Joseph en Egypte – Israël dans les nations 14ième partie
La Diaspora de Joseph en Egypte
Samedi 26 décembre 2009
Le secours providentiel en Egypte
On se souvient dans les chapitres précédents comment Dieu montre le déroulement très précis non seulement de la vie de Yeshoua mais le déroulement de la fin des temps prophétisée dans l’histoire de Joseph. Après la courte mais révélatrice pause de Genèse 38, nous retrouvons notre personnage Joseph emmené ici en captivité par des tribus de bédouins madianites. L’on s’apercevra une fois de plus de la toute puissante souveraineté de Dieu dans la Vie de Joseph. Dieu a des projets pour son peuple et pour le monde au travers de ses prophètes, de ses instruments dont Joseph. On s’apercevra des curieuses similitudes entre la vie de Joseph et celle de Yeshoua où Dieu protège l’un comme l’autre car des projets doivent s’accomplir au travers de ces deux personnes.
« Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte. Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: J’ai appelé mon fils hors d’Egypte. » (Matthieu 2:13-15)
Myriam et Joseph ont du quitter précipitamment leur pays pour aller se réfugier en Egypte (Matthieu 2:13) pour préserver la vie de Yeshoua. Les madianites ont donc été une échappatoire providentielle pour Joseph qui, sans l’ombre d’un doute aurait perdu la vie dans sa citerne. De même la fuite en Egypte a en quelque sorte « sauvé » Yeshoua d’une mort prématurée sous les coups des soldats d’Hérode.
C’est donc Dieu en personne qui a fait venir ces ismaélites avec les madianites en provenance de Galaad, une région montagneuse à l’est du Jourdain, au sud de Basan, à l’ouest du plateau Arbique et au nord de Moab et Ammon. Galaad est aussi le fils de Makir (qui signifie « vendu ») et petit-fils de Manassé, est aussi le père de Jephthé. Etc.
Ces caravaniers voyageurs, tout comme les rois mages voyageurs, semblent porter sur leurs chameaux des aromates et de la Myrrhe devant servir à embaumer le corps de Yeshoua. Joseph est sauvé in extrémis d’une mort certaine. Joseph en Egypte était une préfiguration du Messie mais, tout comme Isaac, il ne devait pas mourir physiquement car seul le Fils de Dieu devait être offert en sacrifice pour le pardon des péchés.
L’EMPIRE EGYPTIEN
A ce point de notre étude, nous devons examiner ce qu’était l’Egypte à ce moment dans l’histoire, alors qu’elle était la seconde des deux grandes civilisations existantes. La première était la Mésopotamie.
Origines
Au deuxième millénaire, venant d’Our en Mésopotamie, dirigés par les Patriarches comme Abraham, les Hébreux migrent vers la côte méditerranéenne, vont jusqu’au Delta égyptien et reviennent s’installer en pays de Canaan. Ils sont à la recherche des meilleurs pâturages pour leurs troupeaux. Ils trouvent sur place les Amorites et les Phéniciens. Ils prennent contact avec les Egyptiens du Moyen Empire. Lors de l’occupation de la Basse Egypte par les Hyksos, au XVIIIème siècle, une partie des Hébreux, par petits groupes, poussés par la famine, viennent dans le Delta et y sont bien accueillis. Nous y retrouvons Joseph comme gouverneur d’Egypte et ses frères en recherche de nourriture.
La Dynastie des rois Hyksos : un cauchemar pour les historiens et les archéologues
Nous sommes en 1719 av. J.C. dans un LIEU appelé Zoan, capitale de l’Égypte. De fortes présomptions tendraient à faire croire que le patriarche Joseph vint en Égypte sous les Pasteurs (vers 1750), et que la touchante histoire racontée eut pour théâtre la cour de l’un de ces rois étrangers. Joseph n’aurait donc pas été le ministre d’un pharaon de sang national. C’est un « roi pasteur », c’est-à-dire un roi sémite comme lui, que Joseph aurait servi, et l’élévation du ministre hébreu s’explique d’autant plus facilement, qu’il aurait été accueilli par un souverain de la même race que lui.
-2214 av.JC. Invasion des Hyksos ou Pasteurs, adorateurs du dieu Shuteco, sous les derniers rois de la XIVe dynastie (pp. 89, 94). Dévastation de l’Égypte. — Établissement des rois Hyksos à Tanis (auj. Sân, dans le bas Delta).
-1750 av.JC. Époque probable de l’immigration des Hébreux en Égypte. Avec l’histoire du fils de Jacob.
La domination des Hyksos sur la Basse-Égypte et leur suzeraineté sur la Haute-Égypte durent 511 ans, et s’étendent sous les XVe, XVIe et XVIIe dynasties, toujours représentées à Thèbes.
