Contrairement à l’idée généralement admise par la majorité, la «cacheroute» n’est pas reliée à proprement parlé aux sacrifices d’animaux du Livre du Lévitique ni aux lois sur la pureté ou l’impureté. La cacheroute est liée au judaïsme et non à la Torah.
La «cacheroute» est un code alimentaire du Talmud prescrit à ceux qui veulent faire partie du judaïsme כשרות המטבח והמאכלים kashrout hamitba’h véhamaakhalim, « convenance de la cuisine et des aliments ». Il constitue l’un des principaux fondements de la loi, de la pensée et de la culture juive. Il regroupe d’une part l’ensemble des critères désignant un aliment (animal ou végétal) comme permis ou non à la consommation, et d’autre part l’ensemble des lois permettant de les préparer ou de les rendre propres à la consommation. Les aliments en conformité avec ces lois sont dits kascher, « aptes » ou « convenables » à la consommation.
Toujours selon le judaïsme, les animaux kashers représentent la vertu, tandis que les autres incarnent le vice. La prohibition du mélange de la viande et du lait représente une séparation symbolique entre la mort (pour manger de la viande il faut la mort d’un animal) et la vie (le lait provient des mamelles qui apportent la vie).
Ce mot 3787 «kasher» כָּשֵׁר signifie convenable, succès, réussir, plaire à, être convenable, propre à, avantageux.
Le terme «cacheroute» indique, non une obligation mais quelque chose qui est «bienséant», «convenable», «avantageux», «qui plaît». Concrètement cela signifie que c’est insensé d’aller obliger quelqu’un de manger casher puisqu’il s’agit de quelque chose de «convenable» et non «d’obligatoire».
Si l’on écarte l’idée du lien avec le judaïsme, le peu d’occurrences trouvées dénote du peu d’intérêt pour Dieu concernant ce sujet ; par contre les quelques mots suivants qui viennent de la même racine Kasher démontre que :
La cacheroute est assimilé à de la captivité
3574 kowsharah כֹּושָׁרָה
vient de 3787 n f : captifs, Psaumes 68:6 (68:7) Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux ; Les rebelles seuls habitent des lieux arides.
La cacheroute est liée avec le travail de la femme vertueuse de Prov. 31
Le fait de parler de la quenouille dans ce contexte peut indiquer que c’est convenable pour une femme vertueuse de se préoccuper de sa maison : 3601 kiyshowr כִּישֹׁור vient de 3787 n m : quenouille Proverbes 31:19 «Elle met la main à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau.»
La cacheroute apporte le succès
3788 kishrown כִּשְׁרֹון vient de 3787 ; n m : succès, habileté, avantage, adresse, profit, talent, aptitude, droiture.
Le mot «kasher» ne se trouve qu’à 3 endroits dans la Bible :
3 références dans la Bible :
Esther 8 : 5
«Elle dit alors: Si le roi le trouve bon et si j’ai trouvé grâce devant lui, si la chose paraît convenable (Kasher) au roi et si je suis agréable à ses yeux, qu’on écrive pour révoquer les lettres conçues par Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite, et écrites par lui dans le but de faire périr les Juifs qui sont dans toutes les provinces du roi.»
Ecclésiaste 10 : 10
«S’il a émoussé le fer, et s’il n’en a pas aiguisé le tranchant, il devra redoubler de force; mais la sagesse a l’avantage du succès (Kasher).»
Ecclésiaste 11 : 6
«Dès le matin sème ta semence, e
t le soir ne laisse pas reposer ta main; car tu ne sais point ce qui réussira (Kasher), ceci ou cela, ou si l’un et l’autre sont également bons.»
Casheroute : une question de culture
Si vous avez invité quelqu’un chez vous pour le repas et qu’il est venu non lavé, qu’il sent mauvais, qu’il a les cheveux gras, les vêtements sales, les dents jaunes de saleté et la cigarette à la bouche, qu’il n’attend pas qu’on l’y invite et qu’il saute immédiatement sur la nourriture sans attendre que tous soient installés à table et qu’il y ait eu la bénédiction, il ne sera pas «à vos yeux» «cacher» puisqu’il sera «inconvenant», «désagréable», «sale», et peut-être même «malpoli» et «vulgaire».
Peut-être, connaissant la personne, vous ne la jugerez pas car vous saviez que cette personne est née dans un milieu du quart monde, p.ex. une famille d’alcooliques et qu’elle n’a jamais connu autre chose.
A vos yeux, cette personne n’est pas convenable, elle ne vous plaît pas.
C’est exactement le sens qu’il faut donner au mot KASHER. Pour ceux qui ont été habitués à la bienséance, cette personne ne sera pas «convenable». Par contre si vous vous habillez en costume cravate pour aller manger chez des gens simples qui vont ont invités à partager leur repas constitué d’un paquet de frites bien grasses avec toutes sortes de viandes grillées, de sauces, à leurs yeux, vous ne serez pas normal, convenable. L’endroit sera très mal choisi alors pour leur faire une leçon de morale et de diététique.
La cacheroute au sein du judaïsme
La Bible a déclaré que les enfants d’Israël étaient un peuple qui n’avait pas sa place parmi les nations. Le dessein divin prévoyait le retour de son peuple en terre promise.
Afin de préserver son peuple de l’assimilation, l’Éternel a souverainement dirigé les événements et les circonstances afin que son peuple ne s’assimile pas. Malgré toutes les dérives, le judaïsme avec l’habillement et l’alimentation, était certainement une méthode divine pour garder son peuple à l’écart des nations impies. L’extrémisme religieux fait partie certainement des plans de Dieu d’isoler drastiquement les juifs des tentations du monde païen car le temps du retour des juifs dans leur terre est engagé et le Messie est à la porte. L’assimilation des juifs aux nations mettrait un terme au plan de Dieu du retour du Messie et de son règne millénaire.
Il faut donc voir le judaïsme, malgré toutes ses erreurs et ses dérives comme dirigé souverainement par l’Éternel.
Le judaïsme n’a rien à voir avec les exigences de la Torah. Le judaïsme ne sert pas à être déclaré «enfant de Dieu», mais plutôt «juif» aux yeux du rabbinat.
L’unique but du judaïsme est l’isolement, la mise à part du peuple. Cela implique malheureusement les conséquences selon lesquelles, il est impossible de croire en même temps à Yeshoua et faire partie du judaïsme.
La Torah avait comme objectif initial de «s’approcher de Dieu». Par contre la cacheroute ne sert PAS à rencontrer Dieu. La cacheroute ne sert qu’à une chose : rentrer dans le judaïsme, c’est-à-dire à faire partie du peuple juif en tant que «figuier», Israël terrestre, charnel.
Quel lien y a-t-il entre la pureté et la cacheroute ? Les dérives
Le Tenakh, (Torah, Neviim, Ketouvim) c’est-à-dire l’Ancienne Alliance dans son entièreté invite les enfants d’Israël à manger des aliments purs, de même qu’il était nécessaire de sacrifier des animaux dans le temple. La cacheroute a transformé cette règle en disant qu’on ne peut pas manger de la viande en même temps que des produits lactés, fromages, laits, yaourts, etc.
Les versets qui en parlent :
Exode 23:19 «Tu apporteras à la maison de l’Éternel, ton Dieu, les prémices des premiers fruits de la terre. Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère.»
Exode 34:26 «Tu apporteras à la maison de L’Éternel, ton Dieu, les prémices des premiers fruits de la terre. Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère.»
Deutéronome 14:21 «Vous ne mangerez d’aucune bête morte; tu la donneras à l’étranger qui sera dans tes portes, afin qu’il la mange, ou tu la vendras à un étranger; car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu. Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère.»
L’idée invoquée par Dieu c’était de ne pas montrer à la mère que son petit allait être tué devant elle, alors qu’il est encore à la mamelle en train de boire le lait de sa mère. Dieu a de la miséricorde pour les femelles dans leur période d’allaitement et le fait de manger le chevreau devant elle provoquerait chez elle un fort stress. Et on sait comment est le cœur miséricordieux du Père devant sa Création.
Apaiser les esprits
Mais l’Éternel est bon et Miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté. Il ne garde pas sa colère à toujours. Si la cacheroute n’est pas prescrite textuellement en dehors du Tabernacle ou du Temple, on doit tout de même signaler qu’il s’agit de quelque chose de «bien», de «convenable». Avec le temps, malheureusement c’est devenu, non quelque chose de convenable, mais plutôt un ensemble de règles déviantes et aussi une source de conflit et de divisions, surtout entre messianiques et chrétiens.
Mais d’une manière générale, la cacheroute est tout autant «convenable» pour un juif que pour une femme de s’habiller de manière décente ou pour un jeune homme de céder sa place dans un autobus.
La cacheroute peut être culturelle et destinée uniquement à une certaine catégorie de personnes, p.ex. les femmes chez Corinthiens au début de notre ère : 1 Corinthiens 11:13 «Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ?»
Si la cacheroute, c’est une «marque d’identité culturelle» que l’on voit «physiquement», une marque de distinction destinée à être reconnu par les autres, alors on peut dire que ça vient de Dieu.
Il nous reste donc une seule et unique conclusion que l’apôtre Paul nous décrit en Colossiens 2 « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des shabbats » (Colossiens 2:16).
Si vous jugez quelqu’un qui a la conviction de manger casher, ou à l’inverse, si vous jugez quelqu’un qui s’y oppose, vous tombez dans le jugement de Dieu : «Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.» (Matthieu 7:1)
Que dit le Nouveau Testament sur ce qui est vraiment «kasher» ?
Ce qui est bienséant, convenable est décrit dans Romains 12:1 «Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.»
C’est donc dans la nouvelle alliance dans le sang de Yeshoua qu’on en revient à relier la cacheroute avec les sacrifices puisque l’apôtre Paul caractérise notre «sacrifice» comme quelque chose de non obligatoire mais par contre de «culte raisonnable», c’est-à-dire le minimum que nous puissions faire si nous voulons plaire à Dieu.
Notre véritable cacheroute en tant que shlihim de Yeshoua, c’est de lui offrir un culte de louange et d’adoration.
Dans le NT, «Prepo» est un terme grec trouvé 7 fois dans la Bible grecque. Ce terme peut être traduit en français par convenable, qui convient, conforme, se tenir en dehors, être remarquable, être éminent, seyant, bienséant.
Les lois sur la nourriture ont minimum 3 buts différents
1. Séparer le peuple élu des autres nations par la circoncision et par l’alimentation
2. Protéger la santé de son peuple
3. Typologie spirituelle : Chaque animal, chaque insecte, qu’il soit pur ou impur représente une entité spirituelle. La corne fendue qui indique la course vers le but final, ruminer comme on rumine la Parole de Dieu. Les poissons qui nagent en pleines eaux et non dans un étang sans issue où pullulent l’infection, ces poissons qui ont des écailles qui les protègent et qui augmentent la vitesse de nage.
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catégories |
purs |
impurs |
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mammifères |
corne fendue, le pied fourchu, et qui rumine (un sabot peut être fendu en deux, par opposition au sabot «complet» comme celui du cheval) : pour être pur, il faut pouvoir ruminer et galoper. |
qui ruminent seulement, ou qui ont la corne fendue seulement. le chameau, qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue |
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Ces versets décrivent les mammifères qui mangent de l’herbe (les herbivores) classifiés comme ruminants. Un « ruminant » est « le nom donné à un animal qui broute, qui possède un système digestif hautement spécialisé, et qui a le sabot fendu » (World Book Encyclopedia, 1995). Contrairement au porc dont la digestion est très rapide et qui laisse partir la majorité des toxines dans le sang, ici les mammifères sont munis d’un estomac à quatre poches qui transforment l’herbe non comestible, pour les êtres humains et pour d’autres animaux, en produits nutritifs, riches en protéines de bonne qualité (viande et lait) que nous pouvons consommer. |
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Parmi ces animaux purs, nous pouvons citer tous les bovins, le mouton, la chèvre, le cerf, le bison, l’élan, l’antilope, la gazelle, le caribou et la girafe. Ce sont tous des herbivores qui se nourrissent en broutant de l’herbe et des plantes. Ces directives sont pleines de bon sens pour une bonne gestion de l’environnement. De vastes régions du globe sont couvertes de grandes étendues (savanes, velds, pampas), qui sont souvent des terres délaissées car les précipitations sont insuffisantes pour assurer des récoltes (maïs, blé). « La seule façon pour l’homme, d’exploiter ces millions de kilomètres carrés de terres arides est d’y faire vivre des ruminants » (Dairy Council Digest, janvier-février 1973). Les animaux qui se nourrissent d’herbe produisent aussi une viande moins grasse que les animaux nourris au grain – nous savons aujourd’hui que c’est meilleur pour la santé. Produire de la viande avec des bêtes, qui se nourrissent d’herbe et de plantes, est aussi beaucoup plus économique. Les animaux purs que Dieu permit à Sa nation modèle de manger – caractérisés par le sabot fendu et le fait qu’ils ruminent – étaient destinés à produire une nourriture nutritionnelle, économique et écologiquement saine. Ces directives furent données longtemps avant que les sciences sur l’écologie, l’économie et la nutrition n’existent. C’est l’un des aspects avantageux que Dieu voulait que le monde découvre à travers l’exemple de la nation d’Israël. |
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poissons |
qui ont des nageoires et des écailles, et qui sont dans les eaux (mers ou rivières) |
qui n’ont pas des nageoires et des écailles |
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Les nageoires permettent de plonger, de remonter à la surface et de nager à contre-courant. Celui qui est sans nageoires trouve son plaisir à s’enfoncer dans la vase, dans les étangs où l’eau stagne et pourrit, dans ce qui est impur, et il est dirigé seulement par le courant. Il n’en est pas ainsi du chemin de la foi : celle-ci se laisse diriger par la Parole de Dieu sans se laisser entraîner par le courant de ce qui l’entoure. Et même si elle doit s’opposer à l’influence des amis les plus chers, la foi va de l’avant. Les écailles servent de cuirasse et peut être assimilée p.ex. à la cuirasse de la Justice. Les poissons à nageoires et écailles représentent les gens des nations qui évoluent dans «la mer des nations». Cette «mer» représente l’esprit du monde. La pêche miraculeuse, les pêcheurs disciples qui deviendront des pêcheurs d’hommes illustrent comment un poisson va mourir pour être sorti de l’eau. C’est la mort à l’ancienne vie et la nouvelle naissance. Sorti de la mer des nations, les gens qui en sont extraits meurent à leur ancienne vie. Ils vont rentrer dans la barque des pêcheurs, (l’arche de Noé), symbole de la qehilah (l’église) de Yeshoua le Messie. De temps à autre, Yeshoua quittait le bateau (son église) au grand effroi des disciples qui devaient se débrouiller par eux-même, par la Foi. |
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Les oiseaux |
Les oiseaux purs sont de la famille du poulet, de la dinde, de la caille et du pigeon – ceux qui ont un jabot. Le canard, l’oie et le cygne sont aussi des oiseaux purs. |
l’aigle, l’orfraie et l’aigle de mer |
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Les oiseaux symbolisent la vie nouvelle. Ils s’envolent vers le ciel, vers Dieu… du moins certains d’entre eux car d’autres viennent manger les semences que le semeur a semé sur la terre fraîchement retournée. D’autres encore sont des charognards. Cela signifie qu’ils mangent beaucoup de choses différentes, y compris les animaux qui sont déjà morts. Cela les rend impurs à la consommation parce qu’ils peuvent avoir une maladie à cause d’une chose qu’ils ont mangée. Ils ont aussi des enzymes spécifiques dans leurs corps, qui les aident à digérer ces animaux morts et d’autres types d’espèces impures et ceux-ci sont nuisibles pour les gens. La plupart des autres oiseaux ne sont pas purs. La science en sait plus sur la transmission des maladies virales parmi les oiseaux impurs. Il semble que ces maladies sont transmises aux oiseaux purs, à savoir le canard, dans des secteurs comme Hong Kong, quand ils sont élevés avec le porc. Les virus sont contractés par le porc provenant des oiseaux migrateurs impurs et passés dans la chaîne d’alimentation. Les éruptions de la grippe Asiatique ont été retracées à cette source. Nous connaissons tous la grippe redoutée qui est courante à chaque hiver et qui rend les gens très malades. Les oiseaux purs sont généralement libres de ce problème mais, dans certaines conditions, ils peuvent aussi devenir infectés. Les règles générales d’hygiène pour prévenir la contamination peuvent être trouvées dans Lévitique 11 et elles devraient être appliquées, lorsque c’est nécessaire. |
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Les reptiles |
qui volent et qui marchent sur quatre pieds, qui ont des jambes au-dessus de leurs pieds, pour sauter sur la terre. qui rampent sur la terre, qui se traînent sur le ventre, qui marchent sur quatre pieds ou sur un grand nombre de pieds (larves) : la taupe, la souris et le lézard, selon leurs espèces |
extrait: https://www.mondedemain.org/revues/2011/septembre-decembre/voulez-vous-vraiment-en-manger
Dans la catégorie des reptiles, on trouve les vers, les larves. L’une des principales maladies transmise par le porc, et d’autres animaux impurs, est la trichinose. Elle est provoquée par un parasite, un petit ver rond, qui se développe dans les tissus musculaires des bêtes et des êtres humains. Cette maladie est présente sur tous les continents, et touche 1% de la population mondiale – soit près de 60 millions de gens (Microbiology, Gerald Tortora, 5ème édition, 1995). Cela n’est pas surprenant, si l’on considère que « les gens, dans le monde entier, mangent davantage de porc que d’autres viandes » (World Book Encyclopedia, 1995). Les Américains en consomment environ 30 kg par personne et par an. Il faut noter, cependant, que beaucoup d’animaux carnivores et omnivores sont infectés par la Trichinella spiralis. Les viandes d’ours, de morse et de sanglier sont des sources importantes d’infections (Medical Microbiology, Baron, 1993). On pourrait aussi ajouter à cette liste les viandes d’écureuil, de rat, de chat, de chien, de lapin, de renard, de cheval et de mammifères marins (Microbiology, Nestor, 1995 ; Control of Communicable Diseaters in Man, Benenson, 12ème édition, 1975). Ce n’est ni un accident, ni une coïncidence si Dieu a interdit de consommer ces animaux, lorsqu’Il donna Ses lois sur la santé.
Le ténia (ou ver solitaire), qui frappe environ 3% de la population mondiale (environ 180 millions de personnes), est un autre problème sanitaire important lié à la consommation de viande de porc (Microbiology, Tortora). Si le bœuf et le poisson peuvent aussi contenir des ténias capables de se développer dans le système digestif de l’homme et l’indisposer, ceux du porc sont beaucoup plus dangereux. Les larves de ténias du porc, arrivées dans l’intestin de l’homme, peuvent migrer dans les tissus du cœur, des yeux et du cerveau – et même entraîner la mort (Microbiology in Patient Care, Morello, 5ème édition, 1994). En parlant du ténia du porc : « Ce sont dans les régions présentant les plus bas niveaux d’hygiène, et où le porc constitue la plus grande partie de l’alimentation, que l’on a relevé les taux d’infection les plus élevés. Il s’agit du Mexique, de l’Amérique Latine, de l’Espagne, du Portugal, de l’Afrique, de l’Inde, de l’Asie du sud-est et de la Chine » (Medical Microbiology, Baron, 1994).
Le vrai sens de la loi de la «casheroute»
En admettant même que la casheroute reste une marque d’appartenance au judaïsme comme la circoncision, si cette loi de la casheroute reste une loi religieuse sans compréhension alors, elle endort la conscience du pécheur. C’est très grave car alors le but des lois de Dieu n’est pas atteint et l’on sait bien que ne pas atteindre son but est considéré par la loi comme le péché «hattat», c’est-à-dire pécher par action.
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Rechercher les signes de pureté des animaux, afin de distinguer entre animaux purs et impurs |
«2 Parlez aux enfants d’Israël, et dites: Voici les animaux dont vous mangerez parmi toutes les bêtes qui sont sur la terre.» |
Lév 11,2. |
L’enseignement complet du Tabernacle a des objectifs d’enseignement. Toutes les lois que Dieu a données au peuple hébreu et donc, à nous aussi, n’ont aucun sens si on ne comprend pas leur but.
Le feu est souvent assimilé au fait de manger. Le feu mange ce qu’il brûle, il le dévore. D’autre part lorsque l’Éternel nous dit de «manger» certains types d’animaux, cela ne signifie pas que ces animaux valent plus ou moins que d’autres. Cela signifie qu’il nous faut «assimiler» l’enseignement qu’on en retire. Si je dois «manger» un animal qui rumine, c’est parce que je dois comprendre pour moi-même ce que représente pour moi le sens de «ruminer la Parole de Dieu».
Le serpent
Lorsque je ne dois pas manger du serpent ou des animaux rampants, c’est parce que je dois comprendre que je ne dois pas avaler l’enseignement du serpent qui nous dit comment être rusé, comment hypnotiser (séduire) sa victime avant de l’attraper, la serrer puis l’empoisonner à mort. Je dois comprendre dans l’enseignement du serpent comment va faire le diable pour nous faire tomber.
