Après tant d’années de rejet par ses frères, suivi de l’esclavagisme dans le pays d’Egypte, Joseph, fils de Jacob et Rachel, se retrouve enfin là où Dieu l’avait amené, là où il devait préparer et organiser le salut de toute l’Egypte et d’Israël. Dans le passage ci-après plusieurs mots clefs vont étonner notre entendement car non seulement il nous faut lire le texte biblique tel qu’il est, mais il nous faut lire entre les lignes sous la direction de la Rouah Hakodesh (l’Esprit Saint) afin de découvrir ce que Dieu a caché et qu’Il veut nous révéler un « … mystère de Dieu, savoir Mashiah, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science» (Colossiens 2:2-3).
L’époque de la récolte est arrivée, une récolte bien fructueuse, devrions-nous dire !
« 46 Joseph était âgé de trente ans lorsqu’il se présenta devant Pharaon, roi d’Egypte; et il quitta Pharaon, et parcourut tout le pays d’Egypte. 47 Pendant les sept années de fertilité, la terre rapporta abondamment. 48 Joseph rassembla tous les produits de ces sept années dans le pays d’Egypte; il fit des approvisionnements dans les villes, mettant dans l’intérieur de chaque ville les productions des champs d’alentour. 49 Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si considérable que l’on cessa de compter, parce qu’il n’y avait plus de nombre » (Genèse 41 :46-49).
Une fois de plus on aperçoit dans ces passages l’accomplissement de la Parole de Dieu :
-un accomplissement pour l’époque de Joseph avec la récolte destinée au salut de l’Egypte et d’Israël,
-un accomplissement pour les deux mille ans d’histoire qui rentrent dans leur accomplissement final avec la récolte des âmes de ceux qui se sont tournés vers Yeshoua
-un accomplissement pour la mise du blé dans des greniers
LA RÉCOLTE DE TROIS TYPES DE POSTÉRITÉS NOMBREUSES
La récolte qui nous est annoncée est bien évidemment plus qu’une simple récolte physique et qui s’est déroulée historiquement il y a plus de 3750 ans. En effet, l’expression du verset 49 éclaire notre entendement sur ce que Dieu veut nous montrer comme objectif à atteindre dans ce passage de la récolte et de la mise en réserve du blé « Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer ».
Depuis que Dieu a fait à Abraham cette promesse de 3 postérités (le sable de la mer, les étoiles du ciel et la poussière de la terre), celle-ci va s’accomplir au travers de son Fils, Yeshoua Ben Elohim qui instaurera sur toute la surface de la terre son Royaume.
Ce sable de la mer ainsi que les étoiles du ciel sont deux postérités promises à Abraham. Elles représentent toutes deux « communautairement parlant » les nations et plus particulièrement les non juifs.
Genèse 22:17 « je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis ».
Genèse 32:12 « Et toi, tu as dit: Je te ferai du bien, et je rendrai ta postérité comme le sable de la mer, si abondant qu’on ne saurait le compter ».
Le sable, « enfantement » : le sable hol חול vient de la racine primaire houl ou hiyl « attendre », « saisi d’angoisse », « engendrer », danser, blesser, retomber, trembler, être effrayé, transpercer, « mettre bas », réussir, « enfanter », espérer, « être né », douleurs, se tordre, souffrir, fondre, tremblement
1) tordre, tourner sur soi, danser, se tordre, craindre, trembler, douleurs de l’accouchement, être dans l’angoisse, être peiné
1a) attendre anxieusement
1b) être né
1c) souffrir la torture
1d) être dans la détresse
Le sable représente donc la postérité humaine des nations qui a un but, se reproduire sur toute la surface de la terre. Cette postérité est remuante, elle n’est pas « céleste » puisqu’elle ne s’attache pas au ciel comme des étoiles, elle n’est pas non plus stable comme la poussière de la terre, le pays d’Israël. Etant à proximité de la mer des nations, cette postérité du sable ne reste jamais en place. L’eau de la mer lui fait donner tout le temps une forme différente, ce sable est entraîné à gauche ou à droite, en avant ou en arrière. Ce mot « hol » commence par la lettre het, lettre caractéristique du péché hata.
Dans Ezéchiel 30 :16 le sable est assimilé à l’angoisse « Sin sera saisie d’angoisse (houl) »
Ce sable représente les âmes que Yeshoua veut récolter et qu’Il veut ajouter à son Royaume :
Genèse 41:49 « Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si considérable que l’on cessa de compter, parce qu’il n’y avait plus de nombre.»