L’invasion et la domination Hyksos
Au début du dix-huitième siècle avant Jésus-Christ, l’arrivée des Indo-Européens en Asie occidentale repousse les populations alors sur place vers d’autres terres.
A partir de 1730 av. J.-C, certaines d’entre elles, majoritairement d’origine sémitique, pénètrent pacifiquement en Egypte et s’y installent: ces populations sont appelées Hyksos, de l’Egyptien « heqaou-khasout » signifiant « chefs des pays étrangers ». Il faut dire que, d’une part, l’Egypte de ces temps anciens a toujours été un pays d’accueil pour les populations étrangères et que, d’autre part, la croissance économique du Moyen Empire avait demandé une main d’œuvre de plus en plus importante.
La XIIIème dynastie règne toujours en Egypte, lorsqu’aux environs de 1700 av.J.-C., des troubles éclatent dans le pays, affaiblissant ainsi les pharaons régnants. Une nouvelle dynastie, la XIVème, prend alors le pouvoir à Xoïs et règne parallèlement avec la XIIIème.
Vers 1650 av.J.-C., profitant de la faiblesse du pouvoir égyptien, les Hyksos s’emparent du Nord-Est de l’Egypte et choisissent comme capitale la ville d’Avaris qu’ils fortifient et arment fortement. De là, ils partent à la conquête de la moitié nord du pays ( avec une arme inconnue des égyptiens: le char tiré par des chevaux), sans rencontrer de grande résistance.
La partie sud de l’Egypte est, à partir de cette date, gouvernée par les princes de Thèbes, probablement vassaux des rois Hyksos. Ces princes, dont le premier se nomme Râhotep, constituent la XVIIème dynastie.
Les rois Hyksos, classés dans les XVème et XVIème dynasties ( cette dernière ne comprendra que des rois vassaux de la quinzième dynastie), vont, pendant environ 75 ans, gouverner la moitié nord de l’Egypte en restant en bons termes avec leurs vassaux de Thèbes.
Tout en conservant leurs traditions, ils adopteront certaines coutumes égyptiennes. Leur nom sera, par exemple, écrit en hiéroglyphes et placé dans des cartouches. Ils vénèrent le dieu égyptien Seth qu’ils dotent toutefois d’attributs asiatiques et qu’ils nomment Soutekh.
Les principaux rois Hyksos se nomment Salitis, Yaqoub-Har, Khyan et Apophis I.
Le musée du Louvre possède deux sarcophages de type « richi » (les décorations ressemblent à des plumes de faucon) ayant appartenu à deux rois de la XVIIème dynastie, vassaux des souverains Hyksos: celui de Sekhemrê Herouermaât (Antef VI) et celui de Sekhemrê Oupmaât Antef (Antef V); sous leurs règnes la région de Thèbes, malgré son isolement économique, continue à perpétrer la culture, l’art et la tradition du Moyen Empire égyptien. C’est à la fin du règne du souverain Hyksos Apophis I qu’un mouvement national naît à Thèbes dont les princes vont tenter de reconquérir l’Egypte.
http://pagesperso-orange.fr/jean-marc.samblancat/perint2.html
Les Hyksôs (en démotique heka khasewet, littéralement « chefs des pays étrangers », en grec ancien : Ὑκσως) formaient autrefois un groupe pluriethnique vivant dans l’Asie de l’ouest, et qui arriva à l’est du delta du Nil au cours de la seconde période intermédiaire.
Ils chassèrent les dirigeants de la XIIIe dynastie, qui siégeaient à Memphis, et fondèrent les XVe et XVIe dynasties d’Égypte (entre -1674 et -1548), régnant sur la Basse et la Moyenne-Égypte durant plus d’un siècle.
Traditionnellement, seuls six dirigeants de la XVe dynastie sont appelés « Hyksôs ». Les Tanach se qualifient eux-mêmes de Cananéens, descendants de Ham, fils de Noé. Les noms Hyksôs sont très proches des noms cananéens, et certains archéologues pensent que les Hyksôs et les Phéniciens sont un seul et même peuple. Les Hyksôs introduisirent de nouveaux armements en Égypte, notamment l’arc composite, le cheval et le char.
Les nombreux princes de la XVIe dynastie sont en partie Hyksôs, en partie sémites, en partie asiatiques et en partie égyptiens. Les noms des princes de la XVe dynastie nous sont parvenus grâce aux œuvres et aux monuments égyptiens, ainsi que par l’Histoire d’Égypte de Manéthon, rédigée sous Ptolémée III Évergète Ier.
