Le péché volontaire ou le caractère charnel de l’homme ?
Mais quand on parle de séparation, quand on parle de péché, on doit nécessairement distinguer entre deux types de péché qui nous éloignent de Dieu : le péché qui provient de notre «chair», c’est-à-dire de quoi nous sommes faits dès la création, et le péché qui provient d’une influence 
du serpent. On ne se rend pas assez compte que Adam et Eve, avant que le serpent ne tente Eve, étaient déjà «méchants», «mortels», «dans un état déplorable». C’est ce que nous révèlent les racines de l’hébreu.
Lorsque Dieu créa l’homme et la femme, il les créa Iysh et Iyshah.
L’homme «Iysh» 376 אִישׁ est un nom masculin : homme, hommes, mari, mâle, terre, gens, l’un, les uns, quelqu’un, chaque, aucun. Iysh, c’est donc l’homme (le mâle en contraste avec la femme, femelle, le mari, un être humain, une personne (en contraste avec Dieu), un serviteur, grand homme, quelqu’un, chaque (adj).
Il s’agit d’une contraction de 582 enowsh אֱנושׁ n m-homme, gens, maris, mâle, marchands, serviteurs, frères, ceux, soldats, espions, habitants, archers, matelots ; (563 occurrences) :
homme mortel, le vulgaire, personne, humain, le méchant.
Ce mot enosh vient de 605 anash אָנַשׁ anoush אָנוּשׁ une racine primaire ; douloureuse, malade, sans remède, malheur, grave, mal ; (9 occurrences), être faible, malade, frêle, être souffrant, incurable, état désespéré.
Pourquoi alors Dieu a-t-il créé Adam et Eve avec ces «défauts»? Pourquoi n’a-t-il pas pu les créer parfaits ? Pour qu’ils se rendent comptent que sans la Présence de Dieu ils ne sont RIEN. Tant que l’homme et la femme étaient dans la Sainte et Glorieuse Présence de Dieu, leur état personnel n’avait pas trop d’importance. Par contre à partir du moment où ils s’en sont éloignés, ils ont tout perdu. C’est tout le sens du tabernacle puis plus tard de la venue de Yeshoua qui avait un but : faire rapprocher l’homme de son Dieu sous certaines conditions.
Tout ce que nous enseignent «Iysh» et «Iyshah», c’est le caractère adamique mortel de l’être humain.
Et puis, il y a l’influence démoniaque qui vient en rajouter. Cette influence a fait dire à l’apôtre Pierre au sujet du sacrifice de Yeshoua «à Dieu ne plaise cela ne t’arrivera pas».
C’était non seulement la «chair» qui a fait dire ces paroles à Pierre, mais il y avait derrière cette idée, une inspiration démoniaque de Satan pour empêcher que le hommes puissent être sauvés par la Puissance de la Croix.
On voit donc dans la Bible beaucoup de cas où les hommes pèchent par la «chair» et d’autres cas où ils pèchent sous une inspiration démoniaque. Les actions du roi Saül étaient clairement inspirés par le diable.
Certains peuples païens dans la Bible voulaient être tout simplement amis des patriarches comme p.ex. les «Héthiens» qui voulaient donner gratuitement la caverne de Macpela à Abraham. Ils étaient sans le savoir, inspirés par le diable pour dominer Abraham et le manipuler par Mamon.
L’histoire du roi David qui a fait tuer Urie le Héthien en 2 Samuel 11:3 est intéressant à plus d’un titre car au départ la motivation première était inspirée par un pur désir charnel «David fit demander qui était cette femme, Et on lui dit : N’est-ce pas Bath-Schéba, fille d’Eliam, femme d’Urie, le Héthien ?». Cette histoire au départ purement charnelle, cache en réalité un puissant enseignement spirituel. Le Messie Fils de Dieu, l’Epoux Divin (représenté par David) vient pour arracher son épouse, la Qehilah, l’église, représentée par la belle Bath Shéba, qui était l’épouse d’un «Héthien». La mort de Urie que bon nombre de croyants plaignent, est en réalité l’image spirituelle du fils de la terreur. Ce «fils de Heth» 2845 Heth חֵת est un nom pronominal masculin qui signifie « terreur ». Ce Heth était un fils de Canaan et fondateur des Héthiens. Lorsque Dieu veut sauver le monde, il a pour idée de venir se choisir une «épouse» et la faire paraître pure, irrépréhensible et sans tache pour les noces de l’Agneau. L’aspect charnel de David va être utilisé comme enseignement.
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