32 Behar Sinaï בְּהַר סִינַי (Au mont Sinaï)
Lévitique 25:1 – 26:2
Jérémie 32:6 – 27
Luc 4:16-21
Galates 5:1-13
Quel genre de Maître Dieu est-il vis-à-vis de nous ? Quel genre de serviteur devons-nous être et quelle relation devons-nous avoir vis-à-vis de notre prochain ?
La shmita
Quand on vend quelque chose on ne s’occupe pas du prochain, mais dans la Torah, on doit se préoccuper de son prochain. Aujourd’hui nous sommes loin du compte pour la plupart des habitants de cette terre qui ont rejeté la Torah. Demandons au Saint Esprit de graver dans nos coeurs ces lois que le monde essaie d’abolir. Soyons des témoignages vivants pour notre prochain. Le monde se préoccupe de pouvoir gagner ce qui va lui rapporter. Notre témoignage est de donner sans espérer en retour, sans espérer de gain.
Dans cette parasha on parlera aussi du shabbat, cette fête que nous devons célébrer en l’honneur de l’Eternel. On a tendance d’oublier que la shmita , le yovel, (le jubilé) est un shabbat en l’honneur de l’Eternel.
Nous allons trouver un lien entre shabbat hebdomadaire, shabbat annuel et shabbat de repos (jubilé) tout comme entre Pessah, Yom Kippour, Shavouot. Ce qui va découler de ces petites lois.
Le but de la jachère en Lévitique 25
On décrit la jachère, le repos annule après 6 ans. En 7 ans l’Eternel répète ce qui est important, repos de la terre, repos pour le cultivateur « chômage technique ». Il y aura absence de récolte cette année là. L’intention de l’Eternel est de pousser l’homme à avoir une confiance absolue dans la provision de Dieu : c’est la FOI, EMOUNA. Il faut s’abandonner à l’Eternel ! C’est relié à la parole de Yeshoua « Votre Père céleste sait que vous en avez besoin… »
Le confort et l’abondance acquis par nos mains est un piège car l’homme risque d’abandonner l’Eternel. On croit que le pain qui est sur notre table vient de la sueur de notre front alors que c’est l’Eternel qui nous l’a donné.
Lorsque le peuple de Dieu va passer du désert, ils vont faire confiance en eux-même dans leur propre capacités et c’est un grand piège, le piège de ce monde. Il faut réaliser en plus de cela que la shmita est reliée à la malédiction du jardin d’Eden. Caïn aurait très bien pu être accepté par l’Eternel. Non, c’est l’Eternel qui fait croître et il ne faut jamais l’oublier. La shmita tous les 7 ans, nous donne une perspective de goûter ce que sera l’éternité sans que nous n’ayons quoi que ce soit à faire. Nous sommes victimes du système de l’Antéchrist du non Torah dans notre monde où la shmita n’a plus sa place. Spirituellement nous pouvons saisir ces choses.
Quand on parle de repos pour la terre (de shabbat) on sait que chaque shabbt à un but : inviter l’homme à considérer son temps de travail autrement que les autres jours de la semaine ou les autres mois de l’année ; c’est l’essence même du shabbat: être invité à célébrer l’Eternel, à l’âge de 50 ans à ralentir la cadence pour célébrer l’Eternel. Le propriétaire du champ doit l’abandonner, non pour aller dans le champ d’un autre. Tous les propriétaires de leur champ devaient arrêter de les cultiver. Pas question d’aller dans le champ d’un autre. Tous devaient ana,donner une partie pour les pauvres. On peut y voir une leçon qui est le vrai propriétaire de ce champ : l’Eternel. Pendant un an ce champ appartient à l’Eternel et les pauvres pourront s’y servir.
L’homme a été tiré de la terre et on doit laisser Dieu s’en occuper. La charge de tous les serviteurs de Dieu est lourde. Un repos tous les 7 ans leur ferait du bien.
La libération des esclaves – Lévitique 25:8-9
Le jour de Yom Kippour est intimement lié au Yovel, le jubilé où on sonne du shofar. Nous devons réaliser qu’à Yom Kippour, on doit parler du Jubilé. Ce choix n’est pas anodin. Ce qui est lié au yovel est le chiffre 50. Si on prend les 50 jours du jubilé et les 50 jours de l’omer, le sang qui est versé à kippour est en réalité au centre de la rédemption de la fête du jubilé. Sans le sang il ne peut y avoir de jubilé. Le yovel tombe à ce moment là.
Yovel signifie « bélier » le même bélier que l’on retrouve à kippour. Abraham a posé le fondement de la foi le bélier symbole très important.
Les sons éclatants du shofar corne du bélier nous rappellent le pardon des péchés de Yom Kippour et le bélier sacrifié. Ce jour du jubilé, ceux qui avaient été acheté comme esclaves, les salariés, les acheteurs d’une terre par besoin, tous ceux là devaient affranchir les débiteurs. Le propriétaire ne pouvait pas s’opposer au rachat de sa maison, de son esclave etc. Tout cela se passait le jour de Yom Kippour.
Les esclaves qui entendent le son du shofar savent qu’ils sont affranchis ce jour de yom kippour et ils ne pourront plus oublier cette délivrance après 50 ans. Ce serviteur libéré s’en rappellera toute sa vie et pour le propriétaire ce sera l’occasion de rappeler que cet homme ne lui appartient pas mais à Dieu. Toute la difficulté est la soumission à Dieu. Le propriétaire se rappellera qu’il ne doit pas se prendre pour Dieu. La relation Créateur-créature redevient dès lors équilibrée. Amen. C’est la problème de notre société où les directeurs, chefs d’entreprise, patrons doivent y penser, tous les puissants de ce monde qui croient que tout leur appartient.
Relâcher les esclaves est un acte de soumission à la souveraineté de Dieu sur l’homme.
Shavouot : Kippour Pessah shabbat shmita yovel.
Notre salut en Yeshoua s’est inscrit à Pessah dans l’histoire. Le moment où Yeshoua a pris le repas de l’alliance ne peut se faire sans couper, sans « brit » comme les animaux ont été coupés en deux, Yeshoua a été « coupé ». Pas d’alliance sans le sang versé par Yeshoua à Pâque. Il a été dans les lieux célestes pour montré le sang à son Père. Ce qui nous rappelle que c’était à Yom Kippour le souverain sacrificateur entrait dans le Lieu très saint. Pessah et Kippour sont réalisés ce même jour. On commence le décompte à ce moment là l’omer. La véritable libération qui est venue pour l’homme est le jour de Shavouot. Il fallait accomplir un repas d’alliance et le pardon. C’est par le Saint Esprit à Shavouot le jour du Jubilé que l’on voit le lien intime. C’est uniquement qu’à partir de ce moment là que les disciples vont vivre.
Les vases qui auront été formés par Yeshoua pourront à ce moment là seulement servir à la Gloire de Dieu, là où des milliers de juifs reconnaissaient Yeshoua comme Fils de Dieu. Ce jour où le Saint Esprit est venu, il a promis l’affranchissement des esclaves. Yeshoua a accompli réellement cet affranchissement le jour du jubilé à la Pentecôte.
Galates 5:1-13
L’affranchissement qui est prévu est pour la liberté. L’apôtre Paul remet les choses en place, il casse le concept de la circoncision qui sauve. Cet affranchissement ne peut être compris qu’à la lumière de la relation entre la shmita, Pessah, Yovel, Kippour, Shabbat. Pendant des siècles ces paroles ont été utilisées pour nier la Torah.
Romains 6:15-23
Nous devons réaliser ces choses pour comprendre ce qu’est le péché. Si on se soumet à des règles, on en est l’esclave, soit du péché pour la mort soit de l’obéissance pour la vie.
Livrez vos membres pour la Justice.
Lévitique 25:14-19
Afin d’habiter en sécurité dans le pays, Dieu prescrit ces choses. Le prophète Jérémie nous rappellera aussi les conditions dans lesquelles les règles de rachat de dérouleront. L’Eternel nous conseille de ne pas faire de tort, de ne pas oppresser au sujet de la vente d’un bien d’autrui. Cette obligation le jour du Jubilé de revendre ce qui avait été acheté aux débiteurs. Nous agissons trop souvent comme des loups, comme des propriétaires à la place de Dieu. Nous agissons trop souvent comme des actionnaires sans nous préoccuper des retombées sociales. L’homme n’aide pas son prochain car il le fait pour soi, il profite d’une situation de détresse de l’un de ses frères pour s’enrichir. Il faut que nous véhiculions de nouveau ces valeurs que le monde veut abolir. Nous sommes une terre sainte de l’Eternel sur laquelle l’Eternel gouverne. Aujourd’hui parce que le monde nous a éduqué, nous agissons comme les gens du monde. Il ne faut pas qu’il en soit ainsi.
Lévitique 25:35-39, 55
Nous nous sommes « vendus » à Yeshoua mais Il n’agit pas comme un Maître qui nous domine. Le statut de la servante est réglementé.
Nous devons avoir pour notre frère une considération semblable à celle de Dieu pour nous-même. Ne perdons jamais de vue que je vrai propriétaire de toutes choses c’est Elohim et en tant qu’hommes, ne jouons pas à nous prendre pour Dieu.
Un midrash dit « Quand nous nous conduisons comme des étrangers sur terre, notre domination ne sera que temporaire ce qui permettra à Hachem d’être résident en nous car l’essentiel sera un culte à lui rendre mais si nous voulons nous installer alors ce sera Hachem qui sera étranger à notre monde et notre mode de vie. »
Behar Sinaï – Behouqqotaï
Nous terminons le Sefer Vayiqra avec les 2 dernières parties. Les 3 dernières parashot sont en réalité une triple parasha «Emor, Behar Sinaï, Behouqqotaï».
«Emor» nous a décrit 2 sujets majeurs, le premier sujet les Qohanim (les sacrificateurs) et toutes les lois relatives aux Qohanim, et le deuxième sujet les fêtes. «Emor» nous explique comment on atteint la «qedousha» (la sainteté) au niveau de l’homme en passant par l’intermédiaire d’un Souverain sacrificateur, ensuite Emor va nous montrer comment atteindre cette qedousha au niveau du temps. Mais ces deux sujets qui parlent d’un «Moed» (rencontre) avec l’Éternel, ne peuvent réellement avoir lieu que s’ils passent par un «maqom» (un lieu).
C’est une rencontre et pour qu’une rencontre puisse se passer, il faut 3 éléments sans lesquels la rencontre ne pourra pas se passer :
1. il faut deux personnes qui veulent se rencontrer
2. il faut un moment
3. il faut un lieu.
1. Les «personnes» ici ce seront les sacrificateurs qui vont rentrer dans le Beth Hamiqdash (la «Maison de la Sainteté»), pour faire le lien entre la créature (nous tous) et le Créateur,
2. Nous avons ensuite les «moadim» (les rendez-vous, les fêtes), qui viennent du verbe יָעַד yaed rencontrer, destiner, prendre pour femme, se réunir, s’assembler et ce verbe a donné moed «la rencontre», levaed «rencontrer», lehivaed «se rencontrer»), ce sont les moments de la rencontre.
3. Et puis il faut aussi un endroit de la rencontre. Si nous nous donnons rendez-vous à une certaine heure, si nous ne donnons pas le lieu, le rendez-vous risque d’être tout simplement compromis.
S’il manque l’un des 3 éléments pour la rencontre, celle-ci ne pourra pas se passer.
La parasha Behar Sinaï nous parlera donc de la «qedousha hamaqom», la sainteté du lieu de la rencontre. Les lois qui seront décrites dans cette parasha vont donc concerner en grande partie, les lois relatives à la terre d’Israël. Il ne peut y avoir réellement de rencontre entre le peuple et Dieu s’il n’y a pas ce 3ème élément qui est la «terre d’Israël».
Toute la prophétie relative au retour des hébreux en Kanaan, du retour des juifs à Yeroushalaïm dans leur terre à notre époque, ne parle que de ça : du retour du peuple en terre sainte.
On peut bien sûr se poser la question, pourquoi, lorsque les hébreux sortaient à peine de l’esclavage de l’Egypte, Dieu parlait déjà du lieu de sa rencontre avec son peuple 40 ans avant le temps. Au Mont Sinaï, Dieu va dévoiler son projet de manière globale. Le lieu (où), les temps (quand) et les personnes (qui) seront déjà établies. Ce n’est pas n’importe qui et à n’importe quelle condition que les hommes pourront se rencontrer avec Dieu.
Il y a des conditions strictes à remplir.
Pendant deux mille ans, les hommes ont espéré changer ces conditions,
Le peuple
Ils ont cru que ce n’est plus nécessaire de passer par un peuple juif pour venir à la rencontre de Dieu. C’est ainsi qu’ont été créées d’autres religions avec d’autres prêtres, gourous, sacrificateurs. Pourtant l’alliance entre le peuple juif et Dieu est éternelle.
Pourtant Yeshoua a bien dit que le salut ne pouvait venir que des juifs.
Le moment
Ils ont cru aussi que ce n’était pas nécessaire de trouver un moment précis pour les rencontres et l’on sait que parmi la première des rencontres, le shabbat hebdomadaire, certains comme les musulmans ont décidé du jour du vendredi. Pour eux, tant que le monde n’est pas devenu musulman, leur «shabbat» n’a pas commencé.
D’autres comme l’empereur Constantin en 325 pour s’attirer à lui les chrétiens, ont décrété que ce serait le dimanche.
Le lieu
Et puis les hommes se sont créé des lieux, Medine, la Mecque, Rome, Lourdes, ils ont voulu changer les lieux de la «rencontre».
Il est évident que ces «transformations» ont été permises par Dieu.
Le peuple hébreu, les juifs, sont toujours le peuple élu, appelé par Dieu pour suivre Yeshoua.
Sans sacrifice sanglant pour l’expiation des péchés, il devenait impossible pour eux de rester le peuple appelé destiné au salut. La seule façon de rester Israël de Dieu c’était d’être lavé dans le sang.
Le peuple qui aurait accepté le Fils de Dieu, qui aurait été lavé dans le sang de l’Agneau, serait «l’Israël de Dieu» l’olivier sauvage qui se serait greffé sur l’olivier franc. (Romains 11)
Comme l’olivier sauvage avec ses nombreuses dérives s’est greffé sur l’olivier franc, c’est l’olivier sauvage qui allait commencer à changer, à revenir dans les calendriers établis par l’olivier franc.
En ce qui concerne les lieux établis pour la rencontre, la prophétie nous montre dans toute ces parashiyot, que la terre d’Israël, lieu de destination finale de la rencontre, est cette terre où le semeur sortit pour semer la Parole de Dieu. Ces lieux de rencontre devenaient les cœurs des humains où la semence de la Parole de Vie allaient être plantée pour produire de la récolte en abondance, que ce soit du blé pour le pain, du figuier ou du raisin pour la vigne.
L’entière description des différentes lois relatives à la «terre» d’Israël que nous allons parcourir va donc concerner le cœur de l’homme.
Tout le reste vient au second plan et est considéré par l’apôtre Paul comme de la boue.
Philippiens 3:8 «Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Yeshoua le Messie mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Mashiah (Christ)»
Si ce n’était pas le cas, alors munissons-nous de ciseaux pour découper ce verset de nos Bibles.
Et si nous avons de l’appréhension et la crainte de Dieu, alors nous allons réfléchir à deux fois avant de réagir violemment à l’encontre de ce que l’apôtre Paul disait. Ce qu’il disait juste avant ça est même plus «violent encore» 2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis. 3 Car les circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Yeshoua-Mashiah, et qui ne mettons point notre confiance en la chair.
4 Moi aussi, cependant, j’aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, 5 moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux; quant à la loi, pharisien; 6 quant au zèle, persécuteur de la Kehila (l’Eglise); irréprochable, à l’égard de la justice de la loi. 7 Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Mashiah.
C’est donc dans ce contexte fondamental que se situe cette double parasha.
A chaque lecture du mot «terre», on devra penser «cœur», «fiancée», «épouse».
A chaque lecture du mot «repos» de la terre, on devra penser repos du cœur.
Mais attention : le «cœur» n’a pas pris la place de la terre, tout comme «l’olivier sauvage» n’a pas pris la place de «l’olivier franc» : il s’est tout simplement greffé «au milieu des branches qui ont été retranchées pour cause d’incrédulité» (Romains 11)
1ère partie : Behar Sinaï «Au mont Sinaï» Lévitique 25.1 - 26.2
Le Sefer de Vayiqra (le livre du Lévitique) Be Har Sinaï (Au Mont Sinaï) l’accent est mis sur le «lâcher prise», c’est-à-dire lié à la «shmita», le repos jubilaire de la terre. Parfois au contraire, cet accent est mis sur la «prise de possession» de la terre.
א וַיְדַבֵּר יְהוָה אֶל–מֹשֶׁה בְּהַר סִינַי לֵאמֹֽר: | vayedabber YHVH el Mosheh, behar Siynaï lemor | 1 L’Éternel parla à Moïse sur la montagne de Sinaï, disant : |
ב דַּבֵּר אֶל–בְּנֵי יִשְׂרָאֵל וְאָמַרְתָּ אֲלֵהֶם כִּי תָבֹאוּ אֶל–הָאָרֶץ אֲשֶׁר אֲנִי נֹתֵן לָכֶם וְשָׁבְתָה הָאָרֶץ שַׁבָּת לַיהוָֽה: | dabber el bné Israël veamartta alehem, kiy tavoou el haaretz, asher aniy noten lakhem -- veshavtah haaretz shabbat laYHVH | «2 Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, la terre se reposera : ce sera un shabbat en l’honneur de l’Éternel. |
Behar Sinaï «Au Mont Sinaï» nous parle du repos, de cette 50ème année qui suit le cycle des 7x7 années. Dieu prescrit à Moïse sur le mont Sinaï le repos septénaire de la terre, et institue le jubilé tous les cinquante ans, au cours duquel les terrains et habitations hors des villes fortifiées seront rendus, et les esclaves libérés. Il est alors précisé les conditions dans lesquelles un Hébreu peut tomber en servitude, comment le traiter et comment le racheter.
Et puis, à côté de la shmita du repos, la semaine prochaine avec behouqotaï on va trouver son «contraire» : celui de prendre possession de la terre reçue en héritage à la sortie d’Egypte Lévitique 25:13.
La shmita «tishemetena lishmot» lâcher prise une fois tous les 7 ans «tu abandonneras la terre qui est la tienne pour les pauvres». «Shmita» c’est lâcher prise et «Ahouza» c’est reprendre la possession. Après toutes ces choses, on doit s’occuper des pauvres au verset 25, par l’aide qu’on peut leur apporter.
Autrement dit, d’un côté on a les choses qui gravitent autour de notre propre personne - «on veut rester en paix ou on veut posséder» et de l’autre côté on doit penser plutôt à son prochain. Certains vont mettre l’accent durant toute leur vie sur leur «nombril», c’est-à-dire sur leur paix, leur joie, leur obéissance stricte aux commandements. Ils se préoccuperont d’abord de leur propre vie au point où ils en oublieront l’amour de Dieu et de leur prochain. Il sera intéressant de bien y réfléchir car plus tard, avec Behouqotaï «dans mes lois», Dieu décrira à Moïse les bénédictions et les malédictions : les bénédictions dont il comblera les enfants d’Israël s’ils obéissent à ses décrets, ainsi que les malédictions dans le cas contraire. Il leur assure cependant que même dans ces cas, Il ne reniera pas son alliance avec eux et les ramènera sur leur terre.
Sont enfin exposées les règles de consécration d’un bien au sanctuaire, la façon d’évaluer un bien ou une personne en vue de consacrer sa valeur monétaire, la façon de rendre un bien consacré à un usage profane en transférant sa sainteté nominale sur une somme d’argent. La question qui se posera alors pour nous, c’est «en quoi, cela nous concerne-t- il»? Ainsi se clôturera le Livre du Lévitique.
Le texte se répartit en 4 thèmes et dont le but final est :
La shmitta sert principalement à faire venir Yeshoua!
Le respect de la création de Dieu
1. Lévitique 25.1 - 26.2
Les lois de l’année shabbatique (shemitta) et du jubilé (yovel) n’ont jamais été abolies par la venue de Yeshoua. Si certaines lois ont été accomplies en Yeshoua, d’autres au contraire sont «perpétuelles». Cette parasha nous donne l’exemple de la terre : si on ne la laisse pas se reposer comme l’imposent les lois sur la shmitta, les lois naturelles instaurées par l’Éternel s’accompliront inexorablement et cette terre finira par mourir et nécessitera toujours plus d’OGM pour pouvoir nourrir la population mondiale encore un peu de temps...
Après toutes ces lois rigoureuses qui ont été instaurées depuis le Mont Sinaï sur une période de deux ans, on retrouve ici tout-à-fait autre chose : un côté encore méconnu de Dieu, son amour pour sa création, pour la nature, pour la terre, pour ceux qui vont y habiter. C’est d’ailleurs la deuxième fois après le Livre de l’Exode où l’Éternel va reparler de la Shmitta.
La terre représente tellement de choses autant au niveau terrestre, humain, territorial, céleste et spirituel, typologique, qu’on ne peut pas passer cette parasha Behar Sinaï comme s’il ne s’agissait que d’une parasha de seconde zone.
Le respect de la création de Dieu au niveau humain
La terre représente le lieu où l’on peut se fixer, fonder une famille, un peuple, un pays, une nation. On dit d’ailleurs de «Eretz Israël» la terre d’Israël, que c’est le pays du peuple juif, la nation sainte. C’est l’héritage promis par Dieu aux différents patriarches d’une postérité, c’est-à-dire d’un peuple, d’un pays clairement localisé sur la carte de notre planète, d’un territoire, et enfin d’un Messie. La terre représente le cœur humain. Cette terre/cœur c’est le lieu où Dieu viendra s’installer. Dieu veut qu’on respecte le cœur des hommes, plus spécifiquement lorsque ce cœur Lui appartient.
Le respect de la création de Dieu au niveau territorial
La terre est délimitée par des frontières et les nations du monde aussi sont délimitées par des frontières, des limites qui sont d’ailleurs fixées selon le nombre des enfants d’Israël. (Deutéronome 32:8 «Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations, quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples d’après le nombre des enfants d’Israël»
Ces frontières bibliques sont beaucoup plus vastes que celles qui avaient été décidées par les Nations Unies en 1947.
Le cœur de l’homme appartenait précédemment au diable. Aujourd’hui il appartient au Seigneur. La limite de notre cœur est fonction du nombre d’enfants d’Israël qui entendront notre témoignage et ce qui élargira nos «frontières». Esaïe 54:2 «Elargis l’espace de ta tente; Qu’on déploie les couvertures de ta demeure : Ne retiens pas! Allonge tes cordages, Et affermis tes pieux !.»