Le serpent est un animal rampant sur la terre. Le serpent représente Satan. La terre représente le cœur de l’homme. Si le Semeur Yeshoua sème la Parole de Dieu dans les cœurs des hommes, (Marc 4:3, Matthieu 13:3, Luc 8:5), et que l’on sait que le serpent est un animal rampant, on réalise de plus belle ce que fait le serpent : il rampe sur la terre, c’est-à-dire sur «les cœurs des hommes» pour pouvoir y pénétrer et empêcher que la semence porte du fruit dans les cœurs.
Le porc
Si je ne dois pas manger du porc, ce n’est pas uniquement parce que le porc est un animal qui n’est pas «casher», pas «convenable». C’est vrai que le porc n’est pas forcément l’une des meilleures viandes pour notre santé mais pour Dieu notre santé spirituelle est plus importante que notre santé physique, l’exercice de la piété est utile à beaucoup de choses tandis que l’exercice physique est utile à peu de choses (1 Timothée 4:8 «car l’exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir.»).
C’est tout simplement parce que Dieu ne veut pas qu’on se vautre dans le péché comme le porc se vautre dans la boue pour protéger sa peau du soleil. S’il nous faut manger de l’agneau ce n’est pas parce que cette viande est meilleure (d’ailleurs elle n’est pas trop indiquée car trop grasse) mais c’est parce que l’enseignement qu’on en retire nous montre que l’agneau ne se défend pas lorsqu’il est sacrifié : il se laisse faire. C’est aussi un animal qui a en horreur la saleté.
Si l’enseignement de la casheroute reste une simple loi de permission ou d’interdiction, de «tu peux» ou de «tu ne peux pas» elle est alors stérile et complètement inutile et même démoniaque car comme le serpent le fait aussi, elle trompe celui qui rentre dans une série de règles religieuses qui endorment la conscience de l’homme.
L’enseignement de la casheroute est primordiale avant de consommer «casher» :
Yeshoua disait «26 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? 27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? 28 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent; 29 cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. 30 Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ?»
Romains 14:17 «Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit.»
Dès lors que toutes ces choses sont dites: nous pouvons alors rentrer dans la compréhension de chaque animal pur ou impur dont chacun représente typologiquement un mode d’enseignement pédagogique du croyant.
La nourriture de certains animaux peut amener à une propagation désastreuse de virus au sein de la population.
La consommation d’aliments abominables – pandémie, avertissement final
Le Coronavirus : s’agit-il d’un accident de parcours, d’une erreur de laboratoire ? Nous trouvons-nous en présence d’un complot mondialiste devant préparer la venue de l’Antichrist et d’un gouvernement mondial ?
Ne s’agit-il pas plutôt d’une infection généralisée globale suite à la consommation alimentaire dans ces pays asiatiques d’animaux impurs tels que chiens, chats, insectes, cafards ou scorpions. La limite inacceptable a été atteinte. La Torah avait prévenu de ne pas consommer certains animaux impurs. Bien sûr le peuple chinois, considéré comme païen, n’en a pas tenu compte. La gastronomie chinoise a une place très importante dans la culture chinoise. Certains plats ont une signification et une symbolique particulière telle que la chance, la fortune, l’unité, la commémoration … etc.
Ce symbolisme des aliments en Chine vient de la superstition que manger apporte des bénédictions. Soupes de tortues, pattes de poulet, tête de canards, araignées et abeilles frites, viandes de serpent, martinet (potage d’hirondelles), hippocampes en brochettes, cerveau de singes. Avec ce dernier raffinement, les limites ne sont pas encore atteintes dans l’horreur alors que certains chinois consomment le cerveau de singes encore vivants et hurlants de souffrance. Cette spécialité gastronomique coûte extrêmement cher et est souvent consommée par les riches Chinois qui veulent impressionner et se vanter de leur fortune à leurs amis. Devant de telles pratiques abominables, comment Dieu se tairait-il, et comment sa patience aurait-elle de telles limites ? Ainsi, les aliments selon leurs formes,
leurs couleurs, leurs histoires et parfois même leurs prononciations sont censés donner à l’humain un pouvoir particulier. Intéressant, non? La consommation de crevettes vivantes non décortiquées, celles de brochettes de scorpions dont leurs dards ont perdu leur venin après avoir été cuits à une température très élevée, toutes ces choses abominables peuvent très bien avoir été à l’origine d’une pandémie en provenance de Chine.
Il ne faut pas chercher midi à quatorze heure. Tôt ou tard une telle infestation alimentaire provoque la colère de Dieu et nul ne peut plus arrêter les conséquences de ce dérèglement alimentaire.
C’est tout-à-fait logique que c’est depuis la Chine qu’est partie la pandémie du Coronavirus, puisque c’est des animaux impurs qu’elle est partie. En hébreu, pour dire «peste» on utilise le mot «deber» un nom masc. (strong 1698) dans le sens veut dire : détruire, peste, mortalité (49 occurrences) : pestilence, fléau, épizootie, maladie du bétail, fièvre aphteuse. Ce mot «deber» vient de la racine dabar une racine primaire (strong 1696) parler, dire, répondre, promettre, prendre la parole, ordonner, faire entendre, rapporter, déclarer, faire connaître, prononcer. Autrement dit, la peste vient bien de la «Parole» de Dieu : c’est véritablement un jugement de Dieu. Bibliquement parlant, toutes les pestes qu’a connu le monde provenait d’un jugement de Dieu.
Ce jugement de Dieu provient entre autres (et pas que) de la consommation de nourritures impures et la souffrance des animaux martyrisés pendant les repas, mais ce jugement est surtout le réveil de la colère de Dieu sur l’impiété des hommes.
