire une estimation, armée, un corps, prêt, … ; (75 occurrences).
--> arranger, poser ou disposer en ordre, mettre en rang, préparer, ordonner, manier, fournir, estimer, égaliser, diriger, comparer.
--> mettre en ordre, arranger, mettre en place.
--> comparer, être comparable.
Dans l’expression «Iysh kiy yaphli neder beerekekha nefashot lAdonai»
Lorsqu’un homme fera un vœu, dans ton évaluation des âmes pour l’Éternel
Il faut y voir un enrôlement des hommes mûrs et affermis pour le combat dans l’armée du Dieu vivant. L’Éternel des armées ne prend pas dans son armée «tsevaot», des personnes qui ne sont pas mûres et affermies dans la Foi. Cette «estimation» sert à évaluer tout le monde, hommes, femmes, enfants et vieillards. Les hommes et les femmes du peuple de Dieu qui sont arrivées à un degré de maturité suffisante pour servir dans le ministère, dans la prière, dans le combat spirituel seront évalués d’une certaine manière.
Cette évaluation concernera des hommes mâles murs de 20 à 60 ans. Les 50 shekels en argent sont à mettre en relation avec les 2 passages qui suivent :
Lévitique 27:16 «Si quelqu’un sanctifie à l’Éternel un champ de sa propriété, ton estimation sera en rapport avec la quantité de semence, cinquante sicles d’argent pour un homer de semence d’orge.»
Deutéronome 22:29 «l’homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d’argent; et, parce qu’il l’a déshonorée, il la prendra pour femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu’il vivra.»
La valeur du sheqel dans ces passages nous parle d’estimer la quantité de semence de la parole de Dieu qui aurait été semée dans les cœurs afin de soupeser les âmes :
8255 sheqel שֶׁקֶל nom masc. : sicle, prix, la principale unité de poids ou mesure.
(en argent équivaut à 1/3000 de talent et égal à 132 grains.)
Le sheqel vient de la racine 8254 shaqal :
8254 shaqal שָׁקַל
une racine primaire : peser (l’argent), payer, le poids, remettre (des talents), livrer (au trésor), trésorier ; (22 occurrences), soupeser, payer, évaluer (un prix), soupeser du chagrin
Dans ce dernier passage où l’homme qui aura «déshonoré» une femme l’aura «humiliée»,
6031 anah עָנָה une racine primaire (peut-être ident. à 6030 à travers l’idée de regarder en bas, intimidation) ; affliger, opprimer, maltraiter, humilier, déshonorer, accabler, chanter, mortifier, dompter, faire violence, souffrances, malheureux, oppresseur, indigent
(Piel) humilier, manipuler sans précaution, affliger.
On voit qu’il est donc question ici du combat dans lequel le Mashiah, renverse les autorités et les dominations pour racheter son épouse, la femme qui représente la qehilah. L’homme mâle sera ainsi estimé à la valeur de 50 sheqels et la femme à 30 shekels et ainsi de suite pour les enfants et personnes au-delà de 60 ans.
«3 Si tu as à faire l’estimation d’un mâle de vingt à soixante ans, ton estimation sera de cinquante sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire; 4 si c’est une femme, ton estimation sera de trente sicles. 5 De cinq à vingt ans, ton estimation sera de vingt sicles pour un mâle, et de dix sicles pour une fille. 6 D’un mois à cinq ans, ton estimation sera de cinq sicles d’argent pour un mâle, et de trois sicles d’argent pour une fille. 7 De soixante ans et au-dessus, ton estimation sera de quinze sicles pour un mâle, et de dix sicles pour une femme. 8 Si celui qui a fait le vœu est trop pauvre pour payer ton estimation, on le présentera au sacrificateur, qui le taxera, et le sacrificateur fera une estimation en rapport avec les ressources de cet homme.
9 S’il s’agit d’animaux qui peuvent être offerts en sacrifice à l’Éternel, tout animal qu’on donnera à l’Éternel sera chose sainte. 10 On ne le changera point, et l’on n’en mettra point un mauvais à la place d’un bon ni un bon à la place d’un mauvais; si l’on remplace un animal par un autre, ils seront l’un et l’autre chose sainte. 11 S’il s’agit d’animaux impurs, qui ne peuvent être offerts en sacrifice à l’Éternel, on présentera l’animal au sacrificateur, 12 qui en fera l’estimation selon qu’il sera bon ou mauvais, et l’on s’en rapportera à l’estimation du sacrificateur. 13 Si on veut le racheter, on ajoutera un cinquième à son estimation.
14 Si quelqu’un sanctifie sa maison en la consacrant à l’Éternel, le sacrificateur en fera l’estimation selon qu’elle sera bonne ou mauvaise, et l’on s’en tiendra à l’estimation du sacrificateur. 15 Si celui qui a sanctifié sa maison veut la racheter, il ajoutera un cinquième au prix de son estimation, et elle sera à lui.
