Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

« Nous avons trouvé le Mashiah ! »

Témoignage d’un couple juif : Paul et Rolande Ghennassia.

Nous avons trouvé le Mashiah !

Quelle exclamation joyeuse a été celle d’André, annonçant cette merveilleuse nouvelle à son frère Simon Pierre : « Nous avons trouvé le Mashiah » Jean 1 :41. C’est avec non moins de joie que nous aussi, mon épouse et moi-même, voulons vous dire : « Nous avons trouvé le Mashiah,  (le Messie) celui de qui Moïse a parlé dans la Loi ». Deutéronome 18 :15 à 20. Juifs tous deux, issus de familles religieuses et pratiquantes, nous étions de ceux qui détestaient et méprisaient Yeshoua HaMashiah – celui que les nations appellent Jésus-Christ – ayant appris, dès notre enfance, à le considérer comme un renégat et un imposteur.

Dans notre égarement, nous étions ses ennemis et ce passage d’Isaïe était bien notre état réel, bien que nous professions croire en Dieu : « Ils ont abandonné l’Eternel, ils ont méprisé le  Saint d’Israël , ils se sont retirés en arrière… La tête est malade et tout le cœur est souffrant, de la plante des pieds jusqu’à la tête, rien n’est en bon état » (Isaïe 1 :4 à 6).
Cependant, son amour nous cherchait et le moment béni où il allait pouvoir se révéler à notre âme en détresse approchait rapidement.

Une grande épreuve fondit sur notre foyer

Ma femme, ayant été atteinte d’une tumeur au pied gauche et d’une grave décalcification, fut obligée de rentrer à l’hôpital. Nos enfants, dont je ne pouvais m’occuper, tant à cause de leur âge qu’en raison de mon travail, furent placés dans un orphelinat et… je me trouvais seul, en face de ma détresse. Cette lamentable situation me conduisit à me plonger dans d’amères pensées, même jusqu’à douter de l’existence de Dieu ! Plus tard, ma femme revint à la maison, mais non-guérie et, presque aussitôt, un mal nouveau la frappa sous forme d’eczéma purulent qui transforma son corps en une affreuse plaie.
C’était à désespérer de tout car la coupe de nos infortunes était pleine. Et, ce fut précisément le moment choisi par le Seigneur pour se révéler à nous. Une voisine allant à des réunions où, disait-elle, on priait pour la guérison des malades, me proposa de faire prier pour mon épouse. Quelques jours plus tard, l’eczéma disparaissait complètement.

Cette guérison remarquable lui donna le désir de se rendre, à tout prix, à ces assemblées.

Après bien des réticences, je finis par l’y  conduire. Elle ne pouvait marcher qu’avec des béquilles, à cause de cette tumeur au pied, et c’est dans mes bras que je dus la porter de la voiture qui l’avait amenée, jusqu’à la salle située dans le sous-sol d’un café.

J’assistais donc à cette « conférence » d’un genre tout-à-fait nouveau pour moi, m’efforçant de me cacher afin de ne pas être vu de quelque éventuelle connaissance, tant j’avais honte de me trouver dans cet endroit. Je fus fortement surpris d’entendre le prédicateur affirmer, avec conviction, ce que j’avais nié jusqu’alors de toutes mes forces à savoir, que Yeshoua HaMashiah qu’il appelait Jésus-Christ, était bien le Mashiah annoncé par les Ecritures, l’Agneau de Dieu par le sang duquel « quiconque » peut-être sauvé !

Puis, ce fut le moment de l’imposition des mains aux malades, conformément à l’ordre donné par le Seigneur à ses disciples (Marc 16 :18). Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque je vis ma femme, se lever droite sur ses pieds, au moment où l’on pria pour elle et puis faire quelques pas au milieu de l’émotion générale. Elle était arrivée là, dans l’incapacité complète de faire le moindre pas et déjà, je voyais une amélioration instantanée.

Dans la semaine qui suivit, ma femme était transformée à vue d’œil : elle se faisait transporter en taxi à toutes les réunions et quand je rentrais du travail, je la trouvais heureuse, contente, déjà active, malgré ses béquilles qu’elle ne parvenait pas encore à abandonner.

Un dimanche après-midi, au retour de la réunion où je l’avais conduite, je laissais ma femme devant la porte de notre appartement, étant obligé de faire une commission dans le quartier.

A mon retour, je fus étonné d’entendre des cris dans mon logement et de voir tous les voisins réunis autour de ma femme. Je crus tout d’abord qu’elle était tombée, mais à ma question angoissée, elle me dit avec ravissement :

« Regarde le miracle du Seigneur… Je marche toute seule »

En effet, elle avait laissé ses béquilles contre le mur pour pouvoir ouvrir la porte puis, sans s’en rendre compte, elle était entrée tranquillement marchant sur ses deux pieds. Tout-à-coup, réalisant ce qui venait de se produire, elle s’était mise à crier de joie, à louer Dieu exactement comme le paralytique guéri devant la porte du temple (Actes des Apôtres 3 :8).

Quelques jours après, la guérison était totale et complète et tout en nous sauvant de l’abîme du désespoir, le Seigneur faisait germer la paix, la joie et l’espérance dans nos cœurs.
Dans la tempête de notre épreuve, Dieu nous montrait selon l’Ecriture : « Yeshoua le Soleil de la Justice dans les rayons duquel se trouve la guérison » (Malachie 4 :2)

Ma femme et moi avions déjà commencé à lire avec intérêt la Nouvelle Alliance. Entre temps, tout changeait dans notre foyer libéré de la maladie et de son cortège de découragements. De plus en plus, la transformation de ma femme était évidente. Finies les crises de larmes.
Elle chantait des cantiques tout en vaquant à ses occupations. Elle était heureuse, sentant son cœur délivré d’un grand poids. Je me sentais moi-même, devenir un autre homme, et maintenant je me rends compte, que c’est la lecture de la B’rit Hadashah (Nouvelle Alliance) qui en fut la cause.

