A l’heure où le monde court à sa perte, où le mal et le péché deviennent la norme, nous sommes appelés à annoncer la Bonne Nouvelle du salut par Yeshoua autour de nous. Nous sommes appelés à apporter au monde la Lumière du Mashia’h.

Actes 1:8
« Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » 

Evidemment, pour éclairer notre entourage, il faut être soi-même rempli d’huile du Saint-Esprit. La question c’est : avons-nous la lumière de Dieu en nous ? Cette lumière est-elle en nous indéfiniment ? Yeshoua peut-il encore nous appeler « lumière du monde » ? Yeshoua a dit en Jean 8:12 « Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » et puis aussi il a dit en Matthieu 5:14 « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ».

Il est dit en Ephésiens 5:8 « Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! »  Il y a donc un changement d’état entre le « avant » et le « après » 1 Thessaloniciens 5:5 « vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres.

Et pour nous encourager, l’apôtre Pierre ajoute ceci en plus : 1 Pierre 2:9 « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière ».

Nous ne faisons donc plus partie du « monde ». La question semble innocente puisque le principe du salut par la Foi nous rend automatiquement disciples du Maître et possédant les mêmes attributs que Lui. S’il est Lui-même « Lumière » et qu’il nous a dit « vous êtes la lumière du monde », il n’y a pas de raison que nous ne le soyons plus. Pourtant il a ajouté « celui qui me suit »…

« Celui qui me suit aura la lumière »

Jean 8:12 « Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Quand le Seigneur peut-Il voir en nous la « lumière du monde » ? Quand le Seigneur verra que nous éclairons le monde. Sommes nous des « Meshi’him« , c’est-à-dire des « suiveurs » du Mashia’h ? Le terme « chrétien », une traduction grecque de « meshi’him » est galvaudé aujourd’hui mais il signifie en clair « être oint », « avoir reçu une onction ». Il n’est pas possible d’être nommé « chrétien » et de ne pas « éclairer » un minimum. Le vrai chrétien est celui qui possède en lui-même la lumière.

Certaines personnes qui côtoient les illuminati et qui font partie souvent de la classe politique, disent que c’est eux la lumière, ils affirment que c’est eux qui sont « éclairés ». 

Pour nous qui sommes disciples de Yeshoua, il n’y a pas de pire insulte.

Donc, si quelqu’un vous pose la question « montrez-moi votre lumière », que pouvez-vous lui répondre ? 

Si on demandait à une lampe éteinte « es-tu une lumière? », et qu’elle vous réponde « oui, je suis une lumière », ne sommes nous pas en droit de nous poser cette question : « heu,…je veux bien croire que vous soyez une « lampe », mais pas forcément une « lumière », et je crains que vous n’ayez oublié d’ajouter de l’huile, ou encore d’appuyer sur l’interrupteur car là vous ne m’éclairez pas du tout ! » De même dans le tabernacle, il y a le chandelier et il y a les lampes qui sont dessus et il y a l’huile. S’il n’y a plus d’huile, le chandelier ne sert plus à rien.

Être une « lumière », c’est quoi ?

Quelqu’un qui possède la lumière de Dieu, donne faim et soif à celui qui ne l’a pas. Une vraie lumière n’a pas à se justifier. Ce sont les personnes extérieures, c’est l’environnement lui-même qui est témoin. Grâce à la lumière, on peut voir, on peut discerner, on peut comprendre. Ce n’est pas la lumière qui doit se sentir obligée de se justifier. Par contre la lampe peut expliquer – et elle doit – expliquer pourquoi elle possède cette huile précieuse. C’est le témoignage.

Si pour vous, être une lumière c’est manger sainement, respecter la Torah, faire partie d’un groupe ou d’une communauté de croyants, être gentil et sympa, plaire aux autres, etc., certains religieux vous répondront : « oui d’accord mais moi je n’ai pas besoin de Jésus pour ça, de plus je lis la Torah, moi aussi je ne mange pas de viande, je mange casher, moi aussi je connais l’hébreu, moi aussi je roule à vélo et je fais mon sport quotidien, je suis écologique,..etc. !. »

La grande séduction

« Comment reconnaître un être de lumière incarné : signes et perceptions », tel est le titre d’un article New Age décrivant les personnes ayant la lumière. L’entièreté de l’article est à 99% près de la vérité, on croirait lire la Bible avec un autre type de langage et aussi avec un bémol majeur : il n’y a pas la Présence de Yeshoua. Au lieu de parler de Dieu en tant que Personne bien réelle, ils parlent du « divin », c’est-à-dire ce qui est supposé se trouver à l’intérieur de chacun d’entre nous.

A l’intérieur de chacun de nous ? Vraiment ?

Il est fondamental, pour chacun de nous tous d’être « éclairé » sur notre état réel avant la chute : notre nudité. La base même de notre compréhension du salut !

Adam et Eve, vivaient dans la Présence de l’Eternel. La Gloire de Dieu était sur eux. Leur vraie nature était voilée par la gloire céleste. Ils étaient tous les deux « aroumim » , » nus« , עֲרוּמִּ֔ים 6174 arowm ou arom עָרֹום ou עָרֹם vient de 6191 (dans son sens d’origine) adjectif – nu, nus, nudité, dépouillé.

Lorsqu’ils ont choisi d’écouter une autre voix que celle de Dieu, la lumière de Dieu est devenue en eux, ténèbres. Ils se sont vus tels qu’ils ont été créés dès le début, charnellement, c’est-à-dire VIDES, NUS, et dont exprime le verbe  6168 arah עָרָה la racine primaire qui va donner la nudité ; vider, découvrir, s’étendre, raser, abandonner, mettre à nu, se répandre, se livrer, détruire, être arraché, être nu, dénudé, découvrir, abandonner, vider, raser, renverser.

Et ce mot est de la même origine que 6175 arouwm עָרוּם qui vient de 6191 adjectif – prudent, subtil, sagace, rusé, sournois, sensible, astucieux.

Avant même qu’il n’y ait le péché, Adam et Eve étaient tout naturellement « rusés », « sournois ». Contrairement à tout ce qui nous est enseigné, l’être humain a été créé ainsi brut, charnel, afin d’être illuminé non pas par ses propres qualités mais par la Seule Présence de l’Eternel. Quand on voit le rayonnement que Moïse avait sur son visage lorsqu’il revenait de la Montagne, on peut comprendre ce qu’étaient Adam et Eve avant la chute.

Tout le monde sait que la lumière, ce n’est pas nos oeuvres, si bonnes soient-elles mais c’est le Seigneur Lui-même en nous, espérance de la gloire. Si nous sommes « lumineux » c’est parce que Mashia’h habite en nous. Si nous nous éloignons de la Présence divine, et c’est ce qui s’est passé pour Adam et Eve, alors nous redevenons ce que nous avons toujours été, prudents, subtils, sagaces, sournois, sensibles, astucieux, c’est-à-dire l’image parfaite de nos oeuvres, c’est-à-dire tout le contraire de l’innocence de l’enfant à sa naissance. Très tôt d’ailleurs la vraie nature de l’enfant va se révéler aux yeux de tous. 

Lorsque Adam et Eve ont fait le mauvais choix d’écouter une autre voix que celle de Dieu, ils se sont mis eux-mêmes à l’écart, c’était leur choix, ils se sont éloignés de la Lumière de Dieu. Et c’est là qu’ils ont vu leur vraie nature de rebelle. 

Est-ce que « obéir aux commandements », c’est avoir la lumière ?

Pour Adam et Eve, la lumière sur leur visage venait de la proximité de leur Dieu. L’obéissance aux commandements n’a donc rien à voir avec l’éclat de la lumière. La lumière vient de la « relation » entre Dieu et l’homme. C’est quand Moïse « parlait » avec Dieu que la lumière était sur lui.

