Lamier jaune
Le lamier jaune reçoit le bourdon et lui donne son pollen

Vous savez certainement comment toute la création de Dieu porte en elle-même la semence spécifique à sa nature « selon son espèce » les fleurs se font butiner par différents insectes ou oiseaux. Les lamiers jaunes par exemple se font butiner par des bourdons. 

La Bible décrit comment se reproduisent les fleurs. Nous lisons en Genèse 1: « 11 Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. 12 La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. 13 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour. »

וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֗ים תַּֽדְשֵׁ֤א הָאָ֙רֶץ֙ דֶּ֔שֶׁא עֵ֚שֶׂב מַזְרִ֣יעַ זֶ֔רַע עֵ֣ץ פְּרִ֞י עֹ֤שֶׂה פְּרִי֙ לְמִינ֔וֹ אֲשֶׁ֥ר זַרְעוֹ־ב֖וֹ עַל־הָאָ֑רֶץ וַֽיְהִי־כֵֽן׃

The Lexham Hebrew Bible (Bellingham, WA: Lexham Press, 2012), Gn 1.11.

Je vous donne ici un extrait d’un article de « Nature et Autonomie » de Mathilde Combes et je complète avec la Parole de Dieu.

C’est fascinant à observer : la fleur, qui ressemble à une bouche béante (son nom vient de lamia), accueille les bourdons qui sont de la famille des abeilles,  DEVORAH de la racine hébraïque DAVAR, la Parole) : c’est la « BOUCHE » qui s’ouvre pour faire rentrer la « PAROLE » !!

Ceux-ci butinent le nectar, puis en ressortent avec du pollen sur le dos.

Vous le savez sûrement, le rôle des insectes est primordial dans la reproduction des plantes, grâce au pollen qu’ils transfèrent d’une fleur mâle à une fleur femelle.

En l’occurrence, pour le lamier, tout est très bien étudié : la lèvre inférieure de la fleur sert de piste d’atterrissage aux bourdons.

En se posant, ils s’agrippent aux lobes latéraux, ce qui fait basculer la lèvre supérieure (le capuchon) de la fleur sur leur dos.

Dans ce capuchon se trouve le pollen du lamier.

étamines pollen
Lorsqu’on soulève le capuchon, on aperçoit les étamines qui contiennent le pollen.

Lorsqu’on soulève le capuchon, on aperçoit les étamines qui contiennent le pollen.

C’est de cette manière que le pollen s’accroche sur le dos des insectes lorsqu’ils viennent butiner le nectar de la fleur. Et c’est comme ça que se fait la pollinisation !

Fascinant, n’est-ce pas ?

Mathilde Combes a voulu en savoir davantage sur la manière dont les autres plantes favorisent cette reproduction grâce aux insectes, et voici quelques exemples inspirants.

Un levier chez la sauge

La sauge possède un mécanisme similaire à celui du lamier, mais encore plus sophistiqué !

Ses étamines ont une forme de levier. Quand l’insecte entre dans la fleur pour atteindre le nectar qui se trouve au fond, il pousse une petite languette qui actionne ce levier.

L’extrémité qui contient le pollen bascule alors et ce dernier se retrouve sur le dos de l’insecte.

Puis, lors de la visite d’une fleur femelle, le style, qui dépasse légèrement de la fleur, frotte le même endroit du bourdon et récupère le pollen.

Ce système évite le gaspillage et assure un maximum de pollinisation !

Ces plantes, le lamier et la sauge, possèdent donc des techniques mécaniques pour transférer le pollen d’une fleur à une autre.

D’autres plantes misent plutôt sur des tactiques visuelles…

Une imitation parfaite chez les orchidées

Chez certaines orchidées (les Orphys), la stratégie de pollinisation nous montre que la nature a beaucoup d’imagination.

La fleur imite l’apparence d’une femelle insecte : même forme, même texture, et même odeur, grâce à des substances chimiques qui ressemblent aux phéromones.

Les insectes n’y voient que du feu : 

Les insectes qui voient ces fleurs n’y voient que du feu

Les insectes mâles qui voient ces fleurs tentent alors de s’accoupler avec elles… et se retrouvent avec plein de pollen accroché à leur corps.

En se posant sur une fleur femelle, il dépose un peu de pollen, ce qui permet la fécondation.

Ce qui est fou, c’est que chaque type d’orphys attire un insecte spécifique en fonction de sa forme et de son odeur !

Un labyrinthe chez la digitale

La digitale attire les pollinisateurs avec ses grandes cloches dressées, roses, violettes, jaunes ou blanches.

Lorsqu’ils s’approchent, les insectes aperçoivent des taches sombres à l’intérieur de la corolle. Ce sont des marqueurs visuels qui les guident vers le fond de la fleur, là où se trouve le nectar.

Pour y accéder, ils doivent entrer entièrement dans la fleur. De cette manière, ils se frottent contre les étamines, situées sur le plafond, qui déposent le pollen sur leur dos.

Lorsqu’ils vont butiner une autre digitale, le style femelle, bien placé, effleure cette zone et capte le pollen.

Ce petit labyrinthe est donc particulièrement efficace pour polliniser !

 

Joseph en Egypte

Lorsque Joseph est devenu le second en-dessous de Pharaon, Dieu l’a utilisé pour prendre soin du peuple et lui apporter le pain de vie :

Genèse 47:23 « Joseph dit au peuple : Je vous ai achetés aujourd’hui avec vos terres, pour Pharaon; voici pour vous de la semence, et vous pourrez ensemencer le sol. »

Le domaine de la semence est vraiment étonnant puisque la semence, bibliquement parlant, est un type de la « PAROLE » de Dieu que le Semeur va ensemencer la terre. LA terre, dira Yeshoua, représente le coeur de l’homme. Certains acceptent cette semence, d’autres comme les chemins sur lesquels on marche, les terrains rocailleux ou remplis de ronces ne permettent pas à la semence de pénétrer et de s’y développer. 

Encore de nombreux exemples qui montrent que la nature est bien faite… et qu’elle n’a pas fini de nous étonner.

 

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