1 Au chef des chantres. Avec instruments à cordes. Psaume de David.
2 Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi! Aie pitié de moi, écoute ma prière !
3 Fils des hommes, jusques à quand ma gloire sera-t-elle outragée ? Jusques à quand aimerez-vous la vanité, Chercherez-vous le mensonge ?-Pause.
4 Sachez que l’Éternel s’est choisi un homme pieux; L’Éternel entend, quand je crie à lui.
5 Tremblez, et ne péchez point; Parlez en vos cœurs sur votre couche, puis taisez-vous.-Pause.
6 Offrez des sacrifices de justice, Et confiez-vous à l’Éternel.
7 Plusieurs disent : Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Éternel !
8 Tu mets dans mon cœur plus de joie qu’ils n’en ont quand abondent leur froment et leur moût.
9 Je me couche et je m’endors en paix, Car toi seul, ô Éternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure.
Au Psaume 3, dans un contexte de trouble important, familial, communautaire et spirituel, l’Éternel montre sa protection envers son serviteur qu’il s’est choisi, David, le fidèle. Il est le Dieu de son peuple et le justifie devant les autorités et les dominations dans les lieux célestes. Devant l’insistance de David au verset 2, Dieu va faire au verset 3, des reproches à son peuple. Comme réponse à cette requête, au verset 4, Dieu va se choisir un homme pieux au milieu de ce monde pervers de vanité et de mensonge (verset 3). Une question est posée : «Qui nous fera voir le bonheur ?» Le bonheur par excellence, c’est celui que Dieu va envoyer du haut des cieux: son Fils. Il nous en montre la parfaite expression dans la vie de son Fils, «l’homme pieux».
Dieu est la source de tout bien, mais aussi de toute vraie joie, «Tu mets dans mon cœur plus de joie» déclare le psalmiste (verset 8). Cette joie-là ne dépend pas de l’abondance des biens matériels comme le prouve la fin du verset (comp. Hab. 3:17, 18 ha 3.16-19). Le même chapitre des Philippiens qui nous exhorte à nous réjouir toujours dans le Seigneur, nous rappelle qu’un croyant peut être heureux dans les privations aussi bien que dans l’abondance (Philippiens 4:4, 12 ph 4.4-14). La joie divine peut remplir l’âme, même au milieu de la détresse. Les circonstances ne l’affectent pas, précisément, parce qu’elle a sa source en Celui qui ne change pas (Héb. 13:8 hb 13.7-9).
Faisant écho au chapitre 3, on retrouve à nouveau l’expression «je me couche et je m’endors», mais à la différence du chapitre 3, ici il s’endort en paix