Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Le Pain de Vie
La pensée messianique du jour

Psaume 22:1c

Dimanche 21 novembre 2010

Le psaume 22 révèle à lui seul la venue du Fils de Dieu pour le pardon des péchés de son peuple (les juifs) et de celui des païens (les nations). Certaines religions revendiquent l’assassinat de ceux qui ne les suivent pas. Le Tanakh nous montre que Yeshoua donne sa vie pour les siens. L’histoire nous l’a confirmé, les textes bibliques aussi et cela nous a été confirmé encore par l’Esprit Saint dans notre coeur par la Foi dans ses promesses. L’hébreu à son tour confirme sa Parole prophétique. 
« 1 Au chef des chantres. Sur Biche de l’aurore. Psaume de David. Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes? 2 Mon Dieu! je crie le jour, et tu ne réponds pas; la nuit, et je n’ai point de repos. 3 Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël. » (Psaume 22 :1-3)
 
David, le plus jeune fils d’Isaï et second roi d’Israël est l’auteur des psaumes. Il avait reçu un cœur pour aimer et servir son Dieu, aimer et servir son peuple : le peuple juif. C’était l’ami de Dieu. David vient de sa racine dod d’une racine du sens de bouillir et signifie « bien-aimé, oncle, amour, parent » « amant oncle, frère du père, cousin », celui qui est aimé. 

Tous les chemins mènent au clou

Inscription en hébreu de "Cité de David" Ancient Jerusalem 'Ir David Yeroushalaïm haqedomah"
Inscription en hébreu sur la page Facebook de « Cité de David » Ancient Jerusalem ‘Ir David Yeroushalaïm haqedomah »
Lorsqu’on écrit le n

om du roi David, on écrit les deux lettres dalet (la porte) séparées par un vav (le clou). Dans un sens comme dans l’autre sens, toutes les portes mènent au « clou » qui se trouve au centre du nom : le sacrifice du Messie à la croix de Golgotha. En hébreu on peut écrire de deux façons la lettre « o » ou « ou » et suivant l’écriture on peut ne pas mettre la lettre vav au centre du mot DOD. On écrit alors simplement les deux lettres dalet. Un simple point voyelle remplacera alors le vav invisible. La croix (le clou) est cachée aux yeux du peuple juif. Elle est dévoilée aux gentils des nations par la Foi en Yeshoua et elle est cachée aux juifs jusqu’aux temps de la Révélation.
 
« Quand, approchant, il vit la ville, il pleura sur elle 42  en disant : Si toi aussi tu avais su, en ce jour, comment trouver la paix ! Mais maintenant cela t’est caché. » (Luc 19 :41)
 
« 25  Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. 26  Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés; 27  Et ce sera mon alliance avec eux, Lorsque j’ôterai leurs péchés. 28  En ce qui concerne l’Evangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères. 29  Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. 30  De même que vous avez autrefois désobéi à Dieu et que par leur désobéissance vous avez maintenant obtenu miséricorde, 31  de même ils ont maintenant désobéi, afin que, par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. 32  Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous. » (Romains 11 :25-32)
 
S’il est vrai qu’Israël est tombé dans l’endurcissement par rapport à Yeshoua Fils de Dieu, Dieu a prévu d’avance sur cette même croix, le salut de tout Israël. En effet Yeshoua a accordé à son peuple, un pardon d’avance lorsqu’il leur a dit dans Luc 23:34 « Jésus disait : Père, pardonne–leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.»

La souffrance identitaire du Fils de Dieu

« Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes? 2 Mon Dieu! je crie le jour, et tu ne réponds pas; la nuit, et je n’ai point de repos. »
Ce passage fort connu est rarement compris même si on en connaît le passage source de Psaume 22.
 
Matthieu 27:46  « Et vers la neuvième heure, Yeshoua s’écria d’une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? c’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? »
 
L’araméen exprimé par Yeshoua sabachthani provient du mot racine Araméen sheb-ak  « laisser continuer », « passer », « laisser (en terre) », « laisser », « laisser seul » qui correspond à la racine Shobeq
Shobeq  était un des chefs du peuple qui scella l’alliance avec Néhémie (Néhémie 10:24), ce mot  signifie « libre » et il vient d’une racine primaire du sens de laisser.
Ce Shobeq était associé à deux autres chefs Lohesh (qui chuchote) et Pilha (qui tranche, qui laisse échapper). 
 

Pourquoi le « pourquoi » ?

On sait en tant que croyant en Yeshoua que le sacrifice parfait voulu par Dieu a été pleinement accepté par le Fils de Dieu. 
Pourquoi se plaint-il alors ?
 
Deux raisons
1. Sur la croix, le péché de toute l’humanité est tombé sur Lui et, pour la toute première fois dans son incarnation miraculeuse sur terre, il perd le contact d’avec son Père. Il porte le péché sur Lui dans son corps et il va l’emmener avec lui dans la mort. Pendant un certain temps, le Père Elohim ne pouvait plus « regarder » son Fils car il était devenu « malédiction pour nous ».
 
2. En réalité le Fils de Dieu demande avec insistance pourquoi il est séparé de son peuple au point d’en être haï ? Yeshoua est « laissé seul », « libéré » de son identité juive, « enterré en terre » aux yeux de ses frères juifs. Nul doute que Yeshoua ne craignait pas la mort puisqu’il avait prophétisé sa résurrection trois jours après. Ce qu’il redoutait c’était surtout sa séparation de ses frères pour la salut des nations païennes. 
 
Lorsque le roi David dit « Pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes? »  l’hébreu donne une autre version encore plus précise et plus choquante que l’araméen : Eli Eli  lamah azavtani Pourquoi as-tu renoncé à moi ?, Pourquoi m’as-tu apostasié (aux yeux des mes frères !)
 
Le terme azab (azav) est une racine primaire signifiant « quitter, renoncer, abandonner, laisser, décharger, aider, livrer, libre, se montrer, délaisser, donner cours, déserte, rejeter, oublier, éloigner »
 
1) laisser, quitter, lâcher, abandonner 
1a) (Qal) quitter 
1a1) partir de, laisser derrière, laisser seul 
1a2) abandonner, négliger, apostasier 
1a3) laisser détaché, rendre libre, laisser aller, libérer 
1b) (Nifal) 
1b1) être laissé 
1b2) être abandonné 
1c) (Pual) être déserté, rendu désert 
2) restaurer, remettre 
2a) (Qal) réparer
 

Un bannissement

Lorsque David dit « et t’éloignes-tu sans me secourir» il dit en fait pourquoi me bannis-tu ? Yeshoua a reçu la mission de sauver les nations et aussi son propre peuple. Afin de sauver les non juifs, Yeshoua doit abandonner son identité juive. Cela se confirme dans la prophétie de Joseph en Egypte. Si les juifs ont été dispersés dans le monde parfois même tombés dans l’assimilation, c’est parce que Yeshoua a été dispersé dans le monde. Yeshoua a accepté d’être envoyé en diaspora pour sauver le monde de la puissance des ténèbres du péché. 
 
« Quand, approchant, il vit la ville, il pleura sur elle 42  en disant : Si toi aussi tu avais su, en ce jour, comment trouver la paix ! Mais maintenant cela t’est caché. » (Luc 19 :41)
La relation d’amour qu’avait Yeshoua le Fils de Dieu pour son peuple était forte au point d’en pleurer maintes et maintes fois. Mais là est une autre étude en vue.
GLOIRE A DIEU !

AMEN ! 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *