La graisse, on l’a déjà vu précédemment, c’est l’embonpoint spirituel qu’il faut éprouver au feu de l’épreuve.
Les rognons, et le grand lobe du foie de la victime expiatoire seront eux aussi brûlés sur l’autel car ils représentent les «entrailles», c’est-à-dire le «siège des émotions». On le sait, lorsque l’on fait des choses pour Dieu ou lorsqu’on l’invoque, qu’on le loue, Dieu aime ce qui vient de «nos entrailles» et non de notre cerveau. Si on chante, si on loue, si on intercède par notre intelligence, si on fait toutes sortes de choses de nos mains (Ecclésiaste 9:10 «Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas»), c’est bien à condition que derrière tout ça, ce soient nos entrailles qui en soient le moteur.
On va le voir, les rognons, nos entrailles, représentent notre âme, notre cœur. Et si nos entrailles, après avoir été consumées par le feu ne donnent pas des cendres grasses, c’est donc que nos œuvres s’envoleront en fumée !
On va le voir, les rognons, les entrailles sont liés aux «instruments» que nous sommes dans les mains du potier. Si le feu détruit le vase parce qu’il n’a pas résisté devant le four de l’épreuve, ou si le feu a détruit ce qui semblait en apparence contenir des entrailles alors qu’en réalité il s’agissait d’entrailles légalistes, cela montrera donc que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme sera justifié, mais par la foi en Yeshoua (Galates 2:16).
«10 Il brûla sur l’autel la graisse, les rognons, et le grand lobe du foie de la victime expiatoire, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse.
11 Mais il brûla au feu hors du camp la chair et la peau.»
(Lévitique 9:10-11)
י וְאֶת-הַחֵלֶב וְאֶת-הַכְּלָיֹת וְאֶת-הַיֹּתֶרֶת מִן-הַכָּבֵד |
veet hahelev veet-haklayot veet-hayoteret min-hakaved |
et la graisse et les rognons et le grand lobe du foie |
מִן-הַחַטָּאת–הִקְטִיר, הַמִּזְבֵּחָה: כַּאֲשֶׁר צִוָּה יְהוָה, אֶת-מֹשֶׁה |
min hahatat–hiqtiyr, hamizbeah: kaasher tsivah Adonaï, et moshe |
de la victime expiatoire –il fit brûler, l’autel : comme l’avait ordonné Adonaï à MosheLa peau et la chair nous empêche de voir Dieu |
Comme on va le voir, la peau et la chair nous empêche de voir Dieu. C’est fondamental de bien comprendre cet aspect de la rencontre avec Dieu où il y a des conditions à remplir pour se retrouver devant Dieu.
Matthieu 16:17 «Yeshoua, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.»
Jean 3:6 «Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit.»
Job l’avait bien compris lorsqu’il prophétisait que sa «chair» devait mourir pour s’approcher de Dieu :
Job 19:26 «Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu.»
Ce passage au premier degré indique évidemment la mort physique. Mais au niveau symbolique, cela signifie SURTOUT que «quand ma peau ne dirigera plus mes pensées, quand ma peau ne commandera plus à mon corps, quand ma chair obéira à mon esprit dans ce combat entre l’esprit et la chair, alors, oui : Dieu se laissera trouver.» C’est toute la symbolique de la mise à l’épreuve des bonnes choses et pas des «mauvaises».
«Quand ma peau sera détruite» signifie «quand je serai mort à moi-même».
«Quand je n’aurai plus de chair» signifie «quand je ne serai plus un être charnel», sanguin, violent, avec des pensées charnelles et «diaboliques», des pensées qui méprisent l’épreuve et la correction.