traduction du site https://www.ancient-hebrew.org/ Pour comprendre l’alphabet pictographique ancien veillez consulter le tableau en lien Racines parentales des mots hébreuxPar Jeff A. Benner
Cette racine parente signifie « une bouche acérée » ou simplement « un serpent », dont les crocs acérés se trouvent dans la bouche. Lorsque nous souhaitons trouver la définition d’un mot, nous nous tournons vers un dictionnaire. Bien que cela soit également vrai pour les mots hébreux, il existe d’autres méthodes pour déterminer la signification d’un mot hébreu. L’une de ces méthodes, qui a été démontrée précédemment, consiste à examiner ses racines qui fournissent des informations supplémentaires sur ce mot.
The mot hébreu (av) est épelé avec deux lettres hébraïques, (aleph) et le (beith). En hébreu, le mot « aleph » signifie « bœuf » et le pictogramme original de cette lettre est une image d’une tête de bœuf, qui représente l’idée de « force ». Le beith, un mot hébreu qui signifie « tente » ou « maison », est une image d’une tente, la maison. Lorsque la signification de ces deux lettres est combinée, nous obtenons « la force de la tente » et décrit les poteaux de la tente qui lui confèrent sa force. Comme le beith peut également représenter la maison, ce mot signifie également « la force de la maison » et est le mot hébreu pour « père ».
Le mot hébreu (ben) s’épelle beith-noun. Dans l’écriture pictographique originale la lettre (beith) est, comme nous l’avons mentionné, une image de la maison. La lettre (noun), est un mot hébreu don’t la signification est « continuer », dans son écriture pictographique originale, il s’agit d’une image de « graine » et représente l’idée de « continuer » car la graine continue la génération suivante. Lorsque ces deux lettres sont combinées, nous obtenons « la maison continue » et décrit un « fils », celui qui « continue » la maison.
Le mot hébreu (em) s’épelle aleph-mem. Dans l’écriture pictographique originale la lettre (aleph) est une tête de taureau et représente « la force ». La lettre hébraïque (mem), est un mot don’t le sens est « l’eau » en hébreu, c’est l’image de l’eau. Combinées ensemble, ces deux lettres signifient « eau forte », qui est « colle » et est le mot hébreu pour « mère », celle qui est le « ciment » de la famille.
Le mot hébreu (el) s’épelle aleph-lamed. Le (aleph), l’image de la force d’un taureau, représente la force et le (lamed) est une image d’un baton de berger qui représente « l’autorité ». Ces lettres forment le mot hébreu qui signifie « l’autorité forte » et est le mot hébreu pour Dieu.
Le rabbin Matityahu Clark sur les racines bi-littèresTous les linguistes hébreux reconnaissent que la plupart des mots hébreux dérivent d’une racine trilitère (ou à trois lettres). Cependant, certains linguistes ont suggéré que ces racines trilittérales sont elles-mêmes dérivées d’une racine bi-littérale (ou à deux lettres). Le rabbin Matityahu Clark, dans son livre Etymological Dictionary of Biblical Hebrew, enregistre et organise les commentaires du rabbin Samson Raphael Hirsch sur la Bible qui se rapportent à la langue hébraïque. Le rabbin Clark a déclaré : « Le deuxième outil d’analyse majeur du système Hirsch, nous l’appellerons Variantes graduelles. Cela implique cinq consonnes spéciales : א (aleph), ה (hey), ו (waw), י (yup) et נ (nun). Ces consonnes jouent un rôle particulier par rapport aux racines dont la troisième consonne est identique à la deuxième. La nouvelle forme de racine ne change pas le sens de base de la racine originale, mais ajoute quelques nuances de sens. »
Le rabbin Clark donne ensuite de nombreux exemples de ces « variantes graduelles », notamment la racine trilitère צרר (tsarar), qui signifie « forcer, contraindre, opprimer ». Comme mentionné, les deuxième et troisième consonnes sont identiques, la lettre ר (resh). Les variantes graduelles de צרר (tsarar) sont : נצר (natsar) – garder ou protéger ; יצר (yatsar) – former ou créer ; צור.
La signification de la racine trilitère רדד (radad) est « aplatir ou soumettre totalement ». Les variantes graduelles sont : רדה (radah) – régner sur ou avoir la domination sur ; ירד (yarad) – descendre ; רוד (rud) – humilier. Wilhelm Gesenius sur les racines bilittères Wilhelm Gesenius, l’un des plus grands érudits hébraïques de tous les temps, a écrit dans son livre Gesenius Hebrew Grammar, « … un grand nombre de radicaux trilitères pointent en réalité vers une base bilitère, qui peut être correctement appelée une racine, puisqu’elle constitue le point de départ de plusieurs modifications trilittérales de la même idée fondamentale. » La racine bilitère hébraïque K-R Gesenius cite ensuite l’exemple suivant : « La racine bilitérale כר (K-R) est la racine de כרר (K-R-R), אכר (A-K-R), כור (K-W-R) et כרה (K-R-H), chacune étant liée à l’idée de « creuser ». Un autre exemple qu’il fournit est la racine bilitérale דך (D-K), la racine de דכא (D-K-A), דכך (D-K-K), דוך (D-W-K) et דכה (D-K-H), chacune étant liée à l’idée de « frapper » ou de « casser ».
La racine hébraïque bilitère G-Z Horowitz fournit ensuite les racines suivantes, גוז (G-W-Z), גזר (G-Z-R), גזע (G-Z-A), גזז (G-Z-Z) et גזה (G-Z-H), chacune signifiant « couper », et toutes provenant de la racine גז (GZ) signifiant « tondre ». Horowitz a noté : « Ne soyez pas surpris si tant de ces racines à deux lettres, relativement peu nombreuses, signifient couper, fendre, trancher. Après tout, tout ce que l’homme primitif faisait pour gagner sa vie et celle de sa famille impliquait d’une manière ou d’une autre une action de coupe. » Jeff & Denise Benner |