Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Avec le peu de connaissance, de compréhension que nous avons sur la question, nous nous cantonnons généralement sur le fait que la résurrection des morts est un « état » dans lequel nous rentrons, celui de « ressuscité », pareillement lorsque nous disons que nous sommes « vivants ».

Mais ce qu’on oublie de dire c’est que la « résurrection », c’est une « Personne ».  De même la « Vie », ou la « Vie éternelle », c’est plus qu’un simple « état », là aussi, la « Vie », c’est une Personne.

 

ANOKHI HATEQOUMAH VEHA’HAÏM
Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort »

vayomer eleyah yeshoua anokhi hateqoumah veha’haïym. Hamaamin biy aph kiy hou meh yaqoum va’h

וַיֹּאמֶר אֵלֶיהָ יֵשׁוּעַ אֲנֹכִי הַתְּקוּמָה וְהַחַיִּים הַמַּאֲמִין בִּי אַף כִּי־הוּא מֵת יָקוּם וָחָי׃

 

Lorsque nous ressusciterons, lorsque nous serons éternellement « vivants » et que la mort ne sera plus, en réalité nous serons en quelque sorte, le résultat final de la semence que Yeshoua aura plantée Lui-même. L’épouse qu’il possédera, sera aussi sa postérité spirituelle. Puisqu’il a plantée dans nos coeurs la semence de la Parole de Dieu, alors forcément nos corps ressuscités seront le résultat « physique » de cette plantation. Nous serons alors de la même « nature » que Yeshoua. Aujourd’hui, nous avons une nature mortelle. Mais alors nous serons « comme » Lui, nous serons semblables à Lui. 

Il n’y aura aucune différence dans la mort entre les plus grands criminels, les gens simples victimes d’un attentat terroriste, les saints, les impurs, nous serons tous égaux devant la mort.

Et même Satan et ses anges, et tous ceux qui les auront écoutés, s’y retrouveront sans force : 

Tous prennent la parole pour te dire : Toi aussi, tu es sans force comme nous, Tu es devenu semblable à nous!
Dans la mort plus personne ne peut plus faire de mal a quelqu’un d’autre. Comme tout le monde il attendra le jugement de son sort qui est scellé. 

Là ne s’agitent plus les méchants, Et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force;


Qu’est-ce que la mort si ce n’est l’état irréversible d’un organisme biologique ayant cessé de vivre. Cet état se caractérise par une rupture définitive dans la cohérence des processus vitaux (nutrition, respiration…) de l’organisme considéré.

Au niveau cellulaire, la mort désigne l’arrêt des fonctions de base d’une cellule. Au sein de communautés pluricellulaires, cette mort peut être accidentelle (nécrose) ou régulée, voire programmée (apoptose).

Chez l’être humain, le fait que le cœur puisse arrêter de battre pendant un moment avant d’être réanimé pose la question de la limite, ou de la transition entre vie et mort, qui n’est assez paradoxalement pas une évidence. La mort est « la disparition irréversible de l’activité cérébrale mise en évidence par la perte des réflexes du tronc cérébral ». La caractéristique d’irréversibilité » est claire et terrible : la destruction des cellules du corps n’a plus de retour possible. La mort arrête toute activité humaine.

Moïse écrivait en Deutéronome 31:2

וַיֹּ֣אמֶר אֲלֵהֶ֗ם בֶּן־מֵאָה֩ וְעֶשְׂרִ֨ים שָׁנָ֤ה אָנֹכִי֙ הַיּ֔וֹם לֹא־אוּכַ֥ל ע֖וֹד לָצֵ֣את וְלָב֑וֹא וַֽיהוָה֙ אָמַ֣ר אֵלַ֔י לֹ֥א תַעֲבֹ֖ר אֶת־הַיַּרְדֵּ֥ן הַזֶּֽה׃

« Aujourd’hui, leur dit-il, je suis âgé de cent vingt ans, je ne pourrai plus sortir et entrer, et l’Eternel m’a dit : Tu ne passeras pas ce Jourdain. »

Lorsqu’il dit « je ne pourrai plus » c’est le verbe 

3201 yakol  יָכֹל ou yakowl  יָכוֹל

une racine primaire : pouvoir, vaincre, permettre, reconnaître, devoir, rendre maître, l’emporter, oser, venir à bout, impuissant, supporter, obtenir, incapable

1. prévaloir, vaincre, supporter, avoir le pouvoir, être capable de gagner ou accomplir, capable d’endurer, capable d’atteindre.

2. prévaloir, décider, vaincre, être vainqueur.

3. avoir la capacité, avoir la force.

Une des caractéristiques de la vie humaine est d’entrer quelque part puis d’en sortir vainqueur : 

-> entrer dans la vie

-> entrer dans le mouvement 

-> entrer dans une femme (pour un homme)

-> entrer dans une maison, dans une ville, dans un pays, 

-> entrer dans son repos

Dans l’évangile de Mathieu 27 nous pouvons nous apercevoir que la résurrection des morts est quelque chose qui a été vue et déclarée aux yeux de beaucoup de monde lors de la mort du Fils de Dieu   : 50 Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. 51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, 52 les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. 53 Etant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes. 54 Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.

En hébreu, la résurrection est appelée “תחיית המתים” (Te’hiyat HaMetim), ce qui signifie littéralement “la résurrection des morts”. Ce concept est central dans la tradition juive et est souvent mentionné dans des textes rabbiniques, bien qu’il soit moins explicitement évoqué dans la Torah écrite elle-même. Cependant, un verset souvent interprété comme faisant allusion à la résurrection se trouve dans le livre de Deutéronome.

Le verset en question est Deutéronome 32:39 :

רְאוּ עַתָּה כִּי אֲנִי אֲנִי הוּא וְאֵין אֱלֹהִים עִמָּדִי, אֲנִי אָמִית וַאֲחַיֶּה מָחַצְתִּי וַאֲנִי אֶרְפָּא וְאֵין מִיָּדִי מַצִּיל

Voyez maintenant que c’est moi, c’est moi seul, et il n’y a pas d’autre dieu avec moi ; je fais mourir et je fais vivre, je blesse et je guéris, et nul ne peut échapper à ma main.”

Ce verset est souvent compris par les commentateurs juifs comme une allusion à la résurrection des morts, où Dieu affirme son pouvoir absolu sur la vie et la mort.

Dans ce verset, Dieu déclare clairement qu’Il est celui qui fait mourir, mais aussi celui qui fait revivre. Cette déclaration suggère que la mort n’est pas la fin ultime, mais qu’il existe un potentiel pour un renouvellement de la vie sous la volonté divine.

Les sages du Talmud ont débattu sur cette notion, considérant que ce verset fait allusion au futur, où Dieu ressuscitera les morts lors de la fin des temps. Le Talmud, dans le traité Sanhédrin 91b, discute longuement de la résurrection et cite ce verset pour montrer que Dieu a le pouvoir non seulement de donner la vie mais aussi de la restaurer après la mort.

Pour résumer, ce verset de Deutéronome, bien que ne mentionnant pas explicitement la résurrection des morts, est compris par la tradition juive comme une preuve textuelle que Dieu détient le pouvoir de faire revivre les morts, ce qui est l’essence même du concept de résurrection dans la foi juive.

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