Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Si la participation aux sept fêtes de l’Eternel est requise lorsque l’on est juif, elle l’est encore plus lorsque l’on est croyant (juif ou gentil) messianique croyant dans la Parole prophétique de la Bible. Non seulement, les commandements de Dieu sont clairs au sujet des 7 fêtes de l’Eternel données en Lévitique 23 en temps et en heure fixes, elles sont des célébrations ordonnées aux nations et aux juifs, et pas seulement aux juifs. Si la circoncision est exclusivement réservée au peuple juif comme marque d’appartenance au « figuier » d’Israël, les 7 fêtes de l’Eternel sont pour tout le monde. Si l’on veut comprendre le coeur de Dieu, si l’on aime ce que Dieu aime, alors on célèbrera les 7 fêtes. Si l’on est comme Ruth la moabite juif avec les juifs, alors on célébrera aussi certaines des fêtes juives qui ne sont pas forcément bibliques mais qui ont leur importance. Ces fêtes « obligatoires » sont (1) Pessah, (2) Les pains sans levain, (3) la fête des gerbes des prémices, (4) shavouot (Pentecôte), (5) Yom Terouah (la fête des shofarim), (6) Yom Kippour et enfin (7) Souccot.

D’autres fêtes sont plutôt des commémorations qu’il est bon de célébrer selon que le peuple juif est un peuple prophétique :

Yom Haatsmaouth

Yom Haatsmaout est le jour anniversaire de la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël à savoir, le 5 Iyar 5708  – le 14 Mai 1948. Ce jour est fêté dans tout le pays par l’ensemble de la population mais aussi par de très nombreuses communautés juives en Diaspora et par des Amis d’Israël venus de tous horizons. La veille de Yom Haatsmaout, c’est la célébration de Yom Hazikaron (le Jour du Souvenir), dédié à la mémoire des près de 26 000 soldats tombés au champ d’honneur afin d’assurer l’indépendance, la survie puis la défense de ce jeune Etat de 61 ans seulement.
Dans l’ensemble du pays, outre les cérémonies officielles et démonstrations militaires, les festivités s’articulent autour de concerts en plein air, festivals, concours divers et remises de Prix Nationaux. Yom Haatzmaout constitue aussi pour nous l’occasion de rappeler que notre solidarité avec Israël est une solidarité de tous les instants. Elle est à la fois spontanée et réfléchie, naturelle et permanente.

Yom Yeroushalaïm

Le Jour de Jérusalem est l’occasion de commémorer la Bataille de Jérusalem en 1967, au cours de laquelle de violents combats ont été menés et qui ont conduit à la réunification de la Ville Sainte coupée en deux depuis la Guerre d’Indépendance. La bataille la plus rude fut conduite pour libérer le Mount Scopus sur la Colline aux Munitions, véritable camp fortifié par la Légion jordanienne qui y avait édifié des tranchées regorgeantes de munitions et de matériel militaire sophistiqué. Cette bataille, plus encore que celle qui a conduit à la libération de la Vieille Ville et du Mont du Temple, reste gravée dans la mémoire des Israéliens comme l’une des plus difficiles que Tsahal ait eu à mener. Le plan de partage de la Palestine de 1947 prévoyait deux États indépendants, l’un juif et l’autre arabe, avec un troisième État de Jérusalem sous contrôle international. L’attaque arabe contre l’État d’Israël proclamée en 1948 conduisit à la guerre israélo-arabe de 1948 qui s’achève sur les accords d’armistice israélo-arabes de 1949 et un partage de la ville de Jérusalem suivant la ligne de front, entre sa partie orientale (dont la vieille ville) sous contrôle jordanien et la partie occidentale sous contrôle israélien. Pendant 19 ans, la vielle ville de Jérusalem est restée sous autorité jordanienne. La présence juive fut interdite y compris sur les lieux saints du judaïsme. Des profanations de synagogues et de cimetières y ont été rapportées également. Lorsque Tsahal conquiert Jérusalem-Est à l’issue des combats de la guerre de 1967 (le 28 Iyar 5727), Israël déclare officiellement « Jérusalem réunifiée et capitale éternelle et indivisible du peuple juif ». Le cessez-le-feu est décrété le 11 juin 1967. La Knesset reçoit la proposition de loi gouvernementale sur l’administration de Jérusalem dès le 27 juin. Le 12 mai 1968, le gouvernement israélien proclame le 28 Iyar comme un jour férié en tant que « Yom Yeroushalayim ». Le 23 mars 1998, la Knesset décide de faire de ce jour une fête nationale. La communauté juive la commémore comme la « libération » de la vieille ville et de ses lieux saints. Comme pour Yom Haatsmaout, le Grand Rabbinat d’Israël a décrété que chaque année, Yom Yeroushalayim devrait être célébré dans la joie, notamment par des prières et coutumes religieuses particulières.