Le départ vers la captivité
Genèse 37 : 26 « Alors Juda dit à ses frères: Que gagnerons-nous à tuer notre frère et à cacher son sang? 27 Venez, vendons-le aux Ismaélites, et ne mettons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre chair. Et ses frères l’écoutèrent. 28 Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph hors de la citerne; et ils le vendirent pour vingt sicles d’argent aux Ismaélites, qui l’emmenèrent en Egypte. »
36 « Les Madianites le vendirent en Egypte à Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes. »
On se rappelle dans un chapitre précédent ce qu’un écrivain juif, Mennasseh Ben Israël a découvert dans l’acronyme PASSIM du mot « bigarré » de la tunique de Joseph repris par les 4 termes : Putiphar, Soharim (les marchands), Ismaelim et Medanim (Madianites) (Genèse 37 :28) véritable préfiguration de :
– la vente que Dieu fit de la maison d’Israël aux 4 monarchies selon les paroles d’Isaïe 50 :1 « c’est-à-cause de vos iniquités que vous avez été vendus : c’est gratuitement que vous avez été vendus » et
– la vente du Fils de Dieu qui a été vendu pour 30 pièces d’argent.
Lors de la vente de Joseph on a plusieurs groupes de personnes citées : des marchands (soharim), qui le revendirent ensuite à des ismaélites (ismaelim v.28), puis des Madianites (Medanim) qui le revendirent finalement à Potiphar le païen (v.36).
Les « soharim » marchands « ismaelim» et « madianim »
Yeshoua a d’abord été vendu pour 30 pièces d’argent à des « marchands dans le temple» des personnes qui faisaient profession de vendre les animaux pour les sacrifices dans le temple (soharim : «marchands »)
Genèse 37 :36 « Les Madianites le vendirent en Egypte à Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes. »
Arrivée en Egypte Joseph est vendu à Potiphar
Potiphar chez qui il arrive comme esclave, est le commandant, un Prince de Pharaon. Il est chef des gardes tabbach « gardes, cuisinier, bourreau, cuisinier, garde du corps, garde, hommes de garde. »
Potiphar : Pétéphrès en égyptien, ce serait Pétiphra, c’est-à-dire : consacré à Phra, ou Ra, le dieu du soleil, qu’on adorait surtout à On, ou Héliopolis. On a retrouvé sur les monuments les noms analogues de Pétisis : consacré à Isis, et de Pétammon : consacré à Ammon. Selon « The Mediaeval Sefer HaYashar », un commentaire sur la Torah, son nom serait Zolaykha. Elle s’éprend de Joseph qui refuse ses avances, après quoi elle l’accuse d’avoir voulu la violer et il est jeté en prison.
Potiphar officier de Pharaon est selon certaines sources un « eunuque » (saris). Il est probable que ce terme, employé encore dans la suite pour désigner le chef des échansons et le chef des panetiers, avait perdu dans l’usage son sens primitif et était devenu synonyme d’officier de la cour.
On peut supposer que c’est une des raisons pour laquelle sa femme ne pouvait pas avoir de relations avec son mari et cherchait ailleurs. Mais ce n’est qu’une hypothèse.
Chef des gardes
Proprement « chef des exécuteurs », de ceux qui étaient chargés d’exécuter toutes les sentences du roi et des tribunaux. On l’appellerait en langage moderne : ministre de la justice et de la police.
Comme tel, il avait la surveillance de la prison d’Etat. Dans les inscriptions égyptiennes, un dignitaire semblable est appelé : les deux yeux du roi de la Haute-Egypte, les deux oreilles du roi de la Basse-Egypte. Nous savons par les monuments égyptiens que, dès les temps les plus reculés, la police était très bien organisée en Egypte et comptait un grand nombre de fonctionnaires de tous les degrés.
La tradition place les épousailles de Joseph, fils de Jacob, avec la fille de Putiphar, grand prêtre d’Héliopolis, que lui aurait destinée le pharaon des Hyksos alors convertis à la civilisation et aux usages de l’Egypte. Le nom de Putiphar était commun en Égypte et s’écrivait Pa-ti-p-Ra, c’est-à- dire Don du Soleil, nom synonymique d’Héliodore. L’Histoire de Joseph a attiré l’attention de la critique historique et amené mainte discussion que nous ne pouvons songer à exposer ici. On peut voir pour cela le résumé des travaux allemands donné par M. Jules Soury dans la Revue des deux mondes du 15 février 1875, et l’Histoire littéraire de l’Ancien Testament de Th. Nöldecke, trad. de l’allemand par H. Derenbourg et J. Soury.
http://scholarship.rice.edu/jsp/xml/1911/13085/1139/RhoLegy.tei-timea.html#n5.41
Potiphar un des premiers croyants gentils ?
Joseph habite donc alors dans la maison de son Maître « Adon » qui est un intitulé respectueux « mon seigneur », « mon maître », « mon mari ». Une relation correcte s’installe entre l’esclave et son maître égyptien Mitsriy « doublement oppresseur ». Dieu dispose favorablement à l’égard de Joseph l’égyptien (les égyptiens avaient une mauvaise réputation d’oppresseurs).
Il faut dire que très rapidement d’emblée Potiphar a cru dans le Dieu d’Israël.
Rapidement Dieu bénit le travail des mains de Joseph et aussi toute la maison de Potiphar.
Potiphar est ce païen qui reconnaît le vrai Dieu « Son maître vit que l’Eternel était avec lui » et qui en est le premier bénéficiaire. L’histoire ne dit pas ce qu’il est devenu. Il en est de même pour le centurion romain qui a reconnu le Fils de Dieu à la croix. Rien ne dit si ces personnages ont persévéré dans cette Foi qu’ils ont reçu de Dieu. Certainement ils n’ont pas désiré abandonné leurs prérogatives. Pour les uns comme pour les autres, Dieu cache leur avenir à nos yeux afin que nous comprenions que Seul Dieu est Maître de l’avenir de chacun.
« 6 Il abandonna aux mains de Joseph tout ce qui lui appartenait, et il n’avait avec lui d’autre soin que celui de prendre sa nourriture. »
Depuis que Joseph avait pris en main la maison et les propriétés de Potiphar, celui-ci n’avait qu’une chose à faire : se nourrir de son pain « lehem ». Si Potiphar représente un croyant du monde, on pourrait croire que Dieu ne lui demande qu’une chose : se nourrir de la Parole de Dieu.
La Présence de Dieu en Egypte
Dans toute la vie de Joseph, dans les meilleurs comme dans les pires moments de son existence, l’Eternel resta avec lui. Avant, pendant et après son enlèvement ainsi qu’après avoir été injustement condamné Dieu était avec lui.
«1 On fit descendre Joseph en Egypte; et Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes, Egyptien, l’acheta des Ismaélites qui l’y avaient fait descendre. 2 L’Eternel fut avec lui, et la prospérité l’accompagna; il habitait dans la maison de son maître, l’Egyptien. 3 Son maître vit que l’Eternel était avec lui, et que l’Eternel faisait prospérer entre ses mains tout ce qu’il entreprenait. 4 Joseph trouva grâce aux yeux de son maître, qui l’employa à son service, l’établit sur sa maison, et lui confia tout ce qu’il possédait. 5 Dès que Potiphar l’eut établi sur sa maison et sur tout ce qu’il possédait, l’Eternel bénit la maison de l’Egyptien, à cause de Joseph; et la bénédiction de l’Eternel fut sur tout ce qui lui appartenait, soit à la maison, soit aux champs. 6 Il abandonna aux mains de Joseph tout ce qui lui appartenait, et il n’avait avec lui d’autre soin que celui de prendre sa nourriture. Or, Joseph était beau de taille et beau de figure. » (Genèse 39 :1-6)
Joseph un juif assimilé ?
A la lueur de l’histoire des Dynasties de l’Egypte Ancienne, on comprend mieux pourquoi Dieu a permis que Joseph devienne un ministre de Pharaon.
On était attristé en tant que juif de voir qu’il y ait pu y avoir des amitiés de Pharaon pour Joseph au point d’en faire son premier ministre, de voir ce que Joseph était devenu, un juif assimilé qui aurait perdu son identité en s’assimilant à ce point aux pires ennemis de la foi juive et en devenant comme eux.
On avait de la peine en tant que chrétien de voir que l’Egypte, qui est une représentation typologique du péché et du culte de la mort, le siège de Satan où se concentrent toutes les sciences de la magie et de l’astrologie occultes et divinatoires et qui aurait pu être, à un moment donné dans l’histoire de la fin des temps, une représentation de l’église des croyants des derniers temps comme nous le verrons plus loin. Suivant ce que l’on en savait, sans connaître l’histoire de l’Egypte on se rendait compte que quelque chose ne tournait pas rond.
Mais Dieu est grand. Il avait tout prévu à l’avance même ce genre de réflexion pour les juifs et pour les chrétiens.
L’apparition de ces dynasties des Hyksos, ces rois sémites appelés « rois pasteurs » résout le problème juif de la désobéissance de Joseph à ses lois (les mariages mixtes étaient interdits pas Dieu) : le Pharaon était un sémite probablement descendant de Ham fils de Noé !
Pour l’accomplissement prophétique du retour du Messie, le problème des chrétiens qui n’auraient certes pas aimé être assimilés à « l’Egypte du péché » tombe à l’eau du fait de la racine juive du Pharaon. Mieux encore, Dieu a préparé le chemin de la prophétie en donnant aux dynasties Hyksos, l’attributs de « rois pasteurs ». Le Messie qui a été pendant 2000 ans cachés aux yeux des juifs était le fondement même de l’église et du peuple évangélique pasteurs. Les pasteurs d’assemblée représentent alors aussi ce Pharaon qui demande à Joseph la réponse à leurs énigmes. Yeshoua est la réponse à leurs prières. C’est Lui qui a toute la connaissance car il est Dieu Vivant incarné, notre avocat auprès du Père que l’on peut interroger à tout moment. Yeshoua s’est retrouvé en quelque sorte forcé par son Père d’être un Agneau immolé qui puisse compatir à nos faiblesses et répondre à nos rêves. Il peut prévenir aussi son peuple de croyants nés de nouveau par des visions et par des songes.
