La pensée messianique du jour
Les songes à triple signification et triple accomplissement
Troisième partie : Le deuxième rêve du Pharaon
Dimanche 20 juin 2010
Nous clôturons le troisième groupe de deux songes révélés par Dieu à son serviteur Joseph au bénéfice des habitants d’Egypte et d’Israël. Avec la précédente, cette quatrième partie nous place dans une autre dimension que les précédentes. Alors que les songes précédents nous apportaient consolation, salut et délivrance, à nous qui sommes pécheurs, ce troisième groupe annonce la fin des temps au travers de la famine égyptienne et israélienne. Une catastrophe climatique, un assèchement du Nil, plusieurs phénomènes ont amené les populations d’il y a plus de 3750 ans à emmagasiner du blé grâce aux songes donnés par Dieu à Joseph à l’attention des peuples. Dieu avait préparé son peuple pour des temps difficiles. De même aujourd’hui, l’Esprit Saint nous parle : il nous prépare. Dans ces différents commentaires, une grande place est donnée à l’hébreu mais il n’est pas possible de suivre correctement ces interprétations prophétiques sans la Foi : « croire sans voir ».
Trois groupes de 2 songes
Nous allons voir la fin de ce troisième groupe de songes. Pour nous aider dans cette démarche nous visionnerons le document en PDF ci-joint Le songe des épis
C. Troisième groupe de songes
Le deuxième songe du roi d’Egypte
Les 14 épis : 7 gras et beaux sur une même tige et 7 maigres et brûlés par le vent d’Orient
« 5 Il se rendormit, et il eut un second songe. Voici, sept épis gras et beaux montèrent sur une même tige. 6 Et sept épis maigres et brûlés par le vent d’orient poussèrent après eux. 7 Les épis maigres engloutirent les sept épis gras et pleins. Et Pharaon s’éveilla. Voilà le songe ».
Nous sommes approximativement 400 ans avant l’exode d’Egypte et c’est précisément au mois des épis que la délivrance est parvenue aux enfants d’Israël.
Par la vision, Dieu annonce
-le secours physique par l’intermédiaire de son serviteur Joseph : un secours alimentaire (les épis)
-la période des tribulations venant d’orient avant son retour
-les épis, symbole de vie (le pain de vie) sont engloutis
-Le réveil de Pharaon après que tout soit consommé
« Tu observeras la fête des pains sans levain; pendant sept jours, au temps fixé dans le mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t’en ai donné l’ordre, car c’est dans ce mois que tu es sorti d’Egypte; et l’on ne se présentera point à vide devant ma face ». (Exode 23 : 15)
« Voici, sept épis gras et beaux »
Shibboleth
L’épi se dit shibol au masculin ou shibolet au féminin.
L’épi nous fait penser d’abord à la manne céleste en tant qu’alimentation physique (le froment, l’orge) et signifie en hébreu le grain, la grappe. Curieusement, les épis ont comme sens hébraïque les eaux, les flots, le cours du fleuve, les rameaux, l’eau courante.
Ce mot vient de la racine shebel du sens de flotter, couler : Esaïe 47:2 cite même le « pan de la robe », « jupe flottante », une « traîne » « Prends les meules, et mouds de la farine; ôte ton voile, relève les pans de ta robe, découvre tes jambes, traverse les fleuves! ».
Le prophète Esaïe confirme prophétiquement la relation entre l’épi en tant que robe qu’il faut relever pour entrer dans le courant d’eau, dans le torrent de Dieu.
Cette racine signifie aussi « cheminer », « conduire », « traîner », « mûrir »
Les épis « shebel », « shibboleth » nous parlent des eaux qui conduisent à la vie. Les épis qui murissent prouvent la maturité des gerbes et ils nous conduisent devant la présence de Dieu.
Paul Ghennassia disait dans le périodique TMPI 134 – 3ème trim 1998, « Shiboleth » signifie « épi » et « torrent », le torrent de vie donné par Yéshoua le Messie par sa mort à Golgotha et sa Parole : la Bible. Ceux d’Ephraïm, victimes d’un défaut de langue congénital se faisaient vite reconnaître en disant « Siboleth » (qui signifie comme la lettre sameh : charges, travaux pénibles, corvées, supporter, tolérer, souffrir, accabler, charger, appesantir ce qui hélas, est la conséquence d’un judaïsme basé sur des traditions et superstitions du Talmud). Paradoxalement, la situation est la même aujourd’hui sur le plan prophétique entre les « deux maisons d’Israël ».