La consommation de «nourritures» impures n’est pas que physique puisque le monde se «nourrit» des choses du monde, des choses mauvaises, de la télévision, des blagues et moqueries
Mais ce n’était pas encore assez qu’ils assassinent les nouveaux nés encore dans le ventre de leur mère (Plus de 56 millions d’avortements ont eu lieu en 2014), qu’il fallait qu’ils corrompent encore en plus les petits enfants au sein des couples de même sexe, puis qu’ils créent des lois pour favoriser le changement de sexe pour les jeunes enfants, qu’ils jouent avec la génétique, qu’ils se prennent pour Dieu.
Les lois de la Torah ont donc bien un but : condamner les abominations qui n’ont pas été lavées dans le sang des sacrifices aux temps mosaïques et non plus par le Sang de Yeshoua.
Les sabots fendus
Ils nous montrent que pour avancer sur le chemin de Dieu, il ne faut pas avoir un cœur partagé : nos pas doivent être entier, droits, sans cassure, sans «partage». Le cheval p.ex. peut galoper sur de la terre ferme dure, sur des rochers. Le dromadaire a des sabots fendus pour marcher sur des terres sablonneuses, le désert chaud. Le terrain est différent. Le cheval ne convient pas dans le désert.
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Nourriture permise : ceux qui ont tout ce qui est indispensable à la course, ceux qui s’élèvent, qui montent, qui offrent, qui s’élancent. Ruminer signifie ici s’élancer, élever vers Dieu. Scier fait penser à découper dans tous les sens, analyser |
«3 Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu, et qui rumine.» מַפְרֶסֶת פַּרְסָה maphreset parsah corne fendue : 6536 paras פָּרַס fendue, sabots, diviser, partager, rompre ; (14 occur), casser en deux 6541 parsah פַּרְסָה ongle, corne, sabots (19 occur). וְשֹׁסַעַת שֶׁסַע פְּרָסֹת veshosaat shesa prasot pied fourchu : 8156 shasa שָׁסַע déchirer, pied fourchu, fendre, arrêter ; (9 occ), diviser, fendre, partager. 8157 shesa שֶׁסַע pied fourchu, fendu, partagé vient de 8156 (4 occur) מַעֲלַת גֵּרָה maalat gerah rumine 5927 alah עָלָה s’élever, monter, offrir, quitter, s’élancer, emmener 1625 gerah גֵּרָה ruminer (11 occur.) vient de 1641 garar גָּרַר ruminer, scier, emporter, se précipiter, attirer ; (5 occ.) traîner, emporter, tirer, mâcher 1 chique |
Le porc : symbolisme en Lévitique 11.7
«7 Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas: vous le regarderez comme impur.»
Le porc 2386 haziyr חֲזִיר vient d’une racine probablement du sens d’enclore, c’est-à-dire que ce n’est pas un animal qui est laissé en liberté comme les troupeaux de brebis ou de chèvres ; d’un nom masculin, porc, sanglier, pourceau ; (7 occurrences). L’abondante argumentation qui tend à démontrer les méfaits de la consommation du porc n’est plus à débattre ici. Ce qui nous intéresse plutôt, c’est ce qu’en dit la Bible et l’hébreu.
Le mot haziyr commence avec les mêmes lettres que «hazown» חָזוֹן, une «vision» dont la racine est : 2372 hazah חָזָה une racine primaire : choisir, voir, pénétrer, connaître, contempler, regarder, sur, révéler, prophétiser, considérer, visions.
Un des mots qui en provient est 2373 hazeh חָזֶה vient de 2372 n m «poitrine d’un animal en sacrifice» et l’on sait que la «poitrine» est la partie de l’homme où il y a les poumons et la respiration, c’est-à-dire donc le Saint-Esprit. On a un lien entre la vision et la respiration.
1 Chroniques 24:15 nous montre deux personnages bibliques
- un certain Heziyr חֵזִיר un des nombreux sacrificateurs du temps de David, et qui était chef du sort du 17e mois.
- un des chefs du peuple qui scella l’alliance avec Néhémie.
Portant le nom de «porc» à une époque où l’animal représentait l’une des pires nourritures interdites de l’époque, ces deux personnes étaient choisies par Dieu pour le Service dans le Temple.
Cela révèle ici que le fait d’être considéré comme un «porc», de porter cette «image» infecte, n’enlève rien au salut et au service pour Dieu.
Une autre particularité que l’on n’a pas coutume d’évoquer lorsqu’on parle du porc, c’est le fait que son groin sert à retourner la terre, c’est-à-dire qu’il a un nez qui est adapté pour creuser. Le porc est de la même catégorie que tous ces animaux qui possèdent un groin.
Un groin est un terme désignant surtout le museau des «suidés», taupes, musaraignes, etc. C’est une structure plate, nue et mobile en forme de disque et percé par des narines. Soutenu par un fort cartilage et renforcé par un os dermique, les «suidés» s’en servent pour fouiller le sol et il complète les défenses pour déterrer des racines ou des tubercules. Chez certains «hylochères», le groin peut mesurer de 16 cm de largeur jusqu’à 10 cm de hauteur. D’autres espèces comme le Blaireau à gorge blanche ou la Tortue à nez de cochon possèdent un appendice nasal similaire. Ce type d’animal que Dieu a créé nous enseigne de façon prodigieuse sur ces animaux qui «arrachent des racines», «fouillent le sol».
