La pensée messianique du jour

Les songes à triple signification et triple accomplissement
Troisième partie : Le premier rêve du Pharaon
 
Lundi 14 juin 2010
 

Cette troisième partie nous place dans une autre dimension que les deux précédentes. Alors que les deux songes précédents nous apportaient consolation, salut et délivrance, à nous qui sommes pécheurs, ce troisième groupe annonce la fin des temps au travers de la famine égyptienne et israélienne. Une catastrophe climatique, un assèchement du Nil, plusieurs phénomènes ont amené les populations d’il y a plus de 3750 ans à emmagasiner du blé grâce aux songes donnés par Dieu à Joseph à l’attention des peuples. Dieu avait préparé son peuple pour des temps difficiles. De même aujourd’hui, l’Esprit Saint nous parle : il nous prépare. Dans ces différents commentaires, une grande place est donnée à l’hébreu mais il n’est pas possible de suivre correctement ces interprétations prophétiques sans la Foi : « croire sans voir ».

 
But des songes
 
Pour rappel, le symbolisme des songes qui nous sont donnés dans l’histoire de Joseph ont une signification triple et un accomplissement triple :
  • Un accomplissement immédiat dans la vie de celui qui avait songé il y a plus de 3750 ans et dans les nations de l’époque
  • Un aspect prophétique concernant le Seigneur Yeshoua et son œuvre de salut pour chacun d’entre nous
  • Un aspect prophétique concernant son retour à Jérusalem : la deuxième venue du Messie dans les années venir

Trois groupes de 2 songes

L’histoire de Joseph révèle trois groupes de songes qui ont chacun un sens clair et précis et qui sont donnés pour un but.  On y voit la manifestation de Adonaï Elohim trois fois Kadosh. Nous avons vu précédemment dans le premier groupe, les songes de la glorification et l’exaltation de Dieu : les rêves de Joseph avec les gerbes et le rêve avec le soleil, la lune et les étoiles, dans le deuxième groupe, les songes de l’échanson et du panetier, révélant le sacrifice et la malédiction qui est tombée sur le Fils de Dieu pour notre salut.

Nous allons voir le troisième groupe de songes. Pour nous aider dans cette démarche nous visionnerons le document en PDF ci-joint Le premier songe de Pharaon
dont certaines sources archéologiques nous sont proposées par le site Theonoptie.
 
C. Troisième groupe de songes
 
 
Les 2 rêves du roi d’Egypte
 
L’interprétation donnée par Joseph sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu nous est bien connue dans les Ecritures qui annoncent un temps de famine dans laquelle Joseph sera le principal acteur qui apportera de la part de Dieu, la restauration. Un double côté prophétique annonce aussi un autre temps, une autre époque : la nôtre et celle du retour du Messie apportant la restauration du peuple juif puis plus tard celle des nations non juives sous la domination d’un homme ayant reçu une autorité, celle de Dieu. 
Cette autorité qui lui a été donnée, il ne l’a pas prise de force mais il l’a reçue par Dieu Seul. Et c’est dans la révélation prophétique que tout s’éclaircit à nos yeux. C’est là aussi que l’on verra la différence entre le Messie et le faux Messie. Celui qui reçoit une révélation de la part de l’Esprit Saint et celui qui ne reçoit rien du tout et qui vole. 
À la fin des temps, ce processus aboutira aux sept années de tribulations qui arriveront au temps de l’enlèvement de la kehila Fidèle, et qui suivront une période de sept années d’apparente paix et prospérité (1 Thessaloniciens 5:3).
 
Plus généralement, les songes montrent que rien de matériel dans cette vie n’a aucune valeur durable, mais périt avec la mort; seules les choses de l’éternité demeureront.
C’est le message de l’Esprit pour le monde : 
« 8  Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: 9  en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi; 10  la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; 11  le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé »  (Jean 16:8-11).
et
« 6  Une voix dit: Crie! -Et il répond: Que crierai-je? Toute chair est comme l’herbe, Et tout son éclat comme la fleur des champs. 7  L’herbe sèche, la fleur tombe, Quand le vent de l’Eternel souffle dessus. -Certainement le peuple est comme l’herbe: 8  L’herbe sèche, la fleur tombe; Mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement » (Isaïe 40:6-8).  
 
