La Couverture divine à Shavouot : Dieu dévoile sa Gloire si nous nous couvrons
Les fêtes juives commençant toujours la veille au coucher du soleil, Erev Shavouot est célébrée dans le calendrier, le jeudi soir 5 Sivan 5769 (le 28 mai 2009). Sivan סִיוָן est une appellation probablement d’origine perse et signifie « leur couverture ». C’est le troisième mois dans le calendrier Juif, correspondant à Mai-Juin.
Sans vouloir rechercher une signification particulière à ce mois, on peut tout de même se poser la question pourquoi on appelle « couverture », un mois où Dieu « couvre » le peuple juif de son Esprit, le seul mois donné dans la Bible où le livre Esther cite la délivrance des juifs devant un génocide en gestation. C’est dans le livre d’Esther que se retrouve cité la seule fois le mois de Sivan dans la Bible. Le mois de Sivan est lié historiquement à Nissan, le mois de la délivrance à Pessah.
Le mois où descend la Torah du Sinaï, où descend l’Esprit Saint sur les disciples pour apporter la Bonne Nouvelle aux quatre extrémités de la terre, ce mois « sivan » est le mois où le peuple juif a été sauvé de justesse de l’extermination provoquée par Haman.
Les textes juifs citent Shavouot comme une Révélation : un épisode inédit. Lire http://www.calj.net/
« Le Matan Torah (Dévoilement de la Torah), l’événement qui s’est produit à cet instant de l’Histoire du monde, est unique en son genre. Pour la première et unique fois, Dieu s’est dévoilé à la foule. Une multitude de rencontres entre Dieu et des hommes se sont produites pour l’ensemble de l’humanité : Adam et Eve, Noé, pour le Peuple juif : Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, ainsi que tous les prophètes, pour d’autres peuples : Agar (mère d’Ismaël), Bilam et pour nous, par le Fils de Dieu. Cette révélation s’est produite sous les yeux et en présence d’une foule considérable d’individus : trois millions de personnes, dont 600 000 hommes adultes. Aussi, si une révélation faite à un individu peut être facilement contestée par les autres, il est impossible de contester un phénomène dont une telle assemblée a été témoin direct. En effet, il serait absurde de considérer qu’un individu ait pu rédiger ce texte de la Torah, mentionnant une Révélation publique, sans être aussitôt réfuté par tous : si l’auteur était contemporain de son récit, toute sa communauté n’aurait bien sûr pas accepté qu’on la cite malgré elle comme témoin d’un mensonge ; et si le récit se rapportait à un événement ayant eu lieu plusieurs générations auparavant, cet écrivain serait rejeté par son milieu car personne ne prêterait crédit à l’affirmation d’une telle révélation devant une si grande assemblée, tandis que personne n’en aurait entendu parler par ailleurs, par ses parents ou son entourage. En conséquence, cet événement est rationnellement incontestable, et inimitable. C’est certainement la raison pour laquelle Dieu a choisi ce mode pour remettre sa Torah au Peuple juif. »
Dieu nous couvre par son Fils : plus besoin de « faire » quoi que ce soit. Tout a été accompli. Plus besoin d’essayer de « faire » pour essayer de plaire à Dieu. Il a tout accompli. La seule chose que nous ayons à faire est de « courber nos têtes », de « plier les genoux » devant Dieu et d’accepter de nous humilier.
Aujourd’hui, en acceptant de nous laisser « remplir » entièrement, Dieu nous offre gracieusement son Esprit afin de nous rendre libre, fort et inébranlable.
La tradition juive rabbinique déclare qu’en Sivan, les Juifs gravirent une marche au-delà de la liberté physique et devinrent spirituellement autonomes, se définissant seulement au moyen de la Torah, la parole de Dieu. En Sivan, le peuple juif, à l’aide de la reine Esther, reçut le droit de se défendre contre la tentative de génocide.
Avec Moïse, à Pessah, le peuple qui, un peu contraint et forcé reçoit le salut et la délivrance, est mené autoritairement par Moïse, « à la baguette » qui, pour guider un peuple de 1 million de personnes dans le désert est obligé d’établir des règles strictes, des lois et des ordonnances. Cette « baguette » a d’ailleurs coûté à Moïse de ne pas pouvoir entrer en terre promise.
Avec Yeshoua, à Shavouot, le peuple a reçu l’Esprit Saint communiqué par Yeshoua Lui-même, la force de l’Esprit Saint pour agir avec liberté et autonomie.
Ce que l’Esprit de Dieu « en nous » veut :
– parler à notre place « car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit-Saint ». (Marc 13:11)
– nous enseigner toute chose « vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit ». (Jean 14:26)
– nous communiquer la bonté et la Foi « Car c’était un homme de bien, plein d’Esprit-Saint et de foi. Et une foule assez nombreuse se joignit au Seigneur ». (Actes 11:24)
– nous avertir « seulement, de ville en ville, l’Esprit-Saint m’avertit que des liens et des tribulations m’attendent ». (Actes 20:23)
– nous sanctifier « d’être ministre de Jésus-Christ parmi les païens, m’acquittant du divin service de l’Evangile de Dieu, afin que les païens lui soient une offrande agréable, étant sanctifiée par l’Esprit-Saint. » (Romains 15:16)
– nous rendre pur « par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère » (2 Corinthiens 6:6)
– nous faire prêcher avec puissance « notre Evangile ne vous ayant pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l’Esprit Saint, et avec une pleine persuasion; car vous n’ignorez pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous, à cause de vous. » (1 Thessaloniciens 1:5)
Amen
Beth Yeshoua.