Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Le bâton de Moïse et les serpents égyptiens

Jeudi  11 février 2009

Quand Moise a levé son bâton pour séparer la mer en 2 afin de faire passer tout Israël dans la mer, plusieurs semaines auparavant ce bâton s’était changé en serpent qui avait avalé les serpents des magiciens de Pharaon. On se souviendra aussi que c’est dans le désert que le « serpent ancien » a essayé de tenter Yeshoua. 

Les Pharaons vénéraient des dieux serpents. Leur apparence unique (corps filiforme dépourvu de membres), leur discrétion (en plus d’un mimétisme avec leur milieu les vipères peuvent rester cachées des heures dans le sable), leur attaque foudroyante, leur venin mortel duquel même les dieux n’étaient pas protégés (Ra mordu par un serpent et sauvé par Isis ou encore Geb victime du venin craché par l’Uræus) et leur capacité à disparaître par la moindre anfractuosité, en font des tueurs redoutés. Tous les petits ophidiens, dangereux ou inoffensifs colubridés (couleuvres et autres), étaient indistinctement considérés comme des « démons » malfaisants et leur image hiéroglyphique, depuis les textes des pyramides, est souvent percée de couteaux symboliques afin de les neutraliser. Pharaon adorait aussi un dieu serpent Apophis. Il s’agissait de Aâpep, symbolisant la puissance originelle, toujours repoussée mais jamais anéantie. Cet énorme serpent était le symbole du néant, du non-être, de la non-existence. Ennemi cosmique symbolisant le mal et l’ensemble des forces destructrices, chaque matin et chaque soir, il attaque la barque solaire dans le seul but de la faire échouer pour interrompre le processus de création

Il n’est pas étonnant que le mal suprême, le monstre qui essaye d’avaler le monde chaque nuit, n’est autre que ce serpent, apophis. Pour protéger les défunts contre ces démons, des formules magiques – qui trouvent leurs apogées au nouvel Empire – étaient inscrites sur les parois de l’entrée des tombeaux. La mue des serpents était un événement fascinant aux yeux des anciens Égyptiens. En effet, lors de sa croissance, le serpent à l’étroit dans ses écailles qui ne grandissent pas, doit quitter sa couche externe à plusieurs reprises. Les Égyptiens, voyant un serpent affaibli (l’activité des serpents se réduit considérablement avant la mue) quitter sa vieille peau pour « renaître » à la jeunesse (après la mue, les écailles sont luisantes), ne pouvaient que l’assimiler aux symboles de renouveau, de renaissance (d’où l’importance de ces reptiles dans les textes funéraires). Seuls les représentants de celle des elapidae, comprenant les cobras, et de celle des boidae, avec le redoutable python de seba, étaient sacrés. En Égypte il y avait probablement 36 sortes de serpents. Moise a grandi dans cette culture. Il connaissait très bien toutes ces divivités puisqu’il a grandit dans une famille de pharaons. Dieu utilise parfois les armes des ennemis pour les vaincre et démontrer que la toute puissance est à lui. Or, quand Moïse a élevé le serpent dans le désert, si il l’a fait devant le peuple esclave, devant son peuple, comment ceux qui y ont assisté l’ont-ils perçu puisqu’ils sortaient d’un pays où ce serpent était une divinité. Ils n’en n’ont peut-être même pas été conscients à cause de leur égarement. C’était peut-être à ce genre d’idôle (serpent, veau d’or) que le peuple voulait donner des offrandes plus tard dans le désert ? 

Pharaon de son côté; lorsqu’il a invoqué ce dieu serpent Apophis par ses magiciens, il allait en réalité à l’encontre de sa propre religion qui était de combattre le « non-être ». La présence de Moïse réveillait incontestablement sa conscience. Le Pharaon avait, selon sa conscience qu’il avait de cette divinité, choisi clairement le mal au détriment du bien. Dieu, par son serviteur Moïse, allait engouffrer ce ridicule démon à l’aide de son bâton qui allait se transformer en serpent.

L’acte de la transformation était prophétique à plus d’un titre, non seulement à l’encontre du Pharaon qui allait perdre beaucoup dans ce combat entre le bien et le mal mais aussi par le sacrifice où le Messie est devenu malédiction pour nous.