Par cette lecture, Yeshoua devenait pour moi, un personnage familier. Cependant, je n’étais pas encore persuadé de sa Divinité, tant j’étais imprégné de mon éducation traditionnelle. Pourtant ma haine à son égard s’était dissipée. Au contraire, mon cœur était rempli de reconnaissance pour tout le bien que nous avions reçu en son Nom précieux. Mais je désirais plus encore… Il fallait que soit réglée cette solennelle question qui me hantait sans cesse.

Yeshoua était-il, oui ou non, le Mashiah d’Israël ?

Ce Mashiah dont on m’avait tant parlé dans mon enfance… Etait-il possible qu’Il soit venu et que le peuple ne l’ait pas reconnu, ne l’ait pas reçu… ?
Je me procurai un exemplaire de la Torah – Ancienne Alliance – dans la version du Rabbinat français et, un certain jour, bien décidé à découvrir la vérité au sujet de Yeshoua, je me réfugiai dans ma chambre et je me mis à supplier Dieu de m’éclairer à ce sujet. Je lui dis que j’étais prêt à obéir entièrement et à suivre la voie qu’Il me montrerait ! Puis j’ouvris ma Bible, faisant des recherches dans chacun des livres qui la composent. Je n’eus pas à chercher longtemps, car il semblait que Dieu tournait les pages.

Chaque texte parlant du Mashiah me jaillissait sous les yeux, me le montrait, tour à tour, comme Ben Elohim Fils de Dieu (Tehilim  -Psaume 2) avec ses attributs divins (Isaïe 9 :5-6) dans sa naissance miraculeuse au milieu des humains et à Bethléem (Michée 5 :1-3 ; Isaïe 7:14) dans son œuvre expiatoire sur la croix, pour sauver les hommes (Tehilim  – Psaumes 22 ; Isaïe 53) comme celui qui reviendra au milieu d’Israël, lequel reconnaîtra enfin « celui qu’ils ont percé » (Z’Char’Ya – Zacharie 12 :10).

Je voyais avec un réel émerveillement, comment toutes ses prophéties s’appliquaient à Yeshoua et ne pouvaient s’appliquer qu’à Lui seul. Tout ce qui, dans la version rabbinique, était mentionné comme « passage obscur », devenait lumineux pour moi. C’était tellement prodigieux que j’étais bouleversé de cette lumière qui jaillissait sur mon âme.

Ainsi Yeshoua était bien le Mashiah et son peuple ne l’avait pas reconnu !

Mais moi, puisque je savais maintenant cela, et que j’en étais convaincu au dedans de moi, il fallait que je le dise, que je le proclame !… Une profonde certitude avait envahi mon cœur : Yeshoua était incontestablement le Mashiah qui devait venir et je comprenais pourquoi il devait mourir crucifié à Golgotha : c’était afin de me racheter par son sang. Il était l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés… Il avait fait l’expiation pour moi, une fois pour toutes, afin que je sois sauvé et redevienne fils de Dieu. Sans plus tarder, ma femme et moi fûmes baptisés au nom du Seigneur Yeshoua et, peu après, nous reçûmes un puissant baptême du Ruah HaKodesh – de l’Esprit-Saint, lequel nous communiqua une vigueur et une ardeur extraordinaires qui nous fit alors réaliser ce que Elihu a dû éprouver quand il dit : « Je suis plein de paroles, l’Esprit me presse au-dedans de moi, mon intérieur est comme un vin qui n’a pas d’issue, comme des outres neuves qui vont éclater » (Job 32 :18-19)

Peu après, le Seigneur combla mes vœux en m’appelant au Saint Ministère. Ma suprême ambition est de travailler de plus en plus pour…

… Proclamer mon Sauveur, mon Mashiah   et mon Roi…

… avec la force qu’il me communique par l’Esprit-Saint. Comme les paroles de l’apôtre Paul, lui-même fils d’Israël, sont bien le reflet de mes propres sentiments quand il dit :  « Je rends grâce à celui qui m’a fortifié, à Yeshoua HaMashiah notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle en m’établissant dans le ministère, moi qui était auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent.
Mais j’ai obtenu miséricorde parce que j’agissais par ignorance dans l’incrédulité et la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et la charité qui est en Yeshoua HaMashiah. » C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue que Yeshoua HaMashiah est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont je suis le premier »  (1Timothée 1 :12-15)

Il y a 45 ans que tout cela s’est produit, et depuis, que d’événements nous avons dû connaître ! Après bien des difficultés et des souffrances, nous avons fondé l’Assemblée Messianique El Bethel en 1964. Rolande, mon épouse, est décédée et entrée dans le Royaume de Dieu en 1984.
En 1986, j’ai épousé Anya, une « shaliah » envoyée de Dieu pour Israël, qui conduisait le travail à Bruxelles depuis 5 ans. Et nous avons travaillé en Belgique durant 14 années avec l’Assemblée Messianique : Beth Yeshoua.
Le 9/9/99, Anya à son tour est décédée et entrée dans le Royaume de Dieu, après 18 ans de service et un magnifique travail de service et d’action pour Israël.
Je continue, avec l’aide du Seigneur, le travail qu’Il m’a confié en Belgique, en collaboration avec Emmanuel Rodriguez qui est responsable de l’Assemblée El Bethel de Paris.

Rabbi/pasteur Paul Ghennassia.

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