Moïse, lorsqu’il était redescendu de la Montagne de Dieu après avoir parlé avec Lui, « Les enfants d’Israël regardaient le visage de Moïse, et voyaient que la peau de son visage rayonnait; et Moïse remettait le voile sur son visage jusqu’à ce qu’il entrât, pour parler avec l’Eternel » (Exode 34:35).

S’il n’y a aucune différence entre ceux qui étudient la Torah ou qui lisent des livres juifs, et les chrétiens du dimanche qui pratiquent leur foi à leur façon, où est alors passée cette lumière, puisque tout Israël fait ça, le témoignage des juifs, il est là, et pourtant ils ne sont pas sauvés, il ne connaissent pas YESHOUA, même si on les appelle le « peuple témoin », le « peuple du Livre ». Même leur nom Yehoud, Yehoudim, Yehoudah contient le tétragramme divin YHVH auquel on a ajouté la lettre DALET, la porte. Et pourtant ils ont besoin de Yeshoua, leur Sauveur, leur Rédempteur. 

Sommes-nous dans la lumière parce que nous célébrons shabbat et les fêtes juives ou parce que nous sommes éclairés par des révélations bibliques, l’hébreu, les textes archéologiques ?

On a beau avoir toute la connaissance et l’amour de Dieu, si on ne la partage pas, alors nous n’éclairons personne, si nous vivons notre vie de chrétiens/messianiques bien pensants et que nous sommes fidèles aux réunions, si nous vivons pour nous-mêmes et non pour les autres, alors notre lampe est tout simplement éteinte.

On peut même se demander si le Saint-Esprit n’est pas déjà parti depuis bien longtemps et que nous ne nous en rendons même plus compte.

Nous pourrions nous poser cette question terrible et angoissante qui avait déjà été posée par le prophète Jérémie à une certaine époque  « La moisson est passée, l’été est fini, et nous ne sommes pas sauvés !  » (Jérémie 8:20)

Est-ce que la lampe vient pour qu’on la mette sous le boisseau ou sous le lit (Marc 4.21)

Dans la Nouvelle Alliance, quelques passages nous parlent de ce boisseau : 

Luc 11:33-36
« 33 Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. 34 Ton oeil est la lampe de ton corps. Lorsque ton oeil est en bon état, tout ton corps est éclairé; mais lorsque ton oeil est en mauvais état, ton corps est dans les ténèbres. 35 Prends donc garde que la lumière qui est en toi ne soit ténèbres. 36 Si donc tout ton corps est éclairé, n’ayant aucune partie dans les ténèbres, il sera entièrement éclairé, comme lorsque la lampe t’éclaire de sa lumière. »

Ici au v34, l’oeil est représenté par la lampe (3088 luchnos λύχνος  nom masculin) c’est un flambeau, une lampe, une bougie, un chandelier, ce qui est sur un support de lampe ou chandelier. C’est une lampe mobile, c’est l’oeil du corps et le corps est le « support » de la lampe.

Matthieu 5:15
« et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. »

Marc 4:21
« Il leur dit encore : Apporte-t-on la lampe pour la mettre sous le boisseau, ou sous le lit ? N’est-ce pas pour la mettre sur le chandelier ? »

Le boisseau, un instrument de mesure

Dans le Tanakh (l’ancien testament) pour « boisseau » il est question de « épha » c’est-à-dire un vase de mesure, ou « encore de « middah » (boisseau, mesure) ou de « mittah » (le lit).

C’est sur ce dernier passage de Marc 4:21 que je veux attirer votre attention, là où on compare middah  מדה  ( la mesure, le «boisseau») avec mittah מיטה  ou מטה (le lit).

4060 middah מִדָּה
vient de 4055 ; nom fém.
mesure, dimension, haute taille, stature, longueur, portion, tribut, vêtement, taille élevée, vaste, étendue, mesurer, cordeau, canne.
1. mesurer, mesure, stature, taille, vêtement.
a. mesure, action de mesurer.
b. une mesure, une taille.
c. portion mesurée.
d. vêtement.