Avec la Dynastie des Hyksos, Dieu a tout prévu dans l’accomplissement de sa Parole : les 2 énigmes se résolvent d’une pierre deux coups ! Gloire à Dieu !
Il serait possible, nous disait M. Mariette, que ce fût le collier de l’ordre civil qui eût été décerné à Joseph lorsque le pharaon Hyksos l’établit sur tout le pays de la basse Égypte: « Alors, lisons-nous dans la Bible, Pharaon ôta son anneau de sa main et le mit en celle de Joseph, et il le fit revêtir d’habits de fin lin, et il lui mit au cou un collier d’or. » Puis il prononça ces paroles, qui montrent toute l’importance du rang conféré avec l’insigne du collier: « Tu seras sur ma maison, et tout mon peuple te baisera la bouche; seulement je serai plus grand que toi quant au trône. »
Cette prophétie est confirmée et étayée par d’autres faits significatifs comme celui où la dynastie de ces phararons Hyksos étaient appelés les « Tanach » qui se qualifiaient eux-mêmes de Cananéens, descendants de Ham, fils de Noé.
T’anach est une région (appelée aussi T’anachim חבל תענך, תענכים) au sud de la Vallée de Jezreel en Israël. La région est appelé ainsi en rapport à l’ancienne ville de Ta`anakh. Dans les années 1950, la région a été colonisée par des immigrants Juifs (Aliyah) en provenance du Maroc, de Tunisie, du Kurdistan, et de Pologne.
Le Tanakh (en hébreu תנ״ך), est l’acronyme hébreu désignant la Bible hébraïque, formée de trois parties :
La Torah (la Loi, en Cinq Livres – Pentateuque) ;
Les Nevi’im (les Prophètes) ;
Les Ketouvim (les Écrits ou Hagiographes).
On écrit aussi Tanak (sans h à la fin). Le Tanakh est aussi appelé Miqra [מקרא, approx. Lecture , apparenté à קרא. Avec la parasha, les juifs ont l’habitude de ne lire en un an que la Torah des 5 premiers livres de Moïse. Le monde croyant évangélique considère comme inspiré de Dieu pas seulement les 5 premiers livres mais toute la Bible, les 66 livres y inclus la nouvelle alliance.
Dans notre Bible se trouvent aussi la Brit Hadasha, les « Maasé Hashlihim », les « écrits messianiques ».
La tentation : le test avant d’aller plus loin
La tentation de Joseph est exactement la même que celle du test de l’obéissance de Adam et Eve aux ordres de Dieu. Les mêmes épreuves, convoitise des yeux, péché d’orgueil, péché de la chair, irrespect, accusations de la femme sur le mari, tentative d’usure, etc.
La seule différence réside dans le fait que Dieu avait prévu l’échec de Adam et Eve et la victoire de Joseph. En effet, celui-ci devait préfigurer le Messie. S’il avait échoué, Dieu aurait du envoyer un autre semblable à lui.