Le respect de la création de Dieu au niveau messianique
La terre d’Israël est délimitée par des frontières claires et précises. Comme on l’a vu, ces frontières bibliques sont beaucoup plus vastes que celles qui avaient été décidées par les Nations Unies en 1947 et celles qui sont données actuellement. Lorsque l’Éternel descendra à Jérusalem pour venir y établir son règne terrestre, cela se fera avec tous ses saints avec Lui :
Zacharie 14 : 5 «Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, Car la vallée des montagnes s’étendra jusqu’à Atzel; Vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, Au temps d’Ozias, roi de Juda. Et l’Éternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui.»
1 Thessaloniciens 3 : 13 «afin d’affermir vos cœurs pour qu’ils soient irréprochables dans la sainteté devant Dieu notre Père, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints !»
On rentrera ici dans une période de mille ans de repos avec Yeshoua. Bien sûr ce ne sera pas un repos comme une shmitta puisque pendant ces mille ans, il y aura quand même du labour, des semailles, des plantations etc. avec un repos périodique de la terre.
Le respect de la création de Dieu au niveau territoire spirituel
Lorsque une personne naît de nouveau, Dieu peut disposer à son égard ses voisins, son entourage et même ses ennemis. Si Dieu s’est occupé de son peuple hébreu pendant des milliers d’années, Il s’occupera aussi de ses enfants, ceux qui sont nés de nouveau. Si donc Dieu établit les frontières géographiques des nations de la terre en fonction du nombre des enfants d’Israël, au niveau spirituel, Dieu dispose aussi les «limites» des cœurs des autorités d’un pays, il incline leur cœur afin que des enfants de Dieu puissent mener une vie paisible et tranquille. Dieu prend littéralement en rançon, les «païens» pour se préoccuper beaucoup plus de ses enfants :
Proverbes 21:18 «Le méchant sert de rançon pour le juste, et le perfide pour les hommes droits.»
Esaïe 43:3 «Car je suis l’Éternel, ton Dieu, Le Saint d’Israël, ton sauveur; Je donne l’Egypte pour ta rançon, L’Ethiopie et Saba à ta place.»
Ce n’est pas que Dieu les aime plus que les païens. Bien sûr Dieu va organiser la vie de ces non croyants afin de les amener à la foi, mais ses enfants comptent beaucoup plus pour Lui, pour la bonne et simple raison qu’ils ont quelque chose que eux n’ont pas, à savoir le Saint-Esprit qui habite en eux : eux ils sont le «temple du Saint-Esprit» : c’est le territoire spirituel qui a plus de valeur que ceux des voisins et ce territoire est donc scellé.
Mais comme Dieu aime tout homme (Jean 3:16), l’épître à Timothée nous dit qu’il «s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps» (1 Timothée 2:6)
Le respect de la création de Dieu au niveau céleste
La terre nous est promise comme héritage éternel, Dieu promet de créer des nouveaux cieux et une nouvelle terre après la résurrection, pour une durée éternelle ce qui indique que la terre a autant d’importance pour Dieu que le monde des esprits dans lequel Lui Il habite et qu’il a créé. C’est une terre encore inconnue pour nous, habitants de cette terre physique. On ne sait pas s’il s’agit de la «Maison du Père», mais une chose certaine c’est que Yeshoua a promis à ses disciples «plusieurs demeures» dans la maison de son Père :
«1 Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3 Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. 4 Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.» (Jean 14:1-4)
Il s’agit donc d’un lieu de repos éternel et il nous faut nous y préparer.
Le respect de la création de Dieu au niveau typologique
La terre que l’on doit ensemencer de blé, d’orge de tous espèces d’arbres bons à voir et bons à manger, représente le cœur humain dans lequel Dieu veut planter la semence de la Parole de Dieu, une semence qui doit porter des fruits, un grain cent, deux cinquante, etc. La terre sur laquelle on a marché et qu’on a piétiné comme un sentier ne peut pas recevoir de semence. Une terre où il y a des épines, empêchent le développement des plantations. Il faut par après venir avec des outils pour retourner la terre.
L’enseignement de la terre agricole est prodigieuse pour nous expliquer comment nous sommes faits : des adam, sorti de adamah, l’argile rouge, poussière de Eretz.
Ce pays se dit 776 erets אֶרֶץ vient d’une racine du sens probable d’être ferme ; n f- terre, pays, contrée, terrain, sol, territoire, voie, distance, indigène, peuple, étranger, monde, propriété, champ, vallée, plaine, abattre, septentrion.
a. terre entière : opposée à une partie, opposée aux cieux, les habitants de la terre.
b. territoire : contrée, région, terrain, Israël.
c. sol, surface de la terre.
Lorsque Dieu a mis dans le jardin d’Eden 3 types d’arbres, «L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.» (Genèse 2:9)
A nouveau ici Dieu montre ici des arbres qu’il a au préalable plantés Lui-même, de toute espèce, agréables à voir et bons à manger image de tout ce qu’il a plantés de bon à voir et à manger dans nos propres cœurs à chacun d’entre nous puis l’arbre de la vie au milieu du jardin, celui qui représente Yeshoua qui doit être au centre de notre cœur et enfin l’arbre de la connaissance du bien et du mal cet arbre qui représente notre faculté de choisir ce que nous planterons dans les cœurs de nos contemporains. Nous pouvons y planter de la médisance comme nous pouvons y planter la semence de la Vie. Le choix nous appartient mais Dieu sait très bien ce qu’Il voudrait voir en nous : nous pouvons planter du bien et nous pouvons planter du mal, nous pouvons planter de l’ivraie ou du blé.
Le respect de la création de Dieu au niveau spirituel
La terre représente l’une des 3 postérités promises par Dieu à Abraham, la poussière de la terre, le sable de la mer et les étoiles du ciel.
A côté du sable sur lequel il n’est pas possible de bâtir, cette terre là, Erets Israël représente la stabilité, la fermeté. C’est l’un des aspects de la terre, c’est un lieu où l’on peut se retrouver, à l’abri des assauts du monde corrompu incroyant. Actuellement cette terre là n’est pas à proprement parler sanctifiée - elle est donc instable aujourd’hui contrairement à tout ce qu’on peut penser car ce ne sera qu’avec Yeshoua qu’elle sera ferme et inébranlable.
Ce seront alors les projets de Dieu de rendre son pays ferme et saint avec comme lumière au centre, la Ville du Grand Roi.
On retrouve donc en Israël les 3 types de postérités. Et la «postérité selon la poussière de la terre» n’est accomplie aujourd’hui qu’au travers des juifs messianiques. Les juifs rabbiniques avec leurs fausses doctrines de prière aux morts, leurs enseignements d’une loi dite «orale», la priorité mise sur le talmud avant le Tenakh, l’augmentation effarante d’avortements et de groupes LGBT, toutes ces choses provoquent le courroux de Dieu et n’est pas du tout la représentation d’une postérité selon la poussière de la terre. Il est important de le souligner car dans nos milieux juifs ou chrétiens, on idolâtre très vite tel rabbin, tel enseignant d’une yeshivah orthodoxe ou tel pasteur. Il existe en Israël beaucoup de hauts lieux d’une profonde idolâtrie où des enfants d’Israël se dirigent par dizaines de milliers afin d’aller consulter des rabbins morts et de leur demander aide et secours pour tous les sujets de la vie courante. Ce sont de véritables hauts lieux d’abomination où personne parmi les rabbins ou parmi la population ne va leur dire dans quelles profondes fausses doctrines ils sont plongés avec une pleine assurance.
Esaïe 8:19 «Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez: Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ?»
Luc 20:38 «Or, Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants.»
Le cœur humain : un temps pour semer et un temps pour se reposer
L’évangile de Mathieu 13 les paraboles sur la terre et le cœur
Cet évangile nous décrit plusieurs cas.
- le cas du semeur qui sème la Parole de Dieu dans de la bonne ou de la mauvaise terre, c’est-à-dire dans le cœur des hommes, certains cœurs sont endurcis, d’autres sont embarrassés par les soucis du siècle présent, d’autres reçoivent. (Matthieu 13:3-23)
- le cas du propriétaire d’un champ qui avait planté du blé mais un ennemi est venu planter de l’ivraie. (Matthieu 13:24-30)
- le cas du grain de sénevé planté dans un champ (Matthieu 13:31-32)
- les cas de ces trésors qui ont été trouvés ou enfouis (des perles, etc.) et qui représentent le salut, l’Esprit Saint.
- le cas de cet homme qui a planté et qui attend le résultat de son labeur (Marc 4:26-29)
- Les cas de délivrance de Yeshoua (Luc 8) annonçant une «terre» souillée qui attend la rédemption et le repos.
La terre doit être mise en jachère tous les sept ans, et après la quarante-neuvième année (7x7), elle doit être laissée en jachère une année de plus, la 50e année. C’est le respect de la création de Dieu et la confiance en Celui qui a créé toutes ces choses et qui sait mieux que quiconque comment se régénère la nature, le sol et le cœur humain après une période de repos et de «désert». Encore une fois, le «drash» messianique nous enseigne que la terre c’est le cœur humain qui va recevoir la semence de la Parole de Dieu et qu’il y a un temps pour semer et qu’il y a un temps pour se reposer.
Le semeur divin sort pour semer la terre, et il y a aussi un ennemi qui vient semer l’ivraie, c’est-à-dire une semence qui produit une céréale qui ne porte pas aucun grain.
L’ivraie
Une question que l’on a pas trop l’habitude d’aborder dans les évangiles, c’est «finalement puisque Dieu a tout créé pour un but, à quoi sert l’ivraie?»
A côté de la semence de la Parole de Dieu on trouve aujourd’hui une multitude d’autres semences qui ne portent aucun fruit. Les productions auxquelles on devrait s’attendre de cette semence de la Parole de Dieu ce sont des enfants de Dieu nés de nouveau, c’est une nouvelle création en Yeshoua, c’est un nouveau vêtement de justice.
Pourtant on trouve au contraire des religions qui ressemblent à la vraie semence de la Vie mais qui ne donnent pas la vie et d’ailleurs qui ne le peuvent même pas. L’ivraie n’a pas été conçue pour porter la vie, elle ne donne pas la vie, de même ces religions d’homme ne donnent pas la vie.
L’ivraie, le «Lolium», ou encore la «Zizanie» (!), est un genre de graminée sauvage ou cultivée comme plante fourragère. Elle est originaire des régions tempérées chaudes d’Eurasie. Certaines espèces sont considérées comme des mauvaises herbes. Il en existe une dizaine d’espèces.
L’ivraie enivrante, le «Lolium temulentum» est une variété d’ivraie dont les graines sont toxiques à hautes doses, induisant à faible dose des effets comparables à l’ivresse. Cette ivraie vit en symbiose avec un champignon endophyte qui est connu comme infection artificielle et qui fait régulièrement l’objet d’études approfondies.
Le mot «Ivraie » vient du latin ebrietas, «ivresse», reflétant les propriétés enivrantes attribuées à la plante, tandis que « zizanie » vient du grec zizanion, un mot d’origine sémitique signifiant division.
L’ivraie spirituelle décrite par Yeshoua représente donc «l’ivresse», les «mauvaises herbes», la «toxicité» et la «division» et l’ivraie vit en symbiose avec «l’infection». Tout ce qui n’unit pas, divise et c’est le but de l’ivraie dans le peuple de Dieu = DIVISER.
