11 Vayigash וַיִּגַּשׁ (Et il s'approcha)
Yehoudah (Juda) approche son frère Joseph, qui ne s’est pas fait connaître, afin de racheter la liberté de Benjamin, dont Juda s’est porté garant auprès de Jacob; il se propose lui-même comme serviteur. Joseph, incapable de se contenir plus longtemps, tombe le masque, et assure ses frères de ses meilleurs sentiments à leur égard, mettant tous les évènements sur le compte de Dieu Lui-même. Il les renvoie en les chargeant de convaincre Jacob de descendre en Égypte. Celui-ci reçoit une vision lui autorisant à quitter le pays de Canaan, et l’assurance d’y être enseveli.
Avant propos
La Parole de Dieu, même si elle décrit de manière admirable la venue du Sauveur, reste obscure aux yeux d’Israël. C’est justement dans l’histoire de Joseph, et plus précisément dans la parasha vayigash que l’on voit les choses se mettre en lumière.
Il faut d’abord préciser quelques points importants car le peuple d’Israël, plutôt que d’apporter au monde la lumière du salut pour la rémission des péchés, est resté en arrière.
Le judaïsme d’après la destruction du Temple en l’an 70 est issu du mouvement rabbinique des premiers siècles de l’ère chrétienne, en Israël et à Babylone : on parle de judaïsme rabbinique. (Rabbi était un titre signifiant «mon maître»). Les rabbins étaient des docteurs juifs attachés à l’étude des Ecritures et de la Tradition.
Les rabbins soutenaient que, sur le Sinaï, Dieu avait révélé à Moïse non pas une, mais deux Torah (Loi) : la seconde ou Torah orale, fut transmise de maître à disciple en une chaîne ininterrompue jusqu’aux rabbins eux-mêmes.
Cette Torah orale fut mise par écrit dans la «Mishnah» (ce qui est appris par cœur), rédigée en Israël au début du 13è siècle, répartie en 63 traités et 524 chapitres exposant tous les sujets de la vie, du culte comme de l’agriculture, fixant les fêtes et le droit, les métiers.
Les commentaires rabbiniques de la Mishnah, appelés Gemara (qui comprend la Halahah droit et coutumes morales et la Haggadah, partie narratrice), réunis à la Mishnah, donnèrent naissance, en Israël et à Babylone, au Talmud (Etude).
Le Talmud de Babylone, achevé vers le 16ème siècle, devint le texte fondamental du judaïsme rabbinique.
Les rabbins ont aussi laissé des commentaires sur des passages de la Bible (Midrashim) et des traductions de la Bible en araméen (Targums).
Les rabbins du Moyen Age contribuèrent aussi à établir la codification de la loi talmudique : le Choulhan Aroukh (La Table mise) de Joseph ben Ephraïm Caro, daté du 16ème siècle, faisait autorité en ce domaine.
Talmud = Mishna + Gemara + commentaires.
La dernière édition du Talmud est celle de Vilna (Vilnius) en 1880.
L’étude de la Torah (Loi) implique l’étude de toute cette littérature et non du seul Pentateuque (Torah au sens restreint).
Dès lors, on ne dit plus «La Bible a dit que...», ou «Le Tenakh a dit que...» ou encore «Dieu a dit que...» mais on préfère dire « dans le judaïsme, Rav Untel a dit que...». Une profonde discordance entre des textes bibliques et l’ensemble de la communauté juive de laquelle sortent une minorité de «Yehoudim Meshihim», les juifs messianiques qui essaient tant bien que mal à mettre la lumière de Yeshoua.
Dans le judaïsme, dans un souci d’humilité, les rabbins commentent généralement la Bible sur base de commentaires d’autres rabbins. Tous les commentaires proviennent d’autres commentaires faits par le passé pas des érudits juifs ayant un poids, une référence, une expérience des textes anciens, des précurseurs du judaïsme comme p.ex. le Rambam, Maïmonide, Ramhal, Hillel, Shammaï, Rabbi Akiva, Shimon bar Yohaï, Rav Brouria, Onkelos, Shimon HaTzadik, Amram Gaon, Saadia Gaon, Rachi, Rashbam, Juda Halevi, etc.
On n’entendra donc jamais un rabbin d’aujourd’hui dire qu’il a reçu de Dieu une révélation, par l’Esprit Saint.
Si le peuple juif a reçu les promesses, les oracles, c’est uniquement «par» Yeshoua HaMashiah qu’on peut recevoir l’Esprit Saint, le «Consolateur».
De ce que nous recevons aujourd’hui de la part des chefs religieux, il nous faut encore trier pour savoir s’il s’agit de commentaires sur la Bible, ou sur d’autres textes comme p.ex. la Cabbale. On peut trouver de tout dans les textes traditionnels : soit on y trouvera d’excellents commentaires sur la Parole de Dieu, soit au contraire des enseignements sur la réincarnation ou l’ésotérisme.
Si on veut s’intéresser à tous ces écrits, il est donc crucial et même indispensable de lire tous ces écrits avec l’aide du Saint Esprit qui montrera le chemin à suivre suite après quoi de les éviter à tout prix. C’est dans ce que Dieu a expressément demandé que l’on va trouver les aspects prophétiques, comme p.ex. dans les fêtes de l’Eternel, dans l’hébreu biblique, véritable coffre au trésor divin.
L’Eternel prévient son peuple de ne pas dépasser les limites bibliques qu’Il a lui-même données :
Ezéchiel 13:6
«Leurs visions sont vaines, et leurs oracles menteurs; Ils disent : L’Eternel a dit ! Et l’Eternel ne les a point envoyés; et ils font espérer que leur parole s’accomplira.»
Ezéchiel 22:28
«Et ses prophètes ont pour eux des enduits de plâtre, de vaines visions, des oracles menteurs; ils disent : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel ! Et l’Eternel ne leur a point parlé.»
Pourquoi est-ce ainsi? Pourquoi débuter cette parasha par ces sombres préliminaires ?
En fait quand on lit l’histoire de Jacob, de Joseph et de ses frères, on remarque qu’Israël n’est plus «à la tête». Au départ Dieu lui promet d’être à la tête :
Deutéronome 28:13
L’Eternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l’Eternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui, lorsque tu les observeras et les mettras en pratique.
Mais cette promesse est conditionnelle. Dans le cas contraire la promesse est inversée :
«Aussi l’Eternel arrachera d’Israël la tête et la queue, la branche de palmier et le roseau, en un seul jour.» (Esaïe 9:14)
«il te prêtera, et tu ne lui prêteras pas; il sera la tête, et tu seras la queue.» (Deutéronome 28:44)
«L’ancien et le magistrat, c’est la tête, Et le prophète qui enseigne le mensonge, c’est la queue.» (Esaïe 9:15)
C’est l’Égypte qui apporte la vie. Ce n’est pas par les oracles qu’Israël est Maître de l’histoire, mais c’est l’Egypte. Si l’épitre aux Romains 3-2b nous dit que «les oracles de Dieu leur ont été confiés», pourquoi alors ce retournement de situation inattendu ?
Ici c’est par Joseph et sa descendance mixte (Ephraïm et Manassé), qu’un changement profond va s’opérer. Dieu a promis à Abraham, Isaac et Jacob, d’être une bénédiction pour toutes les familles de la terre.
Le but premier était de faire d’Israël le réceptacle de la bénédiction pour toutes les nations.
Ne pas écouter Dieu, provoque le retardement de la promesse avec comme conséquences le fait que c’est par les goïm que viendra la rédemption.
Mais que ce soit à cause d’un motif ou pas, l’Eternel a de toute façon tout prévu de la façon que les choses se sont déroulées car tout vient de Lui, pour Lui et par Lui, c’est Lui qui donne le vouloir et le faire selon son bon plaisir.
De quel Messie parle-t-on ?
Les chefs religieux actuels, étant à mille lieux de penser que Joseph est une préfiguration prophétique de Yeshoua HaMashiah, ne peut évidemment pas comprendre que le Messie Ben David et le Messie Ben Iosef ne sont en fait qu’une seule et même personne, qu’il n’y a qu’un messie et pas deux. En effet, pour le judaïsme, deux messies différents apparaîtront : le Messie Ben David et le Messie Ben Iosef.
Selon le judaïsme en effet, lorsque l’on parle du Mashiah, il s’agit en général du « Mashiah Ben David », le Mashiah qui descendra du roi David et restaurera la royauté de sa lignée et guidera l’humanité vers sa prospérité morale, spirituelle et matérielle. Le judaïsme impose de prier trois fois par jour pour sa venue en disant « fais pousser rapidement le rameau de David ». Toutefois, le Talmud, le Midrach et le Zohar évoquent un second Mashiah : « Mashiah Ben Yossef », « le Mashiah qui descend de Joseph ».
Toujours selon ces sources rabbiniques, il ressort que Mashiah Ben Yossef apparaîtra avant Mashiah Ben David, qu’il règnera sur tout Israël, mais qu’il sera tué par les nations. Après lui viendra le règne de Mashiah Ben David qui apportera la rédemption complète.
L’ordre d’apparition des événements de la fin des temps prédits dans le judaïsme est le suivant :
1. Rassemblement des exilés (retour de la diaspora : alyjah)
2. Construction de Jérusalem
3. Guerres qui engendreront la déstabilisation de l’autorité des chefs des nations.
4. Rédemption spirituelle : Teshouva ou retour à la Torah
5. Révélation du Mashiah Ben David et son unification au Mashiah Ben de Yosef
6. Construction du troisième temple
Quant à nous, croyants messianiques, la rédemption spirituelle par la teshouvah, nous l’avons déjà eue lors de notre nouvelle naissance, par la foi en Yeshoua, le Messie souffrant, venu il y a 2000 ans. Il s’agissait d’une teshouvah individuelle car le salut est individuel et non collectif. Par contre en ce qui concerne le peuple d’Israël, même si ce salut individuel reste entier et ne change pas, un autre salut, celui de la nation d’Israël, un salut collectif va se dérouler : c’est ce salut dont parle l’apôtre Paul, «Et tout Israël sera sauvé», ne se déroulera qu’au moment précis où toutes les âmes qui devaient accepter Yeshoua, rentreront par la foi, dans le Royaume des Cieux.
Réveil d’Israël au chapitre 42
Avant de rentrer à proprement parler dans notre parasha, faisons un survol rapide sur la situation mondiale.
«1 Jacob, voyant qu’il y avait du blé en Egypte, dit à ses fils : Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres? 2 Il dit : Voici, j’apprends qu’il y a du blé en Egypte; descendez-y, pour nous en acheter là, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas...
5 Les fils d’Israël vinrent pour acheter du blé, au milieu de ceux qui venaient aussi »(Genèse 42:1-2, 5)
Quelques remarques
1. Israël, représenté ici par Jacob qui est devenu Israël et inspiré par la Rouah Hakodesh (l’Esprit Saint) se rend de plus en plus compte que quelque chose de bon l’attend en Egypte ; la vie et le salut (afin que nous vivions), la joie, la paix, la nourriture, le repos de l’âme. Toutes ces choses se trouvent déjà en Jésus (dans le christianisme des nations).
2. Si on regarde l’olivier franc qui se réveille à côté de l’olivier sauvage, on remarque que c’est au milieu des autres nations païennes que les juifs trouveront le salut. Ce n’est pas vers le judaïsme que se tournent les nations. Ici c’est vers Joseph que toutes les nations se tournent pour venir acheter du blé. La Ville du Grand Roi elle-même, Jérusalem sera provisoirement mise de côté pour le salut des nations et aussi des juifs. Pour recevoir le salut il faut nécessairement «descendre de Jérusalem» «descendez-y».
Jérusalem est l’aboutissement final des projets de Dieu mais pour ce qui est du salut, c’est en Egypte qu’on le trouve !
3. Réveiller les aveugles
«Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres?»
Jacob réveille ses fils qui sont encore et toujours durs d’entendement et aveugles : des aveugles qui cherchent le secours chez d’autres aveugles. On pourrait relire le texte ainsi « Il dit : Voici, j’apprends qu’il y a la Parole de Dieu chez les croyants en Yeshoua, descendez-y, pour nous en acheter là, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas. »
4. Alors que l’olivier sauvage venait s’installer au milieu de l’olivier franc, ici après deux millénaires, c’est le contraire qui va se passer. Jacob envoie ses fils «au milieu des autres peuples» qui viennent en Égypte.
Une augmentation des conversions à Yeshoua
De plus en plus d’adeptes d’autres religions se tournent vers le Jésus des chrétiens.
Depuis le XXe siècle, le nombre de musulmans convertis au christianisme n’a cessé d’augmenter. Il y avait environ dix millions d’anciens musulmans convertis au christianisme dans le monde en 2010 selon une étude de l’Interdisciplinary Journal of Research on Religion, contre moins de 200 000 en 1960. En Iran, où les convertis étaient moins de 500 à l’époque de la révolution islamique, ils pourraient être aujourd’hui entre 300 000 et 500 000. Les autorités islamiques iraniennes s’en inquiètent. Selon l’étude citée plus haut, il y aurait 450 000 anciens musulmans convertis aux États-Unis, 380 000 en Algérie, 600 000 au Nigéria, 60 000 en Arabie saoudite, 45 000 en Bulgarie, 25 000 au Royaume-Uni, 15 000 en Allemagne et 12 000 en France, et surtout 6,5 millions en Indonésie ! D’une façon surprenante, un prêtre copte nommé Abouna Botros Zakaria a ainsi un audimat qui se chiffre à des millions de téléspectateurs arabes, dont une majorité sont musulmans !
Dans son livre «Un souffle dans la Maison de l’Islam», David Garrison explique qu’au-delà de ces explications concrètes, la multitude de témoignages recueillis met en évidence un autre facteur, décisif : beaucoup de musulmans sont amenés à l’Évangile par Jésus lui-même. Les témoignages font souvent état de songes, de guérisons, d’actions miraculeuses, décisives dans le chemin parcouru par ceux qui choisissent de tout risquer pour le suivre. Il explique qu’une énergie indomptable agit sur les nouveaux convertis.
Les convertis ont la foi… des convertis, qui seule leur permet de dépasser les épreuves. Les pages sont émaillées de témoignages de personnes rejetées par leurs familles, battues, devant vivre leur foi dans la plus stricte clandestinité. Certains ont rompu toute attache avec leurs proches et s’exilent. D’autres développent des techniques, comparables à celle des résistants de la dernière guerre, pour survivre. Ils fractionnent les cellules pour éviter qu’un chrétien capturé fasse tomber toute une église, se donnent des noms de codes, organisent des rassemblements clandestins etc. (à suivre dans le livre)
C’est donc dans ce contexte à la fois de joie de salut en Yeshoua pour les croyants nés de nouveau, et lourd en ce qui concerne le cœur fermé d’Israël par rapport à Yeshoua, que cette parasha commence.
Genèse 44:18-34
Juda et Joseph : une plaidoirie
«18 Alors Juda s’approcha de Joseph, et dit :
וַיִּגַּשׁ אֵלָיו יְהוּדָה, וַיֹּאמֶר
vayiggash elayiv yehoudah vayomer
Et approcha Juda
Au plus on avance dans la révélation divine, au plus on y découvre un monde de plus en plus étonnant, inconnu, merveilleux. On va découvrir un peuple «Yehoudah» qui va s’approcher de son Maître, son frère, Yoseph (Dieu a ajouté un Fils).
Ce Yehoudah a un nom prédestiné : sa racine hébraïque 3034 yadah יָדָה est tout d’abord constitué de יָדָה la Main Yad et de יָדָה la lettre Hé apportant la Vie. «Yadah» signifie louer, recevoir des hommages, faire l’aveu, avouer, confesser, rendre gloire, célébrer, chant, action de grâces, tirer (des flèches), jeter (des pierres), abattre, projeter, tirer, jeter, (Qal) tirer (des flèches). Ce peuple issu de la tribu de Juda loue son Dieu, avoue ses transgressions, abat ses ennemis en tirant des flèches (la prière).
On se souvient aussi que Yehoudah יְהוּדָה c’est le tétragramme יהוה + la lettre dalet ד qui veut dire la «porte» : ce peuple porte le Nom de l’Eternel : «C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et je les bénirai.» (Nombres 6:27)
Yehoudah c’est aussi Ye+hou+da = H. Ye est le diminutif de YHVH, hou signifie «lui». On peut lire aussi : «Ya, c’est Lui». Mais on doit encore ajouter le dalet (la porte) pour donner la Vie. Sans la porte qui est Yeshoua, représentée ici par Joseph, le peuple juif ne fait que donner une information «Dieu c’est Lui». Mais il n’apporte pas la vie, car il n’a pas le témoignage de Yeshoua. Pour apporter la vie, il faut qu’il s’approche de Yeshoua.
La grammaire qui annonce quelque chose de fort
1. Le vav conversif dans vayigash וַיִּגַּשׁ
Le titre de la parasha vayigash signifie «et il approcha». La racine 5066 nagash נָגַשׁ signifie s’approcher, se retirer, servir, être près de, conduire vers, approcher de, faire approcher, s’adresser à, présenter, s’avancer, amener, dans les chaînes.
En hébreu, on va voir que la forme wayiqtol (ou vayiktol) utilisée indique un temps passé mais d’une certaine manière «inaccomplie». Elle indique un passé simple, une action entamée et toujours en cours. Ce qui nous laisse à penser que le peuple d’Israël (Yehoudah) est en cours d’approche de Yeshoua (Yoseph), «amené dans les chaînes» c’est-à-dire qu’il s’approche dans l’état où il se trouve.
Selon Tamar Schwartz, dans les 12 parashot de Bereshit, 6 possède un vav conversif, Vayera (et il apparut),Vayetze (Et il sortit),Vayishla’h (Et il envoya),Vayeshev (et il s’installa),Vayigash (et il s’approcha),Vaye’hi (et il vécut). Et il faut se rappeler que ces 6 parashot possède un vav inversif (conversif) qui transforme le futur en passé. La seule fois où le sujet est Yehoudah se trouve dans cette parasha Vayigash où Judah s’approche de Joseph, sans le reconnaître, pour sauver Benjamin qui risque d’être pris comme otage. Joseph est très attentif aux efforts de Judah.
Dans le mot וַיִּגַּשׁ le vav est un vav conversif, le yod est un préfixe pronominal à la 3ème personne du singulier au futur. On va retrouver une règle générale qui s’applique dans tous les cas où une lettre disparaît pour en faire apparaître une autre.
2. Un point «Daguesh Hazak» fait office de remplacement de lettre
Le daguesh Hazak est un point à l’intérieur d’une lettre, qui redouble la consonne et peut remplacer une lettre disparue. Ici c’est la lettre noun (נ) première lettre de la racine du verbe qui est remplacée par le daguesh (les verbes ci-dessous apparaissent dans la parasha Vayigash). Et que fait ce Daguesh ‘hazak dans le préfixe pronominal du futur (le youd)?
Le Vav conversif, qui n’est pas une conjonction de coordination, change le futur en passé.
Voici quelques exemples de ce type de transformation avec d’autres verbes
Lorsqu’une première lettre de la racine disparaît, elle est remplacée par un daguesh hazak, c’est-à-dire un redoublement de la deuxième lettre de la racine, (surligné en jaune dans le tableau). Ce qu’il faut en retenir pour notre symbolisme c’est que Yeshoua (la lettre Youd) est le Maître du Temps. Grâce à sa mort et à sa résurrection (le vav c’est le clou de la croix), Il domine sur toute choses, que la lettre noun (le poisson, symbole des âmes, la pêche miraculeuse) cède la place au Youd : «Il faut qu’il croisse et que je diminue».
Signification | Racine | Futur transformé en passé | |
5066 nagash s’approcher, conduire vers, s’adresser à, amener | נָגַשׁ | vayiggash | וַיִּגַּשׁ |
5414 nathan donner, placer, mettre, établir, accorder | נָתַן | vayitten | וַיִּתֵּן |
5046 nagad déclarer, annoncer, avoir appris, rapporter, informer, raconter | נָגַד | vayagged | וַיַּגֵּד |
5265 nassa partir, continuer, s’avancer, se mettre en route, être en marche, au départ, sortir | נָסַע | vayissa | וַיִּסַּע |
5307 naphal tomber, faire tomber, être abattu, assaillir, descendre, s’établir, se jeter, se précipiter, périr | נָפַל | vayippol | וַיִּפֹּל |
Lorsque dans une telle transformation grammaticale, deux lettres reçoivent un dédoublement, cela signifie qu’on a quelque chose de fort qui va être révélé. Cela nécessite donc de la part du lecteur une attention double sur ce qui va se passer après, en l’occurrence entre Ioseph et Yehoudah, qui est le sujet principal de cette parasha. Et l’on sait que Ioseph représente avec Yeshoua HaMashiah, le Messie et son peuple nouveau né. Ce qui ddevra attirer notre attention c’est sur le changement de Yehouda.
L’approche et la plaidoirie de Juda
L’approche de Juda vers Joseph n’est pas simplement une approche physique. Elle dénote de quelques nuances utiles à souligner. La plaidoirie de Juda nous montrera le thème principal. Juda qui est le «fils royal» de son père est prêt à se présenter comme un serviteur devant Joseph qui est à ce moment là en position royale. Il est même prêt à traiter son propre père de «serviteur» Au verset 31, il ira même se poser en soumission totale et dire de son père עַבְדְּךָ אָבִינוּ avddekha aviynou (notre père ton esclave) tout ça pour que Biniamin retrouve la liberté. Juda considère Benjamin ici comme l’enfant de la vieillesse de Jacob alors que depuis le chapitre 37 (Vayeshev) cet attribut familier n’était attribué qu’à Joseph seul : «veyeled zekouniym qatan» וְיֶלֶד זְקֻנִים קָטָן.
Marquer l’absence de Joseph- Benjamin père de dix enfants
Dans l’esprit de Yehouda, Biniamin prend la place de Ioseph. Biniamin sera aussi dans l’esprit de Ioseph, une représentation de Joseph et c’est ce que voulait Joseph : que Yehouda et ses frères reproduisent le même schéma de mise à mort pour Benjamin tel qu’ils l’ont fait pour Joseph. Si les frères se retrouvaient dans la même situation que lorsqu’ils avaient venu Joseph, allaient-ils réagir de la même façon avec Benjamin, est-ce qu’ils allaient tout faire pour le sauver pendant qu’ils se trouvaient accusés par Joseph. Il était important que pour Juda autant que pour Joseph, Benjamin soit dans le rôle de Joseph.
Au moment où Joseph arrête Benjamin le «petit dernier» de la vieillesse, Benjamin est déjà un père de 10 enfants et Joseph en avait 2.
Pour Benjamin, frère de père et de mère de Joseph, le deuil de son frère disparu se traduit dans les prénoms attribués à ses fils.
Celui que Juda appelle בן זקונים קטן (un jeune fils né durant la vieillesse de son père), est déjà père de dix fils. Chacun d’entre eux porte d’ailleurs un nom associé à la solitude de Benjamin, privé de son frère Joseph.
Les 10 fils de Benjamin (Gen 46:21)
Lorsque Joseph interroge Benjamin sur ses dix fils, ce n’est pas tant pour s’intéresser à eux. Le but de la Torah ici est pédagogique : lorsque Joseph se tint auprès de Benjamin, il lui demanda : as-tu des enfants ? Oui, lui dit-il. Combien, demanda-t-il. Dix, répondit-il.
Et comment s’appellent-ils, demanda-t-il ?
Il lui dit alors : j’avais un seul frère, aux manières plaisantes. Ce frère me fut enlevé et je leur ai inventé des noms pour marquer l’événement.
כא וּבְנֵי בִנְיָמִן, בֶּלַע וָבֶכֶר וְאַשְׁבֵּל, גֵּרָא וְנַעֲמָן, אֵחִי וָרֹאשׁ; מֻפִּים וְחֻפִּים, וָאָרְדְּ | ouvné binyamin, bela vavekher veashbbel, gera venaaman, ehiy varosh; mouppiym vehouppiym vaared | Genèse 46:21 «Et les fils de Benjamin: Béla, Béker, Ashbel, Gera, Naaman, Éhi, Rosh, Mouppim, Houppim et Ard.» |
BELA «parce qu’il a été englouti, loin de moi» | 1105 bela בֶּלַע vient de 1104 ; n m - destruction, engloutir 1. ce qui est avalé, dévoré (fig. pour des ruines), absorption. 2. une chose avalée, détruite, destruction. | 1104 bala בָּלַע une racine primaire v- engloutir 20, avaler, envelopper, périr, détruire, perdre, arracher, profiter, anéantir |
BEKHER «parce qu’il était mon aîné» | 1071 Beker בֶּכֶר même mot que 1070 ; n pr m « jeune chameau ». 1. un fils d’Éphraïm. 2. un fils de Benjamin. | 1069 bakar בָּכַר une racine primaire : v premier-né, premier enfantement, mûrir (4 occurences). - être né le premier, arriver. (enfanter tôt, nouveau fruit, donner le droit d’aînesse.) - être né d’une façon précoce, mûrir - enfanter pour la première fois. |
ASHBEL «parce qu’il m’a été enlevé» | 788 Ashbel אַשְׁבֵּל vient probablement du même mot que 7640 n pr m (3 occurences) - « un homme en Dieu », « un homme de Baal », « feu de Bel ». | 7640 shebel שֹׁבֶל vient d’une racine du sens de flotter, couler n m pan de la robe (1 occurence). (Es 47.2) jupe flottante, traîne |
7641 shibbol שִׁבֹּל ou fem. shibboleth שִׁבֹּלֶת vient du même mot que 7640, (coulant) n f : épis, eaux, flots, cours (du fleuve), rameaux « épi, ou cours d’eau » (eau courante, épi (de grain), grappe) | ||
GUERA «parce qu’il demeure à l’étranger» | 1617 Gera גֵּרָא « un grain » : plus petite unité de poids : ce qui est léger, insignifiant | 1641 garar גָּרַר une racine primaire - v - ruminer, scier, emporter, se précipiter, attirer (5 occurences). -traîner, emporter, tirer -mâcher une chique, ruminer. |
1616 ger גֵּר ou geyr גֵּיר vient de 1481 n m - étranger, étrangère, étrangers, habiter ; (92 occurences). - un résidant, un étranger, celui qui séjourne, un émigré. - habitant temporaire, nouveau venu n’héritant pas des droits. - étrangers en Israël, à qui sont concédés des droits. 1481 gouwr גּוּר racine primaire : séjourner, séjour, demeurer, habiter, rester, être reçu, étranger, craindre, être effrayé, peur, trembler, serviteur, comploter, se liguer, se rassembler, | ||
NAAMANN «parce que ses actes étaient beaux et plaisants» | 5282 na`aman נַעֲמָן vient de 5276 n m agrément Es 17.10 - attrait, agrément, bonté, délices. | 5276 na`em נָעֵם une racine primaire v- magnifique, plaisir, agréable, délices, se trouver bien, beauté ; (8 occurences). |
EHIY «parce qu’il était assurément mon frère» | 278 Echiy אֵחִי n pr m « mon frère » | 251 ah אָח mot primaire n m: frère, parent, l’autre, les autres, enfants, semblable, fraternelle |
Et ROSH «parce qu’il me servait de tête et parce qu‘il fut à la tête de ses frères» | 7218 rosh רֹאשׁ vient d’une racine du sens de secouer n m : tête, sommet, chef, bras, chevet, premier, meilleur, chapiteau, surmonté, coin, faîte, entrée, chevelure, nouvelle lune, dénombrement, commencement | |
MOUPPIM «parce que tout en lui était beau. Et parce que toutes les lois que Jacob avait apprises chez Shem et Ever, il les lui avait transmises.» | 4649 Mouppiym מֻפִּים vient apparemment de 5130 n pr m pl « serpent », « inquiétudes, ténèbres ». | 5130 nouwph נוּף une racine primaire : agiter (de côté et d’autre), en passant, présenter, parfumer, porter (le fer), lever (la main), faire tomber, manier, cribler, faire mouvoir, menacer faire des signes, poitrine; remuer çà et là, agiter çà et là |
Et HOUPPIM «car je n’ai pas vu son dais nuptial et qu’il n’a pas vu le mien. Mais aussi parce qu’on l’a couvert de paroles.» | 2650 houppiym חֻפִּים pl. de 2646 (comparer 2349) n. pr .m « protégé ». | 2646 houppah חֻפָּה (vient de 2645 haphah חָפָה se couvrir, couvrir, revêtir, voiler) nom féminin - chambre, à couvert, salle, dais, couverture, toit, dais, cabinet, protection divine (fig.), cérémonie du mariage, les épousailles, qui sanctifie Israël par les épousailles et les fiançailles. |
Et ARD «parce qu’il était pareil à une rose. ARD aussi, parce que (son père avait dit) je continuerai à porter le deuil de mon fils.» | 714 Ard אַרְדְּ vient d’une racine voulant dire errer n pr m « je subjuguerai » | 715 Ardown אַרְדֹּון vient du même mot que 714 n pr m : « fugitif ». |
elayv אֵלָיו
Préposition 413 el אֵל ou אֶל en, à, dans, de, sur, près, où, aux, par, comme, contre … ; Juda s’approcha «en lui» en Joseph (s’approcher intimement)
Juda s’approcha vers Joseph (mouvement physique).
Juda s’approcha de Joseph mais avec une limite (il garde quand même sa distance)
Juda s’approcha dans la direction de Joseph mais pas nécessairement physiquement
Juda s’approcha contre Joseph (déplacement à caractère hostile).
Juda s’approcha en référence à Joseph.
יח וַיִּגַּשׁ אֵלָיו יְהוּדָה, וַיֹּאמֶר בִּי אֲדֹנִי, יְדַבֶּר-נָא עַבְדְּךָ דָבָר בְּאָזְנֵי אֲדֹנִי, וְאַל-יִחַר אַפְּךָ בְּעַבְדֶּךָ: כִּי כָמוֹךָ, כְּפַרְעֹה | vayggash elaiv yehoudah, vayomer biy adonaï yedaber na avddekha davar beazné adonaï veal-yihar appekha beavddekha: kiy kamokha kephar’oh | Gen 44:18 Alors Juda s’avança vers lui, en disant: «De grâce, seigneur! que ton serviteur fasse entendre une parole aux oreilles de mon seigneur et que ta colère n’éclate pas contre ton serviteur! Car tu es l’égal de Pharaon. |
De grâce
De grâce, (une interjection : 994 biy בִּי Ah ! pardon, de grâce ; le nombre d’occurrences (6) indiquent que des hommes charnels «6» supplient Dieu); s’il vous plaît, excusez-moi, je vous demande pardon - utilisé pour introduire une requête).
«mon seigneur, que ton serviteur puisse faire entendre une parole à mon seigneur»
(que l’adorateur puisse atteindre les oreilles du seigneur : «ozen» signifie oreille et «azen» 240 אָזֵן Deut 23.13 outils, armes, bagages. Que l’adorateur puisse faire agréer par Dieu, ses outils principaux, ses armes : son entendement)
«et que sa colère ne s’enflamme point contre ton serviteur (עַבְדְּךָ avdekha - ton adorateur) ! car tu es comme Pharaon. (Joseph est aux yeux de ses frères comme le tout puissant roi d’Égypte, roi du monde, représentant de Dieu sur terre)
19 Mon seigneur a interrogé ses serviteurs, en disant : Avez-vous un père, ou un frère ? 20 Nous avons répondu : Nous avons un vieux père, et un jeune frère, enfant de sa vieillesse; cet enfant avait un frère qui est mort, et qui était de la même mère; il reste seul, et son père l’aime.
Le texte dit qu’en réponse à la prière de Juda, Joseph va préparer un stratagème pour provoquer chez ses frères une vraie repentance. Actuellement ils sont venus en Egypte, forcés par les événements et par leur père et non de tout leur cœur. Il se met à interroger ses frères et va leur faire vivre une situation semblable. Nous disons que Yeshoua interroge la Maison d’Israël en leur demandant s’ils ont «un père, ou un frère ?»
Yeshoua rappellent à Israël qu’ils ont des patriarches et qu’ils doivent les écouter.
Ils répondent qu’ils ont encore un vieux père (leurs traditions sont vieilles) et un jeune frère (Benjamin, Ben - Yamin, « fils de ma main droite », « fils de félicité », enfant de sa vieillesse, le jeune peuple d’Israël; cet enfant Yeshoua avait un frère qui est mort, et qui était de la même mère (enfant d’une juive); il reste seul, et son père l’aime. Ce frère qui est «mort», c’est Yeshoua qui a été sacrifié. «Enfant de sa vieillesse» : fils de Dieu dans son âge avancé, «éternel».
«Faites-le descendre vers moi»
Nous voyons ici, une très importante relation entre «descendre» puis «monter». Ce qu’on y voit est le contraire de ce qu’on a l’habitude d’enseigner.
Nous verrons que non seulement le fait de «descendre», signifie le contraire de «monter» vers la «Montagne» de l’Eternel, monter vers Sion, «descendre» signifie de s’humilier avant l’espérance et la gloire céleste. «Descendre» signifie aussi descendre dans des barques à pleines eaux comme le faisaient les disciples lorsque Yeshoua les envoyait deux par deux pour annoncer la Besora Tova aux nations. De ce dernier point de vue, «descendre» signifie aller vers l’œuvre de Yeshoua, vers Yeshoua Lui-même (image des frères qui «descendent» vers Joseph).
Dans ce sens là, «descendre» signifie que ce n’est pas encore le temps pour monter à Jérusalem. Il faut d’abord «descendre» vers Yeshoua !
On «monte» à Jérusalem et on «descend» vers Yeshoua !
C’est assez surprenant d’apprendre que l’on ne monte pas vers Yeshoua mais qu’on descend vers Yeshoua ! La raison est donnée dans l’histoire des enfants d’Israël
Symboliquement, on «monte» à Jérusalem mais on «descend» dans l’œuvre de Yeshoua. L’Egypte représente ici les nations chrétiennes, le monde païen qui s’est converti, là où Yeshoua est descendu dans sa barque pour annoncer le salut. Ce n’est qu’après cela qu’on pourra «monter» à Jérusalem.
C’est ce qui commence à se dérouler au milieu du peuple juif lorsque de plus en plus de juifs deviennent messianiques et naissent de nouveau.
Joseph connaît son pays, sa patrie, il sait que l’Égypte est «inférieure» par rapport à Israël, que Jérusalem «est en haut» et que pour venir en Egypte, il faut «descendre». Dans différents passages à partir du verset 21 et suivants il est beaucoup question de descendre et plusieurs tentatives des frères de Joseph de ne pas descendre. C’est tout-à-fait l’image symbolique des juifs qui ne veulent pas «descendre» de la terre promise pour aller vers les nations chrétiennes, c’est-à-dire vers Yeshoua. Venir vers Yeshoua nécessite de «descendre» et les 11 frères ont peur de risquer de se retrouver là où lui Joseph a été emmené!.
כא וַתֹּאמֶר, אֶל-עֲבָדֶיךָ, הוֹרִדֻהוּ, אֵלָי; וְאָשִׂימָה עֵינִי, עָלָיו | vatomer el avadekha horidouhou elay veasiymah eniy alaiv | «21 Tu as dit à tes serviteurs : Faites-le descendre vers moi, et que je le voie de mes propres yeux.» (Genèse 44:21) |
כג וַתֹּאמֶר, אֶל-עֲבָדֶיךָ, אִם-לֹא יֵרֵד אֲחִיכֶם הַקָּטֹן, אִתְּכֶם--לֹא תֹסִפוּן, לִרְאוֹת פָּנָי | vatomer el avadekha, im lo yered ahiykhem haqqaton ittekhem lo tosiphoun lir’ot panaï | 23 Mais tu dis à tes serviteurs: «Si votre jeune frère ne vous accompagne, ne reparaissez point devant moi.» |
כו וַנֹּאמֶר, לֹא נוּכַל לָרֶדֶת: אִם-יֵשׁ אָחִינוּ הַקָּטֹן אִתָּנוּ, וְיָרַדְנוּ--כִּי-לֹא נוּכַל לִרְאוֹת פְּנֵי הָאִישׁ, וְאָחִינוּ הַקָּטֹן אֵינֶנּוּ אִתָּנוּ | vannomer lo noukhal laredet : im iesh ahiynou haqqaton ittanou, veyaradenou kiy lo noukhal lir’ot pné haiysh veahiynou haqqaton eynnou ittanou | 26 Nous répondîmes: ‘Nous ne saurions partir. Si notre jeune frère nous accompagne, nous irons; car nous ne pouvons paraître devant ce personnage, notre jeune frère n’étant point avec nous. |
Le verbe à l’impératif «faites le descendre» de la racine yarad est l’opposé de la montée «l’alyiah». Au lieu de monter à la Montagne, il faut au contraire en descendre.
Pourquoi descendre alors que Jérusalem et Israël nos racines bibliques se trouvent en «haut»? La réponse est très simple : Joseph dit «faites le descendre VERS MOI».
Joseph n’est pas «en haut», il est «en bas» et il appelle ses frères, non pas de «monter» à la Montagne de l’Eternel, c’est-à-dire Sion, mais plutôt d’en descendre.
Yeshoua n’est pas «en haut», il est «au milieu de nous» c’est-à-dire «en bas», avec nous.
Bien sûr il est sur son trône, il règne mais en réalité, non, il ne règne pas encore ! Ce n’est que quand il sera Roi des rois, alors oui, il régnera et nous avec Lui.
Joseph commence à préparer son peuple à «descendre de la montagne». La Bible parle de ceux qui étaient descendus sur la mer dans des navires, des disciples qui sont dans des barques et qui « travaillent » en pleine mer comme les pêcheurs, ces croyants dans leur communauté respective qui flottent sur les eaux du monde pour pêcher les poissons. Parfois, certains sont même appelés par la Foi, à « marcher » sur ces eaux mouvementées.
Ceux-là virent les œuvres de l’Eternel et ses merveilles au milieu de l’abîme: uniquement ceux qui travaillent avec Dieu dans son œuvre peuvent voir celle-ci. Les «chômeurs de la foi» et les «médisants» ne peuvent rien voir.
C’est en pleine mer, dans l’abîme des eaux mouvementées que la pêche est merveilleuse.
Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre et toute leur habileté était anéantie à l’image des personnes qui sont remplis de l’Esprit sous une puissante effusion et qui perdent leur force car c’est dans leur faiblesse que Dieu se manifeste le mieux.
Qu’ils l’exaltent dans l’assemblée du peuple, et qu’ils le célèbrent dans la réunion des anciens! Les saints sont appelés à exalter Dieu dans deux endroits différents : la kehila du rassemblement et la réunion des anciens, ce que nous dirions, le comité, les responsables d’assemblée. Bref, on n’y est évidemment pas avec les frères de Joseph mais c’est le chemin qu’Israël est obligé de passer pour recevoir la VIE : DESCENDRE DE JERUSALEM.
C’est tout le contraire de ce que l’on pouvait penser puisque nos racines viennent d’Israël.
Pour manger et boire, pour recevoir la vraie nourriture du ciel, pour VIVRE, après être monter à la montagne de l’Eternel, il faut descendre dans la vallée : c’est là, pendant la marche, que le peuple sera fortifié et nourri.
Lorsqu’il y a eu l’effusion de la Rouah HaKodesh, les disciples s’en vont deci-delà chacun vers sa destination, vers les nations. Alors s’accomplira le passage :
« 23 Ceux qui étaient descendus sur la mer dans des navires, et qui travaillaient sur les grandes eaux, 24 Ceux- là virent les œuvres de l’Eternel et ses merveilles au milieu de l’abîme. 25 Il dit, et il fit souffler la tempête, qui souleva les flots de la mer. 26 Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans l’abîme; leur âme était éperdue en face du danger; 27 Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, et toute leur habileté était anéantie. 28 Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel, et il les délivra de leurs angoisses; 29 Il arrêta la tempête, ramena le calme, et les ondes se turent. 30 Ils se réjouirent de ce qu’elles s’étaient apaisées, et l’Eternel les conduisit au port désiré. 31 Qu’ils louent l’Eternel pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme! 32 Qu’ils l’exaltent dans l’assemblée du peuple, et qu’ils le célèbrent dans la réunion des anciens! (Psaume 107 :23- 32)
On se souvient que la mer représente les nations, les grandes eaux représentent le service messianique des disciples vers le monde des impies, c’est le fait de descendre dans l’abîme et ça représente la guerre spirituelle où seul Joseph (Yeshoua) a été appelé à ça au départ pour prépare le terrain pour le combat. Yeshoua a vaincu l’ennemi. Nous n’avons qu’à faire une chose : descendre.
22 Nous avons répondu à mon seigneur : L’enfant ne peut pas quitter son père; s’il le quitte, son père mourra. 23 Tu as dit à tes serviteurs : Si votre jeune frère ne descend pas avec vous, vous ne reverrez pas ma face. 24 Lorsque nous sommes remontés auprès de ton serviteur, mon père, nous lui avons rapporté les paroles de mon seigneur. 25 Notre père a dit : Retournez, achetez-nous un peu de vivres. 26 Nous avons répondu : Nous ne pouvons pas descendre; mais, si notre jeune frère est avec nous, nous descendrons, car nous ne pouvons pas voir la face de cet homme, à moins que notre jeune frère ne soit avec nous.
27 Ton serviteur, notre père, nous a dit : Vous savez que ma femme m’a enfanté deux fils. 28 L’un étant sorti de chez moi, je pense qu’il a été sans doute déchiré, car je ne l’ai pas revu jusqu’à présent. 29 Si vous me prenez encore celui-ci, et qu’il lui arrive un malheur, vous ferez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts.
30 Maintenant, si je retourne auprès de ton serviteur, mon père, sans avoir avec nous l’enfant à l’âme duquel son âme est attachée, 31 il mourra, en voyant que l’enfant n’y est pas; et tes serviteurs feront descendre avec douleur dans le séjour des morts les cheveux blancs de ton serviteur, notre père.
Juda se porte garant pour Benjamin : un vrai engagement
Une nouveauté, tant espérée par Joseph, c’est ce que Yehoudah va annoncer qu’il a pris un engagement auquel il est obligé de s’y tenir : il s’est porté garant pour son plus jeune frère.
C’est précisément ce à quoi Joseph s’attendait : c’est que ses frères puissent changer au point de prendre la place d’un des leurs. On se souviendra que c’est quelque chose qu’ils étaient incapables de faire avant, défendre l’un des leurs et prendre position pour lui lorsqu’il est en position d’infériorité.
Juda annonce sa perdition éternelle dans le cas où il ne peut garantir la sécurité de son frère vehatatiy leaviy kol hayamiym
Yehoudah (toute la maison d’Israël) avoue d’être coupable éternellement (perdition) envers son Père Céleste s’il ne parvient pas à amener Benjamin devant Joseph (Yeshoua)
לב כִּי עַבְדְּךָ עָרַב אֶת-הַנַּעַר, מֵעִם אָבִי לֵאמֹר: אִם-לֹא אֲבִיאֶנּוּ אֵלֶיךָ, וְחָטָאתִי לְאָבִי כָּל-הַיָּמִים | kiy avddekha arav et hannaar, meim aviy lemor : im-lo aviyennou eleikha, vehatatiy leaviy kol hayamiym | Car ton serviteur a répondu pour l’enfant, en disant à mon père : Si je ne le ramène pas auprès de toi, je serai pour toujours coupable envers mon père.» Gen 44:32 |
Lorsque Juda s’engage pour Benjamin, c’est une véritable caution, une garantie, c’est comme s’il venait à son secours pour s’occuper de lui. C’est évidemment l’image du salut du peuple hébreu.
«a répondu» : 6148 arab עָרַב une racine primaire v -répondre, faire une convention, mêler, se mêler, engager, oser, caution, cautionner, garantie, partager, secourir, s’occuper ; (22 occurrences), gager, échanger, hypothèque, engagement, occuper, entreprendre, donner des garanties, être en sécurité.
A partir de ce moment là, il ne sera plus question dans le texte de «descendre» mais c’est le verbe «monter» qui apparaîtra.
«33 Permets donc, je te prie, à ton serviteur de rester à la place de l’enfant, comme esclave de mon seigneur; et que l’enfant remonte avec ses frères. 34 Comment pourrai-je remonter vers mon père, si l’enfant n’est pas avec moi? Ah! que je ne voie point l’affliction de mon père !»
Genèse 45:1-28
Quand Joseph se présente à ses frères
La première «délivrance» dans la Bible
Devant une telle déclaration de la part de Juda, Joseph comprend que ses frères ont changé. A l’époque, ils étaient insouciants mais aujourd’hui ils craignent de faire du mal à leur père. La jalousie les aveuglait.
Comprenant le mal qui tuerait leur père, Joseph fond comme neige au soleil.
«1 Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l’entouraient.»
וְלֹא-יָכֹל יוֹסֵף לְהִתְאַפֵּק, לְכֹל הַנִּצָּבִים עָלָיו
velo yakhol ioseph lehit’apeq, lekhol hanitsavim alaïv
Et ne pouvait pas ioseph se contenir devant tous ceux qui se tenaient en hauteur
Le monde entier attend depuis des siècles, ce moment avec impatience, lorsque s’accompliront enfin ces prophéties annonçant la rencontre entre le Messie Yeshoua et Israël : «Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.» (Zacharie 12:10);
«Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les impiétés» (Romains 11 : 26);
«Un rédempteur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés, dit l’Eternel.» (Esaïe 59 : 20)
Quand Joseph ne pouvait plus se contenir, en réalité, cela démontrait qu’il était «vaincu» qu’il ne pouvait plus en venir à bout, en supporter d’avantage.
3201 yakol יָכֹל ou יָכוֹל pouvoir, vaincre, permettre, reconnaître, devoir, rendre maître, l’emporter, oser, venir à bout, impuissant, supporter, obtenir, incapable.
662 aphaq אָפַק se contenir, se faire violence, ne pas se faire sentir ; (7 occurences), être fort, se maîtriser. La forme réfléchie est donnée au hitpaël, car Joseph ne pouvait pas se contenir lui-même.
Cela démontre au moins une chose c’est que l’amour de Dieu, l’amour du Fils de Dieu est plus fort que toute cette méchanceté criminelle et cette haine abyssale que l’on a trouvées chez ses frères. Aucun amour d’un être humain pour d’autres êtres humains n’est possible. Chacun de nous, nous pouvons témoigner que quel que soit le pardon qui est demandé, il y aura toujours quelque chose qui restera, une cassure, un cœur brisé. La personne qui aime à ce point, ne peut donc être que Dieu Lui-même, preuve que Joseph représente plus qu’un simple homme ce qui se vérifie avec les 7 occurrences du mot dans la Bible.
5324 natsab נָצַב -הֻצַּב - se tenir, être debout, mettre à part, être appuyé, élever, dresser, se dresser, entourer, attendre, se présenter, se placer, fixer, poser, planter, être auprès, redresser, surveiller, préposé, surveillant, être érigé, à la tête, subsister, affermir, … ; (75 occurences).
Ceux qui l’entouraient se tenaient debout, étaient élevés, dressés, fixés, plantés, affermis. Malgré qu’ils ne soient pas encore au courant devant qui ils se trouvent, on semble y voir un changement par rapport au passé. Maintenant les frères sont prêts, ils peuvent être utilisés par Dieu pour être érigés à la tête du peuple, ils commencent à être affermis, à être préposés. Le temps viendra où le peuple juif dans la consternation, pour en savoir plus, entourera Yeshoua de cette manière, de très près.
«1 Il s’écria : Faites sortir tout le monde. Et il ne resta personne avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères.» (Genèse 45:1)
וַיִּקְרָא, הוֹצִיאוּ כָל-אִישׁ מֵעָלָי
vayiqra hotsiyou khol iysh mealay
il s’écria : emmenez tout le monde dehors, sortez les de dessus moi,
וְלֹא-עָמַד אִישׁ אִתּוֹ
velo amad iysh ito
Et que ne se tienne debout aucun homme avec lui
בְּהִתְוַדַּע יוֹסֵף אֶל-אֶחָיו
behitvada yoseph el ehaïv
quand se fit connaître Joseph à ses frères
Faites sortir tout le monde מֵעָלָי «de dessus moi»
Tout d’abord, Joseph veut s’isoler avec ses frères. L’ensemble du personnel, les serviteurs, les princes égyptiens doivent quitter les lieux où il se trouve. Il ordonne en criant de «faire sortir» tout le monde. Tout d’abord la racine 3318 yatsa יָצָא signifie produire, sortir, s’éloigner, partir, s’avancer, faire apporter, conduire, amener dehors, emmener, se lever, venir, se rendre, quitter, défaillance, être issu.
La forme Hifil donne : faire sortir, amener dehors, conduire à l’extérieur, emmener, délivrer. Le verbe «il s’écria» est conjugé au vayqtol c’est-à-dire au passé. On peut y voir Joseph qui s’écriait depuis longtemps.
mealay «de dessus moi»
On va voir ici dans l’ancienne alliance qu’il peut arriver que les lois spirituelles du baptême du Saint Esprit peuvent s’accomplir sporadiquement aussi pour les patriarches comme Joseph.
L’expression mealay est un mot composé de trois mot : me-al-ani «de» - «dessus» - «moi»
Il ordonne de sortir à tous ceux qui se trouvent au-dessus de sa tête et qui tournoient pour essayer de lui picorer son pain de vie, allusion au panetier sur la tête duquel des oiseaux de mort volaient.
au-dessus de ma tête מֵעַל רֹאשִׁי meal roshiy
«16 Le chef des panetiers, voyant que Joseph avait donné une explication favorable, dit : Voici, il y avait aussi, dans mon songe, trois corbeilles de pain blanc sur ma tête. 17 Dans la corbeille la plus élevée il y avait pour Pharaon des mets de toute espèce, cuits au four; et les oiseaux les mangeaient dans la corbeille au-dessus de ma tête 18 Joseph répondit, et dit : En voici l’explication. Les trois corbeilles sont trois jours. 19 Encore trois jours, et Pharaon enlèvera ta tête de dessus toi, te fera pendre à un bois, et les oiseaux mangeront ta chair.» (Genèse 40:16-19)
Lorsque Joseph (Yeshoua) élève la voix pour faire sortir tout le monde, cela inclut aussi - et surtout - le monde spirituel, les esprits, les démons de jalousie, de méchanceté, de malignité, tout un monde «d’en haut», un monde d’autorités, de dominations, de principautés et de dignités qui agissent depuis des d’années sur ses frères et sur toute sa famille pour que ne puisse s’accomplir l’accomplissement des toledot (les générations) d’Israël. C’est l’attention de tout ce monde là, que prophétiquement, Joseph crie «sors»!
«12 Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.» (Ephésiens 6:12)
Ce cri a plusieurs buts :
Joseph (Yeshoua) ordonne aux démons de sortir :
«Car Jésus lui disait : Sors de cet homme, esprit impur !» (Marc 5:8)
Joseph (Yeshoua) appelle la vie à rentrer dans son peuple :
«Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors !» (Jean 11:43)
Ce cri trouve sa résonance dans le premier miracle de Yeshoua.
Alors que Yeshoua, invité à un mariage, le vin vint à manquer. Sa mère vient vers les serviteurs pour lui demander de faire tout ce que Yeshoua fera espérant le voir faire un miracle.
Il faut savoir que ce miracle est le premier des évangiles attestant de la volonté divine de trouver pour son fils, une fiancée. Cette fiancée sera l’épouse de Christ.
Alors, irrité, Yeshoua réprimande sa mère en disant «femme, qu’y a-t-il entre moi et toi». A ce moment là, Marie ne doit pas être considérée comme sa mère mais comme le réceptacle, la femme qui représente Israël.
«1 Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, 2 et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. 3 Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. 4 Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue. 5 Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu’il vous dira. 6 Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. 7 Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord. 8 Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l’ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. 9 Quand l’ordonnateur du repas eut goûté l’eau changée en vin,-ne sachant d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l’eau, le savaient bien,-il appela l’époux, 10 et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent.
11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. 12 Après cela, il descendit à Capernaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n’y demeurèrent que peu de jours.»
Joseph montre par là qu’il représente l’autorité divine et que malgré sa réconciliation avec ses frères, il leur dit de rester à leur place. Ce n’est qu’à partir du moment où Joseph a élevé la voix, qu’il a fait sortir tous les «intrus», terrestres, célestes, humains, esprits de la place où il se trouvait, alors seulement les frères sont délivrés de tous les esprits qui les dominaient. Enfin, libres, leurs yeux s’ouvrent et ils peuvent voir et reconnaître leur frère sans qu’aucune appréhension ne les arrête. C’est un moment de délivrance extraordinaire que le monde chrétien attend depuis des millénaires : que les tribus de juda reconnaissent leur Messie, Celui que les écritures décrivent de long en large avec moult détails comme p.ex. Proverbe 30:4, etc.
Il éleva la voix
«2 Il éleva la voix, en pleurant. Les Égyptiens l’entendirent, et la maison de Pharaon l’entendit.»
וַיִּתֵּן אֶת-קֹלוֹ, בִּבְכִי; וַיִּשְׁמְעוּ מִצְרַיִם, וַיִּשְׁמַע בֵּית פַּרְעֹה
vayten et qolo bivkhiy; vayshmeou mitsrayim beth paroh
2 Et il laissa éclater sa voix en pleurs «Bible Darby. (1970). (Genèse 45:2).
Il «donna» sa voix : faire tout son possible au moyen d’une action spécifique pour que quelque chose se passe.
5414 nathan נָתַן - יָתַן une racine primaire : donner, placer, mettre, être livré, établir, rendre, faire, permettre, céder, accorde, poser.
(Qal).
1. donner, accorder, permettre, attribuer, employer, consacrer, dévouer, dédier, payer des gages, vendre, échanger, prêter, commettre, délivrer, prononcer, occasionner, produire, payer de retour, mentionner, étendre.
2. mettre, fixer, désigner, assigner, nommer.
3. faire, constituer.
Au verset 3, Joseph se présente
«3 Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph ! Mon père vit-il encore? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient troublés en sa présence.»
Lorsque Yeshoua apparaîtra à ses frères, c’est-à-dire à tout Israël, alors s‘accompliront les prophéties de :
Zacharie 12:10
«Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.»
Jean 19:37
« Et ailleurs l’Écriture dit encore : Ils verront celui qu’ils ont percé.»
Apocalypse 1:7-8
«7 Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l’ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ! 8 Je suis le Alef et le Tav, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant.»
Proverbes 4:3
«J’étais un fils pour mon père, Un fils tendre et unique auprès de ma mère.»
Isaïe 45:20-24
«20 Assemblez-vous et venez, approchez ensemble, réchappés des nations ! Ils n’ont point d’intelligence, ceux qui portent leur idole de bois, et qui invoquent un dieu incapable de sauver. 21 Déclarez-le, et faites-les venir ! Qu’ils prennent conseil les uns des autres ! Qui a prédit ces choses dès le commencement, et depuis longtemps les a annoncées ? N’est-ce pas moi, l’Eternel ? Il n’y a point d’autre Dieu que moi, Je suis le seul Dieu juste et qui sauve.
22 Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. 23 Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée : Tout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi. 24 En l’Eternel seul, me dira-t-on, résident la justice et la force; A lui viendront, pour être confondus, tous ceux qui étaient irrités contre lui. 25 Par l’Eternel seront justifiés et glorifiés tous les descendants d’Israël.»
Jérémie 6:26
«Fille de mon peuple, couvre-toi d’un sac et roule-toi dans la cendre, Prends le deuil comme pour un fils unique, Verse des larmes, des larmes amères ! Car le dévastateur vient sur nous à l’improviste.»
Ezéchiel 20
«42 Et vous saurez que je suis l’Eternel, quand je vous ramènerai dans le pays d’Israël, dans le pays que j’avais juré de donner à vos pères. 43 Là vous vous souviendrez de votre conduite et de toutes vos actions par lesquelles vous vous êtes souillés; vous vous prendrez vous-mêmes en dégoût, à cause de toutes les infamies que vous avez commises. 44 Et vous saurez que je suis l’Eternel, quand j’agirai avec vous par égard pour mon nom, et nullement d’après votre conduite mauvaise et vos actions corrompues, ô maison d’Israël ! dit le Seigneur, l’Eternel.»
Ezéchiel 39:28-29
«28 Et ils sauront que je suis l’Eternel, leur Dieu, qui les avait emmenés captifs parmi les nations, et qui les rassemble dans leur pays; Je ne laisserai chez elles aucun d’eux, 29 Et je ne leur cacherai plus ma face, car je répandrai mon esprit sur la maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Eternel.»
4 Joseph dit à ses frères : Approchez-vous de moi. Et ils s’approchèrent.
Il est évidemment clair que ce n’est pas Joseph qui va s’approcher de ses frères, même s’il les aime et même s’il sait que tout a été prévu par Dieu de longue date. En réalité, Joseph, représente Yeshoua : ce n’est pas à lui à s’approcher car il a déjà tout accompli pour sauver son peuple et l’Égypte et aussi le monde. Il a payé un très lourd tribu pour cela.
Maintenant c’est à eux à s’approcher.
Qui doit s’approcher de Joseph ?
1. Joseph (Yeshoua) ne fait pas de distinction entre les personnes quant à l’achat de blé pour son peuple : tous sont invités à venir acheter du blé, (le blé représente ici le Pain deVie, le salut. Il invite tous, sans exception à s’approcher de Lui avec assurance auprès du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et trouver grâce pour être secouru dans les besoins. «Assemblez-vous et venez, approchez ensemble, réchappés des nations !» (Isaïe 45:20)
2. Pourtant ici, Joseph (Yeshoua) va s’isoler avec Israël, le «figuier» desseché, l’Israël terrestre, l’Israël de Benjamin Netanyaou, l’Israël des implantations.
A l’abri des moqueurs, du monde, des nations qui se sont rebellées contre le Saint d’Israël et contre sa Ville, Joseph (Yeshoua) va se présenter Lui-même ;
Il dit : Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Egypte. 5 Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. 6 Voilà deux ans que la famine est dans le pays; et pendant cinq années encore, il n’y aura ni labour, ni moisson. 7 Dieu m’a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. 8 Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu; il m’a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d’Egypte.
Et avant même que les frères aient le temps de s’écrouler de stupéfaction, Joseph (Yeshoua) les rattrape à temps et les calme tout de suite. On peut dès à présent remplacer dans le texte ci-après, «Joseph» par «Yeshoua», «Egypte» par «le monde chrétien», «deux ans de famine» par «deux mille ans de diaspora», etc.
Il dit : Je suis Yeshoua, votre frère, que vous avez vendu (pour 30 pièces d’argent) pour être mené devant les romains (le monde). 5 Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver , pour vous accorder la Vie Eternelle (Jean 3:14-15 «14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, 15afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle), que Dieu m’a envoyé devant vous.(Exode 23:20-21 «20Voici, j’envoie un Messager devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j’ai préparé. 21Tiens-toi sur tes gardes en sa présence, et écoute sa voix; ne lui résiste point, parce qu’il ne pardonnera pas vos péchés, car mon nom est en lui.…) 6 Voilà deux mille ans qu’il n’y a plus de temple dans le pays; et pendant cinq années encore, il n’y aura ni labour, ni moisson. (Amos 8:11 «Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, Où j’enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l’eau, Mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel») 7 Dieu m’a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance (2 Samuel 22:51 «Il accorde de grandes délivrances à son roi, et il fait miséricorde à son oint, à David, et à sa postérité, pour toujours.). 8 Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu (Jean 12:44-46 «44Or, Yeshoua s’était écrié: Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé; 45 et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyé. 46 Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres); il m’a établi père (Ésaïe 9:5-6 «5Car toute chaussure qu’on porte dans la mêlée, et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, seront livrés aux flammes, pour être dévorés par le feu. 6Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.) et maître (Jean 13:13 «Vous m’appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis.») et gouverneur des nations. Psaume 105:20-22 «20Le roi fit ôter ses liens, le dominateur des peuples le délivra. 21Il l’établit seigneur sur sa maison, et gouverneur de tous ses biens, 22Afin qu’il pût à son gré enchaîner ses princes, et qu’il enseignât la sagesse à ses anciens.)
Publication officielle
Il est évident qu’une telle rencontre et qu’une telle déclaration ne restera pas silencieuse : elle sera diffusée, publiée et tout Israël sera ébranlé, tout Israël sera sauvé. Pendant deux mille ans, depuis que les premiers pharisiens s’opposaient à Yeshoua jusqu’aux derniers religieux du judaïsme, tous sans exception, ceux qui sont versés dans les écritures, tous ont menti au peuple, tous ont caché la vraie identité de Yeshoua.
Tout Israël sera sauvé
Romains 11:25-32 : L’histoire des deux oliviers est ensuite reprise en langage clair. Paul dévoile ce qu’il considère comme un plan secret de Dieu : à la fin des temps, tout Israël sera sauvé. Comment ? Paul ne le précise pas, mais il affirme que Dieu ne peut être infidèle à sa promesse de salut pour Israël, qui reste le peuple élu, et ce jusqu’à la fin des temps, car sa parole est irrévocable. Le salut de Dieu est pour tous.
Israël, arbre du salut (11.1-24)
Craignant que les chrétiens non juifs se glorifient aux dépens du peuple d’Israël, Paul leur adresse un discours imagé qui remet les choses à leur place.
Juifs et non-Juifs peuvent être comparés à deux oliviers, l’un cultivé par Dieu (les Juifs) et l’autre sauvage (les non-Juifs). Dans l’histoire, la majeure partie d’Israël n’a pas cru en Jésus ; elle ressemble à des branches de l’olivier cultivé qui ont été retranchées du tronc. A la place laissée vide, Dieu a, dès lors, pu greffer des branches de l’olivier sauvage qui se nourrissent de la sève venue du tronc d’Israël ; ainsi, des non-Juifs ont pu profiter de l’alliance et de la promesse que Dieu a données au départ au peuple juif ; mais ce ne sont que des branches rapportées, dont le rattachement au tronc est fragile. A la fin des temps, Dieu rattachera les branches retranchées à leur tronc d’origine. Alors l’arbre de l’alliance sera complet.
Ainsi l’infidélité d’une partie d’Israël a eu pour conséquence heureuse la participation des non-Juifs au salut.
Monter pour redescendre
Plusieurs interprétations sont possibles :
«Monter à Jérusalem, pour redescendre gouverner l’Égypte» signifierait
«Monter sur les nuées, pour redescendre gouverner le monde»
«9 Hâtez-vous de remonter auprès de mon père, et vous lui direz : Ainsi a parlé ton fils Joseph : Dieu m’a établi seigneur de toute l’Egypte; descends vers moi, ne tarde pas!» (Genèse 44:9)
Monter sur les nuées : l’enlèvement de la Qehilah
Redescendre : retour vers la terre et accomplissement de la prophétie de Zacharie 14:5
Zacharie 14:5
«Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, car la vallée des montagnes s’étendra jusqu’à Atzel («à côté», terre privée, réservée); Vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, au temps d’Ozias, roi de Juda. Et l’Eternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui.»
Le pays de Goshen
Et puis vient ce pays de Goshen, où habitera le peuple hébreu à peu près 250 ans ans plus tard.
«10 Tu habiteras dans le pays de Goshen, et tu seras près de moi, toi, tes fils, et les fils de tes fils, tes brebis et tes bœufs, et tout ce qui est à toi. 11 Là, je te nourrirai, car il y aura encore cinq années de famine; et ainsi tu ne périras point, toi, ta maison, et tout ce qui est à toi.»
Le pays de Goshen 1657 גֹּשֶׁן se dit « lieu du soleil », « terre de force », « terre herbeuse », région de l’Égypte du nord, proche du Nil inférieur, où les enfants d’Israël vécurent du temps de Joseph et du temps de Moïse.
Le pays où ira habiter Israël lors du retour du Mashiah, sera la ville qui n’aura plus besoin ni de soleil ni d’étoiles, ni d’aucun luminaire car c’est l’Éternel qui éclairera de sa Présence.
«1 Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. 2 Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. 3 Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront 4 et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. 5 Il n’y aura plus de nuit; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles.» (Apocalypse 22:1-5)
12 Vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin voit de ses yeux que c’est moi-même qui vous parle. 13 Racontez à mon père toute ma gloire en Egypte, et tout ce que vous avez vu; et vous ferez descendre ici mon père au plus tôt.
14 Il se jeta au cou de Benjamin, son frère, et pleura; et Benjamin pleura sur son cou. 15 Il embrassa aussi tous ses frères, en pleurant. Après quoi, ses frères s’entretinrent avec lui.
16 Le bruit se répandit dans la maison de Pharaon que les frères de Joseph étaient arrivés : ce qui fut agréable à Pharaon et à ses serviteurs. 17 Pharaon dit à Joseph : Dis à tes frères : Faites ceci. Chargez vos bêtes, et partez pour le pays de Canaan; 18 prenez votre père et vos familles, et venez auprès de moi. Je vous donnerai ce qu’il y a de meilleur au pays d’Egypte, et vous mangerez la graisse du pays. 19 Tu as ordre de leur dire: Faites ceci. Prenez dans le pays d’Egypte des chars pour vos enfants et pour vos femmes; amenez votre père, et venez. 20 Ne regrettez point ce que vous laisserez, car ce qu’il y a de meilleur dans tout le pays d’Egypte sera pour vous.
21 Les fils d’Israël firent ainsi. Joseph leur donna des chars, selon l’ordre de Pharaon; il leur donna aussi des provisions pour la route. 22 Il leur donna à tous des vêtements de rechange, et il donna à Benjamin trois cents sicles d’argent et cinq vêtements de rechange. 23 Il envoya à son père dix ânes chargés de ce qu’il y avait de meilleur en Egypte, et dix ânesses chargées de blé, de pain et de vivres, pour son père pendant le voyage. 24 Puis il congédia ses frères, qui partirent; et il leur dit : Ne vous querellez pas en chemin.
25 Ils remontèrent de l’Egypte, et ils arrivèrent dans le pays de Canaan, auprès de Jacob, leur père. 26 Ils lui dirent : Joseph vit encore, et même c’est lui qui gouverne tout le pays d’Egypte. Mais le cœur de Jacob resta froid, parce qu’il ne les croyait pas. 27 Ils lui rapportèrent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Il vit les chars que Joseph avait envoyés pour le transporter. C’est alors que l’esprit de Jacob, leur père, se ranima; 28 et Israël dit : C’est assez ! Joseph, mon fils, vit encore! J’irai, et je le verrai avant que je meure.
Genèse 46:1-34
Joseph avait parlé à ses frères pour les convaincre de beaucoup de choses. Mais il arrive un temps où trop c’est trop et où c’est l’Eternel Lui-même qui va devoir confirmer à Jacob dans un songe.
Mais ce songe fait écho à celui de Joseph, le père adoptif de Yeshoua et fiancé de Myriam, qui craignait de la prendre pour épouse car enceinte de l’enfant Yeshoua.
1 Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait. Il arriva à Beer-Schéba, et il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. 2 Dieu parla à Israël dans une vision pendant la nuit, et il dit : Jacob ! Jacob ! Israël répondit : Me voici! 3 Et Dieu dit : Je suis le Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Egypte, car là je te ferai devenir une grande nation.
Matthieu 2:13
«Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr.»
Matthieu 2:14
«Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte.»
4 Moi-même je descendrai avec toi en Egypte, et moi-même je t’en ferai remonter; et Joseph te fermera les yeux.
5 Jacob quitta Beer-Schéba; et les fils d’Israël mirent Jacob, leur père, avec leurs enfants et leurs femmes, sur les chars que Pharaon avait envoyés pour les transporter. 6 Ils prirent aussi leurs troupeaux et les biens qu’ils avaient acquis dans le pays de Canaan. Et Jacob se rendit en Egypte, avec toute sa famille. 7 Il emmena avec lui en Egypte ses fils et les fils de ses fils, ses filles et les filles de ses fils, et toute sa famille.
8 Voici les noms des fils d’Israël, qui vinrent en Egypte. Jacob et ses fils. Premier-né de Jacob : Ruben. 9 Fils de Ruben : Hénoc, Pallu, Hetsron et Carmi. 10 Fils de Siméon : Jemuel, Jamin, Ohad, Jakin et Tsochar; et Saul, fils de la Cananéenne. 11 Fils de Lévi : Guerschon, Kehath et Merari. 12 Fils de Juda : Er, Onan, Schéla, Pérets et Zarach; mais Er et Onan moururent au pays de Canaan. Les fils de Pérets furent Hetsron et Hamul. 13 Fils d’Issacar : Thola, Puva, Job et Schimron. 14 Fils de Zabulon : Séred, Elon et Jahleel. 15 Ce sont là les fils que Léa enfanta à Jacob à Paddan-Aram, avec sa fille Dina. Ses fils et ses filles formaient en tout trente-trois personnes.
16 Fils de Gad : Tsiphjon, Haggi, Schuni, Etsbon, Eri, Arodi et Areéli. 17 Fils d’Aser : Jimna, Jischva, Jischvi et Beria; et Sérach, leur soeur. Et les fils de Beria : Héber et Malkiel. 18 Ce sont là les fils de Zilpa, que Laban avait donnée à Léa, sa fille; et elle les enfanta à Jacob. En tout, seize personnes.
19 Fils de Rachel, femme de Jacob : Joseph et Benjamin. 20 Il naquit à Joseph, au pays d’Egypte, Manassé et Ephraïm, que lui enfanta Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d’On. 21 Fils de Benjamin : Béla, Béker, Aschbel, Guéra, Naaman, Ehi, Rosch, Muppim, Huppim et Ard. 22 Ce sont là les fils de Rachel, qui naquirent à Jacob. En tout, quatorze personnes.
23 Fils de Dan : Huschim. 24 Fils de Nephthali : Jathtseel, Guni, Jetser et Schillem. 25 Ce sont là les fils de Bilha, que Laban avait donnée à Rachel, sa fille; et elle les enfanta à Jacob. En tout, sept personnes.
26 Les personnes qui vinrent avec Jacob en Egypte, et qui étaient issues de lui, étaient au nombre de soixante-six en tout, sans compter les femmes des fils de Jacob. 27 Et Joseph avait deux fils qui lui étaient nés en Egypte. Le total des personnes de la famille de Jacob qui vinrent en Egypte était de soixante-dix.
28 Jacob envoya Juda devant lui vers Joseph, pour l’informer qu’il se rendait en Goshen. 29 Joseph attela son char et y monta, pour aller en Goshen, à la rencontre d’Israël, son père. Dès qu’il le vit, il se jeta à son cou, et pleura longtemps sur son cou. 30 Israël dit à Joseph : Que je meure maintenant, puisque j’ai vu ton visage et que tu vis encore !
31 Joseph dit à ses frères et à la famille de son père : Je vais avertir Pharaon, et je lui dirai : Mes frères et la famille de mon père, qui étaient au pays de Canaan, sont arrivés auprès de moi. 32 Ces hommes sont bergers, car ils élèvent des troupeaux; ils ont amené leurs brebis et leurs bœufs, et tout ce qui leur appartient. 33 Et quand Pharaon vous appellera, et dira : Quelle est votre occupation ? 34 vous répondrez : Tes serviteurs ont élevé des troupeaux, depuis notre jeunesse jusqu’à présent, nous et nos pères. De cette manière, vous habiterez dans le pays de Goshen, car tous les bergers sont en abomination aux Egyptiens.
Genèse 47:1-27
1 Joseph alla avertir Pharaon, et lui dit : Mes frères et mon père sont arrivés du pays de Canaan, avec leurs brebis et leurs boeufs, et tout ce qui leur appartient; et les voici dans le pays de Goshen. 2 Il prit cinq de ses frères, et les présenta à Pharaon. 3 Pharaon leur dit : Quelle est votre occupation ? Ils répondirent à Pharaon : Tes serviteurs sont bergers, comme l’étaient nos pères. 4 Ils dirent encore à Pharaon : Nous sommes venus pour séjourner dans le pays, parce qu’il n’y a plus de pâturage pour les brebis de tes serviteurs, car la famine s’appesantit sur le pays de Canaan; permets donc à tes serviteurs d’habiter au pays de Goshen.
5 Pharaon dit à Joseph : Ton père et tes frères sont venus auprès de toi. 6 Le pays d’Egypte est devant toi; établis ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays. Qu’ils habitent dans le pays de Goshen; et, si tu trouves parmi eux des hommes capables, mets-les à la tête de mes troupeaux.
7 Joseph fit venir Jacob, son père, et le présenta à Pharaon. Et Jacob bénit Pharaon. 8 Pharaon dit à Jacob : Quel est le nombre de jours des années de ta vie ? 9 Jacob répondit à Pharaon : Les jours des années de mon pèlerinage sont de cent trente ans. Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais, et ils n’ont point atteint les jours des années de la vie de mes pères durant leur pèlerinage. 10 Jacob bénit encore Pharaon, et se retira de devant Pharaon.
11 Joseph établit son père et ses frères, et leur donna une propriété dans le pays d’Egypte, dans la meilleure partie du pays, dans la contrée de Ramsès, comme Pharaon l’avait ordonné. 12 Joseph fournit du pain à son père et à ses frères, et à toute la famille de son père, selon le nombre des enfants.
13 Il n’y avait plus de pain dans tout le pays, car la famine était très grande; le pays d’Egypte et le pays de Canaan languissaient, à cause de la famine.
14 Joseph recueillit tout l’argent qui se trouvait dans le pays d’Egypte et dans le pays de Canaan, contre le blé qu’on achetait; et il fit entrer cet argent dans la maison de Pharaon. 15 Quand l’argent du pays d’Egypte et du pays de Canaan fut épuisé, tous les Egyptiens vinrent à Joseph, en disant : Donne-nous du pain ! Pourquoi mourrions-nous en ta présence? car l’argent manque. 16 Joseph dit : Donnez vos troupeaux, et je vous donnerai du pain contre vos troupeaux, si l’argent manque. 17 Ils amenèrent leurs troupeaux à Joseph, et Joseph leur donna du pain contre les chevaux, contre les troupeaux de brebis et de bœufs, et contre les ânes. Il leur fournit ainsi du pain cette année-là contre tous leurs troupeaux.
18 Lorsque cette année fut écoulée, ils vinrent à Joseph l’année suivante, et lui dirent : Nous ne cacherons point à mon seigneur que l’argent est épuisé, et que les troupeaux de bétail ont été amenés à mon seigneur; il ne reste devant mon seigneur que nos corps et nos terres. 19 Pourquoi mourrions-nous sous tes yeux, nous et nos terres ? Achète-nous avec nos terres contre du pain, et nous appartiendrons à mon seigneur, nous et nos terres. Donne-nous de quoi semer, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas, et que nos terres ne soient pas désolées. 20 Joseph acheta toutes les terres de l’Egypte pour Pharaon; car les Egyptiens vendirent chacun leur champ, parce que la famine les pressait. Et le pays devint la propriété de Pharaon. 21 Il fit passer le peuple dans les villes, d’un bout à l’autre des frontières de l’Egypte. 22 Seulement, il n’acheta point les terres des prêtres, parce qu’il y avait une loi de Pharaon en faveur des prêtres, qui vivaient du revenu que leur assurait Pharaon : c’est pourquoi ils ne vendirent point leurs terres. 23 Joseph dit au peuple : Je vous ai achetés aujourd’hui avec vos terres, pour Pharaon; voici pour vous de la semence, et vous pourrez ensemencer le sol. 24 A la récolte, vous donnerez un cinquième à Pharaon, et vous aurez les quatre autres parties, pour ensemencer les champs, et pour vous nourrir avec vos enfants et ceux qui sont dans vos maisons. 25 Ils dirent : Tu nous sauves la vie ! que nous trouvions grâce aux yeux de mon seigneur, et nous serons esclaves de Pharaon. 26 Joseph fit de cela une loi, qui a subsisté jusqu’à ce jour, et d’après laquelle un cinquième du revenu des terres de l’Egypte appartient à Pharaon; il n’y a que les terres des prêtres qui ne soient point à Pharaon.
27 Israël habita dans le pays d’Egypte, dans le pays de Goshen. Ils eurent des possessions, ils furent féconds et multiplièrent beaucoup.
Ezéchiel 37:15 à 28
15 La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : 16 Et toi, fils de l’homme, prends une pièce de bois, et écris dessus: Pour Juda et pour les enfants d’Israël qui lui sont associés. Prends une autre pièce de bois, et écris dessus: Pour Joseph, bois d’Ephraïm et de toute la maison d’Israël qui lui est associée. 17 Rapproche-les l’une et l’autre pour en former une seule pièce, en sorte qu’elles soient unies dans ta main. 18 Et lorsque les enfants de ton peuple te diront : Ne nous expliqueras-tu pas ce que cela signifie? 19 réponds-leur: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, je prendrai le bois de Joseph qui est dans la main d’Ephraïm, et les tribus d’Israël qui lui sont associées; je les joindrai au bois de Juda, et j’en formerai un seul bois, en sorte qu’ils ne soient qu’un dans ma main. 20 Les bois sur lesquels tu écriras seront dans ta main, sous leurs yeux. 21 Et tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, je prendrai les enfants d’Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et je les ramènerai dans leur pays.
22 Je ferai d’eux une seule nation dans le pays, dans les montagnes d’Israël; ils auront tous un même roi, ils ne formeront plus deux nations, et ne seront plus divisés en deux royaumes. 23 Ils ne se souilleront plus par leurs idoles, par leurs abominations, et par toutes leurs transgressions; je les retirerai de tous les lieux qu’ils ont habités et où ils ont péché, et je les purifierai; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. 24 Mon serviteur David sera leur roi, et ils auront tous un seul pasteur. Ils suivront mes ordonnances, ils observeront mes lois et les mettront en pratique. 25 Ils habiteront le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob, et qu’ont habité vos pères; ils y habiteront, eux, leurs enfants, et les enfants de leurs enfants, à perpétuité; et mon serviteur David sera leur prince pour toujours. 26 Je traiterai avec eux une alliance de paix, et il y aura une alliance éternelle avec eux; je les établirai, je les multiplierai, et je placerai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours. 27 Ma demeure sera parmi eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 28 Et les nations sauront que je suis l’Eternel, qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera pour toujours au milieu d’eux.
Josué 14:6 à 15:12
6 Les fils de Juda s’approchèrent de Josué, à Guilgal; et Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, lui dit : Tu sais ce que l’Eternel a déclaré à Moïse, homme de Dieu, au sujet de moi et au sujet de toi, à Kadès-Barnéa. 7 J’étais âgé de quarante ans lorsque Moïse, serviteur de l’Eternel, m’envoya de Kadès-Barnéa pour explorer le pays, et je lui fis un rapport avec droiture de coeur. 8 Mes frères qui étaient montés avec moi découragèrent le peuple, mais moi je suivis pleinement la voie de l’Eternel, mon Dieu. 9 Et ce jour-là Moïse jura, en disant : Le pays que ton pied a foulé sera ton héritage à perpétuité, pour toi et pour tes enfants, parce que tu as pleinement suivi la voie de l’Eternel, mon Dieu. 10 Maintenant voici, l’Eternel m’a fait vivre, comme il l’a dit. Il y a quarante-cinq ans que l’Eternel parlait ainsi à Moïse, lorsqu’Israël marchait dans le désert; et maintenant voici, je suis âgé aujourd’hui de quatre-vingt-cinq ans. 11 Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m’envoya; j’ai autant de force que j’en avais alors, soit pour combattre, soit pour sortir et pour entrer. 12 Donne-moi donc cette montagne dont l’Eternel a parlé dans ce temps-là; car tu as appris alors qu’il s’y trouve des Anakim, et qu’il y a des villes grandes et fortifiées. L’Eternel sera peut-être avec moi, et je les chasserai, comme l’Eternel a dit. 13 Josué bénit Caleb, fils de Jephunné, et il lui donna Hébron pour héritage. 14 C’est ainsi que Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, a eu jusqu’à ce jour Hébron pour héritage, parce qu’il avait pleinement suivi la voie de l’Eternel, le Dieu d’Israël. 15 Hébron s’appelait autrefois Kirjath-Arba : Arba avait été l’homme le plus grand parmi les Anakim. Le pays fut dès lors en repos et sans guerre.
Josué 15:1-12
1 La part échue par le sort à la tribu des fils de Juda, selon leurs familles, s’étendait vers la frontière d’Edom, jusqu’au désert de Tsin, au midi, à l’extrémité méridionale.
2 Ainsi, leur limite méridionale partait de l’extrémité de la mer salée, de la langue qui fait face au sud. 3 Elle se prolongeait au midi de la montée d’Akrabbim, passait par Tsin, et montait au midi de Kadès-Barnéa; elle passait de là par Hetsron, montait vers Addar, et tournait à Karkaa; 4 elle passait ensuite par Atsmon, et continuait jusqu’au torrent d’Egypte, pour aboutir à la mer. Ce sera votre limite au midi.
5 La limite orientale était la mer Salée jusqu’à l’embouchure du Jourdain. La limite septentrionale partait de la langue de mer qui est à l’embouchure du Jourdain. 6 Elle montait vers Beth-Hogla, passait au nord de Beth-Araba, et s’élevait jusqu’à la pierre de Bohan, fils de Ruben; 7 elle montait à Debir, à quelque distance de la vallée d’Acor, et se dirigeait vers le nord du côté de Guilgal, qui est vis-à-vis de la montée d’Adummim au sud du torrent. Elle passait près des eaux d’En-Schémesch, et se prolongeait jusqu’à En-Roguel. 8 Elle montait de là par la vallée de Ben- Hinnom au côté méridional de Jebus, qui est Jérusalem, puis s’élevait jusqu’au sommet de la montagne, qui est devant la vallée de Hinnom à l’occident, et à l’extrémité de la vallée des Rephaïm au nord 9 Du sommet de la montagne elle s’étendait jusqu’à la source des eaux de Nephthoach, continuait vers les villes de la montagne d’Ephron, et se prolongeait par Baala, qui est Kirjath-Jearim. 10 De Baala elle tournait à l’occident vers la montagne de Séir, traversait le côté septentrional de la montagne de Jearim, à Kesalon, descendait à Beth-Schémesch, et passait par Thimna. 11 Elle continuait sur le côté septentrional d’Ekron, s’étendait vers Schicron, passait par la montagne de Baala, et se prolongeait jusqu’à Jabneel, pour aboutir à la mer.
12 La limite occidentale était la grande mer. Telles furent de tous les côtés les limites des fils de Juda, selon leurs familles.
Psaume 133
1 Cantique des degrés. De David. Voici, oh! qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble !
2 C’est comme l’huile précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, qui descend sur le bord de ses vêtements. 3 C’est comme la rosée de l’Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion; Car c’est là que l’Eternel envoie la bénédiction, la vie, pour l’éternité.
Le Psaume 133 nous parle de frères. Les frères sont les membres d’une même famille, nés d’une même mère et d’un même père. Ce n’est donc pas le judaïsme qui nous a donné la Vie, mais c’est celui qui a dit «Je vous donne la Vie». Nous sommes donc appelés frères si nous sommes tous nés de nouveau par la foi en Yeshoua et si nous avons tous reçu par la foi, l’Esprit Saint.
Même si le peuple d’Israël est notre famille de cœur, que nous les aimons car ils sont le peuple de la Bible, nous ne pouvons malheureusement pas dire à nos frères juifs qu’ils sont nos frères s’ils ne sont pas nés de nouveau. Notre affection pour eux est bien sûr dans la volonté de Dieu qui s’est choisi 7000 hommes qui n’ont pas plié le genou devant les Baal. La Vigne Messianique dont nous faisons partie est une bergerie pour accueillir les juifs, mais elle ne sauve pas : seul Yeshoua sauve et fait de nous des frères et des sœurs d’une nouvelle famille spirituelle. La famille «physique» passe au second plan. Même si elle est notre famille, de cœur ou de gênes, elle n’est pas notre vraie famille.
La vraie famille c’est celle qui descend de Yeshoua.
Matthieu 19:29 «Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.»
Marc 3:33 «Et il répondit : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? 34 Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui : Voici, dit-il, ma mère et mes frères. 35 Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, et ma mère.»
Marc 13.18 à 31.
La Brit Hadasha nous met en garde très sévèrement car déjà à l’époque il y a deux mille ans, il y avait déjà des faux messies.
Relativement aux deux messies Ben Ioseph et Ben David, la Brit Hadasha nous met en garde contre les faux messies. Si Yeshoua n’est pas au centre de toutes choses, le messie qui arrivera sera faux. De même si une personne ou une religion considère les deux messies Ben Ioseph et Ben David comme deux personnes distinctes, alors cela démontre clairement que cette personne n’est pas sauvée puisqu’elle n’a pas reconnu Yeshoua comme Celui qui pouvait laver ses péchés dans son sang.
«18 Priez pour que ces choses n’arrivent pas en hiver. 19 Car la détresse, en ces jours, sera telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. 20 Et, si le Seigneur n’avait abrégé ces jours, personne ne serait sauvé; mais il les a abrégés, à cause des élus qu’il a choisis. 21 Si quelqu’un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. 22 Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s’il était possible. 23 Soyez sur vos gardes : je vous ai tout annoncé d’avance. 24 Mais dans ces jours, après cette détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, 25 les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées. 26 Alors on verra le Fils de l’homme venant sur les nuées avec une grande puissance et avec gloire. 27 Alors il enverra les anges, et il rassemblera les élus des quatre vents, de l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. 28 Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. 29 De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte. 30 Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. 31 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
Le salut en Yeshoua seul
Jean 12:44 «Or, Jésus s’était écrié : Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé»
Jean 6:47 «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.»
Jean 7:38 «Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture.»
Jean 11:26 «et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?»
Jean 6:35 «Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.»
Jean 11:25 «Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort»
Jean 12:46 «Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.