Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Jeûne de Teveth –  25 décembre

Coïncidence ? Hasard?  D’un côté, le jour du 25 décembre, le monde mange, se réjouit, festoie. De l’autre côté, le même jour, exactement le même jour, 10 Tévet (appelé Assarah beTévet) est, en Israël, un jour de jeûne, de deuil et de repentir. Le peuple s’abstient de manger et de boire depuis l’aube jusqu’à la tombée de la nuit, et ajoute des « Séli’hot » (demandes)  et d’autres passages à leurs prières. Le jeûne s’achève à la tombée de la nuit.

Il est évident que le Messie Yeshoua est bien né il y a deux millénaires mais on ne sait pas exactement quand. Une chose est absolument certaine, ce n’est pas le jour du 25 décembre.

Cette coïncidence n’est-elle pas voulue par Dieu ? Que faut-il en penser ?

 

 

Jérusalem encerclée

 

Des années durant, Dieu avait envoyé ses prophètes pour avertir Israël de la destruction prochaine de Jérusalem et du Saint Temple s’ils ne se repentaient pas de leurs iniquités. Mais ils tournaient en dérision ces saints hommes, les accusant d’être porteurs de « fausses prophéties de malheur », voués à démoraliser la nation. Ils allèrent même jusqu’à assassiner l’un des prophètes.

Puis cela finit par arriver. Le dixième jour du mois juif de Tévet, en l’an 3336 après la création (425 avant Jésus-Christ), les armées de l’empereur de Babylone Nebuchadnetsar assiégèrent Jérusalem.

Dans sa longanimité, Dieu retarda la destruction pour donner aux enfants d’Israël encore une chance de se repentir. Il envoya plusieurs fois le prophète Jérémie avertir sa nation, mais ils eurent la folie de le jeter en prison. C’est ainsi que 30 mois plus tard, 9 Tamouz 3338, les murs de la ville furent percés, et 9 Av suivant, le Temple fut détruit et le peuple juif exilé.

Parmi les jeûnes observés par les Juifs, le jour du 10 Tévet a ceci d’unique qu’il est observé même quand il tombe un vendredi, bien qu’il interfère alors dans une certaine mesure avec les préparatifs du Chabbat.

Il est considéré comme étant le début de la chaîne des événements qui conduisirent à la destruction du Temple et aux exils ultérieurs, chose dont Israël n’a jamais complètement récupéré, parce que même lorsque le Temple fut reconstruit, il ne retrouva jamais sa gloire originelle.

Le jour du 10 Tévet commémore également deux événements tragiques qui se produisirent à proximité de cette date, et dont il est fait mention dans les prières de Seli’hot du 10 Tévet.

 

La venue d’un Sauveur

 

Cela fera maintenant deux millénaires que Dieu nous a envoyé un Sauveur. D’un côté c’est Dieu qui veut rencontrer l’homme au travers de ses rendez-vous, c’est-à-dire les 7 « moadim » facilement reconnaissables en Lévitique 23, et de l’autre côté c’est l’homme qui veut prouver sa reconnaissance à Dieu.
Nous sommes reconnaissants à l’Eternel qu’il nous a permis de voir la naissance de Yeshoua en tant que « fils de l’homme ».

Le fondement même de notre existence et de notre foi, c’est le sang versé à la croix de Golgotha. C’est notre seule et unique raison d’exister : la mort suivie de la résurrection. Si Yeshoua est venu sur cette terre, c’était pour mourir.

1 Corinthiens 15:12-20

« 12 Or, si l’on prêche que le Messie est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a point de résurrection des morts? 13 S’il n’y a point de résurrection des morts, le Messie non plus n’est pas ressuscité. 14 Et si le Messie n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. 15 Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l’égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu’il a ressuscité Mashiah, tandis qu’il ne l’aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. 16 Car si les morts ne ressuscitent point, Mashiah non plus n’est pas ressuscité. 17 Et si Mashiah n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, 18 et par conséquent aussi ceux qui sont morts dans le Messie sont perdus. 19 Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
20 Mais maintenant, le Messie est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. »

 

Ce sacrifice pascal de l’Agneau de Dieu à Golgotha avec le sang rédempteur n’a été possible que parce qu’il y a eu la naissance 30 ans auparavant du « Fils de l’homme » à Bethlehem, la « maison du pain », à l’époque précisément où les bergers préparaient les agneaux pour Pessah. Ça a l’air simple comme déduction vous allez me dire mais nous pouvons regarder cette fête « d’anniversaire » librement et avec sympathie sans nous prendre la tête.

Joyeuse fête !

Un Rédempteur nous a été envoyé! Bénissons le Seigneur pour ça!

 

Oui, mais alors, quel lien avec ce jour de jeûne du 10 Tevet ?

 

Ezéchiel 24:1-2  « 1 La neuvième année, le dixième jour du dixième mois, la parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : 2 Fils de l’homme, mets par écrit la date de ce jour, de ce jour-ci ! Le roi de Babylone s’approche de Jérusalem en ce jour même. » 

 

א וַיְהִי דְבַר-יְהוָה אֵלַי בַּשָּׁנָה הַתְּשִׁיעִית, בַּחֹדֶשׁ הָעֲשִׂירִי, בֶּעָשׂוֹר לַחֹדֶשׁ, לֵאמֹר vayehiy dvar-Adonaï elaï bashanah hateshiyit bahodesh haasiriy beassor lahodesh lemor 1 La neuvième année, le dixième jour du dixième mois, la parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots :
ב בֶּן-אָדָם, כתוב- (כְּתָב-) לְךָ אֶת-שֵׁם הַיּוֹם–אֶת-עֶצֶם, הַיּוֹם הַזֶּה: סָמַךְ מֶלֶךְ-בָּבֶל אֶל-יְרוּשָׁלִַם, בְּעֶצֶם הַיּוֹם הַזֶּה Ben-Adam, ktav Lekha eth shem hayom eth etsem hayom hazeh : samakh melekh-bavel el-yeroushalaïm beetsem hayom hazeh  2 Fils de l’homme, mets par écrit la date de ce jour, de ce jour-ci ! Le roi de Babylone s’approche de Jérusalem en ce jour même.

