Psaume 24
Qui est propriétaire et maître de la terre et de tous ses habitants si ce n’est l’Éternel. C’est Lui a créé la terre en la fixant miraculeusement sur les eaux et les rivières. A partir du verset 7 et jusqu’à la fin, Son entrée glorieuse dans un endroit mystérieux en tant que Seigneur et roi glorieux y est manifestée. Sa Gloire s’était déjà manifestée lorsqu’Il a délivré son peuple à main forte et à bras étendus durant l’Exode dans le désert et plus tard dans le Temple de Jérusalem. Ce psaume décrit ses attributs divins afin qu’Israël reconnaisse sa souveraineté divine dans ses œuvres. Le peuple adore le Seigneur sur sa montagne sainte. Et vers ce lieu saint convergent les sanctifiés à la rencontre de Dieu, résidant dans le sanctuaire. La question est toutefois posée : qui montera? Qui entrera ? Celui qui a les mains pures et le cœur dépourvu de fausseté et de fraude.
Psaume curieux qui décrit des portes à ouvrir, des « portes éternelles », des portes qui n’appartiennent certainement pas à ce monde-ci. De quel événement biblique s’agit-il ? Pour quelles raisons le roi doit-il entrer ? Où doit-Il entrer ? Est-ce pour la première fois ? Si ce n’est pas le cas, cela signifie qu’il y retourne. Si c’est le cas, d’où retourne-t-il ? Pourquoi le roi de gloire doit-il entrer dans le sanctuaire ? N’était-il pas déjà dans ce sanctuaire, prêt à accueillir le juste qui monte à la montagne du Seigneur, au lieu saint ? Comment se fait-il que le peuple, ou même les princes, ne reconnaissent pas en Lui, le «roi» ? De quelle victoire du Seigneur en est-il question ? Du triomphe sur les eaux qui menacent la terre ou bien des nations hostiles au peuple de Dieu ?
Structure du Psaume
Ce psaume 24 pourrait se diviser en trois sections.
1. Les deux premiers versets (Ps 24,1-2) introduisent l’idée selon laquelle la terre, avec tous ses habitants, appartient à Dieu.
2. Les quatre versets suivants (Ps 24, 3-6), sous forme de questions et de réponses, présentent les conditions pour l’accès au sanctuaire divin. Le pèlerin est censé respecter la Torah pour se tenir devant le lieu saint. Dans cette partie centrale du psaume on constate un lien fort entre culte et éthique. Le Seigneur désire une adoration pourvue de justice (cf. Ps 15, Is 33 : 14-16 ; Isa 1 ; Amos 5).
3. Tandis que les trois derniers versets (Ps 24, 8-10), toujours sous forme de questions et de réponses, soulignent la puissance de Dieu en tant que roi de gloire.
Au verset 7, les questions et les réponses des versets 8 à 10 sont précédées d’un ordre : il faut que des portes s’ouvrent et permettent l’entrée du roi de gloire. L’accès conditionnel du pèlerin au lieu saint de Dieu est ainsi suivi par l’accès requis du roi de gloire.