En botanique, l’épi est une inflorescence simple, partie de la tige du blé (ou autres graminés) contenant les graines. En fait, c’est une grappe dont les fleurs sont sessiles, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas de pédoncule et sont directement attachées et serrées sur la tige. Cela donne à l’inflorescence une forme dense, étroite, allongée, en pointe.
Un épi peut être composé, c’est-à-dire formé lui-même d’épis attachés directement sur l’axe principal.
Chez les graminées, l’inflorescence typique des graminées est l’épillet, qui regroupe quelques fleurs, voire une seule, et qui est lui même assemblé dans une inflorescence composée qui peut être un épi d’épillets comme chez le blé, l’orge ou le seigle (on dit couramment un épi de blé), ou une grappe d’épillets comme chez l’avoine ou le riz (on parle alors de panicule).
Dans le cas du maïs, fleurs mâles et femelles sont séparées. Les fleurs mâles sont groupées en panicules au sommet de la plante, et les fleurs femelles sont en épis fixés à l’aisselle des feuilles, dont l’axe principal renflé et volumineux s’appelle la rafle.
« Sept épis pleins et beaux, qui montèrent sur une même tige »
L’adjectif utilisé « Plein » « male » signifie « plein, rempli, comblé, valeur, abondance, argent, abondamment, chargé, enceinte, impétueux, pleine voix, couvert, entièrement ».
La plénitude est le maître mot de cet adjectif. Il provient de la racine primaire « remplir, être plein, pleinement, regorger, garnir, accomplir, achever, s’écouler, être employé, assouvi, enchâsser, s’armer, consacrer, compléter, déborder »
Le terme male a aussi le sens de :
-rendre enceinte une femme,
-de remplir un homme de l’Esprit de Dieu,
-de remplir le temple d’une nuée
-de faire des dons aux hommes Exode 28:3 Tu parleras à tous ceux qui sont habiles, à ceux que j’ai remplis d’un souffle de sagesse ; Exode 35:35 Il les a remplis d’habileté pour faire toutes sortes de travaux
Ces épis symbolisent des vies biens remplies, pleinement comblées, accomplies, achevées, qui s’écoulent parfaitement comme un cours d’eau, qui sont consacrées et employées pour le service, qui se sont armées pour le combat.
Plus rarement le mot remplir caractérise la Gloire de Dieu
-Esaïe 6:3 Ils s’appelaient l’un l’autre et disaient : Saint, saint, saint est le Seigneur (YHWH) des Armées ! Toute la terre est remplie de sa gloire ! Melo multitude, renfermer, contenir, ce qui s’y trouve, poignée, tout, tous, mer, ce qui remplit ; se dit aussi de la masse, la multitude, la foule, « sur toute la longueur », « sur toute la ligne ».
Dans ce cas, l’hébreu peut s’écrire de 3 manières différentes dont 2 avec la lettre VAV présence de l’Agneau sacrifié.
Des épis « gras » et « beaux » Genèse 41 :5
Le mot utilisé n’est pas « beau » « yaphe » mais « bon » : tov dont la racine est « faire du bien, être bien, trouver bon, belles, heureux, soulagé, bien faire, plaire, approuver, bienfaisant, bienfait, joie, mieux, habile, embelli »
La beauté de l’épi est secondaire à côté de ce qu’il apporte : il représente la vie, les sources de la vie, la plénitude, il nous comble et nous apporte
« soulagement, bonheur, bienfaisance, joie, approbation »
Le chiffre sept « sheba »
Le nombre divin « sept » shaba provient de la racine primaire du sens de jurer, faire un serment, se lier par serment, protester. Dieu s’est lié à son peuple par le serment du « shabbat ».
1) jurer, adjurer
1a) (Qal) assermenté
1b) (Nifal)
1b1) jurer, faire un voeu
1b2) jurer (de l’Eternel par Lui-même)
1b3) maudire
1c) (Hifil)
1c1) faire jurer
1c2) adjurer
Le mot abondance se dit « saba » et s’écrit de la même façon que shaba
« Sept épis maigres et brûlés par le vent d’orient poussèrent après eux »
Lorsque le malheur arrive avec ces sept épis maigres et brûlés shadaph une racine primaire; « brûler » « roussir », « flétrir », (Qal) « roussis, séchés » (des épis de blé) »
La lettre « shin » = dent, pointe, détester, haïr, mépriser
La lettre « Dalet » = porte, battant, portail
La lettre « Pé » = Bouche, parole, face
Ici il ne s’agit pas de feu qui consume mais de desséchement qui est provoqué par le souffle de la parole de Dieu : comme la Bouche de Yeshoua qui a soufflé sur un figuier pour le dessécher. Ce desséchement est un jugement de Dieu.