MIDDAH « c’est en passant par la porte qu’on atteint Dieu »

Dans le grec, le mot utilisé est 

2825 klinè κλίνη [κλινάριον]
vient de 2827 ; GK 3108 ; n n
LSG – lit 9, non traduit 1 ; (10 occurences).
1. un petit lit, une couche.
2. un divan sur lequel on prend le repas.
3. une litière sur lequel un malade est transporté.

Retraduit vers l’hébreu on obtient 

4296 mittah מִטָּה
vient de 5186 ; nom fém. : lit, couche, litière, cercueil, civière. La racine primaire de « mittah » est le verbe 5186 natah נָטָה  dresser, pencher, se retirer, aborder, étendre, courber, violer, porter atteinte, se détourner, ramener, tourner, incliner, déclin, tirer (de côté), à l’écart, conduire, fléchir, abaisser, suivre, … ; (215 occurences).
1. étendre, étirer, lancer, tourner, détourner, pervertir, incliner, plier, courber.
Autrement dit, le lit nous montre un lieu où on se détourne, où on pervertit, où on porte atteinte à l’honneur de Dieu.

MITTAT : C’est par ma nature charnelle que j’essaie d’atteindre Dieu

Le boisseau a 2 significations, d’abord c’est un conduit qui est fait de pièces creuses maçonnées superposées les unes sur les autres afin de permettre une bonne évacuation des fumées. Il peut être raccordé à une cheminée à foyer ouvert ou fermé, à un poêle, mais également à une chaudière.

A l’origine, le boisseau était une ancienne mesure de capacité pour les grains et autres solides granuleux, pour les céréales. Ce récipient était de forme cylindrique destiné à mesurer les matières sèches (grains et farines), de capacité variable suivant les lieux et les époques. Le boisseau était une mesure utilisée en France du nord avant l’instauration du système métrique, et valait 12,67 litres.

Ce boisseau en tant que « mesure » a donné son nom « mettre sous le boisseau » avec un bien curieux jeu de sonorités en hébreu entre mida et mita, ce qui révèle un mystère qui ne cherche qu’à être révélé.

וַיֹּאמֶר אֲלֵיהֶם הֲיוּבָא הַנֵּר לְשׂוּמוֹ תַּחַת הָאֵיפָה אוֹ תַּחַת הַמִּטָּה וְלֹא לְהַעֲלֹתוֹ אֶל־הַמְּנוֹרָה׃ 

vayyomer aléihem hayouva hanner lisoumo ta’hat haépha o ta’hat hammittah velo lehaaloto el hamenorah 

Et il leur dit que la lumière était apportée pour être placée sous l’épha ou sous le lit et non pour être amenée vers la lampe.

Dans la traduction hébraïque littérale de l’hébreu du NT du grec vers l’hébreu, le sens est différent : la lumière ne sert pas que pour être amenée égoïstement vers le chandelier. Elle doit servir à tous et c’est pour ça qu’il faut faire un choix : soit être mesuré, soit se cacher.

Ensuite le mot utilisé pour « boisseau » est l’ephah, qui est une « mesure de capacité », une sorte de vase qui sert à mesurer des quantités. 

374 eyphah אֵיפָה ou raccourci : ’ephah אֵפָה un  nom fém.
Il s’agit d’une mesure de quantité pour matière sèche, égale à 10 omers ; même volume que le bath pour les liquides (35 à 40 litres).
b. le récipient pour mesurer cette quantité.

La suite du passage de l’évangile de Marc continue à nous parler encore de la façon que nous lisons, comment nous comprenons, comment nous serons mesurés, comment nous entendons, comment nous écoutons, ce que devient le grain de la Parole qui a été planté dans la terre ‘dans notre coeur).

Qu’on le veuille ou non, ce qui a été planté, portera des fruits, les conséquences de nos actes arriveront à la surface tôt ou tard. Le boisseau n’est pas seulement un cache lampe mais c’est ici quelque chose qui sert à nous mesurer.

