Qu’en est-il des sacrifices que l’on faisait dans le tabernacle lorsque Israël a été libéré du joug égyptien ?
Il est question dans la parasha Shemini de « brûler les rognons, le grand lobe du foie, la graisse » sur l’autel. Les rognons représentent les entrailles qui filtrent le sang et les impuretés. C’est d’ailleurs pour ça qu’il ne faut jamais manger des rognons car vu que c’est un filtre, il y reste toujours un minimum d’impuretés. Les entrailles c’est symboliquement le « siège des sentiments », notre « conscience » qui filtre les informations qui rentrent dans notre esprit. On peut tout « avaler » de ce qu’on nous dit ou on peut « filtrer ».
Par contre la peau et la chair seront brûlés hors du sanctuaire et donc pas sur un autel. Ils ne sont pas « offerts » en sacrifice pour Dieu.
On peut lire dans Job 19:26 « Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; Quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu. »
Quand ma peau (le côté superficiel de ma vie) arrêtera de me diriger, quand ma « chair » arrêtera de décider à ma place ce qui est bien, alors seulement je pourrai retrouver une relation normale avec Dieu.
Dans la « tente de la rencontre » (« ohel moed »), tout doit être fait pour rencontrer Dieu. Et pour que je puisse approcher Dieu, il y a ces 2 conditions à remplir : livrer son coeur tel qu’il est et pas tel qu’on voudrait qu’on le voit et arrêter d’avoir des réactions « au quart de tour », comme des « sanguins » qui tirent sur tout ce qui bouge.
Pour Dieu, il ne peut y avoir aucun compromis en relation avec notre « chair » et avec tout ce qui est « à fleur de peau ».