C’est l’image extraordinaire de tous ces hommes et ces femmes, de faux croyants, de faux prophètes, des personnes perverses qui, inspirés par le diable, n’arrêtent pas de «fouiller» dans la vie passée des autres, de leurs proches. Ils «creusent» puis cherchent à retourner la «terre», c’est-à-dire rentrer dans le cœur de leur prochain pour essayer «de déterrer leur vie passée» et médire sur eux pour détruire leur vie et aussi pour déterrer les racines de la Foi que le Seigneur avait semé en eux.
C’est ça, le sens typologique du cochon : c’est un esprit qui est toujours à l’affût des défauts des autres, prêts à arracher la moindre racine que Dieu a commencé à placer dans leur cœur.
On peut déterrer des mauvaises racines mais on peut déterrer aussi des bonnes racines. Ces bonnes racines étant généralement les racines de la Foi, sont les racines d’Israël. On trouve donc beaucoup de croyants antisémites qui, haïssant Israël, cherchent à déterrer les racines d’Israël chez les croyants faibles dans la Foi.
On comprend mieux ici que le cochon/porc n’est donc plus ici un animal que l’on peut ou ne peut pas, que l’on doit ou qu’on ne doit pas manger puisque le problème se situe tout-à-fait ailleurs que l’alimentation physique.
- Certains croyants nés de nouveau qui ont l’Esprit de Dieu sont convaincus que manger du porc déplaît à Dieu (ce qui n’est pas totalement faux) …
et
- D’autres croyants nés de nouveau et qui ont l’Esprit de Dieu sont convaincus, eux, puisqu’ils ne font plus partie de ce monde, que la prière seule sanctifie la nourriture, quoi qu’on mange et qu’il n’est plus le moment de perdre son temps à de telles futilités, la Parole de Dieu déclarant de «racheter le temps».
Ephésiens 5:16 «rachetez le temps, car les jours sont mauvais.»
Colossiens 4:5 «Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps.»
Tous les deux types de croyants, ceux qui sont pour et ceux qui sont contre étant des justes lavés dans le sang de l’Agneau, puisque le «juste vivra par SA foi», il est donc impossible de juger ni du pour ni du contre puisque chacun sera jugé pour soi-même et que la Bible parle de ne pas juger entre autres sur «le boire» et «le manger».
Romains 14:17 «Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit.»
Colossiens 2:16 «Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des shabbats»
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Nourriture interdite |
«4 Mais vous ne mangerez pas de ceux qui ruminent seulement, ou qui ont la corne fendue seulement. Ainsi, vous ne mangerez pas le chameau, qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue: vous le regarderez comme impur. 5 Vous ne mangerez pas le daman, qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue: vous le regarderez comme impur. 6 Vous ne mangerez pas le lièvre, qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue: vous le regarderez comme impur. 7 Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas: vous le regarderez comme impur. 8 Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts: vous les regarderez comme impurs. |
8227 shaphan שָׁפָן vient de 8226 daman ; (34 occur), blaireau des rochers » vient de 8226 saphan שָׂפַן trésors cachés dans le sable : les peuples qui feront partie de la «postérité selon le sable de la mer» ne seront pas des peuples «purs», pourtant ils font partie d’une promesse faite à Abraham ! Deut 33.19 couvrir, recouvrir, cacher, conserver précieusement : «19 Ils appelleront les peuples sur la montagne; Là, ils offriront des sacrifices de justice, car ils suceront l’abondance de la mer, et les trésors cachés dans le sable». Contrairement à la «terre» Eretz, le sable représente les peuples des nations instables, laïcs mais qui croient dans le vrai Dieu d’Israël. pour info : 768 arnebeth אַרְנֶבֶת «Lièvre» (probablement un animal disparu, car aucun lièvre connu ne rumine) |
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Rechercher les indices de pureté des poissons, afin de distinguer entre poissons purs et impurs |
9Voici les animaux dont vous mangerez parmi tous ceux qui sont dans les eaux. Vous mangerez de tous ceux qui ont des nageoires et des écailles, et qui sont dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les rivières. |
Lév 11,9. – Les nageoires permettent aux poissons de recevoir l’oxygène pour la respiration, symbole du Saint Esprit. Les écailles protègent et permettent aux poissons de «glisser» dans l’eau : de «glisser sur les difficultés» |
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Interdiction de consommer les poissons impropres à la consommation |
11Vous les aurez en abomination, vous ne mangerez pas de leur chair, et vous aurez en abomination leurs corps morts. |
Lév 11,11. La consommation des chairs mortes signifie se nourrir de choses mortes, vaines, inutiles, se nourrir de vanité et finalement devenir vanité |
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Interdiction de consommer la volaille impropre à la consommation |
13Voici, parmi les oiseaux, ceux que vous aurez en abomination, et dont on ne mangera pas: l’aigle, l’orfraie et l’aigle de mer |
Lév 11,13. Les oiseaux charognards mangent des chairs mortes. Même remarque que précédent. |
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Rechercher les indices de pureté des sauterelles, afin de distinguer entre poissons purs et impurs |
21Mais, parmi tous les reptiles qui volent et qui marchent sur quatre pieds, vous mangerez ceux qui ont des jambes au-dessus de leurs pieds, pour sauter sur la terre. |
8318 sherets שֶׁרֶץ vient de 8317 n m - animaux qui rampent, ramper, reptile, ce qui se meut ; (15 occur), choses grouillantes ou fourmillantes, d’insectes, animaux, petits reptiles, quadrupèdes |
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Impureté de huit espèces de sharetz (animaux rampants) |
