Les cieux « Shamaïm » dont parlent notre Bible sont remplis de significations excellentes et la première à laquelle nous pensons c’est bien l’espérance de la résurrection. L’espérance, c’est ce qu’on n’a pas car si on l’avait, elle ne s’appellerait plus « espérance ». De même, les cieux nous sont, pour l’instant du moins, inaccessibles : au plus on voudrait s’en rapprocher, au plus on verra qu’ils s’éloignent toujours plus. Si on regarde des étoiles avec des jumelles, une longue vue ou un télescope, on s’apercevra que les étoiles restent des points, contrairement aux planètes comme la lune ou Mars qui sont perceptibles très nettement. « Mais quoi! Dieu habiterait-il véritablement sur la terre ? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir … ! » (1 Rois 8:27)

Les cieux sont l’ouvrage des mains de l’Eternel. Les cieux sont aussi l’endroit où se trouve le trône de Dieu. Et puis il y a les cieux créés dans lesquels se trouvent l’univers infini et ses constellations, ses galaxies. Ces cieux là n’ont rien à voir avec les lieux célestes.

Mais le saviez-vous? Les cieux s’écrivent de 2 manières différentes : soit on écrit shamayim, soit shamayin. Le mot shamayim est un mot composé de sham et de « mayim » (les eaux au loin) et shamayin « le regard au loin ».

Shamayim est un duel qui vient du singulier shameh du sens d’être haut שָׁמֶה. 

Genèse 1 : 1 « Au commencement, Dieu créa les cieux (shamayim) et la terre. »

Le ciel, les cieux visibles, sont la demeure des étoiles, l’univers visible, le ciel, l’atmosphère. Les « Cieux », sont la demeure de Dieu. La racine hébraïque donne « au dessous du ciel », « le ciel entier », « toucher au ciel », « du haut des cieux », « depuis les cieux ». Le mot « Shamayim »  vient tout d’abord d’une racine du sens « d’être haut ». Les cieux sont un lieu qui nous est inaccessible. Au plus on veut s’en approcher, au plus ils s’éloignent de nous. Les Cieux, c’est la maison de Dieu. Pécheurs, nous n’avons aucune possibilité de nous approcher de Dieu. Même nés de nouveau, il nous est impossible de gagner les cieux. Lorsque nous aspirons à la sainteté et au repos éternel dans la Présence de Dieu, nous voyons bien qu’en réalité au plus on avance vers Dieu, au plus on se sent indigne et souillé. Au plus on cherche à se diriger vers les cieux de Dieu, au plus on s’aperçoit de notre incompétence. 

Shamayim, est un mot composé de 2 parties : le mot « sham » et le mot « mayim » : sham – maïm : les eaux de là-bas !

Le mot « sham »

Le mot sham  שָׁם est une particule qui signifie « là » (pour le temps), « alors », il y, loin de là, où, tu y, ils y, avec cela, c’est là ; (10 occurrences), de là, pour cette raison, alors (adverbe de temps). Ce mot révèle donc que la distance qui nous sépare des cieux n’est pas seulement une séparation géographique en millions de kilomètres mais bien en « temps ». Les scientifiques qui étudient les astres, vont d’ailleurs nous parler d’un phénomène inexplicable : la courbure de l’espace temps. Les cieux sont si lointains que la lumière qui nous parvient de ces étoiles met des centaines voire des milliers d’années pour nous atteindre. On pourrait donc parler des cieux « shamayim » comme des cieux éloignés de nous temporellement. 

Le mot « maïm » 

L’eau se dit en hébreu mayim מַיִם et est un pluriel de dualité : il y a donc 2 cieux « d’eaux ». Selon une certaine tradition, le mot shamaïm pourrait venir aussi des mots « esh » (feu) et « mayïm » (eau), ces deux éléments ayant fait la paix entre eux se sont réunifiés et ont formé le « shamaïm », le ciel. 

Les cieux sont la demeure des étoiles, l’univers visible, le ciel, l’atmosphère, etc.

Les cieux, le ciel, au dessous du ciel, le ciel entier, toucherau ciel, du haut des cieux, depuis les cieux, votre ciel. Le mot shamaïm vient d’une racine du sens de d’être haut

Lorsqu’on parle des eaux d’en haut,  mayim מַיִם  on parle du pluriel duel d’un mot primaire (mais utilisé dans un sens singulier) : des eaux, de l’eau, puits, abreuvoir, soif, se laver, courage, ruisseau, pluie, humidité, neige, mer, gouffre, flots, digue, étang, marécage, larmes, torrent, urine, mare à fumier ; (582 occurrences). Parmi ces occurrences on trouve l’eau, les eaux; l’urine, le danger, la violence, les choses transitoires, le rafraîchissement.

shamayim

Les cieux shamayim sont le duel du singulier shameh שָׁמַיִם duel du singulier שָׁמֶה. Le mot shamayin est composé de spam et de ayin. En haut, au lion, le regard est posé sur la terre. Les cieux nous racontent la gloire du ressuscité. 

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