Ce quatrième jour de la création, nous célébrons la venue dans le monde de la Lumière. Ce quatrième jour de la création des luminaires est directement lié au quatrième commandement du shabbat en Exode 20. Lors de la soirée du « Erev Shabbat » (le « soir du shabbat », vendredi), nous bénissons Notre Dieu par ces mots « Baroukh Atah Adonaï Eloheinou, Melekh Haolam, asher qideshanou baMashiah Yeshoua, haor laolam » ce qui signifie « Béni sois-Tu Seigneur, Roi de l’Univers, Toi qui nous as sanctifiés par le Messie Yeshoua, la lumière du monde ». Nous affirmons ainsi contrairement à ce que veut la tradition que nous sommes sanctifiés {tip content= »Les bénédictions traditionnelles du shabbat auxquelles nous n’adhérons pas, disent \ »Béni Sois-Tu Hashem, Roi de l’Univers, Toi qui nous a sanctifiés par tes commandements et qui nous a ordonné d’allumer les bougies du shabbat. En effet, Seul Yeshoua peut sanctifier quelqu’un. Aucun commandement n’est capable de « sanctifier » un homme qui a besoin d’avoir sa conscience lavée par le SANG versé de l’Agneau de Dieu\ » »}(Voyez ici){/tip} mais par Yeshoua HaMashiah en personne.
יד וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי מְאֹרֹת בִּרְקִיעַ הַשָּׁמַיִם, לְהַבְדִּיל, בֵּין הַיּוֹם וּבֵין הַלָּיְלָה; וְהָיוּ לְאֹתֹת וּלְמוֹעֲדִים, וּלְיָמִים וְשָׁנִים |
vayomer Elohim yehi meorot birqiya hashamaïm lehavddiyl beyn hayom ouveyn hallaïlah vejayou leotot oulmoadiym oulyamiym veshaniym |
14 Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années |
Les luminaires sont soit masculin soit féminin 3974 maowr מָאֹור ou maor מָאֹר féminin meowrah מְאוֹרָה ou meorah מְאֹרָה luminaire, chandelier, lampe, lumière, plaire ; (19 occurences). Vient de 215 : owr אֹור éclairer, jour, lumière, luire, clarté, briller, majestueux, être ou devenir brillant, lumière, devenir clair, s’éclaircir. Le mot «luminaire» et plus particulièrement 3975 meouwrah מְאוּרָה nous montre le sens d’une caverne (Es 11:8) par rapport au trou de lumière dans un antre, un repaire. Ces luminaires ont donc le sens de «percer» les ténèbres», «séparer», pour «marquer». Lorsque Dieu a donné des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit, ce sont comme des phares, des bannières qui avertissent comme des signes, pour marquer les époques, les jours et les années. Les fêtes, les shabbat, les répétitions annuelles de ces fêtes, les époques sont donc établis lors de ce quatrième jour. Ce quatrième jour correspond au 4ème commandement de la Torah : le temps marqué, fixé pour arrêter, pour séparer le jour saint du Shabbat des jours profanes de la semaine!
Les luminaires dans les cieux ne sont donc pas seulement les étoiles dans le ciel physique que nous voyons le soir et la nuit par temps clair.
Les luminaires ne sont pas seulement celles et ceux qui sont appelés «la lumière du monde» qui sont appelés à être des témoins de la Parole de Vie : Yeshoua.
Ces luminaires représentent aussi des signes pour baliser les temps, la semaine, les mois, les années. Et qui est-ce qui balise ainsi la «séparation» si ce n’est les enfants d’Israël (les juifs et les gentils qui sont greffés sur l’olivier franc) sont donc des luminaires pour baliser les époques, les shabbat.
Les enfants de Dieu ne sont pas seulement des balises pour encourager le monde à lire, écouter les évangiles.
Ils sont des balises pour marquer les «époques» (moadim : les rendez-vous), les «jours» (yamim), les «années» (shanim)
Les «époques» montrent les temps pendant lesquels Dieu veut se rencontrer avec son peuple lors de RENDEZ-VOUS.
Les «jours» montrent les séparations nettes et franches entre le saint et le profane.
Les «années» insistent et insistent encore et toujours sur la répétition : l’enseignement.