Lorsque l’Eternel avait dit à Moïse de jeter sa verge à terre afin qu’elle se transforme devant lui en serpent, le verbe jeter « shalak » signifie aussi « jeter à terre » comme Satan qui allait  être précipité sur la terre. Dieu indiquait comment il allait arracher les hommes à la malédiction du péché de l’humanité en précipitant le « serpent ancien ».

« Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier. » (Exode 15:21)

« Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse. (Esaïe 14:15)

« 9 Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. 10  Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. » (Apocalypse 12:9-10)

Lorsque Dieu ordonne à Moïse de jeter sa verge, elle devient – non pas un serpent « nahash » mais un « tanniyn » (Eze 29:3) « grands poissons », « serpent », « dragon », « monstre marin », « chacals », « chiens sauvages », « crocodile », « dragon ou dinosaure », « monstre de mer ou de fleuve », « serpent venimeux ».

Il ne s’agit plus de ce serpent qui inspire les arts divinatoires.

Le serpent a été élevé dans le désert ?

Lorsque le peuple avait gravement murmuré contre Moïse, c’était contre Dieu qu’il murmurait. Dieu envoyait des serpents brûlants qui firent périrent plusieurs dizaines de milliers d’enfants d’Israël. Serpent se dit en hébreu nahash  (serpent, reptile, image du serpent) et la racine donne « divination », « enchantement », « dire la bonne aventure ». Il symbolise tout ce qui est pour Dieu abomination. 

« 1 Le roi d’Arad, Cananéen, qui habitait le midi, apprit qu’Israël venait par le chemin d’Atharim. Il combattit Israël, et emmena des prisonniers. 2  Alors Israël fit un voeu à l’Eternel, et dit: Si tu livres ce peuple entre mes mains, je dévouerai ses villes par interdit. 3  L’Eternel entendit la voix d’Israël, et livra les Cananéens. On les dévoua par interdit, eux et leurs villes; et l’on nomma ce lieu Horma. 4 Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d’Edom. Le peuple s’impatienta en route, 5  et parla contre Dieu et contre Moïse: Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Egypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n’y a point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture. 6  Alors l’Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. 7  Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Eternel et contre toi. Prie l’Eternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple. 8 L’Eternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. 9  Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie. » (Nombres 21:1-9)

Le serpent, une préfiguration de la croix

Le serpent dans le désert est une préfiguration du bois de la croix, le bois de la malédiction. Yeshoua a pris sur lui la malédiction de la croix. C’est relatif au péché qui est tombé sur lui : il a été souillé aux yeux de son père duquel il a été séparé « Père pourquoi m’as tu abandonné? ». « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18).  En tant de « malédiction », Yeshoua est « devenu péché pour nous » à notre place de sorte que ce n’est plus Yeshoua le Saint, Béni Soit son Nom, qui était sur la croix mais c’est notre condamnation qui a été clouée sur la croix : et la représentation du péché est bien le serpent venimeux qui injecte son venin . « Le Messie nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3:13)

Le Messie devenu malédiction pour nous

Celui qui, le premier, a été maudit dans la Bible était le serpent ancien : « L’Eternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. » (Genèse 3:14)
Celui donc qui était maudit sur la croix était notre péché avec Satan. Et pour que le Seigneur prenne sur Lui le paiement du rachat de notre condamnation, il acceptait de devenir malédiction.

La nature nous enseigne le fonctionnement du sang

Une toxine est une substance toxique biologique, c’est-à-dire produite par une plante, un animal (venin) ou des microbes. Une toxine dangereuse ne peut pas s’accumuler dans l’organisme sans que cela n’enclenche une réaction du système immunitaire pouvant aller jusqu’à l’endommagement du foie ou des reins, ou à de graves maladies (tétanos, botulisme…). Il n’existe pas de méthode pour fortifier le système immunitaire. Les toxines entrant dans la composition du venin des serpents ont une fonction destructrice des tissus organiques dans le but premier de tuer sa proie et secondaire de la prédigérer.  Injectées, elles créent des dommages au cœur (myotoxines), affectent le circuit sanguin (hémotoxines), occasionnent des lésions tissulaires (cytotoxines), altèrent les fonctions des neurotransmetteurs (neurotoxines). Un sang peut être contaminé de manière biologique et de manière spirituelle. Lorsqu’on est pris par un lien quel qu’il soit, cigarette, alcool, pornographie, sexe, le sang emmagasine des toxines et nos cellules ainsi que notre cerveau réclament la cigarette, l’alcool, etc. Ce sang a véhiculé un venin mortel. le sang est contaminé.