16 Si quelqu’un sanctifie à l’Éternel un champ de sa propriété, ton estimation sera en rapport avec la quantité de semence, cinquante sicles d’argent pour un homer de semence d’orge. 17 Si c’est dès l’année du jubilé qu’il sanctifie son champ, on s’en tiendra à ton estimation; 18 si c’est après le jubilé qu’il sanctifie son champ, le sacrificateur en évaluera le prix à raison du nombre d’années qui restent jusqu’au jubilé, et il sera fait une réduction sur ton estimation. 19 Si celui qui a sanctifié son champ veut le racheter, il ajoutera un cinquième au prix de ton estimation, et le champ lui restera. 20 S’il ne rachète point le champ, et qu’on le vende à un autre homme, il ne pourra plus être racheté. 21 Et quand l’acquéreur en sortira au jubilé, ce champ sera consacré à l’Éternel, comme un champ qui a été dévoué; il deviendra la propriété du sacrificateur.
22 Si quelqu’un sanctifie à l’Éternel un champ qu’il a acquis et qui ne fait point partie de sa propriété, 23 le sacrificateur en évaluera le prix d’après ton estimation jusqu’à l’année du jubilé, et cet homme paiera le jour même le prix fixé, comme étant consacré à l’Éternel. 24 L’année du jubilé, le champ retournera à celui de qui il avait été acheté et de la propriété dont il faisait partie.
25 Toutes tes estimations se feront en sicles du sanctuaire : le sicle est de vingt guéras.
26 Nul ne pourra sanctifier le premier-né de son bétail, lequel appartient déjà à l’Éternel en sa qualité de premier-né; soit bœuf, soit agneau, il appartient à l’Éternel. 27 S’il s’agit d’un animal impur, on le rachètera au prix de ton estimation, en y ajoutant un cinquième; s’il n’est pas racheté, il sera vendu d’après ton estimation.
Dévouer par interdit
28 Tout ce qu’un homme dévouera par interdit à l’Éternel, dans ce qui lui appartient, ne pourra ni se vendre, ni se racheter, que ce soit une personne, un animal, ou un champ de sa propriété; tout ce qui sera dévoué par interdit sera entièrement consacré à l’Éternel. 29 Aucune personne dévouée par interdit ne pourra être rachetée, elle sera mise à mort.
Quand la Torah parle de dévouer quelque chose ou quelqu’un par interdit le mot qui est utilisé au hifil est
2763 haram חָרַם une racine primaire ; extermination, interdit, dévouer, détruire, confisquer, dessécher, exterminer, consacrer, nez camus ; (52 occurrences).
--> mettre au ban, dévouer, détruire complètement, dévouer par interdit, exterminer.
Au Hiphil :
1. défendre, prohiber (pour un usage commun, bannir)
2. consacrer, dévouer, vouer à la destruction.
3. exterminer, détruire complètement.
Dévouer quelque chose ou quelqu’un par interdit est le mettre à part au ban, l’isoler comme un virus, un cancer ou une lèpre contagieuse afin que le peuple n’en soit pas atteint. Ici ce n’est pas Dieu qui dévoue par interdit mais c’est ce qu’un homme considérera comme dévoué à exclure parmi les choses où les gens qui lui appartiennent.
Cela signifie que si un homme considère qu’il faut dévouer quelqu’un ou quelque chose par interdit, il doit le remettre au Seigneur : il doit le Lui consacrer.
Finalement on peut donc de dessaisir d’un poids que nous n’avons pas le droit de porter nous-même en le laissant sur les épaules de notre Seigneur.
«30 Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l’Éternel; c’est une chose consacrée à l’Éternel. 31 Si quelqu’un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera un cinquième. 32 Toute dîme de gros et de menu bétail, de tout ce qui passe sous la houlette, sera une dîme consacrée à l’Éternel. 33 On n’examinera point si l’animal est bon ou mauvais, et l’on ne fera point d’échange; si l’on remplace un animal par un autre, ils seront l’un et l’autre chose sainte, et ne pourront être rachetés.
34 Tels sont les commandements que l’Éternel donna à Moïse pour les enfants d’Israël, sur la montagne de Sinaï.»
En termes de conclusion finale du Livre du Lévitique, de même que les choses dévouées par interdit, tout le reste appartient à Dieu, la dîme, les récoltes, les fruits. Tout est à Lui.
Romains 11:36 «C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen !»