L’Esprit opère rapidement aujourd’hui pour préparer la kehila avec toutes les ressources dont elle a besoin pour tenir ferme lorsque le jugement arrivera, la Tribulation et pour être complètement préparé pour l’enlèvement.
 
1  Au bout de deux ans, Pharaon eut un songe. Voici, il se tenait  près du fleuve. 2  Et voici, sept vaches belles à voir et grasses de chair montèrent hors du fleuve, et se mirent à paître dans la prairie. 3  Sept autres vaches laides à voir et maigres de chair montèrent derrière elles hors du fleuve, et se tinrent à leurs côtés sur le bord du fleuve. 4  Les vaches laides à voir et maigres de chair mangèrent les sept vaches belles à voir et grasses de chair. Et Pharaon s’éveilla. (Genèse 41 :1-4) 
 
Les songes donnés au Pharaon relatent des temps de la fin « Au bout de 2 ans de jours », « à la fin des temps » soit au bout de 2000 ans, comme dit l’hébreu « yom » traduction du mot « deux » dans le sens de la phrase Vayhé mi qets (au bout de, à la fin de) shanatim iamim (les années de jours) vé Paroh.
 
Ces songes sont donnés comme une sonnette d’alarme, un avertissement, une révélation des temps à venir, des temps de désolation spirituelle où des « eaux » submergeront toute la terre, non des eaux physiques mais des tourments de ténèbres.
Apocalypse 3:10  « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. »
 

Pharaon 

 
Des temps de la fin « Au bout de 2 années de jours », « à la fin des temps » soit au bout de 2000 ans
 
Pharaon : Paroh une « face », « le commencement, chef, pauvreté, misère » « le regard » « la personne élevée, la vie » sont ses apparences et nous rappellent que Pharaon avait le droit de regard sur la vie et sur la mort de son peuple.
 
Pourtant la racine du cœur montre quelque chose de ténébreux : rrp parar racine primaire de Pharaon indique ce qui est caché, profondément enfoui : le mal personnifié.
 
La vie ne peut venir que de Dieu seul, sinon la racine du mal produit les mots « rompre, violer, annuler, anéantir, faire échouer, détruire, secouer, fendre, cesser, transgresser, s’opposer, se briser ». 
Ce sont les autres définitions de « parar ».
 
Si le Pharaon est l’incarnation courante du mal personnifié, avec Joseph, il semble être une représentation typologique d’une autorité détenue par Dieu Seul. Le Fils de Dieu est la Face de Dieu qui est avant toutes choses, au commencement, Celui qui pose ses regards sur nous et qui nous donne la Vie. 
Après la délivrance de la famine par l’intermédiaire de Joseph, le pharaon avait donné à Joseph le nom égyptien de Tsaphnath–Paenéach « la voix du Dieu Vivant » (Genèse 41 : 45)  « ce vivant est l’approvisionnement du pays » ou « Sauveur du monde » reconnaissant par là même qu’il y avait une autorité supérieure à la sienne. C’est parce qu’il était humble que Dieu lui a envoyé un sauveur.
 

« Se tenait près du fleuve » (Yeor : le fleuve d’Egypte)

 
Se tenir : amad  une racine primaire  de « se trouver », « être dans une attitude d’attente », « se présenter », « s’attendre à », « être ou devenir serviteur de », « se tenir tranquille », « arrêter », « cesser », « tarder, retarder », « rester, continuer, demeurer, endurer, persister, être constant », « tenir quelqu’un au sol », « se tenir droit, se lever, s’élever, être droit », « se lever, apparaître, venir sur le devant, s’ériger contre », « se tenir avec, être fixé, grossir, devenir insipide » 
Le pharaon se tient passivement dans une attitude d’attente pour être ou devenir serviteur de…, il se tient tranquille au point de devenir insipide, à l’arrêt, il a cessé toute activité. Il s’est présenté, pour paraître, subsister, retenir, survivre.
 