29 Voici, parmi les animaux qui rampent sur la terre, ceux que vous regarderez comme impurs: la taupe, la souris et le lézard, selon leurs espèces |
Lév 11,29. Les animaux rampants sur la terre, ne sont pas seulement des êtres qui frôlent le sol à cause de la malédiction en Eden sur le Serpent ancien. La terre représente aussi le cœur de l’homme et les reptiles qui rampent représentent les démons qui essayent de «pénétrer ces cœurs et en prendre possession». C’est donc un combat constant entre le cœur (la terre) et Satan (les reptiles). |
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Impureté des aliments et des boissons |
34 Tout aliment qui sert à la nourriture, et sur lequel il sera tombé de cette eau, sera souillé; et toute boisson dont on fait usage, quel que soit le vase qui la contienne, sera souillée. |
Lév 11,34. Tout vase formé par le potier qui aura été souillé, la boisson qui en sortira sera impropre. Au verset 33, il est même précisé «et l’on brisera le vase». Un homme qui aura été rempli de démons au lieu du Saint-Esprit sera brisé avant de recevoir la délivrance. Dieu préfère les cœurs brisés et contrits. |
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Impureté de la nevela (charogne d’un mammifère) |
39 S’il meurt un des animaux qui vous servent de nourriture, celui qui touchera son corps mort sera impur jusqu’au soir |
Lév 11,39. Offrir à Dieu son corps comme un sacrifice vivant nécessite que ce corps soit pur. S’il est impur, c’est qu’il n’est pas encore né de nouveau. |
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Interdiction de consommer les animaux qui rampent au sol |
41 Vous aurez en abomination tout reptile qui rampe sur la terre: on n’en mangera point. |
Lév 11,41. Consommer un reptile rampant sur la terre, c’est se nourrir de tout ce qui va chercher à arracher la semence et les racines de la terre, c’est-à-dire du cœur : c’est tout bonnement du suicide spirituel |
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Interdiction de manger les larves qui se développent dans les graines et les fruits |
42 Vous ne mangerez point, parmi tous les reptiles qui rampent sur la terre, de tous ceux qui se traînent sur le ventre, ni de tous ceux qui marchent sur quatre pieds ou sur un grand nombre de pieds; car vous les aurez en abomination. |
Lév 11,42. Consommer les larves qui vont manger les graines et les fruits c’est tuer sa propre récolte spirituelle, faire en sorte que notre témoignage ne porte aucun fruit, que nous ne devenions finalement jamais des «parents spirituels», des pères et des mères qui sommes destinés à enfanter. |
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Interdiction de consommer le sharetz hamayim (bêtes pullulant sans l’eau) à l’exception des poissons |
43Ne rendez point vos âmes abominables par tous ces insectes qui grouillent; ne vous rendez point impurs par eux, ne vous souillez point par eux. |
Lév 11,43. Les insectes, les fourmis, les essaims qui grouillent et qui fourmillent sont là pour nous enseigner, pas pour servir à notre consommation. |
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Interdiction de manger les vers qui se développent dans des substances organiques en décomposition |
44 Car je suis l’Éternel, votre Dieu; vous vous sanctifierez, et vous serez saints, car je suis saint; et vous ne vous rendrez point impurs par tous ces reptiles qui rampent sur la terre. |
Lév 11,44. Entre un et trois millions de vers de terre vivent dans la terre en bonne santé d’un hectare de prairie. Plus il y en a plus le sol est fertile. Les vers de terre peuvent disparaître presque totalement dans les sols cultivés de manière trop intensive ou incorrecte. |
On a vu plus haut ce que représentaient la mer avec les poissons, la barque, les pêcheurs, la mort pour une nouvelle vie, etc.
On voit ici ce que représente cette fois tout ce qui touche à la terre et à son environnement immédiat. Et l’on sait déjà que sur les 3 postérités promises par l’Éternel à Abraham (sable de la mer, poussière de la terre, étoiles du ciel), la terre est une représentation du peuple hébreu, auxquels se sont greffés les nations : Israël. Et c’est dans cette terre là que Dieu va nous montrer quelque chose de nouveau.
Comme on a pu le remarquer, l’ensemble de ces animaux que l’on a pu voir, du plus grand au plus petit, marchent ou rampent sur la terre qui concerne en réalité notre cœur dans lequel la semence de la Parole de Dieu était sensée venir faire germer une vie nouvelle en nous.
Lorsque Yeshoua a donné la parabole sur le Semeur, le développement pédagogique qu’il avait entamé n’était en fait que le début de l’enseignement. Yeshoua en annonçant cette parabole, ouvre un univers complètement nouveau à ses disciples, un univers typologique dans lequel, la lecture de la Bible toute entière évolue vers une description de l’homme, du cœur et de l’âme de l’homme. Il est évident que si Yeshoua associe la terre au cœur, la semence à la Parole de Dieu, les oiseaux ou les ronces comme des ennemis potentiels, le soleil comme étant mortel pour une semence qui n’a pas enfouie en terre, le chemin sur lequel la semence est tombée, comme un cœur qui n’a été ni travaillé ni retourné, on peut dès lors pousser le développement à l’infini en analysant tous les arbres, les terres, les racines, les animaux qui gravitent autour. Ce que Yeshoua a fait ici c’est de «donner l’eau à la bouche» et de pousser ses disciples à en savoir plus.
C’est exactement cela que signifiaient les deux passages des Écritures :
Daniel 12:4 «Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.»
Jean 21:25 «Yeshoua a fait encore beaucoup d’autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait.»
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