La Bible contient nombre de conflits guerriers entre des peuples païens et Israël qui doit constamment défendre ses frontières. Sans la Foi il est impossible de comprendre les Ecritures et ces raisons qui ont amené l’Eternel non seulement à permettre mais surtout à provoquer des guerres entre son peuple et ces peuplades idolâtres. Israël est le peuple de la terre qui est l’image spirituelle de l’assemblée des rachetés constamment attaqué par le diable et ses démons.
Le plus grand péché que l’Eternel doit » abattre » est le péché d’orgueil qui tend inexorablement vers l’idolâtrie, l’adoration d’autres dieux que l’Eternel. Mais ces conflits n’ont pas lieu lorsque son peuple lui rend toute la Gloire qui Lui est due. Lorsque, par contre son peuple Lui désobéit, c’est Dieu en personne qui suscite alors des ennemis à Israël.
Mais quelle leçon devons-nous en tirer pour nous ?
Le Psaume 45 nous parle d’un personnage, d’un guerrier vaillant qui est appelé par Dieu «Ôh Dieu » ! Alors que l’on sait pertinemment qu’il n’y a qu’un seul Dieu « ehad » (unité composée), le Tanakh semble montrer autre chose de bien curieux. On sait premièrement que la « gloire » dans la Bible n’appartient qu’à Dieu seul, il est demandé à ce guerrier vaillant de se ceindre avec une épée, celle de la Parole de Dieu, et aussi de sa parure et de « sa gloire ». Et comme on aurait des doutes sur la personne qui serait destinée à recevoir cette parole, le Psaume semble même lourdement insister « oui, ta gloire! ».
Afin de défendre la vérité, la douceur et la justice, ce guerrier doit monter sur un char. Il porte un attribut divin « guibbor » גבור ou גבר (racine primaire gabar grossir, s’élever, grosses, plus fort, triompher, braver, avoir l’avantage, puissant, accroître, orgueil, accabler, redoubler, solide, fortifier) ce même héros divin d’Esaïe, puissant, vaillant, bravoure, guerrier, richesse, homme, chef.
« Vaillant guerrier, ceins ton épée, ta parure et ta gloire, Oui, ta gloire! Sois vainqueur, monte sur ton char, défends la vérité, la douceur et la justice, et que ta droite se signale par de merveilleux exploits! Tes flèches sont aiguës; des peuples tomberont sous toi; elles perceront le cœur des ennemis du roi. 6 (45-7) Ton trône, ô Dieu, est à toujours ; Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. 7 (45-8) Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté : C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint D’une huile de joie, par privilège sur tes collègues. 8 (45-9) La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; Dans les palais d’ivoire les instruments à cordes te réjouissent. » (Psaumes 45:4-6)
L’épée qui est la Parole de Dieu se dit harav חרב et elle ravage, elle détruit, tarit, dessèche, désole, met à sec, extermine, dévaste, massacre, tue, ruine, délaisse, rend désert.
Ses flèches sont aiguës; ce sont des flèches de prière qui montent aux Cieux et qui percent la couche des ténèbres des démons, les « peuples qui tomberont sous le Fils de Dieu. Ces flèches perceront le cœur des ennemis du roi des rois. Ces flèches hets חץ (racine hatsats חצץ) sont autant les archers eux-même que les flèches, les traits, tels des éclairs, provoquant des plaies. « 3 Voici, des fils sont un héritage de l’Eternel, le fruit des entrailles est une récompense. 4 Comme les flèches dans la main d’un guerrier, ainsi sont les fils de la jeunesse. 5 Heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! Ils ne seront pas confus, quand ils parleront avec des ennemis à la porte. » (Psaume 127 :3)
Ces flèches sont des « fruits » prouvant la continuité de l’héritage promis par Dieu à son peuple. La plus grande victoire devant l’ennemi est la réalisation des promesses de Dieu par une grande moisson de fruits, les fils et les filles du Royaume.
Et qui est à la base de tout cela : quelqu’un qui est appelé par Dieu, « Dieu ». L’Eternel s’adresse à un vaillant guerrier et Il le nomme « Dieu ».
L’Eternel s’adresse à son Fils, Yeshoua HaMashiah en lui expliquant que son trône, « ô Dieu, est éternel ». Ce trône lui ouvre l’accès à tout ce qui appartient à l’Eternel, à savoir : un sceptre de règne d’équité.