Par rapport aux rêves de Joseph ceux de Pharaon montrent quelqu’un de passif, un spectateur qui observe les sept vaches maigres dévorer les sept vaches grasses ou les sept épis de blé étiolés avaler les sept épis sains et gras. 
Ceci contraste avec les rêves de Joseph, dans lequel lui et ses frères travaillaient dans les champs et ramassaient du blé, des épis pour en faire de la nourriture, là où Joseph était un type du Messie reconnu et adoré par les siens. Ils étaient en activité pour nourrir le peuple et aussi très probablement la terre entière. Et dans le second rêve de Joseph, il s’agissait d’une dimension plus élevée encore : le soleil, la lune et les étoiles. Joseph (le Mashiah) qui avait été méprisé, envoyé dans une citerne, emprisonné comme esclave est restauré après de longues années. Le Pharaon qui a au contraire dominé des hommes et des nations se retrouve pour une fois statique et incapable d’aucune œuvre devant le plan de Dieu.
 

Le « songe » : un avertissement qui revigore celui qui écoute

Halam 
« rêver, bonne santé, guérir, revigorer » Le but du songe est de revigorer celui qui le reçoit. Ce songe est fermé devant par sa lettre « barrière » x Het et derrière (les eaux, le lac lettre Mem soffit fermée M). Le songe possède des secrets, c’est la lettre lamed l au milieu, l’enseignement s’y trouve caché à l’intérieur. 
Le songe prophétique révèle les secrets de la Parole de Dieu. Demandons à Dieu qu’il produise en nous des visions et des songes. 
 

Les « vaches » de l’enfantement

Chez les Egyptiens, Hathor, déesse du ciel, était représentée comme une femme à tête de vache ou comme une vache. Elle porte parfois, entre ses cornes, le disque solaire et deux plumes. Pour les Egyptiens, elle a enfanté le monde et elle est nourricière des vivants et des morts. Dans la réalité de Dieu les vaches étaient parfois utilisées comme sacrifice (pas souvent probablement car elles allaitent).
 
parah  la vache avec la lettre Hé finale signifie « croître, fruits, enfanter, féconder ». 
para   avec un alef signifie aussi « féconder ».
Si on enlève la lettre Hé, ce mot vient de rp jeune taureau qui vient de la racine primaire parar rrp  rompre, violer, annuler, anéantir, faire échouer, détruire, secouer, fendre, cesser, transgresser, s’opposer, se briser.
 

Beth-Schémesch 

La bible nous parle de deux autres vaches qui allaitent et qui ont un rôle devant l’ennemi de Dieu dans 1 Samuel 6:12 « Les vaches prirent directement le chemin de Beth-Schémesch (la maison du soleil); elles suivirent toujours la même route en mugissant, et elles ne se détournèrent, ni à droite ni à gauche. Les princes des Philistins allèrent derrière elles jusqu’à la frontière de Beth-Schémesch.
Ces deux vaches guidées par Dieu devaient ramener l’arche de l’alliance à la Maison du Soleil et les Philistins, sous le conseil de leurs devins, renvoyer l’Arche avec un sacrifice de culpabilité pour glorifier Dieu. Dans son rêve, Joseph était ce soleil – typologiquement le Mashiah – devant lequel tout genou fléchira et qui devait ramener le cœur des enfants d’Israël à leur Dieu.
 

Le Messie sacrifié

Les deux premières lettres sont similaires, r et p, au Pharaon  PaRoh mais sans la lettre Hé h de la vie qui est donnée à la vache (femelle) qui engendre la vie. Pour annuler la transgression du péché et l’anéantissement (parar), Dieu enlève une des 2 lettres Resh « commencements », « chef » « pauvreté » « misère » à savoir l’un des deux resh R de parar et il le remplace par le Hé symbolisant Sa Vie. Dieu enlève notre misère (du péché) pour nous donner la Vie.
 

Les « vaches belles à voir et grasses de chair »

Ces vaches représentent des périodes de 7 ans
bariy ayrb  : « gras, grasses, chargé d’embonpoint, succulent, engraissé, nourri, ferme, plantureux » vient de la racine de créer BARA arb  (dans sens de donner à manger 
L’embonpoint est souvent dans la Bible un signe caractérisant ceux qui méprisent la grâce de Dieu.
Job 15:27  Il avait le visage couvert de graisse, Les flancs chargés d’embonpoint;
Psaumes 73:4  Rien ne les tourmente jusqu’à leur mort, et leur corps est chargé d’embonpoint;
Jérémie 5:28  Ils s’engraissent, ils sont brillants d’embonpoint; Ils dépassent toute mesure dans le mal, Ils ne défendent pas la cause, la cause de l’orphelin, et ils prospèrent; Ils ne font pas droit aux indigents.
 

Les « vaches laides » une « vision surnaturelle du malheur »la vengeance de Dieu

Dans ce songe de Pharaon, les vaches, tant grasses que maigres, sortaient du Nil pour signifier l’inondation de ce fleuve, qui fait toute l’abondance de l’Egypte. Le Nil, dans la Basse-Égypte, se divise en sept branches qui sont coupées par des canaux dans lesquels ses eaux se distribuent. 
Les vaches laides sont caractérisées dans l’hébreu par le mal ou le malheur :
« laides » « mal, méchanceté, désastre, féroce, douleur, affliction, malheureux, malheur, sinistre, inique, irritation » Ra er vient de Raa eer une racine primaire de « faire le mal, faire pis, être pire, mal agir, être attristé, affliger, maltraiter, désapprouver, sans pitié, pas bon, briser, méchant, préjudice, scélérat, ravager »
 
« décharnées » Raq  (Genèse 41:27) a un sens de « cracher sur un homme »
 
« à voir » mareh  « voir, figure, visage, apparence, vision, aspect, paraître, porter les regards, frapper les regards, semblable, ressembler, comme, modèle, en forme de, se révéler, image, spectacle, en présence, aspect formidable, on dirait »
 
1) vue, apparence, vision 
1a) phénomène, spectacle, apparition, vision 
1b) ce qui est vu 
1c) une vision (surnaturelle) 
1d) aspect, image (pouvoir de voir)
 
 

La racine de la  vision : raah  

« voir, paraître, apparaître, regarder, montrer, pourvoir, voici, comprendre, remarquer, prendre garde, apercevoir, choisir, prendre connaissance, observer, être témoin, fixer les yeux »
La racine qui est à la base de la vision est le témoignage « être témoin »  et « fixer les yeux ». Elle implique d’apprendre sur le sujet, de veiller, observer, rechercher. Les conséquences est d’être montré, être exposé comme Yeshoua sur la croix 
 

maigres de « chair » 

« 4  Les vaches laides à voir et maigres de chair »
Chair basar  « chair, tout, circoncire, décharné, viande, nudité, corps, parents, homme, victime, cheveux, charnues, un semblable, embonpoint, se dévorer »
1c) l’organe mâle de procréation (euphémisme) 
1d) parenté, relations par le sang 
1e) chair en tant que frêle ou égarée (l’homme contre Dieu) 
1f) toute chose vivante 
1g) animaux 
1h) genre humain 
Le mot « basar » vient de la racine qui s’écrit de la même façon mais qui a une tout autre signification « basar » « annoncer la bonne nouvelle vient d’une racine primaire « nouvelle, bonne nouvelle, annoncer, publier, messager » 
 
1) porter des nouvelles, publier, prêcher, annoncer 
1a) réjouir par de bonnes nouvelles 
1b) annoncer (le salut) comme une bonne nouvelle, prêcher 
1c) recevoir de bonnes nouvelles
 

« montèrent hors du fleuve, et se mirent à paître dans la prairie ». (Genèse 41 :2)

L’expression suivante indique une des fonctions des vaches: paître et conduire un troupeau!
Paître « ra‘ah » une racine primaire de « faire paître, nourrir, conduire, diriger, berger, bergère, être lié, dépouiller, pâture, pâturage, se plaire, rassemblé, se repaître, briser, pasteur, chef, gouverner »
Le terme utilisé par l’hébreu est : « conduire, diriger, gouverner le peuple » 
C’est un mot différent de raah « vision » « observer, être témoin, fixer les yeux » et la différence se situe au niveau de la lettre du milieu : la racine de raah de paître contient un ayin « le regard » alors que l’observation raah s’écrit avec un alef central (Le taureau, l’époux, le conseiller). 
Le mot utilisé ici avec les vaches qui « qui se mirent à paître » est bien dans le sens d’avoir un regard sur un troupeau et de le surveiller.
 