Ce texte nous parle de notre engagement devant Dieu en tant de témoins, disciples, serviteurs.  

« 22 Car il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être mis au jour. 23 Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende.
24 Il leur dit encore : Prenez garde à ce que vous entendez. On vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis, et on y ajoutera pour vous. 25 Car on donnera à celui qui a; mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a.
26 Il dit encore : Il en est du royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre; 27 qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment. 28 La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi; 29 et, dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là.
30 Il dit encore : A quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous ? 31 Il est semblable à un grain de sénevé, qui, lorsqu’on le sème en terre, est la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre; 32 mais, lorsqu’il a été semé, il monte, devient plus grand que tous les légumes, et pousse de grandes branches, en sorte que les oiseaux du ciel peuvent habiter sous son ombre. »

Tout nous parle ici de la semence : ce que nous avons semé dans le coeur de notre prochain, nous en serons mesurés : le boisseau récoltera les fruits de ce que nous aurons planté.

Dans la Torah, depuis l’instauration du tabernacle par Moïse, tout était fait à ce que la lumière dans le Lieu Saint, ne soit jamais éteinte.

Exode 27:20

« Tu ordonneras aux enfants d’Israël de t’apporter pour le chandelier de l’huile pure d’olives concassées, afin d’entretenir les lampes continuellement. »

Sans l’huile du Saint-Esprit, la lumière dans notre temple, ne peut pas brûler.

Le jour où cette lumière dans le Temple était éteinte, c’était soit parce que le peuple était déporté en Babylone (image des liens que le diable a sur nos vies) ou ailleurs, soit encore parce que le temple était tout simplement détruit, c’est-à-dire le jour de notre mort physique ou spirituelle. Il n’y avait pas d’autre cas dans la Torah.

Reprenons ces passages de l’évangile : 

La lumière de Yeshoua, c’est pour 3 catégories de personnes :

  1. Pour les gens du dehors qui passent par la « porte » pour être sauvé » : « afin que ceux qui entrent voient la lumière. » Luc 11:33 « Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. »
  2. La lumière de Yeshoua, c’est pour tous ceux qui font déjà partie de la « Maison d’Israël » Matthieu 5:15 « et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. »
  3. La lumière de Yeshoua, c’est pour nous éclairer nous-même, pour nous purifier nous-même, pour nettoyer l’intérieur de notre « temple », le « temple du Saint-Esprit » (1 Corinthiens 6:19 « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ?)  Marc 4:21 « Il leur dit encore : Apporte-t-on la lampe pour la mettre sous le boisseau, ou sous le lit ? N’est-ce pas pour la mettre sur le chandelier ? »

Souvent les croyants de notre époque font tout pour ne pas être vus, pour ne pas être reconnus, pour cacher les informations personnelles sur les réseaux sociaux, pour qu’on en sache le moins possible sur eux, pour qu’on ne puisse pas les retrouver.

A l’époque des réseaux sociaux où justement c’est une grande bénédiction que de pouvoir apprendre à connaître du monde, à développer son propre réseau de relations, la majorité d’entre les croyants sont souvent des lumières éteintes, des lumières cachées sous le lit.

 

Nous avons le choix entre :

LE « BOISSEAU-MESURE » : MIDDAH : allons-nous accepter de laisser le Seigneur mesurer notre plantation, allons-nous accepté d’être nous-mêmes « mesurés » par le Seigneur « Middah » la mesure, le boisseau ?

LE LIT MITTAH : préférons-nous resté couché sous la couverture douillette de la fainéantise ?

Lève-toi

Esaïe 52:2
Secoue ta poussière, lève-toi, Mets-toi sur ton séant, Jérusalem ! Détache les liens de ton cou, Captive, fille de Sion !

Josué 1:2
Moïse, mon serviteur, est mort; maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d’Israël.

Luc 17:19
Puis il lui dit : Lève-toi, va; ta foi t’a sauvé.

Jean 5:8
Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *