L'argent a des lieux d'extraction, et l'or a des endroits où on l'affine.

L'homme dissipe les ténèbres; il explore, jusqu'aux extrêmes limites, la pierre qui est dans l'obscurité et l'ombre de la mort.

C'est de la terre que sort le pain, et elle est bouleversée, dans ses profondeurs, comme par le feu.

L'oiseau de proie n'en connaît pas le chemin, et l'œil du milan ne le découvre pas.

L'homme met la main sur le granit; il bouleverse les montagnes jusqu'en leurs fondements.

Il arrête la filtration des eaux, et il met au jour ce qui était caché.

L'homme ne connaît pas son prix, et elle ne se trouve pas dans la terre des vivants.

Elle ne se donne pas pour de l'or fin, elle ne s'achète pas au poids de l'argent.

On ne la compare point avec l'or et avec le verre, et on ne l'échange pas pour des vases d'or fin.

On ne la compare pas avec la topaze d'Éthiopie; on ne la met pas en balance avec l'or le plus fin.

Elle est cachée aux yeux de tous les vivants; elle se dérobe aux oiseaux des cieux.

C'est Dieu qui sait son chemin; c'est lui qui connaît sa demeure.

Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux,

Il la vit alors et la proclama; il l'établit, et même il la sonda;