LA MOISSON DES PAÏENS ET LA RÉCOLTE MESSIANIQUE
La « moisson » est relative à la récolte des âmes, qu’il s’agisse de juifs ou de non juifs. La moisson montre une récolte de toute la création devant Dieu, le jugement final. Plus question ici d’être ou de ne pas être juif. La question se situe par rapport à la Vie éternelle. Que tu sois juif, chinois, égyptien, américain, français ou belge, tu devras rendre des comptes à Dieu pour tes actes. Chacun devra s’analyser individuellement.
Typologiquement, la moisson est relative allégoriquement plus aux païens qu’aux non juifs. Quelques passages des évangiles en parlent.
Matthieu 9:37-38 « 37 Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. 38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. »
Matthieu 13:30 « Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. »
Matthieu 13:39 « l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable; la moisson, c’est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. »
Marc 4:29 « et, dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là. »
Luc 10:2 « Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. »
Jean 4:35 « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. »
La Torah de Moïse donne aux païens le droit de faire partie de la moisson afin d’aller glaner :
Dans l’histoire de Ruth une non juive
Lévitique 19:9 « Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. »
La « récolte » dans la Brit Hadasha (nouvelle alliance) est relative principalement pour le peuple juif lorsqu’on attribue prophétiquement la vigne aux juifs messianiques qui croient en Yeshoua leur Sauveur :
Matthieu 21:34 « Lorsque le temps de la récolte fut arrivé, il envoya ses serviteurs vers les vignerons, pour recevoir le produit de sa vigne. »
Matthieu 21:41 « Ils lui répondirent: Il fera périr misérablement ces misérables, et il affermera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en donneront le produit au temps de la récolte. »
Marc 12:2 « Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour recevoir d’eux une part du produit de la vigne. »
Luc 12:17 « Et il raisonnait en lui-même, disant: Que ferai-je? car je n’ai pas de place pour serrer ma récolte. »
Luc 12:18 « Voici, dit-il, ce que je ferai: j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens »
Luc 20:10 « Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour qu’ils lui donnent une part du produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le renvoyèrent à vide. »
Le peuple juif est représenté dans la Bible par cette « poussière de la terre » qu’Abraham est incapable de compter tellement elle sera nombreuse. Cette poussière représente aussi le « figuier » d’Israël, ce figuier sur lequel Yeshoua a soufflé un jour afin de le dessécher.
Genèse 13:16 « Je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les grains de poussière de la terre : si l’on pouvait compter les grains de poussière de la terre, alors on pourrait aussi compter ta descendance ».
Genèse 28:14 « Ta descendance sera aussi nombreuse que les grains de poussière de la terre ; tu t’étendras à l’ouest et à l’est, au nord et au sud. Tous les clans de la terre se béniront par toi et par ta descendance. »
DEUX MILLE ANS DE CHRISTIANISME NON JUIF
« 46 Joseph était âgé de trente ans lorsqu’il se présenta devant Pharaon, roi d’Egypte; et il quitta Pharaon, et parcourut tout le pays d’Egypte. 47 Pendant les sept années de fertilité, la terre rapporta abondamment. 48 Joseph rassembla tous les produits de ces sept années dans le pays d’Egypte; il fit des approvisionnements dans les villes, mettant dans l’intérieur de chaque ville les productions des champs d’alentour. 49 Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si considérable que l’on cessa de compter, parce qu’il n’y avait plus de nombre » (Genèse 41 :46-49).
LE FILS SORTI DU PÈRE, VENU DANS LE MONDE
Avant que Joseph ne parcoure tout le pays d’Egypte (Mitsrayim, l’Egypte du monde non juif), il quitte d’abord son « Père », le Pharaon. Ce Joseph représente la présence de Yeshoua depuis deux mille ans parmi les siens dans le monde « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». (Matthieu 28:20)
Jean 13:33 « Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me chercherez; et, comme j’ai dit aux Juifs: Vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant. »
Joseph âgé de trente ans (shaloshim vient du chiffre shalosh 3 tri-unité de Dieu) se présente devant (« se tient devant les faces » panim du roi) le Roi d’Egypte (Melek le roi très haut), l’hébreu précise que lorsqu’il quitta le Pharaon, il « sortit » pour parcourir tout le pays. Joseph est l’image typique du fils de Dieu qui s’est tenu devant la Face de son Père, le Très Haut afin de « sortir » de Lui pour s’incarner dans la chair pour venir vers les humains.
Jean 8:42 « Jésus leur dit: Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. »
Jean 16:27 « car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. »
Jean 16:28 « Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père. »
Yeshoua montre à ses disciples juifs messianiques et gentils qu’il est avec eux. Comme Joseph ne s’occupe pour l’instant que de l’Egypte, (le temps d’Israël viendra après cela), Il précise même que les juifs ne sont pas dans le coup puisqu’ils ne peuvent venir là où Yeshoua va, pendant qu’il attire les gens des nations au salut.
LES 2000 ANS DE NOTRE ÈRE, LES SEPT ANNÉES DE FERTILITÉ : L’ACCOMPLISSEMENT D’UN SERMENT
Le chiffre sept, nous le savons, représente la perfection de Dieu. Cette période de temps vient donc après le début de l’accomplissement des songes de Pharaon. Dès que Joseph est installé dans son « règne », les songes peuvent s’accomplir.
A partir de la venue de Yeshoua dans le monde, l’abondance des âmes a commencé :
Actes 2:41 « Ceux qui acceptèrent sa parole furent immergés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes »
Les sept années de fertilité sont cette abondance (le chiffre 7 chiffre divin) de la conversion des nations païennes au vrai Dieu. Le blé représente d’une part les âmes qui se donnent à Dieu et deviennent des « pains vivants ».
LE CŒUR DE L’HOMME, UNE FABRIQUE DE LA VIE
« 10 Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, 11 ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » (Esaïe 55 :10-11)
Le blé représente la moisson des âmes après que le semeur soit venu semer la Parole de Dieu sur toute la terre, c’est-à-dire le cœur des hommes.
La terre a accompli (asah), elle a exécuté ce pour quoi elle était destinée.
Matthieu 13:23 « Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente. »
Marc 4:20 « D’autres reçoivent la semence dans la bonne terre; ce sont ceux qui entendent la parole, la reçoivent, et portent du fruit, trente, soixante, et cent pour un. »
Luc 8:15 « Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. »
LA VIE EST ÉTERNELLE, SEULE DIEU PEUT LA DONNER
La Vie est éternelle. Seul Dieu peut la donner. Mais Dieu a besoin d’une manufacture, une usine destinée à la fabrication du produit. Une usine a besoin d’ouvriers de bonne volonté, d’une chaine de fabrication, d’un bureau d’études, d’un chef d’atelier et aussi d’un directeur.
Le cœur de l’homme est comme une usine de fabrication, comme cette terre qui doit produire. La semence ne peut donner la vie que si elle meurt.
Ce cœur a été conçu principalement pour cette fonction : celle de « traiter » l’information, de « recevoir » le Messie Yeshoua, la Parole Vivante et de la « traiter » afin de produire des fruits. Le cœur a été construit de la même façon qu’une mécanique a été conçue pour fonctionner avec de l’essence et non avec de l’eau, de même le cœur de l’homme a été prévu pour recevoir Yeshoua, la Parole Vivante du Dieu Eternel. Cette usine peut aussi produire de mauvais produits.
La racine primaire de « produire » est asah עשה faire, avoir fait, être fait, donner, disposer, exécuter, agir, entreprendre, acquérir, apprêter, pratiquer, exercer, montrer, commettre, accomplir, avoir, user, traiter, produire, préparer, méchants.
Le point de départ de cette racine hébraïque est « faire », « façonner », « accomplir », « fabriquer », « œuvrer », « produire », « traiter avec », « agir », « observer », « célébrer », « acquérir une propriété », « désigner », « ordonner », « employer », « se servir de ».
Cette « production hébraïque » de la Vie est révélatrice :
Le mot commence par le regard de Dieu ע (la lettre ayin). A l’intérieur du mot la lettre shin représente le mépris, la haine ש, détester, bref tout comme ce qui doit mourir à l’intérieur de la terre pour donner la vie : en effet à la fin du mot « asah » on a la vie avec la lettre Hé ה.
L’IVRAIE ET LE BLÉ
Dans une parabole (Matthieu 13:25-40) Yeshoua nous avertissait de la présence possible dans le peuple de Dieu de ceux que l’on appelle « l’ivraie ».
L’ivraie bo’shah באשה est considéré dans l’hébreu comme des « choses puantes », « mauvaise herbe nuisible ». La racine de ce mot est be-oshe באש « infection, puanteur, odeur infâme, infection, fétidité » et ce mot vient de bore באר citerne, fosse, puits. Cette citerne vidée de toute son eau où s’est retrouvé Joseph avant de rentrer dans le plan de Dieu était un lieu fétide de la mort.
Yeshoua, Celui qui est l’eau de la Vie, la Vie elle-même, s’est retrouvé Lui même dans la « citerne de la mort » afin de la remplir de sa présence et sauver l’humanité. C’est là qu’il a accepté de se retrouver afin de remplir l’âme du « condamné ».
Contrairement au blé qui s’humilie devant Dieu parce qu’il est courbé sous le poids de ses propres grains, l’ivraie ne contient aucun fruit et se dresse fier et orgueilleux verticalement.
L’ivraie est un herbacé toxique qui, à ses premières étapes de croissance, ressemble au blé. Une tige d’ivraie peut pousser juste à côté d’une tige de blé. Elle est dangereuse pour le blé parce que ses racines tentent d’affamer la céréale en la coupant de ses nutriments. Le refus du propriétaire d’autoriser ses esclaves à séparer le bon grain de l’ivraie alors que les deux plantes sont encore en croissance est en fait un avertissement destiné aux disciples : ils ne doivent pas essayer de prévenir le jugement final de Dieu en excluant définitivement les pécheurs du Royaume. Celui-ci, dans son état actuel, comprend des bons et des méchants, les fils du Royaume et les fils du Mauvais. Seul le jugement de Dieu éliminera les pécheurs. Jusque-là, il faut patienter car à ce stade-ci on peut espérer que l’ivraie devienne un jour par miracle du blé.
La moisson dont parle le verset 30 est une métaphore fréquente dans la Bible pour évoquer le jugement de Dieu (Jérémie 51, 33; Joël 4, 13; Osée 6, 11).
Yeshoua veut remplir l’ivraie de sa présence afin que celle-ci (re)devienne par la repentance, du vrai blé qui porte des graines.
Alors que depuis 2000 ans, cette époque d’abondance a touché les cœurs à repentance et que la Parole de Dieu a touché des âmes, les bons comme les mauvais, nous voici arrivés aujourd’hui devant une époque de famine spirituelle qui s’approche et qui nous fait frémir.
UNE NOUVELLE ÉPOQUE : CELLE DES OGM
Devant des mauvaises récoltes de blé malade ou devant des récoltes d’ivraie, le miracle eut encore été possible car c’est Dieu Lui-même qui peut changer notre nature en une nature divine. La nouvelle naissance annoncée dans l’évangile de Jean au chapitre 3, transforme notre être tout entier pour faire de nous « une nouvelle créature » – « Toutes choses anciennes sont passées et voici toutes choses deviennent nouvelles ».
Les organismes transgéniques OGM sont des organismes vivants (micro-organisme, végétal, animal) ayant subi une modification non naturelle de leurs caractéristiques génétiques initiales, par ajout, suppression ou remplacement d’au moins un gène. Un OGM est un organisme hébergeant un ou plusieurs gènes provenant d’une espèce à laquelle il n’appartient pas. On appelle cette opération la transgénèse.
Alors que Dieu avait donné aux êtres humains tout ce qui était vital pour leur subsistance, l’homme orgueilleux a procédé à des transformations substantielles en manipulant la vie elle-même.
Aujourd’hui commence la période de la famine où plus personne dans la société n’a faim de cette Parole de Dieu et où les derniers qui ont encore faim ne sont plus rassasiés dans certaines églises où voyage l’esprit du monde, l’esprit de l’homosexualité ou tout autre esprit qui rejette la repentance et qui assimile toute forme de péché à une maladie ou encore l’esprit antisémite. Cet esprit religieux s’accorde le droit de se mélanger dans l’église avec l’islam et avec les mariages d’homosexuels. Cet esprit du monde est comme un poison, lent et violent qui pénètre jusqu’à la racine la plus profonde : tous les tissus, toutes les cellules, les chromosomes, toute l’ADN d’une cellule en sont littéralement souillées.
Le hasard est le nom que Dieu se donne pour rester subtil. Et ce hasard a voulu qu’en français l’ADN « acide désoxyribonucléique » est la racine hébraïque d’Adonaï – Seigneur – les trois lettres divines Alef, Dalet, Noun du Tout Puissant.
Le alef : le bœuf, la puissance, le taureau sacrifié
Le dalet la porte ouverte
Le noun le poisson
Le cœur de l’homme du 21ème siècle est comme ces produits OGM, des « organismes qui ont été modifiés génétiquement » par une modification irréversible à la source de la séquence génétique. Un cœur qui a été « modifié génétiquement » est perdu car il ne peut plus accepter autre chose qu’une « parole humaine ».
Dorénavant, une terre souillée par des OGM, pour produire, devra n’utiliser que des OGM. Ce même hasard a voulu que les abeilles disparaissent petit à petit de toute la surface de la terre. On pourrait espérer les retrouver – qui sait – dans le pays où doit couler le lait (les vaches les plus productrices de lait au monde sont les vaches israéliennes) et le miel.
Un cœur corrompu et perverti par l’esprit du monde ne peut plus accepter simplement qu’il y ait un Créateur, le Dieu d’Israël.
Le monde corrompu ne supporte plus la saine doctrine d’entendre parler de Dieu. Cela est d’autant plus vrai lorsque ce monde a piétiné le sacrifice pour le pardon des péchés, offert gratuitement par Dieu : « Combien pire, ne le pensez–vous pas, sera le châtiment mérité par celui qui aura piétiné le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance par lequel il a été consacré, qui aura outragé l’Esprit de la grâce ! » (Hébreux 10:29)
Lors de la famine spirituelle, les hommes rechercheront le Pain de Vie et ils ne peuvent le trouver qu’en Yeshoua, le « juif » caché.
UNE QUESTION D’URGENCE
Quand Noé a reçu l’ordre de construire une arche pour y faire entrer les animaux par paire ainsi que toutes les provisions en abondance, c’est Dieu Lui-même qui a fermé la porte de l’arche lorsqu’il a vu tous ce et ceux qui voulaient, y étaient entrés. Lui qui connaît les coeurs savait s’il existait encore sur terre, des êtres vivants qui n’étaient pas incrédules.
Quand les greniers des âmes seront remplis et que tous ceux qui devaient entendre la parole de salut en Yeshoua seront entrés dans le Royaume de Dieu, alors c’est Dieu Lui-même qui fera venir la famine, qui fermera la porte de la Grâce.
Ceux qui ne seront pas entrés dans l’arche afin d’éviter la noyade, mourront.
Ceux qui ne seront pas répertoriés dans les listes que Joseph a organisées pour la répartition du blé vers l’Egypte, mourront de faim. Une organisation telle que celle prise en main par Joseph pour la préparation de tout un empire face à la famine, cette organisation ne se faisait certainement pas n’importe comment. Il devait y avoir des listes, une sérieuse comptabilité du nombre d’habitants qui devaient bénéficier de l’approvisionnement. Celui qui ne s’était pas fait connaître risquait fort bien de devoir aller sur place dans les palais du Roi afin de réclamer ce qu’ils avaient oublier de signaler. Joseph devait donc connaître le nombre de personnes à alimenter.
«…c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée » (Romains 11 :25)
Joseph fit des « approvisionnements dans les villes, mettant dans l’intérieur de chaque ville les productions des champs d’alentour ».
DES VILLES REFUGE ILLUMINÉES PAR LA CROIX DE GOLGOTHA
Les villes dont il est question correspondent aux villes refuges instaurées pour la protection du sang sur les assassins.
Nombres 35:11 « vous vous établirez des villes qui soient pour vous des villes de refuge, où pourra s’enfuir le meurtrier qui aura tué quelqu’un involontairement »
Selon le judaïsme, les fugitifs accueillis dans les villes refuges échappent, certes, à la vengeance, mais ils n’échappent pas à la justice. Ils sont soit en instance de procès, soit disculpés de la charge de meurtre (et coupable d’avoir donné la mort sans intention). Même celui qui se tient sur l’autel et en saisit les cornes n’échappe pas à la justice :
« Mais si quelqu’un, agissant avec préméditation contre son prochain, le tue de guet-apens, du pied même de mon autel tu le conduiras à la mort. » (Exode 21 :14)
La position juive commente les pratiques de l’orient ancien, accrédite le refus de la vengeance, valide l’institution de lieux protégés, récuse la possibilité de laisser quiconque échapper à sa responsabilité.
Il n’y a pas de lieu où le meurtre offenserait notre « Dieu », en tout lieu, et par définition, l’injustice lui est une offense.
Ces villes probablement uniques dans toute l’histoire de l’humanité étaient des endroits qui nous montrent la grande miséricorde de Dieu. Même la loi de Moïse (œil pour œil dent pour dent) ne pouvait rien contre cette protection du meurtrier qui s’y refugiait. Ces villes nous révèlent le vrai caractère de Dieu qui ne veut pas que le pécheur périsse mais qui veut que le pécheur parvienne à la repentance.
(2 Pierre 3:9) « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. »
Sur le sens à apporter à ces villes refuge, une ville se dit « iyr » ou (au pluriel) « ar » ou « ayar » עיר lieu gardé par un veilleur dans le sens le plus large, même un campement ou un poste.
Le mot « Iyr » est « dominé » (première lettre hébraïque) par le « regard » ע, la « main » י et la « tête » ר. La ville est donc sous le regard de Dieu, avec l’action du Mashiah (la Main de Dieu) et on y voit la direction souveraine de la tête de l’assemblée.
La ville par excellence est la cité de David, la cité de Dieu. Iyr vient de our עור une racine primaire à travers l’idée d’ouvrir les yeux, éveiller, veiller, se réveiller, sortir (du sommeil), se lever, brandir, exciter, se soulever, sauter d’allégresse, agiter, susciter, attiser, sortir de l’assoupissement, prendre courage.
Alors que le mot Iyr contient la « main » de Dieu, la racine primaire de notre lumière contient la lettre « vav » lettre qui représente la croix (clou).
La ville refuge – qui est la base de notre salut – n’est pas seulement une « protection » comme on se l’imagine : une ville « refuge » est plutôt un endroit où on ouvre les yeux, où on s’éveille.
Ce blé mis en réserve par Joseph est destiné à ceux qui sont « éveillés », qui ont reçu la lumière de Dieu. La racine qui est à la source du mot our est « exposé, mis à nu », « dénudé ».
La lumière vient sur celles et ceux qui se sont repentis, qui ont fait teshouvah, qui ont eu le courage de se mettre à nu, de se dénuder, de s’exposer devant Dieu comme l’a fait Yeshoua sur la croix. Si Yeshoua a osé de mettre à nu afin qu’on ôte ses vêtements, raison de plus pour chacun de nous de nous mettre à nu devant Dieu qui voit tout.
Ce n’est pas du tout un hasard que quatre cents ans plus tard, c’est au milieu des enfants d’Israël que l’on pu avoir de la lumière :
« 22 Moïse tendit sa main vers le ciel ; il y eut d’épaisses ténèbres dans toute l’Egypte pendant trois jours. 23 Les gens ne pouvaient pas se voir les uns les autres ; personne ne se leva de sa place pendant trois jours. Mais tous les Israélites avaient de la lumière là où ils habitaient. » (Exode 10 :22-23)
LA LOI BIBLIQUE DES NOMBRES IRRÉELS
L’univers mathématique ne se limite pas aux frontières du réel et du rationnel. Un nombre irréel est un nombre qui ne fait pas partie de l’ensemble des nombres réels. La racine carrée d’un nombre négatif est un irréel, c’est-à-dire impossible. N’importe quel nombre divisé par zéro est mathématiquement un nombre irréel car il n’existe aucun nombre qui, multiplié par 0, donnerait une réponse non nulle. En mathématiques, un nombre irréel est donc un objet construit à partir des nombres qui ne sont pas rationnels et qui modélisent la notion de longueur et d’autres grandeurs physiques. Pour illustrer l’infini dans le réel, une flèche située à 100 m d’un mur est lancée vers ce mur à plus de 300 km/h. A cette vitesse, elle touchera le mur en 1 secondes et 2/10.
De 100 mètres, elle se retrouve bientôt à 50 mètres du mur (la moitié de 100m) puis elle se rapproche dangereusement du mur : elle n’est plus qu’à 25 m (la moitié de 50 m) puis se rapproche toujours plus en n’étant plus qu’à 12m50 (la moitié de 25 m) et ainsi de suite en divisant chaque fois le résultat obtenu par 2.
Si l’on divise toujours la distance obtenue du chemin réellement parcouru par la moitié de sa distance précédente, la flèche se rapprochera toujours plus du mur mais elle ne l’atteindra jamais car une distance divisée par 2, divisée à nouveau par 2 et ainsi de suite donnera toujours une réponse différente de zéro et on en arrive à une constatation effarante qui nous fait tourner la tête : mathématiquement, la flèche ne touchera jamais le mur !
Dans la Bible il existe aussi un nombre irréel à savoir un nombre « impossible » comme cette flèche qui devra atteindre son but et ôter la vie à un adversaire. S’agit-il d’un nombre « variable » qui est infini et qui en même temps est un nombre clairement fini c’est-à-dire qui a une fin ? En mathématique on appelle ces nombres, des infinis.
Descartes disait « Par le nom de Dieu j’entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute connaissante, toute puissante, et par laquelle moi-même, et toutes les autres choses qui sont ont été créées et produites ». La notion d’infini réel ou en acte est strictement réservée à Dieu ; seul Dieu est infini car il est l’être infini lui-même. Il est donc question chez Descartes d’un infini d’ordre qualitatif ; d’une perfection infinie qui existe uniquement chez l’être parfait, chez Dieu – « il n’y a rien que je nomme proprement infini, sinon ce en quoi de toutes parts je ne rencontre point de limites, auquel sens Dieu seul est infini. ».
Dieu a fait de nous des êtres finis ayant un but et une mission qui est limitée. De son côté, ce que Dieu fait par contre ne peut en aucun cas être analysé et encore moins comptabilisé par nous.
Un être créé n’a pas la capacité d’analyser, de comptabiliser ce que fait un être qui n’a jamais été créé, qui n’a ni début ni fin et qui pourtant est bien Vivant.
« 49 Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si considérable que l’on cessa de compter, parce qu’il n’y avait plus de nombre » (Genèse 41 :49).
LA FIN DE LA RÉCOLTE SE CLÔTURE PAR PLUSIEURS CONSTATATIONS :
– Quand nous remettons notre confiance en Dieu, il nous donne au-delà de tout ce que nous aurions pu espérer ou compter Ephésiens 3:20 « Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons »
– Le dénombrement est réservé à Dieu Seul. Dieu ne permet pas que l’on compte le nombre de personnes que Dieu a sauvé : le dénombrement était passible de jugement de Dieu. David avait une première fois fait un dénombrement du peuple hébreu sans l’accord de Dieu et le jugement n’a pas tardé. Une autre fois il le fit mais du s’arrêter pour les mêmes raisons (1 Chroniques 27:23) « David ne fit pas le dénombrement de ceux qui avaient vingt ans et au–dessous, car le SEIGNEUR avait dit qu’il rendrait Israël aussi nombreux que les étoiles du ciel. »
Quand la Bible dit qu’il n’y avait plus de nombre pour compter, il est sous entendu ici qu’il s’agit bien de tous les croyants nés de nouveaux, additionnés au peuple d’Israël et ce, depuis que la terre existe. Le calcul est tout-à-fait impossible même par pure estimation ce qui nous amène à cette conclusion : « parce qu’il n’y avait plus de nombre ».
– Le nombre que l’on ne peut pas compter signifie que Dieu n’a pas fixé un nombre limité au-delà duquel la porte se fermerait. Il veut « tarder » dans l’accomplissement de ses promesses. Il veut faire traîner les choses car au plus nous allons l’invoquer par la prière pour que des âmes soient sauvées, au plus il va faire ralentir l’échéance des jugements sur la terre. Ezékiel 22:30 « Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n’en trouve point. ». A cause de sa grande Sainteté, Il doit condamner, Il doit faire payer. Il doit… mais Il ne veut pas… Il aspire de tout son Être à ce que des âmes se tournent encore aujourd’hui vers son Fils. Pas question donc de laisser supposer qu’il y aurait un nombre limite fixé d’avance à partir duquel il mettrait un terme au monde. Si ça ne tenait qu’à Lui, certainement Il laisserait le monde subsister encore 10000 ans si cela pouvait en sauver beaucoup mais malheureusement le cœur de l’homme est corrompu comme il l’était du temps de Noé et de Lot et il se corrompt de plus en plus. C’est donc l’homme, la nature humaine qui se condamnera elle-même en refusant le salut offert gratuitement par son Fils.
Beth Yeshoua