Au milieu de ce peuple hébreu, peuple héritage de l’Éternel, la vie laïque en Israël donne la main à la vie religieuse pour nuire au travail du semeur divin qui a envoyé sa Parole, Yeshoua, avec ses serviteurs, les juifs messianiques. Il y a division et il y a infection. La religion profondément enfoncée dans les traditions non bibliques sont devenues tellement toxiques que ses adeptes sont complètement convaincus aujourd’hui qu’ils sont dans la vérité en priant les morts. Malheureusement des foules immenses en Israël se déplacent en pèlerinage dans ces hauts lieux de culte païen. A côté de ça, le pays s’enfonce toujours plus dans les péchés extrêmes de Sodome et Gomorrhe (LGBT, avortements dans l’armée, suicides) et, au lieu du repos du cœur, on a la guerre...dans les cœurs, la guerre entre les orthodoxes religieux et les femmes dans les autobus, la guerre du judaïsme contre les croyants en Yeshoua, et maintenant une nouvelle guerre interne entre ceux qui détiennent le pouvoir et la politique et ces malheureux habitants qui sont bombardés jour après jour en Israël et dont on incendie constamment les cultures.
Il n’y a pas de paix. Il n’y a pas de shmitta.
La terre des cœurs ne se repose jamais. Une certaine fausse «paix» religieuse tourne en boucle années après années et, pour se donner bonne conscience des splendides études bibliques et prédications édulcorées qui se développent sur la toile à l’attention des chrétiens, mais bien entendu sans Yeshoua.
Non seulement le peuple juif résiste encore et toujours au Saint-Esprit mais de plus en plus de chrétiens et de croyants de tous bords veulent imiter leurs voies. Au lieu de les rendre jaloux par le salut en Yeshoua, ils sont jaloux des traditions.
Quand on sème la Parole dans les cœurs on doit regarder la nature pour voir comment faire pour la suite : dès que la semence est en terre, on ne fait plus rien, on ne fait qu’arroser, ajouter éventuellement de l’engrais si la terre n’est pas assez bonne. Ce qui agit à partir d’ici c’est le «temps». On ne verra rien en surface mais le travail se fait en sous-sol.
Le temps, c’est l’ennemi mortel de l’homme charnel.
Les hommes sont pressés et ils veulent toujours accélérer les processus. Si c’est vrai pour les OGM, c’est-à-dire des semences et les graines modifiées, c’est vrai aussi pour la semence d’une «parole modifiée» qui est sensée venir de Dieu alors qu’elle vient principalement des hommes, elle transforme le cœur pour le pervertir religieusement jusqu’à un point de non retour. Dieu doit alors employer la manière forte et l’on se souvient qu’à chaque fois que le peuple d’Israël se détournait de sa Parole, Dieu envoyait les ennemis. Aujourd’hui, les palestiniens, l’Iran, le hezbollah, l’islam sont des ennemis d’Israël. Mais Dieu n’est-il pas au centre et ne contrôle-t-il pas de manière absolue toutes choses?
Nous avons un Grand Dieu.
La confiance dans la Providence divine
2. Lévitique 25:21-22 Puisque le sol ne produira rien pendant toute cette période, Dieu va se montrer comme un Dieu de miracles et promet (25:21-22) de pourvoir aux besoins de la nation y compris en période de jachère, et personne n’aura faim...de la Parole de Dieu!
On peut voir dans cette providence, la venue d’un Sauveur qui remplace miraculeusement les semailles humaines, c’est-à-dire tout ce qui est à la base de la production du «pain».
Pendant des siècles, le peuple d’Israël sacrifiait, versait le sang des animaux, pratiquait des offrandes, tout ça pour pouvoir s’approcher de Dieu et recevoir sa bénédiction, sa manne céleste.
Aujourd’hui, Dieu leur a montré qu’il n’y a plus de temple.
Dans les haftarot précédentes, on a vu que c’est Dieu qui interrompait tous leurs projets par des départs en diaspora, Dieu ne leur permettait plus de reconstruire un temple, de se reconstruire des villes. Le temps était à la shmitta spirituelle : le repos en déportation. On voit de mieux en mieux que toutes les déportations, même si elles proviennent du péché du peuple, étaient programmées d’avance par l’Éternel. S’il n’y avait pas eu de déportations à Babylone, c’est comme s’il n’y avait pas eu de shmitta pour la «terre». Alors les conséquences qui s’en seraient suivies auraient été désastreuses pour l’ensemble de toute l’humanité.
Dieu a dit au peuple d’arrêter leurs «semailles» dans les champs (le monde) et les tailles dans la «vigne» (Israël), d’arrêter toutes leurs activités religieuses qui servaient au départ à «produire» du pain de la Parole de Vie pour le peuple car c’est Dieu qui allait envoyer une nouvelle période miraculeuse.
La restitution des terrains héréditaires à leurs anciens propriétaires lors du yovel est prescrite. C’est l’apprentissage de la Foi : la confiance aveugle en Dieu. C’est aussi l’apprentissage de l’humilité : le peuple apprend qu’il n’est pas propriétaire mais de simples habitants étrangers sur cette terre. Rien n’est définitif, pas même ce qui nous appartient et Dieu démontre que s’Il est un Dieu juste, équitable, Il est aussi un Dieu miséricordieux.
La justice et l’équité
3. Lévitique 25:29 nous montre que si une terre héritée des ancêtres se trouve dans une ville murée (en esclavage), peut si elle est vendue, être rachetée une année entière après sa vente; toutefois, passé ce délai, elle est acquise à l’acheteur et ne retourne pas à son ancien propriétaire l’année du Jubilé. C’est l’image d’un peuple sous la domination de Satan et qui, une fois racheté ne retournera pas à son ancien propriétaire, c’est-à-dire Satan.
La différence entre la vente de propriétés sur le terrain d’une ville fortifiée ou non-fortifiée est établie. Il est prescrit de pourvoir aux besoins de l’indigent, comme Dieu pourvoit aux besoins de chacun.
La libération des esclaves
4. Selon Lévitique 25:24-29, il est question le la libération des esclaves lors du yovel, le contexte sur le rachat d’un esclave Israélite d’un propriétaire non-Israélite, et la formule pour le paiement au maître non-Israélite.
On trouve dans cette parasha plusieurs prescriptions. Il est évident que la lecture de ces prescriptions est aussi à double sens.
La terre a été créée par Dieu et Lui Seul sait bien si elle doit se reposer selon un cycle répétitif. La terre ne doit pas être traitée comme moins que rien. Elle a droit au repos autant que l’homme. Si la terre vomira ses habitants homosexuels ou les criminels qui ont versé le sang, elle représente aussi dans les paraboles de Yeshoua le cœur humain dans laquelle le semeur sème la Parole de Dieu.
Dans cette histoire du semeur, tous les mots sont importants et le texte précise que le semeur «sortit» pour semer, ce qui nous fait penser au Fils de Dieu qui est «sorti» du Père pour semer la Parole dans le cœur des hommes. On va remarquer une chose édifiante : la terre c’est la terre. Elle reste la terre. Il n’y a pas de terre spécifique pour recevoir telle ou telle semence. La seule différence est le contexte, le climat, l’engrais naturel, etc.
Que le Semeur plante du blé ou de la vigne ou du figuier ou des arbres fruitiers ou encore des pommes de terre, la terre reste la terre. Notre cœur est mis à disposition de Dieu pour servir soit dans la «moisson», soit dans la «vigne», soit dans toute autre Ministère.
Devant Dieu, nous sommes tous égaux, nous sommes tous des réceptacles prêts à recevoir de l’Éternel la semence de la Parole de Dieu pour produire tel ou tel fruit.
Lév 25:4 | «Mais la septième année sera un shabbat, un temps de repos pour la terre, un shabbat en l’honneur de l’Éternel : tu n’ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne. | On ne doit pas semer dans un cœur humain sans interruption, sinon la Parole semée deviendra sèche, aride sans effet et finalement mourra. Ici on parle du «champ», c’est-à-dire des cœurs qui devaient recevoir en son temps la semence de la Parole de Dieu pour venir à la Vie. Il y a un temps pour toute chose. |
Ici c’est l’étape suivante du salut : après avoir reçu la semence, on y parle de la «vigne», c’est-à-dire la Maison d’Israël, les juifs et les gentils greffés sur «l’olivier franc» de Romains 11. | ||
La Bible met souvent en relation des éléments prophétiques tels que : (1) la terre qui reçoit la semence de la Parole de Dieu (2) la vigne où pousse le «raisin», la racine de notre Foi, là où vient le «sang du raisin». (Genèse 49:8-12). (3) l’olivier qui produit l’huile du Saint-Esprit (4) le figuier (Israël) qui est volontairement desséché par Yeshoua La terre c’est le cœur des hommes qui reçoivent la semence du semeur (Yeshoua) qui sortit («car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens» Jean 8.42) pour semer la Parole de la Vie dans leur cœur. Lorsqu’un homme aura reçu cette semence et que celle-ci aura produit des fruits, un grain cent, deux cinquante, etc. alors du sol poussera dans l’ordre chronologique : | ||
1- le blé de la Parole de Dieu qu’il faudra moissonner ; nous sommes tous appelés à devenir des pains (sans levain de préférence). Dans l’histoire biblique, la manne (Yeshoua) descendue du ciel, est venue «avant» la vigne. Dans l’histoire de Joseph, c’est d’abord le panetier qui va perdre la vie, puis c’est l’échanson qui servira le pharaon avec la coupe de vin. Il y a un ordre chronologique de succession. D’abord l’un et puis ensuite l’autre. Yeshoua est descendu du ciel, il a vécu au milieu de son peuple, puis seulement une trentaine d’années plus tard il a donné son sang, sa vie : 2- le Cep avec ses sarments pour produire du raisin (image du salut dans le sang du sacrifice de l’Agneau pascal) 3- soit encore l’olivier avec ses olives pour produire de l’huile (le Saint-Esprit) | ||
La vigne 3754 kerem כֶּרֶם vient d’une racine dont le sens est la noblesse, une terre noble ; n m- vigne, plantation, vignoble. Le vin a besoin pour se développer, d’un microclimat qui permet le développement du «Botrytis Cinerea» aussi appelé pourriture noble. Ce champignon microscopique s’installe sur les grains de raisins très mûrs pour les concentrer en un nectar. Ce phénomène amplifie les arômes dans le fruit. Au plus le vin est «pourri», au plus le vin est «noble», d’où le terme «vignoble». Lorsque la nouvelle alliance parle de devoir «mourir» pour porter du fruit, la vigne en est l’exemple frappant. La décomposition de notre «vieil homme», c’est-à-dire de notre «être charnel» en vue de la mort, illustre la nouvelle vie spirituelle qui en sortira. Lorsque Noé sortit de l’arche après le déluge, la première chose qu’il planta, ce ne sont ni du blé pour se procurer du pain, ni du figuier pour se former un peuple ni des oliviers en prévision d’un chandelier dans le tabernacle. La première chose qu’il planta c’est une vigne. Genèse 9 : 20 «Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne» (Kerem). | ||
Lév 25:5 | 5 Tu ne moissonneras point ce qui proviendra des grains tombés de ta moisson, et tu ne vendangeras point les raisins de ta vigne non taillée : ce sera une année de repos pour la terre. | On ne vendange pas des cœurs qui n’ont pas été «taillés». Dans un même ordre d’idée, les cœurs qui n’ont pas été «taillés», ne sont pas circoncis. Et c’est vrai autant dans la «moisson du blé» que dans la «vendange de la vigne». Il y a une différence entre «la moisson» (le blé qui donne le pain) et la vigne (le raisin qui donne le vin, image du sang du sacrifice) |
Lév 25:8 | Compter un cycle de sept fois sept années «Tu compteras sept shabbat d’années, sept fois sept années, et les jours de ces sept shabbat d’années feront quarante-neuf ans.» | Les cycles de shmitta, ou de shabbat annuel, sont là pour nous rappeler constamment ce rappel du repos de la terre et du cœur. |
Lév 25:9 | Yom Kippour : L’année du Jubilé, il faut sonner le shofar le 10 Tishri «Le dixième jour du septième mois, tu feras retentir les sons éclatants de la trompette; le jour des expiations, vous sonnerez de la trompette dans tout votre pays.» | Il y a deux types d’esclaves dans la Bible : - Les esclaves-travailleurs, ce sont tous ceux qui travaillent, qui cultivent la terre. - Les esclaves de l’Egypte du péché, avant qu’ils ne soient délivrés de leurs péchés. |
Lév 25:10 | Sanctifier l’année jubilaire «Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants : ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille.» | Sanctifier, c’est «mettre à part» cette année là, c’est l’année jubilaire pendant laquelle les esclaves sont libérés. |
Lév 25:11 | « La cinquantième année sera pour vous le jubilé : vous ne sèmerez point, vous ne moissonnerez point ce que les champs produiront d’eux-mêmes, et vous ne vendangerez point la vigne non taillée.» | Ne pas cultiver la terre pendant l’année jubilaire |
Ne pas récolter les produits du sol qui ont poussé spontanément pendant l’année jubilaire, de la manière normale | ||
Même interdiction pour les fruits de la vigne | ||
Lév 25:14 | «Si vous vendez à votre prochain, ou si vous achetez de votre prochain, qu’aucun de vous ne trompe son frère.» | Ne pas léser son prochain dans une transaction commerciale |
Lév 25:17 | «Aucun de vous ne trompera son prochain, et tu craindras ton Dieu; car je suis l’Éternel, votre Dieu.» | Craindre Dieu dans les transactions entre frères |
Lév 25:23 | «Les terres ne se vendront point à perpétuité; car le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme habitants.» | Ne pas vendre en terre d’Israël une terre à titre irrévocable. La terre n’appartient jamais aux hommes: elle appartient toujours à Dieu. Les hommes ne font que la gérer, la travailler |
Lév 25:24 | «Dans tout le pays dont vous aurez la possession, vous établirez le droit de rachat pour les terres.» | Les terres doivent être restituées à leur ancien propriétaire ou à ses héritiers légitimes au jubilé. On parle ici de l’héritage promis par Dieu en partage aux tribus d’Israël qui sont les héritiers légitimes. |
Lév 25:29 | «Si un homme vend une maison d’habitation dans une ville entourée de murs, il aura le droit de rachat jusqu’à l’accomplissement d’une année depuis la vente; son droit de rachat durera un an.» | Une terre héritée des ancêtres et qui se trouve dans une ville murée, peut si elle est vendue, être rachetée une année entière après sa vente; toutefois, passé ce délai, elle est acquise à l’acheteur et ne retourne pas à son ancien propriétaire l’année du Jubilé. Un cœur qui a hérité de certains caractères généalogiques ou même de certaines malédictions des pères a besoin d’être délivré, d’être racheté par le sang de Yeshoua. Ce cœur est «emmuré» spirituellement par l’ennemi. Il est «lié» comme dans une «ville fortifiée». Yeshoua le rachète et ce cœur appartiendra définitivement à Yeshoua. |
Lév 25:34 | « Les champs situés autour des villes des Lévites ne pourront point se vendre; car ils en ont à perpétuité la possession.» | Ne pas modifier la répartition des terrains dans les villes des Lévites, avant et après l’année jubilaire |
Lév 25:36 | Ne pas réclamer un intérêt ni un profit à ton frère, mais crains Dieu car il vit avec toi «Tu ne tireras de lui ni intérêt ni usure, tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra avec toi.» | Au sein d’une assemblée, il est abominable de réclamer un intérêt à un frère puisque tous les deux ont reçu de Dieu le même salut et que tout l’or et l’argent n’appartiennent qu’à Dieu Seul |
Lév 25:37 | «Tu ne lui prêteras point ton argent à intérêt, et tu ne lui prêteras point tes vivres à usure.» | 37 Ne lui donne point ton argent à intérêt, ni tes aliments pour en tirer profit. «l’intérêt tend à être élevé et parfois le taux couramment admis se rapproche de l’usure Pratiquer l’usure ou prêter à usure c’est prêter de l’argent à un taux d’intérêt supérieur à la coutume ou la loi.» |
Lév 25:38 «Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Egypte, pour vous donner le pays de Canaan, pour être votre Dieu.» | ||
Lév 25:39 | «Si ton frère devient pauvre près de toi, et qu’il se vende à toi, tu ne lui imposeras point le travail d’un esclave.» | Ne pas donner au serviteur hébreu pauvre (déprimé : yamoukh) un travail dégradant, c’est-à-dire digne de ce font les inconvertis. «se vendre» doit être considéré ici comme la vente de services : c’est la relation entre un patron et son ouvrier/employé. |
Lév 25:42 | «Car ce sont mes serviteurs, que j’ai fait sortir du pays d’Egypte; ils ne seront point vendus comme on vend des esclaves.» | Ne pas vendre un serviteur hébreu à la façon des esclaves, sur la place publique |
Lév 25:43 | Ne pas imposer des travaux durs à un serviteur hébreu à la façon des esclaves | |
Lév 25:46 | Garder à son service un esclave canaanéen (païen) | |
Lév 25:53 | Ne pas permettre à un non-Hébreu de traiter son serviteur hébreu de manière oppressante | |
Lév 26:1 | Ne pas se prosterner sur une pierre taillée | 1 «Ne vous faites point de faux dieux; n’érigez point, chez vous, image ni monument, et ne mettez point de pierre symbolique dans votre pays pour vous y prosterner: car c’est moi, Éternel, qui suis votre Dieu. |
Lévitique 25.1 - 26.2
La shemita
Plusieurs remarques :
1. La shemita est mise en relation avec le pauvre, le faible. Dans les passages du Lévitique 25 il est aussi question du comportement à avoir vis-à-vis des «faibles» qui ont besoin d’être aidés par les «forts». Ceux-ci ne peuvent pas les mépriser ni les considérer comme inférieurs. Lors de la shemita, c’est-à-dire lors du shabbat de la terre, on doit laisser libre une partie afin de pourvoir «à toi, à ton serviteur et à ta servante, à ton mercenaire et à l’étranger qui demeurent avec toi, 7 à ton bétail et aux animaux qui sont dans ton pays»
2. La shemita nous rappelle aussi la moisson des âmes ou de la vigne du Seigneur. La Shmita nous rappelle aussi que nous avons nous-même, besoin de nous reposer avant de commencer un service ou un ministère pour Dieu. Beaucoup de serviteurs de Dieu l’ont très bien compris lorsqu’ils prennent une «année shabbatique» avant de démarrer une œuvre ou une mission que Dieu leur a confiée. Ce repos avant le travail est absolument vital car c’est un temps de mise à l’écart, «dans le désert» pour écouter la voix de Dieu. C’est là tout l’esprit du shabbat : on ne se repose pas après le travail mais on se repose avant le travail. C’est donc évident que si Dieu s’occupe des oiseaux et des lis des champs, à combien plus forte raison, s’occupera-t-il de nous, ses enfants. On le sait car on l’a vu déjà maintes et maintes fois, la terre représente Israël, l’épouse, elle représente aussi le cœur humain. Cet Israël, cette épouse, ce cœur doit se reposer avant de servir. Il n’y a pas que le sol physique et notre corps qui avons besoin de repos. Notre âme, notre cœur a, lui aussi besoin de repos.
Lévitique 25:1-2
Le texte commence avec l’expression classique «vayedabber Adonaï el Mosheh lemor» mais avec une nuance cette fois puisque la Parole adressée par l’Éternel reçoit une précision de lieu : «sur la Montagne du Sinaï». Autrement dit, nous sommes déjà loin du livre de l’Exode où Dieu avait donné ses dix Paroles à Moïse dans un contexte difficile. On comprend donc ici que le peuple n’a toujours pas repris la route en direction de la terre promise. On est encore et toujours au pied du Mont Sinaï. Le peuple est resté là bas pendant plus d’un an.
«Un an, un mois et cinq jours s’écoulèrent entre le moment de leur sortie d’Égypte et celui de leur départ du Sinaï pour Paran Nombres 33 : 3 ; 10 : 11-13. Ce fut alors de Kadès-Barnéa, dans le désert de Paran, que les espions furent envoyés Nombres 13 : 3-26 ; 32 : 8-13. L’un de ceux-ci, Caleb, lorsqu’il demanda sa portion à la division du pays Josué 11 : 23 ; 10 : 42), dit : « J’étais âgé de quarante ans lorsque Moïse, serviteur de l’Éternel, m’envoya de Kadès-Barnéa pour explorer le pays et je lui fis un rapport... Maintenant voici, l’Éternel m’a fait vivre, comme il l’a dit, ces quarante-cinq ans depuis que l’Éternel a dit cette parole â Moïse, lorsqu’Israël errait dans le désert ; et maintenant voici, je suis aujourd’hui âgé de quatre-vingt-cinq ans » Josué 14 : 7, 10.
On peut voir ainsi que quarante-cinq ans s’écoulèrent entre l’espionnage du pays et son partage entre les tribus, selon que Josué l’affirme, et un peu plus d’un an entre l’exode et l’envoi des espions, ce qui fait quarante-six ans entiers, plus une fraction (*) entre l’exode et le partage du pays. Comme les premiers quarante ans de cette période se sont passés dans le désert, ainsi que nous le montrent de nombreux passages de l’Écriture, notamment Actes. 7 : 36 et Hébreux 3 : 9, les six qui restent jusqu’à la division du pays se sont passés en Canaan, pour la conquête et la prise de possession de la terre promise.»
La terre se reposera
«La terre se reposera» : littéralement la terre célébrera le shabbat ; «veshavtah» vient du verbe lishbot לִשְׁבּוֹת-shovet שׁוֹבֵת chômer, se reposer, faire grève dont la racine est shabbat et est une forme de la 3è pers. du féminin singulier 7673 shabath שָׁבַת
Comme on l’a développé plus haut, une double et même une triple lecture va s’imposer dans la lecture de la racine primaire :
- le repos de la terre physique avec le repos de notre corps physique
- le repos du corps spirituel, c’est-à-dire de toute la maison physique d’Israël qui a fait alliance avec son Dieu, et nous la Qahal aussi qui avons fait alliance avec le SANG de Yeshoua
- le repos de la terre spirituelle c’est-à-dire le cœur humain, la maison d’Israël spirituelle.
Changer de jour de repos c’est comme si la terre et toute la nature décidait, sans rien demander à personne, de se reposer de 5 heures du matin à 3 heures de l’après-midi : ça n’a évidemment aucun sens. Commencer à se reposer le jour où la vie profane reprend son cours suivant la périodicité créée par Dieu n’a pas de sens.
Dieu a instauré les jours et les hommes ont voulu les changer (shabbat, dimanche);
Dieu a instauré les semaines, les mois et les années avec une premier mois à Pessah au début du printemps et de la floraison et les hommes ont décidé que l’année commençait lorsque tout est mort et froid en hiver;
- Dieu a instauré les cycles de rotation de la terre avec la nuit suivie du jour et aujourd’hui, les villes et les villages commencent à s’animer véritablement la nuit.
