Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Teroua, c’est le nom que l’on donne à la fête de la « sonnerie » des trompettes. La tradition juive lui a redonné un autre nom : « Rosh Hashana », c’est-à-dire la « tête de l’année »,  ou si l’on veut le début de l’année « civile » juive. « Teroua » vient d’un autre mot « roua » le cri.

On trouve un lien entre cette « sonnerie » et l’alphabet hébreu qui est un alphabet composé de consonnes. Les voyelles sont des points et des traits de lettres qui sont ajoutés à ces consonnes. La vocalisation a toujours existé mais elle restait « orale », et transmise de bouche à oreille. Ce n’est qu’au 6ème siècle que les Massorètes », un groupe de scribes, ont mis en place un système de vocalisation avec des voyelles visibles cette fois, des signes écrits. 

Les paroles qui sont dans la bouche de l’Éternel, ce sont donc des consonnes avec des voyelles.
La langue sémitique révèle un lien affectif, spirituel, céleste entre les consonnes et les voyelles entre autre dans l’hébreu. Quand on a quelque chose sur le cœur, on veut « expulser » cette chose, la pensée va être expulsée au dehors grâce au «SOUFFLE» de nos poumons. Sans poumons, sans souffle, la parole est morte car elle ne reste qu’au niveau de la pensée sans aller plus loin. Sans l’Esprit, les mots sont morts. Sans voyelles, les consonnes c’est-à-dire les racines de l’hébreu sont mortes. Puis la parole va être expulsée des poumons vers le palais pour être littéralement «bloquée» à un point d’articulation dans notre bouche. Soit c’est notre langue qui va produire le son, soit ce sont nos deux lèvres. Sans nos lèvres, il est impossible de prononcer le B ou le P entre autres, aucune consonne dite «labiale» ne peut être prononcée. Et puis il y a le palais, la gorge, les dents et ainsi de suite et la linguistique nous apprend ainsi qu’il existe une bonne trentaine de type de sons différents, labiales, apico-dentales, etc. La nature nous instruit sur le chemin par lequel passe la «Parole».
Autrement dit, avec tout ce qui a été dit, les paroles qui sont dans la bouche de l’Éternel sont tellement abondantes et remplies de vie, qu’elles ne demandent qu’à sortir et être entendues.

Remarquons que les anges de Dieu écoutent et obéissent sans discuter à la Parole de Dieu écrite (à l’exception des anges rebelles). Il n’est pas question pour Dieu ici de les menacer, de «déclarer», de «prononcer». Ces formes intensives du langage sont adressées uniquement à la terre.
D’autre part, la terre entendra «les dires» de la bouche de l’Éternel אִמְרֵי-פִי c’est-à-dire imréi piy et où « imréi » vient de 561 emer אֵמֶר vient de 559 : parole, dire, réponse, émission, discours, parole, dire, promesse, ordre ou encore de 562 omer אֹמֶר même mot que 561: parole, langage, instruire, résolution, émission, discours.
La racine 559 amar אָמַר une racine primaire nous montre les intentions de Dieu, ce qu’il nous promet, ce qu’il pense, la réponse qu’il va nous donner : dire, parler, répondre, commander, appeler, promis, prononcer. Dans «amar», 4 thèmes sont abordés :
répondre, penser, commander, promettre, avoir l’intention de.
être entendu, être appelé.
se glorifier, agir fièrement.
avouer.
Il est évident que certaines «dires» sont données uniquement que pour les humains.

«2‭ ‬Que mes instructions se répandent comme la pluie‭, ‬Que ma parole tombe comme la rosée‭, ‬Comme des ondées sur la verdure‭, ‬Comme des gouttes d’eau sur l’herbe‭ !‬»

ב‭ ‬יַעֲרֹף‭ ‬כַּמָּטָר‭ ‬לִקְחִי‭ ‬

yaaroph kammatar liqhiy

Que mes instructions se répandent comme la pluie

Que se répandent comme la pluie mes instructions

Que ma parole se distille au goutte à goutte‭… ‬Curieusement on découvre dans le peuple‭ ‬juif des liens étroits entre la parole de Dieu et son application concrète aux technologies‭. ‬

Que se répandent comme la pluie mes instructions‭ : ‬qu’elles se répandent‭ ‬yaaroph‭ ‬6201‭ ‬du verbe‭ ‬araph‭ (‬6201‭)‬‭ ‬עָרַף‭ ‬une racine primaire‮ ‬‭: ‬se répandre‭, ‬distiller‭, ‬laisser tomber‭, ‬couler goutte à goutte‭. ‬Cette notion de « se répandre », c’est le caractère propre de la Parole.

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