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QUI ES-TU SEIGNEUR ?          

Le personnage qui posa cette question pertinente citée à trois reprises dans ses déclarations : Actes 9 : 5 ; 22 : 8 et   26 : 15, est loin d'être un inconnu, et pourtant, depuis longtemps, il reste " le grand ignoré " dans le milieu du Judaïsme où il évolua toute sa vie. Cependant, il existe de nos jours bon nombre de nos contemporains qui, comme lui, sont à la recherche de la vérité ! Essayons donc de découvrir ce personnage au travers du tableau qu'il nous dépeint de lui-même à cette époque-là, dans le cadre bien spécifique d'Israël.

Bien que connaissant le grec, c'est en langue hébraïque qu'il aimait s'adresser, par exemple devant le tribun et le peuple juif à Jérusalem pour leur dire : « Je suis Juif de naissance, né à Tarse, en Cilicie mais j'ai été élevé dans cette ville-ci (à Jérusalem) et instruit aux pieds de Gamaliel (un pharisien, docteur de la loi, estimé de tout le peuple - Actes 5 : 34) instruit dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu comme vous l'êtes aujourd'hui » (Actes 22:3 - 4). Dans une autre déclaration, il poursuit : « J'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant animé d'un zèle excessif pour les traditions de mes pères ... Dans ce que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point » (Galates 1: 14 à 20). Ailleurs, il énumère ce qu'il considérait, jusqu'à un certain moment de sa vie comme étant des avantages ; ses titres de noblesse, dirions-nous aujourd'hui : « Circoncis le huitième jour - de la race d'Israël – de la tribu de Benjamin - Hébreu né d'Hébreux – quant à la loi, pharisien - quant au zèle persécuteur de l'Eglise - irréprochable à l'égard de la justice de la loi » (Philippiens 3 : 5 - 6). Ou encore : « Israélite, de la postérité d'Abraham » (Romains 11 :2 ; 2 Corinthiens 11 : 22).

Devant Festus, procurateur de la Judée, et devant le roi Agrippa, il précisa encore ceci : « Ma vie, dès les premiers temps de ma jeunesse, est connue de tous les Juifs, puisqu'elle s'est passée à Jérusalem au milieu de ma     nation ... J'ai vécu en pharisien selon la secte la plus rigide de notre religion »  (Actes 26 : 4 - 5).
Mais arrêtons-nous là, car nous en savons assez pour le reconnaître ; il s'agit de Saul de Tarse qui deviendra l'apôtre Paul, après avoir fait une rencontre inoubliable avec le Seigneur, au point d'affirmer : « Ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Yeshoua Ha'Mashiah, (Jésus le Messie) mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner le Mashiah (le Messie) ... » (Philippiens 3 : 7 à 11).

C'est sur le chemin de Damas que tout a basculé dans sa vie : « Qui es-tu Seigneur ? Je suis Yeshoua (Jésus) que tu persécutes ... ». Quelle révélation extraordinaire, mais aussi quelle profonde humiliation pour ce géant qui, en un instant, va vaciller sur son piédestal et s'effondrer aux pieds de son libérateur. En avouant être le premier des pécheurs, il acceptera désormais d'être l'indigne esclave de son nouveau maître qu'il servira fidèlement jusqu'à la mort.

Si Saul de Tarse a eu l'infime privilège de voir le Seigneur (Actes 9 : 27 ; 1 Corinthiens 9 : 1 ; Galates  1 : 13) ; à nous, il nous est accordé la grâce de le contempler par les yeux de l'Esprit, dans le miroir de sa Parole, comme celui qui est « couronné de gloire et d'honneur, à cause de la mort qu'Il a soufferte pour nous » (Hébreux 2 : 9 ; 2 Corinthiens 3 : 18). Nous savons qu'il n’y a « sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :12). Saul de Tarse l'avait ignoré pendant bien des années ; de même, il n'avait jamais pensé qu'en persécutant les chrétiens, il persécutait Yeshoua lui-même. Quelle découverte d'apprendre que le Messie d'Israël, c'est aussi le Seigneur Adonaï ? Ne l'avait-il pas déjà entendu, lorsque tout jeune homme, il avait approuvé le meurtre d’Etienne qui priait et disait : « Seigneur Yeshoua reçois mon esprit... Seigneur, ne leur impute pas ce péché » (Actes 7 : 59 et 60 ; 8 : 1).
Il est certain que ce titre de Seigneur ne peut s'appliquer qu'à la divinité, comme en Deutéronome 6 : 4.