La séduction « à côté »

41.3  Sept autres vaches laides (ra=méchantes) à voir et maigres (daq=légères) de chair (basar=incirconcis) montèrent (alah=aller à la rencontre) derrière elles (ahar=suivre, derrière) hors du fleuve (yehor =fleuve d’Egypte), et se tinrent à leurs côtés (etsel=séduire pour voler, ôter) sur le bord du fleuve.
Avant que les vaches laides engloutissent les saines, une tentative d’approche a lieu afin de séduire celles-ci. Elles « se tinrent à leurs côtés sur le bord du fleuve ».
Côtés « etsel »  vient du sens de joindre, près, auprès, approcher, joignant, proximité. De nouveau la racine du mot montre ce qui est caché atsal signifie « prendre, réservé, privé, refuser, ôter »
L’expression « se tenir à ses côtés » cache en réalité « ôter », « prendre »
On reconnaît ici une tentative séductrice de l’ennemi lorsqu’il envoie ses serviteurs qui s’habillent avec des vêtements de brebis pour séduire les brebis.
Ces vaches sont sorties du fleuve de l’Egypte du péché, elles étaient comme les vaches qui donnent la vie mais elles ne donnent pas la vie, elles sont venues pour voler et manger la vie peut-être dans l’espoir d’avoir le pouvoir et  l’autorité des vaches grasses. Ont-elles réalisé qu’elles sont restées identiques : maigres ?
 
 

« Engloutirent dans le ventre » qereb

 
« 21  Elles les engloutirent dans leur ventre, sans qu’on s’aperçût qu’elles y fussent entrées; et leur apparence était laide comme auparavant ». (Genèse 41 :21)
Le ventre « qereb »  « au milieu, en elle, en lui, dans son sein, entrailles, dans le siège des pensées et des émotions » 
 
•Les vaches maigres, laides et décharnées engloutissent dans leurs entrailles, dans leur être intérieur, tout ce qui restait encore de bon.
•Les religions montrent leur vrai visage, l’échec de la civilisation judéo-chrétienne, mangée par l’islam, ne sont que des exemples visibles
•L’infiltration du bon par le mauvais est sans appel : il s’introduit dans le plus profond de l’être des nations impies, la racine « qarav » indique une proximité entre celui qui est pénétré et ce qui le pénètre au même titre qu’un sacrifice offert en offrande
 
On est en plein cas de possession démoniaque 
•Apocalypse 16:14  Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant.
 
La vision s’illumine à nos yeux : les vaches grasses sont une période de temps, un temps d’évangélisation et ce temps est mangé par une nouvelle période de temps :
 
-Le temps où la bonne nouvelle était prêchée jadis, ce temps disparaît de nos rues et de nos places
-Le peu d’évangélisation restante ne rassasie plus : les vaches maigres sont restées maigres. Elles ne paraissent pas avoir été nourries par le fait d’avoir englouties des vaches grasses.
-Pire encore, la chair « basar » dont la racine signifie aussi « l’organe mâle de procréation » a été mangée. Le temps des nations est à son terme. Il devient impossible de donner la vie spirituellement ! Pharaon ne s’est rappelé de ce détail que la deuxième fois où il doit expliquer le songe à Joseph
-sans qu’on s’aperçût la forme grammaticale (Niphal) précise que  
-1b1) rendre connu, être ou devenir connu, être révélé 
-1b2) se rendre connu 
-1b3) être perçu 
-1b4) être instruit
« Que ceux qui se souillent se souillent encore et que ceux qui se purifient, se purifient encore ». (Apocalypse 22)
 
La rédaction de Beth Yeshoua
 
Lire aussi : 
 
Diaspora de Joseph – Les songes (1) Le Pain de Vie, sorti de la terre : 
http://www.bethyeshoua.org/index.php?option=com_content&view=article&id=496;songes&catid=183;lehemhahaim&Itemid=197
 
Diaspora de Joseph – Les songes (2) L’échanson et le panetier 
http://www.bethyeshoua.org/index.php?option=com_content&view=article&id=521;songes&catid=183;lehemhahaim&Itemid=197
 

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