La comparaison de la «loi» et de la «grâce» révèle chez une majorité un immense manque de maturité spirituelle.
Les rites commandés à Moïse pour le tabernacle n’ont rien à voir avec les 10 commandements et les fêtes de l’Eternel. Leur but est différent. Cela signifie en gros qu’aucun des dix commandements, pas même le respect du shabbat ni la célébration des fêtes de l’Eternel, ni aucune des lois qui légiférait la vie en société, ne doit être annulé.
Ces passages des Écritures ont fait coulé tellement d’encre et de salive que si le monde juif nie le contenu d’Esaïe 53 en tant qu’annonce de la venue de Yeshoua, le monde chrétien quant à lui, néglige et nie plus encore que les juifs même l’ancien testament et surtout des livres comme le Lévitique.
Ces lois ont été données au monde entier comme nous l’avons vu dans vayikra. Par contre c’est du monde entier que Dieu va se choisir un reste, un peuple, une nation sainte de souverains sacrificateurs.
C’est exactement ce qui se déroule dans cette parasha Tsav.
Comment un croyant, un disciple à qui Yeshoua a fait la promesse d’en faire un sacrificateur pour Dieu son Père, comment ce croyant pourrait-il rentrer dans cette promesse si les sacrifices et les ablutions, et les offrandes dans le tabernacle ne l’intéresse même pas?
Refuser de chercher à comprendre le pourquoi des sacrifices dans le tabernacle équivaut à refuser d’être aujourd’hui des sacrificateurs pour l’Eternel.
Si Dieu dans sa grande bonté nous a donné, à nous au 21ème siècle, le Livre du Lévitique, le Livre des Nombres, le Deutéronome, c’est qu’il y a des raisons pour notre formation pédagogique.
Le prophète Osée a bien prophétisé sur le monde actuel, juifs et non juifs, «Mon peuple meurt parce qu’il n’a pas la connaissance»