Haftarah : Jérémie 32.6 à 27
A force de prophétiser des événements qui se réalisent tout le temps, Jérémie se retrouve enfermé dans la prison de Sédécias roi de Judah, celui à qui il a prophétisé le «malheur». Le temps passe. Puis arrive le jour de la promesse de la délivrance de Dieu au travers d’une prophétie apparemment incompréhensible. Jérémie est dans la cour de la prison, il n’est pas libre de ses mouvements, et voilà que Dieu lui parle. Il prévient son serviteur qu’il va lui envoyer son cousin pour une transaction immobilière. Comme la situation est quelque peu exceptionnelle, Dieu va prévenir d’abord Jérémie. Son cousin viendra lui proposer de racheter un champ qui appartient à leur famille. La transaction contractuelle se fera par écrit. Elle concerne une triple prophétie, celle de la réponse à ses prières, celle de la libération future du peuple juif de Nebucadnetsar et enfin l’annonce du retour des juifs dans leur terre qui reprendront possession de leur héritage. Cette troisième et dernière prophétie s’accomplira en 1948 avec la résurrection de l’État d’Israël. Le verset 27 «Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part?» vient en écho au passage de Esaïe le prophète bien connu qui concerne cette date de 1947 : Esaïe 66:8 «Qui a jamais entendu pareille chose? Qui a jamais vu rien de semblable? Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d’un seul coup? A peine en travail, Sion a enfanté ses fils !»
Genèse 18:14 «Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Eternel ? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque; et Sara aura un fils.»
Jérémie 32:17 «Ah ! Seigneur Eternel, Voici, tu as fait les cieux et la terre Par ta grande puissance et par ton bras étendu : Rien n’est étonnant de ta part.»
Zacharie 8:6 «Ainsi parle l’Eternel des armées : Si la chose paraît étonnante aux yeux du reste de ce peuple en ces jours-là, sera-t-elle de même étonnante à mes yeux ? dit l’Eternel des armées.»
1 La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l’Eternel, la dixième année de Sédécias, roi de Juda.-C’était la dix-huitième année de Nebucadnetsar.
2 L’armée du roi de Babylone assiégeait alors Jérusalem; et Jérémie, le prophète, était enfermé dans la cour de la prison qui était dans la maison du roi de Juda. 3 Sédécias, roi de Juda, l’avait fait enfermer, et lui avait dit : Pourquoi prophétises-tu, en disant : Ainsi parle l’Eternel : Voici, je livre cette ville entre les mains du roi de Babylone, et il la prendra; 4 Sédécias, roi de Juda, n’échappera pas aux Chaldéens, mais il sera livré entre les mains du roi de Babylone, il lui parlera bouche à bouche, et ses yeux verront ses yeux; 5 le roi de Babylone emmènera Sédécias à Babylone, où il restera jusqu’à ce que je me souvienne de lui, dit l’Eternel; si vous vous battez contre les Chaldéens, vous n’aurez point de succès.
6 Jérémie dit : La parole de l’Eternel m’a été adressée, en ces mots : 7 Voici, Hanameel (חֲנַמְאֵל «Dieu a pitié», «Dieu a été Miséricordieux» de la racine hanan), fils de Shalloum ton oncle (ben shalloum dodekha בֶּן–שַׁלֻּם דֹּֽדְךָ), va venir auprès de toi pour te dire : achète mon champ qui est à Anathoth (עֲנָתֹות «réponses à la prière»), car tu as le droit de rachat pour l’acquérir. 8 Et Hanameel, fils de mon oncle, vint auprès de moi, selon la parole de l’Eternel, dans la cour de la prison, et il me dit : Achète mon champ, qui est à Anathoth, dans le pays de Benjamin, car tu as le droit d’héritage et de rachat, achète-le! Je reconnus que c’était la parole de l’Eternel. 9 J’achetai de Hanameel, fils de mon oncle, le champ qui est à Anathoth, et je lui pesai l’argent, dix-sept sicles d’argent. 10 J’écrivis un contrat, que je cachetai, je pris des témoins, et je pesai l’argent dans une balance. 11 Je pris ensuite le contrat d’acquisition, celui qui était cacheté, conformément à la loi et aux usages, et celui qui était ouvert; 12 et je remis le contrat d’acquisition à Baruc, fils de Nérija, fils de Machséja, en présence de Hanameel, fils de mon oncle, en présence des témoins qui avaient signé le contrat d’acquisition, et en présence de tous les juifs qui se trouvaient dans la cour de la prison. 13 Et je donnai devant eux cet ordre à Baruc : 14 Ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël : Prends ces écrits, ce contrat d’acquisition, celui qui est cacheté et celui qui est ouvert, et mets-les dans un vase de terre, afin qu’ils se conservent longtemps. 15 Car ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël : On achètera encore des maisons, des champs et des vignes, dans ce pays.