Genèse 39 :7-20 « Après ces choses (après la preuve évidente aux yeux de tous que Dieu bénit), il arriva que la femme de son maître porta les yeux (convoitise des yeux) sur Joseph, et dit: Couche avec moi! (péché de la chair) 8 Il refusa (résistez au diable et il fuira loin de lui), et dit à la femme de son maître: Voici, mon maître ne prend avec moi connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains (test de l’honneteté-confiance envers l’homme) tout ce qui lui appartient. 9 Il n’est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m’a rien interdit, excepté toi, (respect envers la femme) parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu? (obéissance envers Dieu) 10 Quoiqu’elle parlât tous les jours (tentative d’usure) à Joseph, il refusa de coucher auprès d’elle, d’être avec elle. 11 Un jour qu’il était entré dans la maison pour faire son ouvrage, et qu’il n’y avait là aucun des gens de la maison, 12 elle le saisit par son vêtement, en disant: Couche avec moi! Il lui laissa son vêtement dans la main, et s’enfuit au dehors (« Fuire l’ennemi fait fuire l’ennemi » sauf si l’épreuve vient de Dieu : Joseph l’a réalisé). 13 Lorsqu’elle vit qu’il lui avait laissé son vêtement dans la main, et qu’il s’était enfui dehors, 14 elle appela les gens de sa maison, et leur dit: Voyez, il nous a amené un Hébreu (accusation d’antisémitisme) pour se jouer de nous (mensonge). Cet homme est venu vers moi pour coucher avec moi; mais j’ai crié à haute voix. 15 Et quand il a entendu que j’élevais la voix et que je criais, il a laissé son vêtement (la tentation du vêtement-tunique) à côté de moi et s’est enfui dehors. 16 Et elle posa le vêtement de Joseph à côté d’elle, jusqu’à ce que son maître rentrât à la maison. 17 Alors elle lui parla ainsi: L’esclave hébreu que tu nous as amené (accusation de son mari) est venu vers moi pour se jouer de moi. 18 Et comme j’ai élevé la voix et que j’ai crié, il a laissé son vêtement à côté de moi et s’est enfui dehors. 19 Après avoir entendu les paroles de sa femme, qui lui disait: Voilà ce que m’a fait ton esclave! le maître de Joseph fut enflammé de colère. 20 Il prit Joseph, et le mit dans la prison, dans le lieu où les prisonniers du roi étaient enfermés: il fut là, en prison. »
L’accusation mensongère d’adultère portée par la femme de Potiphar, exemple de femme de mauvaise vie « femme de son maître porta les yeux sur Joseph, et dit: Couche avec moi! » reprise en Genèse 39:7-20 nous révèle quelques facettes de la tentation par le diable de Yeshoua dans le désert et dans le jardin de Gath Samani (Getsémané).
Le but de Dieu : confirmer Israël dans son appel
Le but de Dieu était de confirmer Joseph dans son identité juive et son intégrité de peuple mis à part et sanctifié, devant Dieu pour pouvoir accomplir plus tard des choses plus grandes, une mission messianique de salut. Le but de l’épreuve dans le jardin de Gath Samani était de confirmer à Yeshoua sa Mission : souffrir et mourir.
Le but du diable : faire mourir l’identité juive pour empêcher le retour du Messie
Le but du diable au contraire était de « tuer » Joseph dans son identité de juif sanctifié par une soumission à la chair et au diable. Le mot hébreu « coucher » utilisé par la femme de Potiphar shahav ne signifie pas seulement « avoir des relations sexuelles » , mais aussi « se coucher dans la mort » , « verser les outres des cieux ». Le sous-entendu spirituel de cette femme était « viens avec moi et que ton identité juive meurt avec moi ».
Shahav est une racine primaire « coucher, sommeil, avoir commerce (avec une femme), reposer, une couche, se mettre sur sa couche, dormir, se coucher, se recoucher, être alité, ne se donner aucun repos, verser (les outres des cieux), violées (les femmes), être tombé, gisaient, se prostituer » – « se coucher, être couché, loger, se coucher (pour des relations sexuelles), se coucher (dans la mort), se reposer, se relâcher, être couché avec (sexuellement)
Le but du diable dans le jardin de Gath Samani était d’amoindrir aux yeux de Yeshoua la nécessité du sacrifice.
Le but du diable : faire mourir notre esprit combatif
L’hébreu avertit aussi des dangers de l’assoupissement spirituel « se reposer, se relâcher ».
Pour Dieu, le fait d’arrêter le combat, la prière est aussi grave que d’avoir des relations sexuelles hors mariage. Si pour les juifs, le but du diable est de faire mourir leur identité, pour les chrétiens, l’hébreu dit que ce que le diable essaie, c’est d’endormir notre esprit combatif à l’égard des puissances des ténèbres. « 1 Timothée 6:12 « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé »
Il est clair que cette égyptienne, fille d’un prêtre égyptien transportait en elle, les démons de l’Egypte. Par la simple relation sexuelle, elle aurait transmis à Joseph ses démons ! Joseph l’a vraiment échappé belle !
En effet, Joseph, intègre, en rétorquant à la femme « Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » proclamait que ce n’est pas contre Potiphar qu’il risquait de pécher mais contre Dieu et contre ses projets. Le mot « mal » pourrait aussi être traduit selon l’hébreu par « désastre », ou « calamité ».
Le but du diable dans le jardin de Gath Samani était de briser le courage, la force et l’esprit combatif de Yeshoua qui a même demandé au Père s’il était possible d’éloigner cette coupe de souffrances.
Potiphar aimait Joseph et n’était pas certain des allégations de son épouse. Dans son accusation, son épouse s’appuie fortement sur le vêtement de Joseph, ce qui suggère qu’elle pense en avoir besoin pour être crédible. Plusieurs personnages bibliques tels Pilate ou Hérode ou encore le centurion romain ont reconnu l’innocence de Yeshoua lors de sa condamnation. Pilate prend sa décision pour avoir la paix et Potiphar est obligé de condamner Joseph à cause des preuves matérielles. La parole de sa femme était plus importante que celle d’un esclave. Dans les 2 cas, Dieu les met devant leur conscience.
