Le pasteur Bahytzhan Kashkumbaev a passé neuf mois en prison à cause d’une fausse accusation. Libéré depuis peu, il est assigné à résidence et raconte comment Dieu a agi.
Comment aimer ses ennemis
Condamné à quatre ans de prison avec sursis et trois ans de mise à l’épreuve, le pasteur a dû faire face à des conditions de détention très rudes en attendant l’ouverture de son procès. Mais même entassés à neuf dans la cellule où il mangeait, dormait et allait aux toilettes, sa foi n’a pas été affaiblie. Bien au contraire, ces neuf mois lui ont appris à mieux comprendre l’amour et la grâce de Dieu, qui lui a notamment appris comment aimer ses ennemis au travers du contact avec les autres prisonniers.
Dizaines de détenus convertis
« Quand j’ai commencé à prêcher l’Evangile, j’ai senti leur immense besoin d’entendre la vérité. Ils avaient si longtemps vécu dans un mensonge qu’ils étaient vraiment désireux d’entendre chaque mot que je prononçais. Et les gardiens m’ont aidé dans mon entreprise. Pour une raison quelconque, ils m’ont sans cesse déplacé d’une cellule à l’autre, si bien que j’ai pu laisser une trace de l’Evangile dans toute la prison. J’ai compris alors pourquoi Dieu m’y avait envoyé. Mais ce n’étaient pas mes paroles qui les convainquaient. Il fallait qu’ils voient Dieu dans mes actes. Des dizaines de détenus se sont convertis en voyant mon exemple et mon attitude personnelle devant la foi. »
Assigné à résidence
Aujourd’hui, Bahytzhan Kashkumbaev est assigné à résidence dans le complexe de son église, et il craint de devoir faire face à de nouvelles accusations fomentées par les autorités kazakhes. Dans cette ancienne république soviétique majoritairement musulmane, le christianisme est considéré comme une religion utilisée par l’«Occident» pour infiltrer la société.
Remercions Dieu pour son action dans la vie de Bahytzhan Kashkumbaev,
Prions pour que les autorités relâchent la surveillance dont il fait l’objet,
Prions pour que les prisonniers qui ont accepté Jésus soient fortifiés dans leur foi.