L’auteur d’un livre est la personne à qui vient l’idée de la rédaction d’une roman et qui en imagine un scenario. Au sens premier, c’est celui qui est la cause de quelque chose, c’est un écrivain, le créateur d’un ouvrage. « Etre la cause », signifie détenir toutes les cartes en mains pour imaginer, inventer, procéder à la suite puis se débrouiller pour dévoiler d’une manière ou d’un autre, par n’importe quel moyen « à temps et à contretemps » (2 Timothée 3:14 à 4) au public son livre. A cette fin, l’auteur doit se trouver une maison d’éditions et un service de presse dont le personnel, spécialement payé pour cela, fera sa publicité en organisant si possible des interviews à la radio et à la télévision.
Cela signifie donc que si tout vient de lui, par lui et pour lui, l’auteur s’entoure d’une équipe. C’est en lui qu’est venu l’idée de concevoir un scenario, puis de développer son intrigue et enfin sa conclusion. Le but de l’auteur est que des acheteurs potentiels viennent acheter son livre et viennent lui dire comment ils l’ont trouvé et comment ils l’ont vécu personnellement.
Le but de l’auteur d’une oeuvre artistique est de pouvoir exposer son oeuvre et d’avoir la joie de voir que le public s’intéresse à lui. Lorsqu’on voit une merveille exposée au musée, on se pose toutes sortes de questions sur l’auteur : comment est-ce possible qu’il soit arrivé à ce résultat, comment a-t-il fait et finalement « Qui » est-il ?
Si le salut est accordé gratuitement par Dieu, comment a-t-il fait ? Comment a-t-il réussi ce coup de force ? Qui est-Il pour passer du temps à mettre en valeur sa création à ce point ? D’où lu iviennent toutes ces idées ? Écoutons les déclarations de Dieu :
« Moi, moi, je suis l’Éternel, et hors moi il n’y en a point qui sauve… C’est moi, c’est moi qui efface tes transgressions à cause de moi-même ; et je ne me souviendrai pas de tes péchés» (És. 43:11, 25 ).
«De Dieu juste et sauveur, il n’y en a point si ce n’est moi. Tournez-vous vers moi, et soyez sauvés, vous, tous les bouts de la terre ; car moi je suis Dieu, et il n’y en a pas d’autre» (És. 45:21-22).
«Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu» (Luc 19:10).
«Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu» (Éph. 2:8).
Sauver ce qui était perdu, voilà le salut, oeuvre de Dieu que l’homme reçoit par le moyen de la foi. C’est pourquoi nous parlons du salut de ceux qui croient, du salut des croyants.
Cette oeuvre, Dieu l’a accomplie par son Fils unique qui «est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l’auteur du salut éternel» (Héb. 5:9). Ce salut éternel, appelé en Hébreux 2:3 «un si grand salut», est donc une oeuvre divine que l’homme reçoit gratuitement comme un don. «Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur» (Rom. 6:23). Le salut vient avec la « nouvelle naissance », la communication de la vie divine, la vie éternelle, et la participation à la nouvelle création. «Si quelqu’un est en Mashiah, c’est une nouvelle création» (2 Cor. 5:17) ; «nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Messie Yeshoua pour les bonnes oeuvres que Dieu a préparées à l’avance afin que nous marchions en elles» (Éph. 2:10).
Etant le vase créé et mis en forme par le divin potier, l’auteur de nos jours, nous avons reçu de Lui une seconde grâce imméritée, celle d’être sauvé et de naître une deuxième fois.
L’auteur de nos jours, c’est le Fils de Dieu : Yeshoua HaMashiah car c’est de Lui, par Lui et pour Lui que sont toutes choses. ” C’est de Lui, par Lui, et pour Lui que sont toutes choses. A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen. (Romans 11:36)
L’auteur de notre salut c’est encore Lui Yeshoua, le Fils de Dieu. Le Fils de Dieu a reçu de son Père une épouse qu’il est actuellement occupé à préparer et à sanctifier pour ce mariage divin : les noces de l’Agneau.
« 1 En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est établi pour les hommes dans le service de Dieu, afin de présenter des offrandes et des sacrifices pour les péchés. 2 Il peut être indulgent pour les ignorants et les égarés, puisque la faiblesse est aussi son partage. 3 Et c’est à cause de cette faiblesse qu’il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés, comme pour ceux du peuple. 4 Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron. 5 Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ! 6 Comme il dit encore ailleurs : Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédek. 7 C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, 8 a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, 9 et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel, 10 Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. 11 Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. 12 Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. 13 Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice; car il est un enfant. 14 Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. » (Hébreux 5:1-14)
Ce grand salut est le thème du livre écrit pas l’auteur.