Shemittah signifie en hébreu :
La shemittah ou shmittah שְׁמִטָּה, « année de rémission » est une année shabbatique définie par la Torah pour l’agriculture : tous les sept ans, les agriculteurs juifs doivent observer une année de jachère. En quelque sorte, les terres doivent se reposer comme les humains doivent le faire le septième jour de la semaine ainsi que l’indique Dieu à Moïse
- se reposer : géologiquement le repos de la nature est indispensable pour vivre, c’est comme si le soleil éclairait la terre 24/24, 7/7. La jachère a un but : celui de détruire les adventices (mauvaises herbes), d’ensevelir la fumure et d’accélérer la décomposition de la matière organique. Le repos de la terre est bénéfique pour les organismes vivant dans la terre et qui contribuent à la fertilité des sols.
- interrompre : le repos est impossible si l’activité est toujours présente à l’esprit
- cesser : l’activité doit être entièrement arrêtée.
- manquer : lorsqu’on se repose d’une activité et qu’un manque s’installe, cela prouve que le repos devenait indispensable faute de tomber dans l’addiction et des maladies
- célébrer : une terre qui se repose célèbre la Gloire de son Dieu : elle est en communion avec son Dieu qui s’est reposé le 7ème jour après l’avoir créée
- faire disparaître : on fait disparaître tout ce qui restait encore de la semaine profane pour rentrer dans le jour saint et on pense aussi au levain de l’orgueil qu’il faut faire disparaître
- ne pas laisser : le verbe shavat nous impose un «effort» : ne pas laisser le vieux levain ou le côté charnel et profane reprendre le dessus
- chasser : dans le même ordre d’idée, le shabbat chasse le profane
- imposer silence : physiquement quand on se repose on ne met pas des musiques bruyantes et on ne commence pas à s’activer dans d’autres activités plus prenantes et qui demandent plus d’efforts encore que les activités professionnelles de la semaine
- mettre un terme, prendre fin, finir : comme le dit bien ce verbe on met une limite physique, temporaire au temps : le vendredi soir au coucher du soleil, c’est le vendredi soir au coucher du soleil. Du point de vue du temps, la semaine est terminée, on ne sait pas revenir en arrière, le soleil se couche. Les hommes devraient regarder la nature qui ne se pose pas la question si elle aurait envie de continuer son labeur.
- enlever, éloigner, ôter : ce verbe laisse supposer qu’il y a des choses qui peuvent nous nuire pour le repos et qu’il est préférable de les soustraire à nos regards
- faire tarir, ruiner : ce sont deux verbes similaires forts qui montrent que tout ce qui réjouissait notre «chair» doit tarir à shabbat.
Lévitique 25:3-4
Ensemencer Yeshoua dans les champs et dans la vigne
ג שֵׁשׁ שָׁנִים תִּזְרַע שָׂדֶךָ וְשֵׁשׁ שָׁנִים תִּזְמֹר כַּרְמֶךָ וְאָסַפְתָּ אֶת–תְּבוּאָתָֽהּ: | shesh shaniym tizra sadekha veshesh shaniym tizmor karmekha veasaphta eth tevouatahh | «3 Pendant six années tu ensemenceras ton champ, pendant six années tu tailleras ta vigne ; et tu en recueilleras le produit. |
ד וּבַשָּׁנָה הַשְּׁבִיעִת שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן יִהְיֶה לָאָרֶץ שַׁבָּת לַיהוָה שָֽׂדְךָ לֹא תִזְרָע וְכַרְמְךָ לֹא תִזְמֹֽר: | ouvashanah hasheviyit shabbat shabbato YHVH laarets --shabbat LaYHVH sadekha lo tizra vekharmekha lo tizmor | 4 Mais la septième année sera un shabbat, un temps de repos pour la terre, un shabbat en l’honneur de l’Éternel : tu n’ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne. |
Six ans de semailles du champ, et six ans de taille de la vigne suivi de la récolte du produit.
Le champ qui doit être ensemencé c’est l’orge et le blé, et ce champ devra à un moment donné être moissonné pour permettre de produire du pain et d’autres céréales. Ce champ nous fait penser aux nations, là où est descendu le Messie Yeshoua.
La vigne ne doit pas être ensemencée puisqu’elle est là depuis longtemps. Elle doit simplement être taillée.
Cela nous ramène au peuple qui est nourri par le «sang» de la vigne : c’est donc les juifs messianiques lavés dans le sang de l’Agneau)
«Ensemencer» vient de la racine zara et l’on sait que Yeshoua est appelé le germe, la semence 2233 zera זֶרַע (vient de 2232) ; zera c’est un nom masc. (la semence est donnée par le mâle) - semence, postérité, fils, enfant, race, semailles, descendants, famille, semer, ensemencer, graine, pollution, récolte, fleur, blé, plant, rejeton, fertile.
a. sperme.
b. postérité, enfant.
c. de qualité morale (un praticien de la justice).
d. le temps des semailles.
La racine primaire 2232 zara זָרַע
est : semer, ensemencer, porter, jeter, planter, mettre, avoir des enfants, inculte, disperser, éparpiller de la semence, devenir enceinte produire de la semence, produire de la graine.
On voit donc dans l’hébreu que tous ces semailles sont très loin des semailles physiques et terrestres puisque l’hébreu donne au niveau de la racine très peu d’importance à la nature mais plutôt aux postérités d’Israël.
En ce qui concerne la vigne c’est différent : lorsque nous avons étudier le Psaume 3, nous avons vu que la taille se dit 2168 zamar זָמַר une racine primaire de tailler, élaguer.
Et ce mot vient de la racine primaire 2167 zamar זָמַר une racine qui s’écrit exactement de la même façon mais dont le sens est de frapper avec les doigts un instrument de musique : zamar signifie chanter, célébrer, louanges, instruments, faire retentir, parler en paroles coupées, comptées et mesurées, chanter des louanges, faire de la musique, jouer d’un instrument de musique, jouer.
Le lien entre la semence qui est Yeshoua, la louange et la taille de la vigne qui se dit aussi le «sang de la vigne» est flagrant.
L’ensemencement de la terre d’Israël pendant 6 ans (6000 ans) avant la Shemitta la 7ème année signifie en clair l’évangélisation des juifs (la vigne) et du monde (les champs), la louange de Dieu devant Celui qui sort de cette terre : le Mashiah!
La septième année (7000 ans) sera un shabbat, un temps de repos pour la terre, un shabbat en l’honneur de l’Éternel : tu n’ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne. Ce sera la fin de l’évangélisation de la terre et des juifs puisque ce sera le retour du Messie dans sa terre. On ne sèmera plus. Ceux qui auront refusé l’évangile n’auront plus d’autres occasions puisque ce sera la shmitta éternelle.
Pendant 6 années, (6 est le temps réservé à l’homme, 6 jours/6 ans profanes, 6 périodes) nous semons, nous récoltons le produit de notre travail, puis le mangeons pour nous-même. Le septième jour, la septième année, le jour 7, chiffre divin, est réservé à Dieu. Le shabbat est comme nous le disait le livre de la Genèse le shabbat de Dieu. Au départ ce n’est pas le nôtre. Par après, puisque nous sommes devenus des enfants de Dieu, comme Dieu nous pouvons en bénéficier nous aussi et, c’est ainsi que l’on peut dire que le shabbat est fait pour l’homme.
Mais le shabbat ce n’est pas seulement le repos de la terre travaillée par nos soins : c’est aussi le repos du travail effectué par Dieu : c’est tout ce qui provient d’ailleurs, ce que les champs produisent d’eux-mêmes, ce sont les pousses naturelles.
La shmittah et la manne
«5 Tu ne moissonneras point ce qui proviendra des grains tombés de ta moisson, et tu ne vendangeras point les raisins de ta vigne non taillée : ce sera une année de repos pour la terre.»
ה אֵת סְפִיחַ קְצִֽירְךָ לֹא תִקְצוֹר וְאֶת–עִנְּבֵי נְזִירֶךָ לֹא תִבְצֹר שְׁנַת שַׁבָּתוֹן יִהְיֶה לָאָֽרֶץ: | eth sephiah qetsiyrkha lo tiqtson, veet-inneve neziyrekha lo tivtsor : shenat shabbaton yiheyeh laarets | 5 Le produit spontané de ta moisson, tu ne le couperas point, et les raisins de ta vigne intacte, tu ne les vendangeras point: ce sera une année de chômage pour le sol. |
סְפִיחַ sephiah 5599 saphiyah סָפִיחַ nom masc - produit du grain tombé, terre; (5 occurences). 1. effusion. 2. croissance provenant des grains répandus, plantes poussant hors des sillons, ce que les champs produisent d’eux-mêmes. Ce mot vient de 5596 saphah סָפַח ou שָׂפַח une racine primaire : attacher, détacher, se rassembler, rendre chauve, s’unir, verser ; (6 occurences), joindre, attacher à, se joindre ensemble. Moissonner ce n’est pas uniquement ce qui se moissonne dans les champs, mais ce sont aussi les pousses naturelles. |
On peut rappeler la manne céleste et son interruption le dernier jour pour servir en double au peuple le jour du shabbat. De même la shmittah, arrêt du travail de la terre a cette même fonction: le shabbat.
«6 Ce que produira la terre pendant son shabbat vous servira de nourriture, à toi, à ton serviteur et à ta servante, à ton mercenaire et à l’étranger qui demeurent avec toi, 7 à ton bétail et aux animaux qui sont dans ton pays; tout son produit servira de nourriture.»
Ce que produira Israël, ce que produira le cœur des enfants de Dieu pendant le shabbat leur servira de nourriture. Le repos de shabbat n’est pas seulement un temps où rien ne se passe. C’est au contraire un temps où il y a beaucoup de production, précisément parce que la terre ne reçoit aucun approvisionnement de l’extérieur. La terre produit d’elle-même car elle est au repos. On connaît tous la jachère. Il s’agit des pratiques culturales de printemps et d’été des terres arables préparant l’ensemencement d’une céréale d’automne. Le terme désigne aussi, par métonymie, la période où l’on effectue ces façons, et la terre qui les reçoit.
Cette préparation consiste en plusieurs labours dont le but est de détruire les adventices (mauvaises herbes), ensevelir la fumure et accélérer la décomposition de la matière organique. Dans la petite région de France où c’était un terme vernaculaire (Île-de-France, Artois, une petite partie de la Normandie et de la Champagne), les cultivateurs ont toujours désigné sous ce nom une suite d’opérations de travail du sol (labours, hersages…) destinées d’abord à nettoyer le sol des mauvaises herbes, ensuite à préparer le lit de semence d’une céréale semée en automne. Elle était très consommatrice de travail, tant humain qu’animal. Jachérer (ou gascherer), c’était labourer plusieurs fois, chaque labour ramenant à la surface des graines de mauvaises herbes qui germaient, le labour suivant détruisant ces mauvaises herbes. Les adventices poussant entre deux labours étaient pâturées par des moutons, cette vaine-pâture étant essentielle à la survie des plus pauvres.
La jachère a souvent été appelée repos de la terre, terme doublement ambigu : parce qu’il s’appliquait aussi à la friche enherbée, et parce que cette terre au «repos» était intensément travaillée.
49 ans
«8 Tu compteras sept shabbat d’années, sept fois sept années, et les jours de ces sept shabbat d’années feront quarante-neuf ans.»
«9 Le dixième jour du septième mois (yom terouah), tu feras retentir les sons éclatants de la trompette; le jour des expiations (yom kippour), vous sonnerez de la trompette dans tout votre pays.»
Le jubilé de la 50ème année : shmita
«10 Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants : ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille.»
«11 La cinquantième année sera pour vous le jubilé : vous ne sèmerez point, vous ne moissonnerez point ce que les champs produiront d’eux-mêmes, et vous ne vendangerez point la vigne non taillée. 12 Car c’est le jubilé : vous le regarderez comme une chose sainte. Vous mangerez le produit de vos champs. 13 Dans cette année de jubilé, chacun de vous retournera dans sa propriété.»
יג בִּשְׁנַת הַיּוֹבֵל הַזֹּאת תָּשֻׁבוּ אִישׁ אֶל–אֲחֻזָּתֽוֹ: | bishnat hayovel hazzot, tashouvou, iysh el ahouzzato | «13 En cette année du jubilé, vous rentrerez chacun dans votre possession.» |
On prévient le peuple qu’à la fin des 7x7 années, à la fin de la 50ème année, ils devront reprendre possession de leur héritage, des terres que chacun aura reçu à l’arrivée, c’est-à-dire après les 40 années de voyage dans le désert. Mais à ce stade-ci nous n’y sommes pas encore puisque Dieu venait précisément de s’adresser à Moïse de la Montagne du Sinaï. Tout le voyage restait encore à faire.
Le mot utilisé pour parler de possession est אֲחֻזָּתוֹ ahouza (ahouzato, «sa» possession) du verbe «saisir» לאחז leehoz. La racine est 270 ahaz אָחַז - אָחוּז une racine primaire : saisir, tenir, propriétés, s’emparer, s’établir, pris, lier, verrous, attaché, couvrir, armés, prendre, prendre possession, soutenir.
«14 Si vous vendez à votre prochain, ou si vous achetez de votre prochain, qu’aucun de vous ne trompe son frère. 15 Tu achèteras de ton prochain, en comptant les années depuis le jubilé; et il te vendra, en comptant les années de rapport. 16 Plus il y aura d’années, plus tu élèveras le prix; et moins il y aura d’années, plus tu le réduiras; car c’est le nombre des récoltes qu’il te vend. 17 Aucun de vous ne trompera son prochain, et tu craindras ton Dieu; car je suis l’Éternel, votre Dieu.»
L’apprentissage de la foi : faire confiance à ce que Dieu promet
On a souvent l’habitude dans nos milieux chrétiens de croire que le peuple hébreu à cause des lois, n’a jamais connu la vraie Foi, mis à part l’exemple unique dans la Bible : Abraham. On met en exergue pour démontrer cela, le rapport Loi/grâce. Pourtant, aucune nation sur cette terre n’a eu à s’inquiéter comme Israël, pour le lendemain suite à une promesse divine faite au prophète Moïse. Israël était formé ici par l’Éternel pour apprendre ce qu’est la «foi», la même confiance qu’Abraham a eue. L’Éternel veut retrouver chez son peuple cette même confiance aveugle qu’a eue son serviteur. Le domaine de la Shmittah, le domaine du shabbat, le domaine de la «manne», sont tous des apprentissages des postérités d’Israël.
Quand on lit les paroles de Dieu, on a pourtant de quoi s’inquiéter.
«18 Mettez mes lois en pratique, observez mes ordonnances et mettez-les en pratique; et vous habiterez en sécurité dans le pays. 19 Le pays donnera ses fruits, vous mangerez à satiété, et vous y habiterez en sécurité. 20 Si vous dites : Que mangerons-nous la septième année, puisque nous ne sèmerons point et ne ferons point nos récoltes ? 21 je vous accorderai ma bénédiction la sixième année, et elle donnera des produits pour trois ans. 22 Vous sèmerez la huitième année, et vous mangerez de l’ancienne récolte; jusqu’à la neuvième année, jusqu’à la nouvelle récolte, vous mangerez de l’ancienne.
Si | Alors |
Le peuple met les lois de Dieu en pratique, Le peuple observe les ordonnances | - le peuple habitera en sécurité dans le pays - le pays donnera ses fruits, - le peuple mangera à satiété, - le peuple habitera le pays en sécurité |
Le peuple ne sème pas Le peuple ne récolte rien la 7ème année | - ils mangeront à satiété la 7ème année - ils habiteront en sécurité» - Dieu leur accordera sa bénédiction la 6ème année, et elle donnera des produits pour 3 ans. |
Ils sèmeront la 8ème année | En plus qu’il y aura des produits pendant 3 ans après cette 6ème année, Dieu leur promet encore en plus d’en manger l’ancienne récolte; jusqu’à la nouvelle récolte la 9ème année |
Comme pour confirmer que Dieu est Souverain, Dieu leur dit que dans tous les cas, qu’ils obéissent ou qu’ils n’obéissent pas, qu’ils mettent ses lois en pratique ou pas et qu’ils observent ses ordonnances ou non, une chose ne changera de toute façon pas : le peuple habite chez l’Éternel. C’est Lui le propriétaire et le peuple est considéré comme étranger et habitant.
23 Les terres ne se vendront point à perpétuité; car le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme habitants. 24 Dans tout le pays dont vous aurez la possession, vous établirez le droit de rachat pour les terres.
25 Si ton frère devient pauvre et vend une portion de sa propriété, celui qui a le droit de rachat, son plus proche parent, viendra et rachètera ce qu’a vendu son frère. 26 Si un homme n’a personne qui ait le droit de rachat, et qu’il se procure lui-même de quoi faire son rachat, 27 il comptera les années depuis la vente, restituera le surplus à l’acquéreur, et retournera dans sa propriété. 28 S’il ne trouve pas de quoi lui faire cette restitution, ce qu’il a vendu restera entre les mains de l’acquéreur jusqu’à l’année du jubilé; au jubilé, il retournera dans sa propriété, et l’acquéreur en sortira.
29 Si un homme vend une maison d’habitation dans une ville entourée de murs, il aura le droit de rachat jusqu’à l’accomplissement d’une année depuis la vente; son droit de rachat durera un an. 30 Mais si cette maison située dans une ville entourée de murs n’est pas rachetée avant l’accomplissement d’une année entière, elle restera à perpétuité à l’acquéreur et à ses descendants; il n’en sortira point au jubilé. 31 Les maisons des villages non entourés de murs seront considérées comme des fonds de terre; elles pourront être rachetées, et l’acquéreur en sortira au jubilé.
32 Quant aux villes des Lévites et aux maisons qu’ils y posséderont, les Lévites auront droit perpétuel de rachat. 33 Celui qui achètera des Lévites une maison, sortira au jubilé de la maison vendue et de la ville où il la possédait; car les maisons des villes des Lévites sont leur propriété au milieu des enfants d’Israël. 34 Les champs situés autour des villes des Lévites ne pourront point se vendre; car ils en ont à perpétuité la possession.
35 Si ton frère devient pauvre, et que sa main fléchisse près de toi, tu le soutiendras; tu feras de même pour celui qui est étranger et qui demeure dans le pays, afin qu’il vive avec toi. 36 Tu ne tireras de lui ni intérêt ni usure, tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra avec toi. 37 Tu ne lui prêteras point ton argent à intérêt, et tu ne lui prêteras point tes vivres à usure. 38 Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Egypte, pour vous donner le pays de Canaan, pour être votre Dieu.»
Notre comportement par rapport aux faibles
Parmi les faibles dans la foi principalement, les malheureux, les esclaves spirituels, ceux qui ont des liens, sont toutes des personnes que nous devons soutenir pour la raison qu’ils sont frères dans la foi. Il n’est pas question donc de prendre soin de tous les malheurs de la terre. Seuls sont concernés par cette loi nos familles, notre famille spirituelle les frères et sœurs dans la foi en Yeshoua et nos familles.
«39 Si ton frère devient pauvre près de toi, et qu’il se vende à toi, tu ne lui imposeras point le travail d’un esclave. 40 Il sera chez toi comme un mercenaire, comme celui qui y demeure; il sera à ton service jusqu’à l’année du jubilé. 41 Il sortira alors de chez toi, lui et ses enfants avec lui, et il retournera dans sa famille, dans la propriété de ses pères. 42 Car ce sont mes serviteurs, que j’ai fait sortir du pays d’Égypte; ils ne seront point vendus comme on vend des esclaves. 43 Tu ne domineras point sur lui avec dureté, et tu craindras ton Dieu.»
La pauvreté dont il est question ici doit être prise très au sérieux. Il ne s’agit pas d’un simple homme qui est déprimé, d’un voisin ou d’un citoyen du pays qui est au plus bas, il ne s’agit pas d’un sdf qui vit dans la rue, non il s’agit de «ton frère» qui est descendu au plus bas :
אָחִיךָ ahikha «ton frère».
Non seulement il s’agit de «ton frère», mais en plus il est «avec toi» עִמָּךְ «imakh» (5973 im עִם vient de 6004 avec, envers, près, en, contre, auprès, entre, comme (le nombre 26 occurrences montre que Dieu est là dans la relation entre frères).
et en plus il est : moukh 4134 מוּךְ une racine primaire ; devenir pauvre, être pauvre ; (5 occurrences). (Qal) être bas, devenir pauvre, être déprimé, être pauvre, descendre, faiblir. C’est (1) ton frère dans la foi, (2) il est avec toi avec la présence cachée de l’Éternel, (3) il est au plus bas, donc (4) protège le, ne le quitte pas.