16 Après que j’eus remis le contrat d’acquisition à Baruc, fils de Nérija, j’adressai cette prière à l’Eternel : 17 Ah ! Seigneur Eternel, Voici, tu as fait les cieux et la terre par ta grande puissance et par ton bras étendu : Rien n’est étonnant de ta part. 18 Tu fais miséricorde jusqu’à la millième génération, et tu punis l’iniquité des pères dans le sein de leurs enfants après eux. Tu es le Dieu grand, le puissant, dont le nom est l’Éternel des armées. 19 Tu es grand en conseil et puissant en action; Tu as les yeux ouverts sur toutes les voies des enfants des hommes, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres.
20 Tu as fait des miracles et des prodiges dans le pays d’Égypte jusqu’à ce jour, et en Israël et parmi les hommes, et tu t’es fait un nom comme il l’est aujourd’hui. 21 Tu as fait sortir du pays d’Égypte ton peuple d’Israël, Avec des miracles et des prodiges, à main forte et à bras étendu, et avec une grande terreur. 22 Tu leur as donné ce pays, Que tu avais juré à leurs pères de leur donner, Pays où coulent le lait et le miel. 23 Ils sont venus, et ils en ont pris possession. Mais ils n’ont point obéi à ta voix, Ils n’ont point observé ta loi, Ils n’ont pas fait tout ce que tu leur avais ordonné de faire. Et c’est alors que tu as fait fondre sur eux tous ces malheurs !
24 Voici, les terrasses s’élèvent contre la ville et la menacent; La ville sera livrée entre les mains des Chaldéens qui l’attaquent, Vaincue par l’épée, par la famine et par la peste. Ce que tu as dit est arrivé, et tu le vois. 25 Néanmoins, Seigneur Éternel, tu m’as dit : Achète un champ pour de l’argent, prends des témoins... Et la ville est livrée entre les mains des Chaldéens !
26 La parole de l’Eternel fut adressée à Jérémie, en ces mots : 27 Voici, je suis l’Eternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part?
Marc 3.1 à 12
L’évangile va montrer comment le peuple est devenu dur de cœur et fermé aux prophéties et comment Yeshoua ira vers le peuple (vers la «mer»).
«1 Yeshoua entra de nouveau dans la synagogue. Il s’y trouvait un homme qui avait la main sèche. 2 Ils observaient Jésus, pour voir s’il le guérirait le jour du shabbat : c’était afin de pouvoir l’accuser. 3 Et Yeshoua dit à l’homme qui avait la main sèche : Lève-toi, là au milieu. 4 Puis il leur dit : Est-il permis, le jour du shabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ? Mais ils gardèrent le silence. 5 Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation, et en même temps affligé de l’endurcissement de leur coeur, il dit à l’homme : Etends ta main. Il l’étendit, et sa main fut guérie.
6 Les pharisiens sortirent, et aussitôt ils se consultèrent avec les hérodiens sur les moyens de le faire périr.
7 Yeshoua se retira vers la mer avec ses disciples. Une grande multitude le suivit de la Galilée; et de la Judée, 8 et de Jérusalem, et de l’Idumée, et d’au delà du Jourdain, et des environs de Tyr et de Sidon, une grande multitude, apprenant tout ce qu’il faisait, vint à lui. 9 Il chargea ses disciples de tenir toujours à sa disposition une petite barque, afin de ne pas être pressé par la foule. 10 Car, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher. 11 Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se prosternaient devant lui, et s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu. 12 Mais il leur recommandait très sévèrement de ne pas le faire connaître.»
Yo 14:15-21
15 »Si vous m’aimez, respectez mes commandements. 16 Quant à moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre défenseur afin qu’il reste éternellement avec vous: 17 l’Esprit de la vérité, que le monde ne peut pas accepter parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas. [Mais] vous, vous le connaissez, car il reste avec vous et il sera en vous. 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. 19 Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez parce que je vis et que vous vivrez aussi. 20 Ce jour-là, vous saurez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et moi en vous. 21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; celui qui m’aime sera aimé de mon Père et moi aussi, je l’aimerai et je me ferai connaître à lui.»
Yo 15:10-12;
«10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. 11 Je vous ai dit cela afin que ma joie demeure en vous et que votre joie soit complète.
12 »Voici mon commandement: aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.»
1 Yo
1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché concernant la parole de la vie, nous vous l’annonçons. 2 La vie, en effet, s’est manifestée; nous l’avons vue, nous en sommes témoins et nous vous l’annonçons, cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. 3 Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons [à vous aussi] afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, c’est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ que nous sommes en communion, 4 et nous vous écrivons cela afin que notre joie soit complète.
5 Voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons: Dieu est lumière et il n’y a pas de ténèbres en lui. 6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne mettons pas la vérité en pratique. 7 Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus[-Christ] son Fils nous purifie de tout péché.
8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. 9 Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal. 10 Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous faisons de Dieu un menteur, et sa parole n’est pas en nous.