(Le nom de Yahvé étant trop sacré pour être prononcé est remplacé par Adonaï)

Rappelons-nous Colossiens 2 : 9 et Jean 1 : 1 à 14. L'apôtre Jean déclare que «nous sommes dans le véritable en son Fils Yeshoua Ha'Mashiah, c'est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5  : 20).

Par la foi en ce glorieux Nom, notre salut repose sur des bases solides, inébranlables. Considérons donc la Seigneurie de Yeshoua dans les quelques aspects suivants :

1. A sa naissance miraculeuse à Bethléhem prophétisée en Michée 5 : 1 et accomplie en Luc 2 : 10 - 11 : « Je vous annonce une bonne nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie :  c’est qu’aujourd’hui dans la ville de David, il vous né un Sauveur, qui est le Mashiah, le Seigneur ».
2. Dans son enseignement tout au long de son ministère terrestre; parmi les foules comme dans ses entretiens particuliers, tous étaient étonnés (Matthieu 7 : 28 -  22 : 33). Et l'apôtre Pierre de s'écrier : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les Paroles de la vie éternelle »   (Jean 6 : 68). Il en fut de même pour les miracles qu'Il accomplissait. Tous ceux qui furent guéris de leurs maladies le reconnaissaient comme l'envoyé de Dieu, affirmant sa seigneurie : « Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David… Seigneur, que nos yeux s’ouvrent » - Lire le récit en Matthieu 20 : 29 à 34  également Luc 5  : 1 à 11 et l’aveu de Nicodème, chef des Juifs en Jean 3  : 1 à 13.

3. Dans ses souffrances et dans sa mort, l’apôtre Paul nous assure que c’est « le Seigneur de Gloire » qui a été crucifié  (1 Corinthiens 2  : 8). « Dieu a accompli de la sorte ce qu’Il avait annoncé d’avance par la bouche de tous ses prophètes que son Fils devait souffrir » (Actes 3 :18 – Isaïe 53 – Psaume 22).

Quant à sa résurrection  « Le Seigneur est réellement ressuscité »   nous disent les deux disciples d’Emmaüs en Luc 24  : 34. Thomas, à qui Yeshoua va se révéler en particulier, s’écria : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20 :28). Puissions-nous être aussi affirmatif, sachant que « nul ne peut dire : Yeshoua est le Seigneur ! si ce n’est par le Rouah Ha’Kodesh (Esprit Saint) » (1 Corinthiens 12 : 3 – Jean 15 : 26-27 et 16 : 14-15).

Puis lors de son ascension au ciel, quel témoignage n’avons-nous pas en Actes 2 : 32 à 36 par l’apôtre Pierre : « C’est ce Yeshoua que Dieu a ressuscité : nous en sommes tous témoins. Elevé par la droite de Dieu, Il reçu du Père le Rouah Ha’Kodesh qui avait été promis; et Il l'a répandu comme vous le voyez et l'entendez.  Car David n'est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite Jusqu 'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié ».

Et enfin soulignons encore le prochain grand événement : son retour en gloire comme «Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». C'est ainsi qu'il va établir ici-bas Son Royaume de paix et de justice - Apocalypse 17 :14 -    19 : 16 : « C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et Lui a donné le Nom qui est au dessus de tout nom, afin qu'au nom de Yeshoua, tout genou fléchisse dans les cieux; sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Yeshoua Ha'Mashiah est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2 : 9  à  11).

Y aurait-il parmi nos amis lecteurs de ceux qui n'ont pas encore trouvé la réponse à cette question posée : « Qui es-tu Seigneur?» En cette instant même, invitez-le personnellement à entrer dans votre cœur dans un esprit de repentance, et dans un acte de foi en sa promesse, saisissez le parfait salut de votre âme qu'il a accompli pour vous à Golgotha.

« La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or; c'est la parole de la foi que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Yeshoua, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Ecriture : « Quiconque croit en Lui ne sera point confus » (Romains 10 : 8 à 11).

Que le Seigneur vous soit en aide et qu'Il vous bénisse.
Pierre Despagne

(Article paru (?) dans le périodique de l’Alliance Française des Juifs Messianiques, AFJM)