Dans ce Psaume, ceux qui parlent sont définis pas la 1ère pers. du pluriel «nous». On peut définir ceux qui parlent comme étant «Eretz Israël». «Venez, chantons avec allégresse à L’Éternel ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut. 2 Allons au-devant de lui avec des louanges, faisons retentir des cantiques en son honneur! 3 Car L’Éternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. 4 Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui. 5 La mer est à lui, c’est lui qui l’a faite; La terre aussi, ses mains l’ont formée. 6 Venez, prosternons-nous et humilions-nous, fléchissons le genou.»
L’ensemble du Psaume 95 s’adresse à un peuple qui était ou qui est encore rebelle (Meriba), un peuple qui vient de passer dans une mer qui appartient à Dieu, et dont les mains ont formé Israël «la terre sèche»; ce peuple qui a endurci son cœur comme à Meriba, comme au jour de Massa, dans le désert, là où leurs pères l’ont mis à l’épreuve, provoqué et ont vu ses œuvres. Ce peuple dont l’Éternel a dit qu’il «a eu cette génération en dégoût, un peuple dont le cœur s’égare et ils n’ont pas connu mes voies, un peuple dont il a juré dans sa colère qu’ils n’entreront certainement pas dans son repos».