Nous lisons dans l’évangile de Marc :
« 13 Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; mais, en y arrivant, il n’y trouva que des feuilles –– car ce n’était pas la saison des figues.
14 Il lui dit alors : Que plus jamais personne ne mange un fruit de toi ! Et ses disciples l’entendirent.
15 Ils arrivent à Jérusalem. Entré dans le temple, il se mit à chasser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs de colombes.
16 Et il ne laissait personne transporter un objet à travers le temple.
17 Il les instruisait et disait : N’est–il pas écrit : Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations. Mais vous en avez fait une caverne de bandits.
18 Les grands prêtres et les scribes l’entendirent ; ils cherchaient comment le faire disparaître ; ils avaient peur de lui, parce que toute la foule était ébahie de son enseignement.
19 Quand le soir fut venu, Jésus et ses disciples sortirent de la ville.
20 Le matin, en passant, les disciples virent le figuier desséché depuis les racines.
21 Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, lui dit : Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit s’est desséché. » (Marc 11 :13-21)
Le vent d’orient, signe de jugement divin
Le desséchement a souvent dans la Bible une origine divine.
« Ephraïm a beau être fertile au milieu de ses frères, Le vent d’orient viendra, le vent de l’Eternel s’élèvera du désert, Desséchera ses sources, tarira ses fontaines. On pillera le trésor de tous les objets précieux. » (Osée 13 :15)
Les épis maigres et brûlés représentent des cours d’eau vides dans eau, des rivières asséchées sans vie.
Mais les épis roussis nous rappellent aussi quelle offrande a été consumée par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel pour pardonner à son peuple. Ce desséchement était provoqué dans un but précis.
Les épis « maigres » daqaq
Cette maigreur des épis nous provient d’une racine primaire qui nous montre la réduction à la poussière daqaq (comparer 01915) poudre, écraser, réduire, réduire en poussière, battre, broyer, pulvériser, battre
1a) être fin, mince
1a1) mettre en poussière
1b) (Hophal) être écrasé, battu
Les épis sont réduits en poussière, pulvérisés comme nous le rappelle l’Ecclésiaste
Ecclésiaste 3:20 « Tout va dans un même lieu; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. »
Ecclésiaste 12:7 « avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. »
Les lettres du mot Daqaq nous parlent de dalet (la porte) ; de qof (l’imitateur, le singe) repris même deux fois : « daqaq » la porte pour entrer maigre et desséché sans Dieu dans l’éternité.
Jean 10 la « bonne » porte
7 Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.
8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés.
9 Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.
10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.
11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
12 Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.
13 Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis.
14 (10-13) Je suis le bon berger. (10-14) Je connais mes brebis, et elles me connaissent,
15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.
« Engloutirent »
Le pire est de voir que ce sont ces épis maudits qui consomment les bons épis Bala une racine primaire d’engloutir, avaler, envelopper, périr, détruire, perdre, arracher, profiter, anéantir.
Cet anéantissement est sans retour : la mort englouti la vie sans aucune échappatoire possible. L’hébreu parle même d’un dragon comme dans Jérémie 51:34 « Nebucadnetsar, roi de Babylone, m’a dévorée, m’a détruite; Il a fait de moi un vase vide; tel un dragon, il m’a engloutie, Il a rempli son ventre de ce que j’avais de précieux; Il m’a chassée. »
(avaler, engloutir, dévorer, il m’a englouti comme un dragon, tanniyn), achevé, (Niphal) dévoré, abattu, absorbé, (Piel) englouti, dévoré; plus généralement détruit, anéanti, s’évanouir, être anéanti
Biologiquement l’épi maigre « couvre, enveloppe » les bons.
Cet engloutissement est considéré aussi comme un « gaspillage ».
sept épis pleins et beaux, qui montèrent sur une même tige
La tige qaneh sur laquelle montent les épis signifie « branche, roseau, roseau aromatique, jonc, aromates, canne, balance roseau, tige, os, balances et signifie aussi
une unité de mesure, le fût d’une lampe comme les branches du chandelier. La tige signifie aussi la jointure de l’épaule. Ce mot vient de la racine qanah une racine primaire « acheter, acquérir, acquéreur, racheter, achats, former, maître, prendre, créer, créateur, possesseur, jalousie » laissant transparaître Dieu formant, créant, rachetant Son peuple, Lui le « possesseur » de l’acquisition de la connaissance, de la sagesse, celui qui a acheté son peuple.
La tige qui porte les épis se dit canne et elle est un étalon de mesure. Elle est un objet contractuel et est aussi le nom que l’on donne aux branches du chandelier. Elle est aussi la jointure des épaules. Cette tige sert de preuve d’achat, d’acquisition de nos âmes, de Dieu rachetant son peuple.
L’épi – Les épis d’orge
Marc 4:28 La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi;
La sortie d’Egypte ainsi que la fête de Pessah s’est déroulée « au temps fixé » « dans le mois des épis ». C’est la première des moissons, la moisson d’orge, celle quand les premiers épis verts d’orge sont recueillis pour être séchés. Ils ne sont pas récoltés pour être moulus; ce sont des épis verts. Cela arrive le premier jour de la semaine durant la semaine des Pains sans Levain. Le grain se développe à partir de ce temps-là. Nous comptons alors sept semaines. Ce concept du grain séché est ce qui est en jeu dans la Gerbe Agitée. Il ne nous est pas permis de manger le grain séché de la nouvelle moisson avant l’Offrande de la Gerbe. Nous mangeons du vieux grain de l’année précédente jusqu’à la moisson de la Gerbe Agitée. Nous voyons cela dans l’occupation d’Israël, sous Josué (Lévitique 23:15).
Exode 23:15 Tu observeras la fête des pains sans levain; pendant sept jours, au temps fixé dans le mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t’en ai donné l’ordre, car c’est dans ce mois que tu es sorti d’Egypte; et l’on ne se présentera point à vide devant ma face.
Lévitique 2:14 Si tu fais à l’Eternel une offrande des prémices, tu présenteras des épis nouveaux, rôtis au feu et broyés, comme offrande de tes prémices.
Lévitique 2:16 Le sacrificateur brûlera comme souvenir une portion des épis broyés et de l’huile, avec tout l’encens. C’est une offrande consumée par le feu devant l’Eternel.
Deutéronome 16:1 Observe le mois des épis, et célèbre la Pâque en l’honneur de l’Eternel, ton Dieu; car c’est dans le mois des épis que l’Eternel, ton Dieu, t’a fait sortir d’Egypte, pendant la nuit.
Deutéronome 23:25 Si tu entres dans les blés de ton prochain, tu pourras cueillir des épis avec la main, mais tu n’agiteras point la faucille sur les blés de ton prochain.
Le messianisme et l’évangélisation des juifs
(Jérémie 8:20) « La moisson est passée, l’été est fini, et nous ne sommes pas sauvés ! »
La moisson en langage prophétique symbolise le jour du salut des âmes des nations, des non juifs prêts à être moissonnés. A côté de la « moisson », il est question aussi de la « moisson » de la bergerie messianique d’Israël appelée aussi la « vigne ».
(Osée 6:11) « A toi aussi, Juda, une moisson est préparée, quand je rétablirai la situation de mon peuple. »
Ruth 2:7 Elle a dit: Permettez-moi de glaner et de ramasser des épis entre les gerbes, derrière les moissonneurs. Et depuis ce matin qu’elle est venue, elle a été debout jusqu’à présent, et ne s’est reposée qu’un moment dans la maison.
Il semble être question ici du ramassage d’épis situés au milieu des autres gerbes des nations. Les églises chrétiennes ont l’obligation de laisser faire, de « restituer » les épis qui sont assimilés depuis des siècles à la « moisson ».
La restitution doit se faire à la « vigne ». Cette vigne est caractérisée par Ruth la moabite, une non juive devenue juive de cœur. Il est même précisé aux nations d’ôter pour elle quelques épis et aussi de laisser faire, de ne faire « aucun reproche » à la vigne (les juifs messianiques, la vigne composée de juifs et de non juifs).
Ruth 2:16 « et même vous ôterez pour elle des gerbes quelques épis, que vous la laisserez glaner, sans lui faire de reproches. »
Les passages de Ruth 2 :7 et 16 confirment cela.
Le passage de Matthieu 12 :1 confirme que ce n’était pas un hasard que Yeshoua et ses disciples se soient retrouvés dans des champs de blé un jour de shabbat. Pour que la récolte de la fin des temps puisse se faire, il fallait que l’arrachement des épis se fasse un jour de shabbat et là aussi il ne fallait pas leur faire non plus de reproches. Pourquoi le jour de shabbat ? Parce que c’est le jour qui différencie les gerbes des nations des épis juifs.
(Matthieu 12:1) « En ce temps-là, Yeshoua traversa des champs de blé un jour de shabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. »
(Marc 2:23) « Il arriva, un jour de shabbat, que Yeshoua traversa des champs de blé. Ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. »
(Luc 6:1) « Il arriva, un jour de shabbat appelé second-premier, que Yeshoua traversait des champs de blé. Ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. »
La rédaction de Beth Yeshoua
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