Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Le Cantique des Cantiques semble être à certains moments, l’un des plus mystérieux livres de toute la Bible, plus encore que le Livre de Daniel ou de l’Apocalypse. Pourtant, à y regarder de plus près, il révèle dès le chapitre 3, la plus belle et la plus attendrissante des rencontres que le peuple d’Israël puisse faire : celle entre le Messie et son épouse, la fille d’Israël, celle qu’Il vient chercher après tant de millénaires. Les chrétiens se demandent s’il s’agit de l’église ou d’Israël. Rappelons-nous qu’Israël est un peuple à part que Dieu a placé là sur terre, comme image terrestre de ce que les enfants de Dieu rachetés vivront. 

Pendant des sombres périodes d’obscurantisme, le peuple juif aspirait à ce moment, moment dont il ne pouvait à aucun moment imaginer comment allait se passer la tournure de cette rencontre bien mystérieuse.
La Bible montre dès les premiers versets de la Bible la présence d’un homme et d’une femme. Cette relation terrestre et physique nous montre la relation céleste et prophétique qui allait se mettre en place entre le peuple d’Israël et son Dieu, par l’entremise de Celui qui est appelé « la « Parole Vivante » sortie de la bouche de Dieu. La lecture biblique doit donc TOUJOURS être considérée comme « double », s’il y a un peuple terrestre, alors il y a un peuple céleste. Evidemment ça ne répond pas à la question de savoir si Israël fait partie de l’Israël de Dieu. On trouvera la réponse à cette question dans l’histoire de Joseph lorsqu’il se présentera devant ses 11 frères en leur disant « c’est Moi votre frère que vous avez vendu ». 

Le retour du Messie Yeshoua et la teshouva du peuple juif

En imaginant un seul instant qu’Israël (le figuier maudit) aurait été rejeté par Dieu au profit des rachetés de l’Eternel que nous sommes tous, croyants nés de nouveau, nés d’eau et d’Esprit, alors jamais on ne pourra comprendre le sens typologique qui nous est donné en Genèse 46 lors de la réconciliation entre les 11 frères et leur frère Joseph, c’est-à-dire prophétique entre le peuple Israël charnel (le figuier) et Yeshoua qui viendra se montrer Lui-même en Personne devant son peuple, ses frères devant lesquels Joseph (Yeshoua) pleurera. Genèse 46:29 Joseph attela son char et y monta, pour aller en Gosen, à la rencontre d’Israël, son père. Dès qu’il le vit, il se jeta à son cou, et pleura longtemps sur son cou.  

Les mêmes événements sont prophétisés en Zacharie 14 lors du retour de Yeshoua à Jérusalem « 3 L’Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. 4 Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il se formera une très grande vallée : Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi. 5 Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, car la vallée des montagnes s’étendra jusqu’à Atzel; Vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, au temps d’Ozias, roi de Juda. Et l’Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui.« 

Une relation d’amour

Le Cantique des cantiques est caractérisé par une relation d’amour fou entre un peuple (la fiancée) qui a soif de son bien aimé (le Messie).

 » 1 Sur ma couche, pendant les nuits, J’ai cherché celui que mon coeur aime; Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé… 2 Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville, dans les rues et sur les places; je chercherai celui que mon coeur aime… Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé. 3 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée : Avez-vous vu celui que mon coeur aime ?  4 A peine les avais-je passés, que j’ai trouvé celui que mon coeur aime; Je l’ai saisi, et je ne l’ai point lâché jusqu’à ce que je l’aie amené dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m’a conçue. 5 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, avant qu’elle le veuille. »

Dès le premier verset du chapitre 3 cette « femme » (Israël) cherche son Messie qu’elle ne connaît pas encore. Elle ne le connaît pas pour la bonne et simple raison que ce « Messie » ne se montre pas encore à elle.

« Sur ma couche, pendant la nuit, j’ai cherché celui que mon coeur aime; je l’ai cherché et je ne l’ai point trouvé.

Pourquoi est-on sûr qu’il s’agit bien du peuple d’Israël et non des païens (l’église) ?

Lorsqu’il est demandé à cette femme de parcourir la ville, les rues et les places, il ne peut s’agir ici que d’une seule « Ville », la « Ville du Grand Roi » : Yeroushalaïm ».

2 Levons-nous, me suis-je dit, parcourons la ville; les rues et les places, cherchons celui que mon Coeur aime,  » Je l’ai cherché et Je ne l’ai point trouvé.

Ce peuple aimé de Dieu a cherché son époux mais il n’a pas trouvé car c’est à Lui à se révéler tout comme était caché en Joseph en Egypte le Messie promis.

L’hébreu est précieux pour nous révéler « qui » sont ces gardes qui sont en contact avec le peuple élu. Ces gardes (shomrim) sont des gardiens qui regardent, observent, gardent le souvenir, surveillent, se protègent, prennent garde, ont soin, sont chargés, obéissent. On voit toutes les caractéristiques des croyants nés de nouveau et qui sont remplis de l’Esprit Saint avec le discernement pour voir d’où peuvent venir les attaques de l’adversaire sur la « Ville ».

Israël demande à ces croyants (les shomrim) où se trouve son Messie, son époux. La femme (Israël encore aveuglé), n’a pas attendu leur réponse car c’est l’époux lui-même qui devait se révéler à elle.

3 Les gardes (shomrim) m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville:  » Avez-vous vu celui que mon coeur aime? »  4 A peine les avais-je « dépassés » (ABAR croiser, aller au delà, prendre les devants, passer dans d’autres mains, émigrer), que j’ai trouvé celui que mon coeur aime. Je l’ai saisi et je ne le lâcherai pas, jusqu’à ce que je l’aie introduit dans la maison de ma mère, et dans la chambre de celle qui m’a donné le jour. L’ÉPOUX.

Un temps pour toute chose

Le passage qui suit nous laisse songeur : il semble nous montrer que si la belle épouse dont on parle dans ce passage est Israël, les « filles de Jérusalem » pourraient alors très bien être celles et ceux qui feront partie de l’épouse enlevée sur les nuées avant la rencontre entre l’épouse juive et son Messie juif.

Le terme « Epouse » est une entité prophétique très large qui mérite encore de s’en remettre à Dieu pour ce qui concerne de son sens : il y a l’épouse du Messie qui revient régner 1000 ans à Jérusalem au milieu des juifs, il y a l’épouse dite « de Christ » ainsi que les vierges dites « sages », etc.   

5 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, avant qu’elle le veuille. »

Quoi qu’il en soit, une chose est certaine, ce passage ne permet aucune contestation : le peuple d’Israël va très bientôt rencontrer son Messie et l’Epouse se prépare pour la venue de l’Epoux Céleste.

Elle se pare de fin lin, irrépréhensible, pure et sans tache pour l’avènement du Fils de Dieu : YESHOUA HAMASHIAH.

Préparons-nous car les temps d’une première rencontre dans les nuées avec le Fils de Dieu est proche, très proche !

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