Tou Bishvat

Fête prophétique, Tou bishvat, c’est la fête du Psaume 1 et commémore la fête des arbres et est une des fêtes du KKL, le Fonds national juif qui a été l’instrument de Dieu pour faire reverdir le pays et accomplir ainsi la Parole prophétique de Dieu. Le 15 du mois de Shvat correspond au Nouvel an des arbres. C’est la fin de la saison pluvieuse et au temps de la montée de la sève dans l’arbre. L’amandier commence à fleurir vers la mi-Chvat. c’est l’arbre qui fleurit le premier. Tou bichvat rappelle aussi le lien du peuple juif à Israel et c’est l’occasion de donner cours à notre amour de la terre d’Israël. Tout le monde, depuis le sommet de l’Etat jusqu’au simple citoyen, est invité à planter un arbre et à manger des fruits.  Toubishvat marque le retour du printemps et les premiers signes de renouveau de la nature, des arbres, des fleurs et des fruits, c’est un renouvellement de notre sensibilité à la beauté de la terre d’Israël. Les arbres revêtent une valeur et un symbole importants depuis les temps bibliques. La tradition veut, aussi, que l’on plante un arbre dans le lieu de naissance de chaque enfant. Depuis sa création contemporaine en 1948, Israël a planté plus de 200 millions d’arbres, y compris dans le désert du Néguev. Toutefois, avec 8 pour cent de surface boisée, Israël demeure l’un des pays les moins boisés de la planète (la France a 27 pour cent de surface boisée). Tou bichvat, c’est l’occasion de donner cours à notre amour de la terre d’Israël, donc connaître le sens particulier de cette terre et de découvrir la beauté des paysages de la terre d’Israël.

Rosh-Hashana

L’expression Rosh hachana signifie « tête de l’année », 1er jour de l’an, C’est le 1er Tichri. Rosh-Hashana est le Nouvel An Juif. Bien que selon la Torah, l’année commence en Nissan (le mois de Pessah, la tradition a fixé ce jour comme le premier de la nouvelle année. Contrairement aux autres fêtes, Rosh-Hashana dure 2 jours en Israël comme en dehors, le Talmud explique que les 2 jours sont considérés comme n’étant qu’un. Rosh-Hashana symbolise aussi le jour de la création de l’Homme par Dieu. Rosh-Hashana est aussi appelée Yom Hadin, « le Jour du Jugement », car en ce jour Dieu fait défiler devant lui toutes les créatures terrestres afin de les juger selon leurs actions. Selon nos Sages, D. a 3 livres devant Lui ouverts: celui des « Justes », celui des « Méchants » et celui des « Simples » et décide selon ses actions si telle créature est à inscrire dans tel ou tel livre. Rosh Hachana, est d’ailleurs aussi appelée, « Kissé ». Cette appellation peu connue, provient d’une interprétation : ce jour est celui où D. s’installe sur son trône ( kissé en hébreu ) pour juger le monde. C’est donc un jour de prières intenses afin d’appeler à la Miséricorde divine. Toutefois, c’est aussi un jour de réjouissances car nous sommes confiants dans le Jugement de D. pour ses enfants. Beth Yeshoua célèbre cette fête par une étude biblique rappelant le contexte historique, spirituel et eschatologique et en partagant les pommes plongés dans du miel avec de la hala (du pain levé).