Une « exsanguino-transfusion »

Remplacement du sang d'un patient par des dérivés sanguins provenant de donneurs compatibles. On la réalise en utilisant deux voies veineuses, l'une pour la soustraction et l'autre pour l'injection. L'échange doit atteindre deux à trois masses sanguines.
Remplacement du sang d’un patient par des dérivés sanguins provenant de donneurs compatibles. On la réalise en utilisant deux voies veineuses, l’une pour la soustraction et l’autre pour l’injection. L’échange doit atteindre deux à trois masses sanguines.

Les cas de transfusion totale n’existent pratiquement plus en médecine. Pour nous, à notre nouvelle naissance et par la Foi en Yeshoua le Messie, nous avons eu une transfusion sanguine qui a régénéré tout notre être entier. On pourrait dire dès lors que le sang du Fils de Dieu a pris la place de nos péchés et donc c’est l’essence vitale du péché qui s’est écoulé sur la croix du corps du Fils de Dieu. On a, en tant qu’humain, de la peine à imaginer ce que le Fils de Dieu a enduré comme expérience horrible quand son propre sang, pur et sans tâche a commencé à se remplir de toute la gangrène, de tout le cancer, de toutes les toxines, de toutes les maladies et pestes provenant de nos péchés que toute la terre ait porté.

A chaque lien, notre sang se contamine et envahit une information venimeuse à la totalité des cellules de notre corps humain. Et notre corps humain est constitué globalement de (100.000.000.000.000) : 10 e14 cellules.

Par le péché qui est entré avec Adam et Eve, le nombre impressionnant de cellules contaminées nécessitait un châtiment exemplaire à commencer par des sacrifices d’animaux purs. Comme le Fils de Dieu a littéralement pris la place de nos péchés qui devaient être cloués sur la croix, toute la vie du péché s’est évanouie en ayant été aspirée comme des toxines, à quitter son corps par le sang. L’entièreté du sang « contaminé » évacué, le péché a perdu tout pouvoir avec le sang qui a coulé dans sa totalité (« Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. » Romains 6:14) jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que de l’eau qui en sorte. « mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau ». (Jean 19:34) – « C’est lui, Yeshoua HaMashiah, qui est venu avec de l’eau et du sang; non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité ». (1 Jean 5:6)  – « l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord ». (1 Jean 5:8) 

Une utilisation unique

Le serpent de Moïse ne devait pas être réutilisé plus tard une seconde fois comme idôle. Le catholicisme a fait une idole des images et de la croix au lieu d’adorer Celui qui était sur la croix et qui ne s’y trouve plus depuis 2000 ans, le Dieu Vivant ressuscité. Le sang de Yeshoua a été souillé pour nous : c’est un prodige à nos yeux et peu de chrétiens réalisent cela. La Foi en Yeshoua est unique et demande la repentance. En cas de péché volontaire contre le Fils de Dieu, il n’y a plus de sacrifice qui puisse payer à nouveau le rachat du châtiment éternel.  À partir de là, notre Dieu miséricordieux n’a pas voulu laisser le peuple dans l’ignorance, alors il s’est fait connaitre à travers ses lois. Satan n’est qu’une marionnette qui se fait prendre à son propre jeu et avec ses propres armes. Et si nous prenions tous autant de précautions devant un serpent prêt à attaquer, nous devrions le faire aussi devant le péché. Or, la croix, a été porté par Yeshoua l’unique Dieu, le Mashiah, et le bâton de Moise … … le bâton de Moïse?  La relation est prophétique entre la croix et le serpent représentant le péché.

La houlette

Le Psaume 23 nous en parle de cette houlette et de ce bâton. Une porte s’ouvre sur la Grandeur de la bonté et la patience de Dieu pour nous. La houlette d’une main et le bâton dans l’autre du berger servait à remettre les brebis, sur le droit chemin. Le bâton contre les loups et la houlette qui nous ramène et nous guide, prouve que nous avons besoin de Yeshoua comme Berger. Mais, sachant qu’il est Vivant, il faut toujours se rappeler jusqu’où Yeshoua, Dieu est allé pour nous sauver, nous montrer qu’il nous aime. Quand Dieu nous montre cette profondeur, il ne veut pas seulement que nous l’aimions, mais que nous le respections dans nos plus intimes pensées de nos vies parce qu’il est digne de confiance, et aimant.

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