וְכִֽי–יָמוּךְ אָחִיךָ עִמָּךְ וְנִמְכַּר–לָךְ לֹא–תַעֲבֹד בּוֹ עֲבֹדַת עָֽבֶד: | לט |
«39 Si ton frère devient pauvre près de toi, et qu’il se vende à toi, tu ne lui imposeras point le travail d’un esclave.» «lo taavod bo avodah oved» il n’est pas question que tu donnes un travail d’esclave à ton frère. |
כְּשָׂכִיר כְּתוֹשָׁב יִהְיֶה עִמָּךְ עַד–שְׁנַת הַיֹּבֵל יַעֲבֹד עִמָּֽךְ: | מ |
«40 Il sera chez toi comme un mercenaire, comme celui qui y demeure; il sera à ton service jusqu’à l’année du jubilé.» Le mercenaire est employé 7916 sakiyr שָׂכִיר quelqu’un qui est loué, ouvrier, quelqu’un qui est engagé. «sakiyr» vient de 7936 sakar שָׂכַר ou סָכַר une racine primaire (apparemment parente de 3739 à travers l’idée de achat temporaire) ; acheter, faire venir (à prix d’argent), donner un salaire, à gages, se louer, faire enrôler, prendre à sa solde, prendre à gages, donner de l’argent, gagner avec de l’argent, payer pour faire. Il s’agit de tout sauf d’esclavage. | |
וְיָצָא מֵֽעִמָּךְ הוּא וּבָנָיו עִמּוֹ וְשָׁב אֶל–מִשְׁפַּחְתּוֹ וְאֶל–אֲחֻזַּת אֲבֹתָיו יָשֽׁוּב: | מא |
veyatsa meimmakh hou, ouvanaiv imo; veshav, el mishpahtto veel ahouzzat avotaiv yashouv «41 Il sortira alors de chez toi, lui et ses enfants avec lui, et il retournera dans sa famille, dans la propriété de ses pères.» veyatsa meimmakh hou- et il sortira «de avec toi», il sortira de ce lien de subordination d’employé à employeur - ton frère sortira de cette protection «imakh» que tu lui avais accordée. ouvanaiv imo : et ses enfants avec lui Avant il était avec toi. Maintenant il recouvre sa dignité «ses fils avec lui», il retrouve sa dignité aux yeux de ses fils. veshav, el mishpahtto : il retrouve sa famille veel ahouzzat avotaiv yashouv : il retournera (fera shouva) vers sa propriété et envers ses pères. Lui qui avait baissé, il va retrouver sa hauteur. D’une relation et d’une position horizontale il va retrouver sa relation et sa position verticale. Il fera «shouv» 7725 shoub שׁוּב retourner, retirer, s’éloigner, revenir, ramener, rendre, mener, creuser de nouveau, s’apaiser, remettre, encore, reprendre, rapporter, rétablir, remporter. | |
כִּֽי–עֲבָדַי הֵם אֲשֶׁר–הוֹצֵאתִי אֹתָם מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם לֹא יִמָּכְרוּ מִמְכֶּרֶת עָֽבֶד: kiy-ovadaï hem, asher-hotsetiy otam meerets mitsraïm; Car ce sont mes serviteurs, que j’ai fait sortir du pays d’Egypte לֹא יִמָּכְרוּ, מִמְכֶּרֶת עָבֶד lo yimmakhrou mimekerem oved «42 Car ce sont mes serviteurs, que j’ai fait sortir du pays d’Egypte; ils ne seront point vendus comme on vend des esclaves.» | מב |
lo yimmakhrou mimekerem aved : ton frère ne sera pas vendu «comme» on vend des esclaves : la raison est bien simple : «Car ce sont mes serviteurs, que j’ai fait sortir du pays d’Egypte». 4376 makar מָכַר une racine primaire : vendre, avoir vendu, être vendu, vendeur, offrir en vente, acquéreur, livrer 4466 mimkereth מִמְכֶּרֶת vient de 4465 n f - «comme» action de vendre, vente. Il n’est pas question, après avoir vécu toute cette grande délivrance à main forte et à bras étendu, de retomber de nouveau par après dans l’esclavage. C’est fondamental. | |
לֹא–תִרְדֶּה בוֹ בְּפָרֶךְ וְיָרֵאתָ מֵאֱלֹהֶֽיךָ: lo tirddeh vo, befarekh; veyaret meelohekha «43 Tu ne domineras point sur lui avec dureté, et tu craindras ton Dieu» | מג |
ça va encore plus loin puisque l’interdiction va jusqu’au fait d’empêcher quelqu’un de dominer son frère d’une manière ou d’une autre ce qui est très vite arrivé, d’où l’avertissement de Dieu : «lo tirddeh» «tu ne gouverneras pas sur ton frère», «tu ne le subjugueras pas» : vient du verbe 7287 radah רָדָה dominer, traiter, régner en souverain, triompher, donner la victoire, prendre, surveiller, fouler aux pieds, subjuguer, assujettir, dévorer ; (27 occurrences), gouverner, avoir la domination (Qal) gouverner, subjuguer. Et la façon de maltraiter son prochain se voit dans le verbe בְּפָרֶךְ befarekh c’est-à-dire de la même façon que les égyptiens traitaient le peuple hébreu à savoir, avec rudesse, cruauté 6531 perekh פֶּרֶךְ vient d’une racine du sens de briser en morceaux n m : dur, dureté, cruauté ; (6 occurrences), rudesse, sévérité, cruauté et le nombre d’occurrences (6) de ce mot n’est pas anodin. וְיָרֵאתָ, מֵאֱלֹהֶיךָ et tu craindras ton Dieu : même en cachette, la méchanceté est vue par Dieu. C’est d’autant plus important d’y veiller puisque nous sommes tous esclaves du Tout Puissant. | |
וְעַבְדְּךָ וַאֲמָתְךָ אֲשֶׁר יִהְיוּ–לָךְ מֵאֵת הַגּוֹיִם אֲשֶׁר סְבִיבֹתֵיכֶ מֵהֶם תִּקְנוּ עֶבֶד וְאָמָֽה: veavddekha vamatekha, asher yhéyou-lekha: meet hagoyim, asher seviyvotekhem--mehem tiqnou, eved veamah «44 Ton esclave ou ta servante, que tu veux avoir en propre, doit provenir des peuples qui vous entourent; à ceux-là vous pouvez acheter esclaves et servantes» | מד |
44 C’est des nations qui vous entourent que tu prendras ton esclave et ta servante qui t’appartiendront, c’est d’elles que vous achèterez l’esclave et la servante.
Toute la seconde partie du chapitre 25 nous montre l’aide que nous devons apporter à quelqu’un de vos frères qu ia perdu tous ses moyens
45 Vous pourrez aussi en acheter des enfants des étrangers qui demeureront chez toi, et de leurs familles qu’ils engendreront dans votre pays; et ils seront votre propriété. 46 Vous les laisserez en héritage à vos enfants après vous, comme une propriété; vous les garderez comme esclaves à perpétuité. Mais à l’égard de vos frères, les enfants d’Israël, aucun de vous ne dominera avec dureté sur son frère.
47 Si un étranger, si celui qui demeure chez toi devient riche, et que ton frère devienne pauvre près de lui et se vende à l’étranger qui demeure chez toi ou à quelqu’un de la famille de l’étranger, 48 il y aura pour lui le droit de rachat, après qu’il se sera vendu : un de ses frères pourra le racheter. 49 Son oncle, ou le fils de son oncle, ou l’un de ses proches parents, pourra le racheter; ou bien, s’il en a les ressources, il se rachètera lui-même. 50 Il comptera avec celui qui l’a acheté depuis l’année où il s’est vendu jusqu’à l’année du jubilé; et le prix à payer dépendra du nombre d’années, lesquelles seront évaluées comme celles d’un mercenaire. 51 S’il y a encore beaucoup d’années, il paiera son rachat à raison du prix de ces années et pour lequel il a été acheté; 52 s’il reste peu d’années jusqu’à celle du jubilé, il en fera le compte, et il paiera son rachat à raison de ces années. 53 Il sera comme un mercenaire à l’année, et celui chez qui il sera ne le traitera point avec dureté sous tes yeux. 54 S’il n’est racheté d’aucune de ces manières, il sortira l’année du jubilé, lui et ses enfants avec lui. 55 Car c’est de moi que les enfants d’Israël sont esclaves; ce sont mes esclaves, que j’ai fait sortir du pays d’Égypte. Je suis l’Éternel, votre Dieu.»
Lévitique 26:1-2
Dieu décrit à Moïse les bénédictions dont il comblera les enfants d’Israël s’ils obéissent à ses décrets, ainsi que les malédictions dans le cas contraire. Il leur assure cependant que même dans ces cas, Il ne reniera pas son alliance avec eux et les ramènera sur leur terre. Sont enfin exposées les règles de consécration d’un bien au sanctuaire, la façon d’évaluer un bien ou une personne en vue de consacrer sa valeur monétaire, la façon de rendre un bien consacré à un usage profane en transférant sa sainteté nominale sur une somme d’argent. C’est avec le chapitre 27 que se clôture le Livre du Lévitique.
«1 Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elle; car je suis l’Éternel, votre Dieu. 2 Vous observerez mes shabbats, et vous révérerez mon sanctuaire. Je suis l’Éternel.»
Haftarah
Jérémie 32.6 à 27
6 Jérémie dit : La parole de l’Eternel m’a été adressée, en ces mots : 7 Voici, Hanameel, fils de ton oncle Schallum, va venir auprès de toi pour te dire : Achète mon champ qui est à Anathoth, car tu as le droit de rachat pour l’acquérir. 8 Et Hanameel, fils de mon oncle, vint auprès de moi, selon la parole de l’Eternel, dans la cour de la prison, et il me dit : Achète mon champ, qui est à Anathoth, dans le pays de Benjamin, car tu as le droit d’héritage et de rachat, achète-le! Je reconnus que c’était la parole de l’Eternel. 9 J’achetai de Hanameel, fils de mon oncle, le champ qui est à Anathoth, et je lui pesai l’argent, dix-sept sicles d’argent. 10 J’écrivis un contrat, que je cachetai, je pris des témoins, Et je pesai l’argent dans une balance. 11 Je pris ensuite le contrat d’acquisition, celui qui était cacheté, conformément à la loi et aux usages, et celui qui était ouvert; 12 et je remis le contrat d’acquisition à Baruc, fils de Nérija, fils de Machséja, en présence de Hanameel, fils de mon oncle, en présence des témoins qui avaient signé le contrat d’acquisition, et en présence de tous les juifs qui se trouvaient dans la cour de la prison. 13 Et je donnai devant eux cet ordre à Baruc : 14 Ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël : Prends ces écrits, ce contrat d’acquisition, celui qui est cacheté et celui qui est ouvert, et mets-les dans un vase de terre, afin qu’ils se conservent longtemps. 15 Car ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël : On achètera encore des maisons, des champs et des vignes, dans ce pays.
16 Après que j’eus remis le contrat d’acquisition à Baruc, fils de Nérija, j’adressai cette prière à l’Eternel : 17 Ah ! Seigneur Eternel, Voici, tu as fait les cieux et la terre Par ta grande puissance et par ton bras étendu : Rien n’est étonnant de ta part. 18 Tu fais miséricorde jusqu’à la millième génération, Et tu punis l’iniquité des pères dans le sein de leurs enfants après eux. Tu es le Dieu grand, le puissant, Dont le nom est l’Eternel des armées. 19 Tu es grand en conseil et puissant en action; Tu as les yeux ouverts sur toutes les voies des enfants des hommes, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres.
20 Tu as fait des miracles et des prodiges dans le pays d’Egypte jusqu’à ce jour, Et en Israël et parmi les hommes, Et tu t’es fait un nom comme il l’est aujourd’hui. 21 Tu as fait sortir du pays d’Egypte ton peuple d’Israël, Avec des miracles et des prodiges, à main forte et à bras étendu, Et avec une grande terreur. 22 Tu leur as donné ce pays, Que tu avais juré à leurs pères de leur donner, Pays où coulent le lait et le miel. 23 Ils sont venus, et ils en ont pris possession. Mais ils n’ont point obéi à ta voix, Ils n’ont point observé ta loi, Ils n’ont pas fait tout ce que tu leur avais ordonné de faire. Et c’est alors que tu as fait fondre sur eux tous ces malheurs !
24 Voici, les terrasses s’élèvent contre la ville et la menacent; La ville sera livrée entre les mains des Chaldéens qui l’attaquent, Vaincue par l’épée, par la famine et par la peste. Ce que tu as dit est arrivé, et tu le vois. 25 Néanmoins, Seigneur Eternel, tu m’as dit : Achète un champ pour de l’argent, prends des témoins... Et la ville est livrée entre les mains des Chaldéens !
26 La parole de l’Eternel fut adressée à Jérémie, en ces mots : 27 Voici, je suis l’Eternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part? 28 C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel : Voici, je livre cette ville entre les mains des Chaldéens, Et entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, Et il la prendra. 29 Les Chaldéens qui attaquent cette ville vont entrer, Ils y mettront le feu, Et ils la brûleront, Avec les maisons sur les toits desquelles on a offert de l’encens à Baal Et fait des libations à d’autres dieux, Afin de m’irriter.
Luc 4:16-21
16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du shabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit : 18 L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19 Pour publier une année de grâce du Seigneur.
20 Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. 21 Alors il commença à leur dire : Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie.
1 Cor 7:21-24
21 As-tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. 22 Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. 23 Vous avez été rachetés à un grand prix; ne devenez pas esclaves des hommes. 24 Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé.
Galates 6:7-10
7 Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. 8 Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. 9 Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. 10 Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.