 

« ktav lekha eth shem hayom eth etsem hayom hazeh »

« écris pour toi-même le nom de ce jour, la colonne vertébrale de ce jour-ci » 

 

En utilisant le mot « shem » (le nom), le mot « etsem » (colonne vertébrale) et le mot « Lekha » (pour toi-même), l’Eternel met un point d’honneur à mettre une signature sur ce jour qui fera du peuple juif, un peuple à part. La colonne vertébrale, c’est ce qui tient un homme ou un animal dit « vertébré », debout. Sans colonne vertébrale, le corps n’est plus rien, il est malade, couché, au bord de la mort.  Le jour du 10 Tevet, c’est l’un de ces jours que Dieu a mis à part à l’écart des nations pour un but : pour qu’on reconnaisse son peuple, son héritage, Israël et qu’on ne l’assimile pas aux nations. Et ce n’est pas du tout un hasard si ça tombe le jour du 25 décembre, un jour particulièrement joyeux (quoi que confus) dans le monde chrétien où l’on sait que Yeshoua est bien né il y a deux millénaires mais personne jusqu’à présent n’a jamais réussi à dire quel jour et quel mois.

 

טבת

 

TEVET : Dans ce mois de Tevet, Dieu met sa signature reconnaissable par la lettre TAV, il signe son oeuvre par son sang. Cette signature est double : d’abord la lettre TET (l’argile) suivie du VET (la lettre beth/veth signifie la maison d’Israël) et enfin pour clôturer le tout en beauté, TAV (la marque, la signature, la croix). 

 

ט  teth : argile
ב  beth : bergerie, maison
ת  tav : marque, signature, prodige, miracle

 

L’argile représente l’humanité du peuple juif, son caractère adamique, charnel, terrestre, un peuple attaché à sa terre, à l’argile. 

Dieu ordonne de manière claire et précise à son peuple, dans son Livre Saint (Ezéchiel 24:1-2), quand ses enfants devront rappeler ce jour à la Mémoire des hommes.

En effet le jeûne du jour du 10 Tevet se rapporte à la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor, roi de Babylone, en 586 avant Yeshoua.
A cette époque, il y avait déjà des juifs à Babylone, et leur comportement était écarté de la Torah. Aussi le prophète Jérémie les avait mis en garde en annonçant que si le peuple d’Israël ne se repentait pas, le Temple de Jérusalem serait détruit et les Juifs seraient dispersés en exil.

Les juifs de Babel ne le crurent pas. Aussi, le jour où Nebuchadnersar assiégea Jérusalem le jour du 10 Tevet, Dieu vint en songe au prophète Ezéchiel et lui relata les événements de la journée, afin qu’il les annonce au peuple et que chacun reconnaisse son erreur.
Dans Ezechiel 24:1-2, Dieu lui dit effectivement de noter ce jour pour que tous se souviennent d’écouter la parole de Ses messagers.

Le jour du 10 Tevet est donc au sein du peuple juif un jour de jeûne parce qu’il marque le début des malheurs du peuple juif, le premier d’un enchaînement d’événements qui aboutirent à la destruction de Jérusalem et du Premier Temple, et à l’exil de la nation d’Israël, à cause de l’entêtement du Peuple à se mal comporter vis-à-vis du Créateur, et ne pas écouter les paroles de Ses prophètes. 

 

Ce jour du 10 tevet est là comme une sonnette d’alarme pour nous avertir – pour avertir surtout- ceux qui vivent dans le désordre (dans toutes formes d’idolâtrie) peu importe qu’il s’agisse des juifs ou des non juifs. Etant une assemblée messianique, autant proche des chrétiens que des juifs, nous sommes partagés entre faire plus qu’un côté que de l’autre. Soyons sobre. Veillons. Nous serons jugés sur l’amour que nous aurons les uns pour les autres et non sur le fait d’avoir célébrer ou pas l’une ou l’autre de ces fêtes, quelles soient des fêtes de l’Eternel ou des fêtes « humaines ». Ce n’est pas parce que Dieu a mis en place des rendez-vous solennels qu’il va juger celui ou celle qui participe ou ne participe pas.

En Yeshoua, qu’ils s’agisse de « célébrations solennelles » ou de fête de « Noël », nous sommes LIBRES de célébrer ou de ne pas célébrer. Ce n’est plus une « obligation », c’est un plaisir.

Les « oeuvres » sur base desquelles nous seront jugés, seront notre « comportement », notre « coeur », nos « paroles », et bien sûr les actes qui suivront mais en aucune façon des fêtes ou des rendez-vous manqués même si c’est dommage de ne pas les célébrer.

 

Amen !

Rien de nouveau sous le soleil…. en tout temps, Dieu a parlé, averti, demandé de l’écouter etc etc…. et en tout temps, le peuple, juifs et gentils, a désobéi, à grande ou à petite échelle mais il a désobéi….

Aujourd’hui Dieu parle encore, chaque jour à nos coeurs… l’écoutons-nous ?
Ou écoutons-nous notre chair ? Alors je pense que oui, un jour de jeûne peut faire le plus grand bien.

Tournons nos oreilles, celles du coeur, car ce n’est qu’avec ces oreilles-lá qu’on entendra bien la voix de notre Seigneur.

Soyez bénis.

 

Beth Yeshoua

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