La parasha vayyeshev illustre le point de départ de «la fin des siècles» avec la deuxième venue du Messie d’Israël. Cette histoire retrace exactement, dans les moindres détails, point pour point la venue sur cette terre, du juif, le nazaréen Yeshoua HaMashiah, Jésus-Christ, le Fils Bien Aimé du Père Céleste. Elle nous parle de l’installation de Jacob en Canaan et de l’exil de son fils Joseph, souverainement dirigé par Dieu. Même la méchanceté des frères de Joseph est dirigée souverainement par l’Éternel. Le monde de l’époque découvrira lors de la grande famine, la venue d’un «sauveur», d’un Messie, le Messie d’Israël dans la personne de Joseph, comment il est apparu, comment il a été aimé de son père, ce qui lui est arrivé, sa disparition, sa fausse mort, sa réapparition comme un «goï», un «non juif». Il sera question du sang d’un animal qui servira de témoignage. Après les années que devra passer Joseph au milieu de ses amis, les goïm (les non juifs), viendra la fin d’une époque de prospérité et de prérogatives pour Israël. C’est auprès des goïm (en Egypte) que les juifs trouveront à manger. Puis viendra le moment fatidique de la réconciliation entre Joseph et ses frères, leur remord, leur repentance, les retrouvailles avec son père et enfin son règne souverain sur le monde.
Le verbe vayeshev qui domine cette parasha va nous montrer qu’on va rentrer alors dans une ère de repos, une période de shabbat mondial lors de la deuxième venue du Messie. Ce verbe (strong 3427) yashav יָשַׁב est une racine primaire qui signifie habiter, demeurer, être établi, assis, habitants, se fixer, rester, s’asseoir, avoir son habitation.
On va trouver un lien grammatical très fort entre ce verbe «demeurer» et le verbe (7673) shavath שָׁבַת, une racine primaire se reposer, interrompre.
En hébreu lorsqu’on dit que les racines trilitères (3 lettres) sont primordiales car elles donnent le sens du mot il faut savoir que ce sont souvent même les 2 premières lettres communes qui «dominent» le mot.