La fête des trompettes appelée aussi Rosh Hashanah est une fête parmi les plus importantes des 7 fêtes annuelles. Pourquoi ?
D’abord, bibliquement, cette fête ne s’appelle pas à proprement parler « Yom hashofarim » « fête des trompettes« , elle ne s’appelle pas non plus « Rosh Hashanah » (tête de l’année), elle ne s’appelle pas non plus des différents noms invoqués pour l’une ou l’autre raison « nouvelle année juive ».
Alors, pourquoi, nous trouvons-nous devant une transformation du nom et des temps de l’une des fêtes les plus importantes du calendrier biblique? Il faut rappeler aussi comme nous enseigne les écritures que si c’est la fête du « son » (de la « fête de la sonnerie » du shofar), c’est pour une raison bien précise c’est que c’est l’une des célébrations apparemment anodines, pourtant cette fête est l’une des plus importantes car elle célèbre le CRI DE YESHOUA A LA CROIX par excellence, celui du « cri » de victoire de Yeshoua à la croix, un cri (un son) qui renverse les forteresses, un cri qui détruit les oeuvres du diable, un cri qu’on appelle « roua« .
Le Psaume 95:1 nous en donne un aperçu lorsque le psalmiste dit « Poussons des cris de joie » : en réalité on dit « le son » en hébreu rouwa רוּעַ
ou encore la « sonnerie »
1. pousser un cri de guerre (contre la puissance des ténèbres).
2. envoyer un signal pour la guerre ou la marche.
3. crier de triomphe (victoire sur les ennemis).
4. crier en applaudissant (cri de joie).
5. crier (sous une impulsion religieuse).
6. Crier dans la détresse.
Cette fête est tout simplement extraordinaire.
Evidemment ce cri qui sort de nos coeurs par le Saint-Esprit ROUAH HAQODESH doit renverser aussi nos forteresses. Et c’est en Yeshoua par le SANG du sacrifice que cela est possible.
Dans la tradition, Rosh (tête) Hashanah (l’année), signifie « commencement de l’année ». Le judaïsme célèbre la création du monde et la naissance de l’humanité. La tradition raconte que Adam a été créé à cette époque. Cette fête, qui dure 2 jours, marque le début de dix jours de « pénitence » (Teshouva), au cours desquels le fidèle relit les fautes commises au cours de l’année écoulée. C’est pourquoi elle est aussi appelée jour du jugement (Yom Hadin).
La veille, certains jeûnent afin de bien se préparer spirituellement, ou vont se recueillir au cimetière.
Début du premier jour:
À la synagogue, les liturgies de Rosh Hashanah sont marquées par les sonneries du shoffar, une corne de bélier. 100 sonneries retentissent pour inviter les fidèles au repentir et à l’introspection.
Dans le courant d’une des après-midi, les fidèles se rendent au bord d’une source, d’un cours d’eau, d’un fleuve, d’un lac ou de la mer, pour y jeter symboliquement leurs péchés. Il s’agit de la prière du Tashlikh. Le tashlikh (hébreu תשליך, « Tu enverras [au loin] ») est une coutume juive d’origine ancienne. Elle est pratiquée l’après-midi de Rosh Hashana (le Nouvel An civil selon le calendrier hébraïque). Les péchés de l’année écoulée sont symboliquement « envoyés », en jetant des bouts de pain, dans une rivière, un lac, la mer, l’océan, ou tout point d’eau courante, naturel de préférence. La coutume et son nom sont dérivés d’un passage du Livre de Michée :
« Quel Dieu est semblable à Toi, Qui pardonnes l’iniquité, Qui oublies les péchés du reste de Ton héritage ? Il ne garde pas Sa colère à toujours, car Il prend plaisir à la miséricorde. Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous ses pieds nos iniquités ; Tu enverras au fond de la mer tous leurs péchés. Tu témoigneras de la fidélité à Jacob, de la bonté à Abraham, comme tu l’as juré à nos pères aux jours d’autrefois. »
A Rosh Hashanah on consomme des pommes trempées dans du miel, des grenades, des dattes, des blettes, des courges… qui symbolisent la douceur de l’année à venir. Le soir, les femmes et les filles allument des bougies en récitant des bénédictions. A la fin du deuxième jour c’est la suite des jours de pénitence (Teshouva). Cette période est clôturée, dix jours plus tard, par Yom Kippour (jour du pardon), journée la plus solennelle du calendrier juif. Et à l’occasion de Rosh Hashanah, les juifs se souhaitent «Shana Tova !» ou «bonne année»! «
Yom Teroua le jour de la sonnerie c’est plutôt le jour du son, du cri. Finalement ce « cri » de Rosh Hashanah (c’est-à-dire là où Yeshoua a poussé un cri) est tellement renversant qu’il va jusqu’à bouleverser même le calendrier juif où ce peuple « témoin » reçoit dans son âme, sans le savoir la conviction que le nom doit être changé, que le début de l’année biblique donnée lors des lois mosaïques de la Torah doit être transformé ce cri doit être reconnu par les adorateurs de Dieu en Esprit et en Vérité. Il faut savoir que les fêtes, le shabbat, comme tout le reste a été donné par Dieu au peuple juif par un intermédiaire : Moïse. Toute la Torah a été accomplie en Yeshoua et cet accomplissement s’est produit à un moment bien précis : lorsque Yeshoua a poussé son grand cri.
Lorsque Yeshoua a poussé un grand cri avant d’expirer, la Besora Tova (la Bonne Nouvelle) explique que des tombeaux se sont ouverts et que plusieurs des morts ressuscitèrent lors de ce grand cri :
Mathieu 27:45 Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. 46 Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? c’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? 47 Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent: Il appelle Elie. 48 Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. 49 Mais les autres disaient: Laisse, voyons si Elie viendra le sauver. 50 Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. 51Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, 52les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.
Ce cri de Yeshoua n’est pas le cri d’un homme. C’est le cri de Dieu en Personne, le cri de victoire de la Vie sur la Mort, de la sainteté sur le péché.