La séduction et l’abandon de l’alliance de Dieu mène à la mort tandis que l’écoute de la Parole de Dieu donne la sagesse et la connaissance
Pour Joseph, la Parole de Dieu s’est accomplie : pour obtenir la connaissance et le secret des songes, Dieu doit tester son serviteur : la résistance devant la tentation.
Proverbes 1:10 « Mon fils, si des pécheurs veulent te séduire, Ne te laisse pas gagner ».
Proverbes 2:10 « Car la sagesse viendra dans ton cœur, Et la connaissance fera les délices de ton âme »
Proverbes 2:16-19 « Pour te délivrer de la femme étrangère, De l’étrangère qui emploie des paroles doucereuses, 17 Qui abandonne l’ami de sa jeunesse, et qui oublie l’alliance de son Dieu; 18 Car sa maison penche vers la mort, et sa route mène chez les morts: 19 Aucun de ceux qui vont à elle ne revient, et ne retrouve les sentiers de la vie. »
Proverbes 5:3-8 « Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel, Et son palais est plus doux que l’huile; 4 Mais à la fin elle est amère comme l’absinthe, Aiguë comme un glaive à deux tranchants. 5 Ses pieds descendent vers la mort, Ses pas atteignent le séjour des morts. 6 Afin de ne pas considérer le chemin de la vie, Elle est errante dans ses voies, elle ne sait où elle va. 7 Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, Et ne vous écartez pas des paroles de ma bouche. 8 Eloigne-toi du chemin qui conduit chez elle, et ne t’approche pas de la porte de sa maison »
Pour que Yeshoua puisse enseigner les foules, guérir les malades et ressusciter les morts et choisir ses 12 disciples, il a du passer par une période de 40 jours dans le désert pour y être tenté par le diable dans sa chair (la faim, l’orgueil divin, l’adoration de satan).
Pour que Joseph puisse recevoir de Dieu des révélations puissantes ainsi qu’une grande sagesse afin de délivrer l’Egypte et Israël de la famine qui allait arriver, il fallait que la femme de Potiphar lui soit envoyée afin de l’éprouver dans la chair.
La prison, l’abandon, les ténèbres
Genèse 39 :20-23
« 23 Il (Adon) prit (prendre, enlever, épouser, prendre une épouse) Joseph, et le mit (placer, établir, consacrer) dans la prison (Beit sohar : prison, maison de rondeur, dunette, tombeau, demeure de lumière et d’obscurité) dans le lieu (ville, demeure, territoire) où les prisonniers (captifs) du roi étaient enfermés (attachés, liés par un serment) : il fut là, en prison.
21 L’Eternel fut avec Joseph, et il étendit sur lui sa bonté. Il le mit en faveur aux yeux du chef de la prison.
22 Et le chef de la prison plaça sous sa surveillance tous les prisonniers qui étaient dans la prison; et rien ne s’y faisait que par lui.
23 Le chef de la prison ne prenait aucune connaissance de ce que Joseph avait en main, parce que l’Eternel était avec lui. Et l’Eternel donnait de la réussite à ce qu’il faisait.
La prison, telle que décrite ici est le « tombeau » où le Fils de Dieu s’est retrouvé 3 jours et 3 nuits dans le séjour des morts.
1 Pierre 3 :18-20 « 18 Mashiah aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit, 19 dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, 20 qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l’eau. »
Ce séjour en « prison », voulu par Dieu était destiné à évangéliser les captifs. Si ces prisonniers s’y trouvent, c’est par la volonté du roi : c’est de Dieu (la prison du roi = Matthieu 18 :34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il devait) que vient l’internement des prisonniers et c’est là que le Père envoie son Fils.
Tout est dirigé par Dieu
Psaumes 105 : 16 Il appela sur le pays la famine, Il coupa tout moyen de subsistance.
17 Il envoya devant eux un homme: Joseph fut vendu comme esclave.
18 On serra ses pieds dans des liens, On le mit aux fers,
19 Jusqu’au temps où arriva ce qu’il avait annoncé, Et où la parole de l’Eternel l’éprouva.
20 Le roi fit ôter ses liens, Le dominateur des peuples le délivra.
21 Il l’établit seigneur sur sa maison, Et gouverneur de tous ses biens,
22 Afin qu’il pût à son gré enchaîner ses princes, Et qu’il enseignât la sagesse à ses anciens.
23 Alors Israël vint en Egypte, Et Jacob séjourna dans le pays de Cham.
24 Il rendit son peuple très fécond, Et plus puissant que ses adversaires.
Archéologie
A partir de la découverte d’un haut lieu de l’Ancien Testament lors de fouilles archéologiques, la prison Sign Youssef à Saqqara dans laquelle Pharaon enferme Joseph, l’auteur, égyptologue, s’attache à restaurer la rigueur scientifique des faits évoqués dans la Bible. L’égyptologue Alain Zivie s’est attaché à replacer dans leur contexte, avec vivacité et rigueur scientifique, événements, sources, récits, archéologie, mémoire, imaginaire. Un petit sanctuaire situé à Saqqara, la nécropole de l’antique Memphis, et connu sous le nom de Prison de Joseph, correspondrait selon une très ancienne tradition au site où se trouvait la geôle où Putiphar aurait fait enfermer Joseph (Genèse 39, 20-23) avant que celui-ci ne devînt en quelque sorte vice-roi de Pharaon.
(La prison de Joseph : l’Egypte des pharaons et le monde de la Bible Zivie, Alain-Pierre)
La résistance est payante
« L’Eternel fut avec Joseph, et il étendit sur lui sa bonté. Il le mit en faveur aux yeux du chef de la prison. » (Genèse 39:21)
Yeshoua fut tenté en toutes choses comme nous et il fut vainqueur : «Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hébreux 4:15)
Il fut accusé et injustement condamné et mis à mort. « Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Yeshoua, suffisant pour le faire mourir. Mais ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. » (Matthieu 26:59 à 66)
Luc 16:10 « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. »
Luc 19:17 « Il lui dit: C’est bien, bon serviteur; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes. »
La résistance messianique
Yeshoua devait réussir à n’importe quel prix ce combat :
-contre la chair,
-contre la faim qui le tenaillait,
-contre le désir de gloire,
-contre la reconnaissance en tant que Dieu par la tentation de se jeter du haut du temple en prenant les promesses de Dieu pour le détourner de ses buts.
-Contre la tentation du diable de minimiser le sacrifice : Il devait surtout ne pas obéir aux conseils du diable fussent-ils agréables à des yeux humains.
La solution miracle
Dieu nous a donné une croix comme solution miracle à toutes nos tentations. La solution humainement la plus difficile est de loin la plus adéquate ! Devant les puissances des ténèbres une seule réponse efficace : la croix.
Deux hommes en prison : l’un est sauvé, l’autre est perdu : les 2 brigands sur la croix
Dans sa condamnation injuste, Joseph rencontre en prison deux hommes: l’échanson et le panetier du roi d’Egypte, justement accusés et jugés. Il révèle à l’un son élévation (l’échanson) et à l’autre (le panetier) sa mort. (Genèse 40)
Le panetier incirconcis de cœur, préfigure l’un des 2 brigands sur la croix.
Le sacrifice de Yeshoua qui a donné son corps et son sang sur la croix pour le salut de l’humanité, est remémoré chaque année à Pessah. C’est Lui le Pain de Vie sanctifié et sans péché qui a été brisé pour nous. Ce Pain de Vie sans levain n’a pas été mangé par les corbeaux. Par contre tout pain de mie devait être écarté à Pessah et brûlé. Le panetier représentait cette personne incirconcise de cœur à qui la porte du ciel est fermée.
Yeshoua fut crucifié entre deux brigands ; Il annonce à l’un le paradis tandis que l’autre meurt dans ses péchés en accusant Yeshoua (Luc 23:39 à 43).
Luc 23: « 39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait en disant : N’es–tu pas le Messie ? Sauve–toi toi–même et sauve–nous ! 40 Mais l’autre le rabroua en disant : N’as–tu donc aucune crainte de Dieu, toi qui subis la même peine ? 41 Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes ; mais celui–ci n’a rien fait de mal. 42 Et il disait : Yeshoua, souviens–toi de moi quand tu entreras dans ton royaume. 43 Il lui répondit : Amen, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Joseph est jeté en prison pour un crime dont il était innocent. Il se trouve avec deux criminels, annonce à l’un sa délivrance, à l’autre son supplice.
Yeshoua est condamné pour les crimes dont il est innocent. Crucifié au milieu de deux malfaiteurs, l’un reçoit la promesse du paradis, et l’autre meurt dans l’impénitence.
Genèse 40:1 « Après ces choses, il arriva que l’échanson et le panetier du roi d’Egypte, offensèrent leur maître, le roi d’Egypte. »
Genèse 40:5 « Pendant une même nuit, l’échanson et le panetier du roi d’Egypte, qui étaient enfermés dans la prison, eurent tous les deux un songe, chacun le sien, pouvant recevoir une explication distincte »
Le midrash donne une explication selon laquelle le mot utilisé pour « offenser » « fauter » contre le Roi est le même mot que Joseph utilise pour se défendre d’aller avec la femme de Potiphar.
L’échanson et le panetier ont probablement essayé de coucher avec la femme du roi. Mais si l’on admet que ces deux hommes étaient des eunuques, on est en droit d’en douter.
Beth Yeshoua
Jacques Sobieski