Pourim

Pourim est une fête juive qui commémore la délivrance des Juifs de l’empire perse du plan d’extermination décrété par Haman, le ministre du roi Assuérus, selon le récit biblique du livre d’Esther. D’après ce livre, la fête de Pourim a été instituée fête nationale juive par les protagonistes du livre, Mardochée et Esther. Pourim est célébré chaque année durant le mois hébreu d’Adar. La fête de Pourim est classée, tout comme Hanoucca, parmi les fêtes moins importantes que celles qui sont prévues dans la Torah. Toutefois, Pourim a de tout temps été populaire dans la communauté juive ; certains ont soutenu que, même après la venue du Messie, le Livre d’Esther sera encore rappelé et que la fête de Pourim continuera à être observée. Pourim est célébré le 14ème jour du mois hébraïque d’Adar. Cette fête joyeuse révèle la Main de D.ieu cachée dans les évènements des hommes. Les événements commémorés par la fête de Pourim se situent au temps du roi de Perse Assuérus (le plus souvent identifié à Xerxès), dans la capitale Suse. Esther, une jeune femme qui cache ses origines juives comme le lui a conseillé son oncle Mardochée (Mordekhaï), est choisie comme nouvelle reine par Assuérus. Dans un monde où Dieu semble être absent (le Livre d’Esther et le Cantique des cantiques sont les seuls livres de la Bible où le nom de Dieu n’est pas mentionné), les Judéens sont alors menacés d’extermination. En effet, Haman, descendant d’Amalek, ministre du roi, a persuadé celui-ci de faire publier un décret contre ce peuple pour se venger de Mardochée, le Juif qui refuse de se prosterner devant lui. Mardochée, qui avait autrefois dénoncé un complot préparé par des « gardiens du seuil » pour tuer le roi, a connaissance de ce sombre projet. Il prévient Esther. Celle-ci demande à tout le peuple juif et à ses servantes de jeûner pendant 3 jours et de prier pour elle, tandis que Mardochée parcourt la ville couvert de cendres, en signe de deuil, pour rassembler le peuple juif. Esther va donc au devant du roi, au péril de sa vie, et finit par dévoiler son identité juive et le complot qui vise sa communauté. Elle démasque le tyran. Le roi autorise les Juifs à se défendre contre les attaques décrétées par le ministre. Haman est pendu à la potence qu’il avait préparée pour Mardochée. Mardochée est nommé premier ministre. Le sort s’est retourné contre les auteurs du funeste dessein d’extermination des Juifs. Pourim célèbre le combat du peuple juif contre l’extermination physique. Beth Yeshoua célèbre cette fête par une étude biblique rappelant le contexte historique, spirituel et eschatologique et en partagant les « osnéi haman ».

Hanoukkah

A l’époque du second Temple, l’occupant Gréco-Syrien soumit le peuple juif à de nombreux décrets dans le but de l’empêcher d’adorer Dieu dans le Temple dans l’esprit de sainteté qu’il convient et ne plus observer Shabbat et fêtes juives. Il abusa des Juifs et de leurs biens. L’Eternel envoya alors la délivrance à Son peuple par l’intermédiaire de Mattathias, le Grand Prêtre, et de ses fils, les Hashmonaïm, parvinrent à défaire un ennemi pourtant largement supérieur en nombre et en équipement. Judith, la sœur de Mattathias joua elle-même un rôle de premier rang dans cette victoire miraculeuse. Après leur victoire, le 25 Kislev, les Cohanim s’employèrent à nettoyer le Temple des souillures qu’il avait subit pendant l’occupation et procédèrent alors à l’inauguration du Temple ainsi réhabilité. L’allumage du Candélabre (Ménora) du Temple ne put se faire que grâce à la miraculeuse trouvaille d’une petite fiole d’huile dont le sceau qu’elle portait témoignait qu’elle n’avait pas été souillée. Le miracle se perpétua, puisque celle-ci, prévue pour l’allumage d’un jour s’avéra suffisante pour illuminer le Temple pendant huit jours. Jusqu’à ce qu’il fut possible de produire de la nouvelle huile propre à l’allumage de la Ménora. Hannoucah célèbre le combat du peuple juif contre l’extermination spirituelle lorsque Antiochus Epiphane voulu souiller le temple en y mettant un porc à la place de l’agneau du sacrifice. Beth Yeshoua célèbre cette fête par une étude biblique rappelant le contexte historique, spirituel et eschatologique et en partagant les « Soufganiot »

Yom Hashoah

Le Yom Hashoah est la journée officielle dédiée au souvenir des victimes de la Shoa et des actes de bravoure et d’héroïsme qui ont eu lieu au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Cette journée est célébrée chaque année le 27 du mois de Nissan conformément à la Loi du Souvenir votée par la Knesset en 1959. Lors des débats parlementaires sur l’adoption de cette loi, il avait été proposé de commémorer cette Journée du Souvenir le 14 Nissan qui est la date du début du Soulèvement du Ghetto de Varsovie mais compte tenu de la proximité avec la Fête du Calendrier Hébraïque de Pessah (la Pâque juive), cette journée a été repoussée de quelques jours à l’issue de cette solennité religieuse. Beth Yeshoua remet cette journée entre les mains du Tout Puissant afin qu’il console les coeurs brisés des familles juives.

Shemini Atzeret – Sim’hat Torah

On sort le rouleau de la Torah et on chante et on danse la « joie de la Torah ». Cette fête termine avec la fête de Souccot, le cycle annuel des fêtes bibliques. C’est après Simhat Torah que l’on recommence la lecture de la parasha annuelle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *