Y a-t-il des voleurs au sein de nos assemblées et de nos synagogues ?
Lorsque Adam et Eve ont désobéi à la Parole de Dieu, ils ont été chassés du jardin d’Eden. En réalité ils s’étaient pris pour des dieux. Ils avaient volé la Gloire de Dieu. Et de tous les péchés qui puissent exister sur toute la terre depuis que le monde existe : le mensonge, le vol, le meurtre, etc. , le péché le plus grave n’est-il pas celui de voler Dieu, de prendre pour soi, des choses qui appartiennent à Dieu ? Désobéir à Dieu c’est une chose. Voler Dieu, c’est autre chose.
Sommes-nous, dans ce cas en tant que croyants ? Avons-nous volé Dieu pour quoi que ce soit ? Lorsque nous avons reçu une révélation prophétique, rendons nous toute la Gloire à Dieu ? Lorsque nous avons chanté merveilleusement, rendons-nous instantanément sans perdre une fraction de seconde, toute la Gloire à Dieu ? Lorsque nous mettons en action un don de la foi communiqué par le Saint Esprit, rendons-nous gloire à Dieu ?
Les gens du monde aiment faire passer des tests aux autres pour que chacun sache mesurer ses propres capacités intellectuelles, ses compétences techniques et professionnelles. Voici un test magnifique sur la dîme, un test qui mesure notre température spirituelle, notre amour pour Dieu, notre Foi véritable, notre humilité et notre simplicité, notre cœur d’enfant.
La dîme de tous nos revenus financiers appartient à Dieu : ne pas donner sa dîme pécuniaire à Dieu c’est littéralement VOLER Dieu. Et l’on sait ce qui est arrivé au couple Ananias et Safira qui a volé Dieu. Beaucoup de personnes donnent de leur temps pour l’œuvre de Dieu : ils donnent la dîme de leur temps. Mais donnent-ils la dîme de leur argent ?
Comment dois-je investir mon argent ?
Le premier investissement pour Dieu c’est de rendre à Dieu ce qui lui appartient c’est-à-dire les 10% de tous nos revenus, non pour plaire à des hommes, non pour remplir les poches d’un leader d’assemblée, non pour espérer amasser un bénéfice sur les impôts annuels comme cela se fait couramment dans les milieux évangéliques américains mais pour obéir à Dieu et espérer alors recevoir la bénédiction.
Je donne ce que j’ai envie ?
Ne fais pas ce que Dieu ne te demande pas : la dîme n’a rien à voir avec l’offrande volontaire.
Ne fais pas le superflu si le nécessaire n’est pas fait.
L’offrande volontaire doit passer après la dîme.
Les chrétiens s’imaginent que la dîme est une option.
Non seulement ce n’est pas une option mais c’est un ordre : ils s’imaginent qu’ils peuvent donner à Dieu ce qu’ils ont envie de lui donner selon leur bon plaisir, une pièce par-ci, un petit billet par là.
L’offrande volontaire est inutile si la dîme n’a pas d’abord été rendue à son Propriétaire.
L’offrande volontaire est une bonne chose si auparavant les 10% ont été acquittés.
Une dîme non acquittée équivaut à du vol caractérisé. Si l’argent n’avait pas autant d’importance pour Dieu, les textes n’auraient pas relater l’histoire du couple de Ananias et Safira.
Oui mais moi je suis au chômage ?
Que tu sois au chômage, donne la dîme de ce que tu dois à Dieu.
Que tu sois en incapacité, donne la dîme de tes revenus.
Que tu sois sans revenu, donne la dîme de tes revenus.
Que tu aies un emploi rémunéré ou que tu sois toi-même employeur ou même directeur, rends à Dieu ce qui lui appartient.
Et mes dettes ?
Si tu as des factures ou des dettes, ta première dette avant les autres dettes c’est celle que tu dois rembourser à ton Dieu : la dîme de tous nos revenus n’est pas une certaine somme d’argent que l’on a décidé de donner à Dieu selon notre bon vouloir ou notre bon cœur.
Si c’est si important, ma dîme a donc une valeur pour Dieu ?
La dîme est le test pratico-pratique de celui qui dit aimer Dieu.
Donner sa dîme donne la paix qui surpasse toute intelligence. Donner sa dîme n’est pas un geste que l’on veut bien faire si on a envie ou si on a largement les moyens.
Une dîme donnée par un riche ou celle donnée par un pauvre ont la même valeur devant Dieu mais Dieu apprécie plus les actes de foi de la part de quelqu’un qui a des difficultés à donner sa dîme plutôt qu’à celui qui n’y pense même pas car il vit dans l’aisance ou dans la sécurité.
Dieu est-il fâché sur celui qui ne donne pas sa dîme ?
Non Dieu aime tout le monde. Notre argent, il n’en n’a pas besoin. Notre argent est pour Dieu un test pour voir :
– si nous l’aimons
– si nous avons la Foi
– si nous avons un cœur endurci ?
– si nous sommes des beaux parleurs et des hypocrites ?
Oui, mais ma dîme ça ne regarde que moi, n’est-ce pas ?
Pas du tout. La dîme concerne le peuple dans son ensemble. Celui qui ne donne pas sa dîme risque d’amener un interdit sur une assemblée. Malachie parle clairement de ces choses : Dieu parle de la « nation toute entière », Dieu parle de la malédiction qui frappe tout un peuple qui vole Dieu, Dieu va même jusqu’à conditionner la qualité de la nourriture spirituelle que recevra toute l’assemblée.
Une assemblée qui ne donne pas sa dîme, s’appauvrit spirituellement : c’est précisément l’état de l’église chrétienne universelle actuellement : la pauvreté en esprit, la pauvreté en vérité, la pauvreté au niveau de la prophétie, la pauvreté au niveau des dons spirituels et enfin une des plus importantes pour notre époque, la pauvreté en ce qui concerne la révélation prophétique qui concerne les temps de la fin, aimer Israël, aimer les juifs : la compréhension de l’amour que Dieu porte pour son peuple Israël.
Malachie 3:9-10
« Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière! 10 Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. «