Nous sommes actuellement dans une époque de dénégation, de négationisme, de reniement, où beaucoup de gens, depuis le samedi 7 octobre, dénient à Israël le droit à l’existence, dénient à Israël le droit d’avoir une identité en tant que « peuple choisi », peuple élu de Dieu. Après avoir subi un massacre de masse il y a 80 ans, les nations unies leur ont accordé un pays : Israël.
Aujourd’hui ces mêmes nations qui avaient voté à l’époque pour qu’ils puissent recevoir ce pays, leur refusent de leur reconnaître ce pays, avec l’identité, et bientôt le Messie Lui-même, comme sien, le nier. Les nations sont comme le sable : elles sont instables, il est impossible de construire dessus. C’est l’esprit du monde.
Il est bon de rappeler ici un point essentiel de la foi chrétienne. Notre foi repose sur l’accomplissement des prophéties, des promesses faites par Dieu aux patriarches, à Abraham, Isaac, Jacob. Si ces promesses ne s’étaient pas accomplies, nous serions aujourd’hui les plus malheureux de tous les hommes.
Le professeur et docteur en lettres André Lamorte a écrit ce qui suit :
« ATTENTION ! DANGER ! Que les croyants prennent garde ! Le courant amillénariste constitue pour eux, aujourd’hui, un grave danger. Si Israël n’a plus aucun avenir, si nous devons le considérer comme définitivement rejeté par Dieu quant à sa destinée et à sa vocation ; si nous devons attribuer à l’Église par le jeu d’une exégèse symbolique, les prophéties de l’Ancien Testament concernant le peuple de Dieu; si nous devons renoncer à donner aux termes du texte biblique leur valeur propre; si le Royaume du Messie sur la terre doit être regardé désormais comme une pure conception de l’esprit:
- alors , le plan de Dieu dans l’histoire aboutirait à un lamentable échec. Et ce ne sont pas les proclamations d’une Seigneurie purement spirituelle du Christ, d’un règne purement intérieur ou du seul royaume céleste qui convaincront le monde de la réalité de cette seigneurie;
- alors, je devrais renoncer à comprendre le sens de l’Ancien Testament et de l’épître aux Romains quant à Israël, et je devrais renoncer à comprendre le sens du Nouveau Testament quant à l’Église : son origine, sa vocation et sa destinée. La prière de l’Esprit et de l’Église ne signifierait plus rien pour moi, et la Bible qu’il me faudrait interpréter jusqu’à lui faire dire le contraire de ce qu’elle dit, ne serait plus pour moi l’Écriture pleinement inspirée.
Mais Dieu soit loué ! La Bible est la Parole de Dieu, et elle est du même coup la vérité. Laissons-nous instruire par elle et que l’Esprit qui nous l’a donnée, nous conduise à travers ses pages, loin de tous les errements théologiques, «dans toute la vérité».
Professeur André Lamorte, docteur en lettres. Fin de citation.
De tels chrétiens et serviteurs de Dieu sont dignes de respect et pour André Lamorte, décédé il y a quelques années, nous devons leur exprimer notre considération pour leur honnêteté !