42 Hamattot הַמַּטּוֹת (tribus)
Préliminaires
Le peuple va arriver bientôt aux frontières du pays que Dieu leur a promis. On aurait pu penser dès lors que parmi les préparatifs pour rentrer en Eretz Israël, on aurait trouvé la préparation militaire, la préparation du peuple à s’organiser pour rentrer dans le combat contre les peuplades qui vont résister. Il s’agit bien ici de conquérir un pays par un peuple envahisseur et tout ce qui est nécessaire pour s’y préparer doit être fait, à savoir la mise en place de forgerons, la fabrication d’armes, les décisions de ce qu’on fera des prisonniers, si on fera des prisonniers, où on les mettra, ce qu’on en fera, etc. Et dans cette parasha, c’est tout autre chose qui va se passer puisque Dieu va ordonner aux responsables du respect des vœux, c’est-à-dire le rappel de ce que représente la parole donnée. On voit déjà ici, comment Dieu enseigne à son peuple qu’il ne s’agira pas d’une conquête classique comme on a l’habitude d’en voir chez les hommes. Non, ici, Dieu insiste sur le fait que c’est Dieu qui donne le pays à Israël. Dieu ne veut pas qu’on dise d’Israël et des juifs que ce sont des «colons», des «colonisateurs». Au contraire. C’est avec une méthode divine que Dieu va donner le pays aux juifs.
Et pour que cela puisse se faire, il faut que le peuple puisse être à l’image de son Dieu.
Comme il s’agira de combats spirituels avant d’être des combats charnels, il est important que le peuple soit obéissant sur la méthode.
Daniel : un combat dans le ciel
Dans le Livre de Daniel, lorsque Daniel avait prié et que le Seigneur avait entendu sa prière et qu’Il lui avait répondu positivement dès le premier jour, l’ange Michael avait du combattre plus de 3 semaines d’affilée avant d’apporter la réponse de Dieu. Pour un enfant de Dieu, ce ne sont pas les paroles qui sortent de sa bouche qui lui donnent la victoire mais la foi et la confiance en Dieu. Pourtant la réponse a tardé.
Daniel 10:12-14
«12 Il me dit : Daniel, ne crains rien; car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles que je viens. 13 Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours; mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, Et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. 14 Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps; car la vision concerne encore ces temps-là.»
A cause du péché, Satan et les puissances des ténèbres résistent aux anges de Dieu. Lorsque l’Eternel fait quelque chose, lorsque Dieu envoie sa bénédiction vers ses enfants, Il le fait sans délai, tout de suite, mais il y a un combat dans le ciel car le diable empêche cette bénédiction de nous atteindre.
Que faire alors pour que les promesses de Dieu s’accomplissent plus vite ? Faire en sorte que les anges de Dieu aient la victoire. Et comment doit-on faire de notre côté? Prier, avoir une vie sainte, rester en contact avec Dieu. Et le tout premier point qui est vital dans ce cas c’est le fruit de nos lèvres.
Lorsque Dieu a créé Adam et Eve, la communication avec le ciel était instantanée, immédiate, sans aucune interférence. Adam priait, il recevait, il intercédait, Dieu agissait immédiatement, il demandait un miracle, Dieu le faisait. Les choses se faisaient sans effort, sans difficulté.
Malheureusement, à cause du péché, tout ce que nous sommes amenés à dire à Dieu, à Lui demander, à intercéder, était devenu souillé, perverti.
Genèse 3: 16-19
«16 Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. 17 Il dit à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. 19 C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.»
La malédiction du péché concerne principalement la malédiction du sol et de la souffrance de l’enfantement. Le sol représente le cœur de l’homme endurci par le péché; la semence c’est la Parole de Dieu. C’est donc que la malédiction touche au fait de donner la vie spirituellement (le sol, l’enfantement).
La solution : la croix, oui, mais... !
Pour que cette parole dans notre bouche puisse avoir un impact, nous avons des choses à régler au préalable : porter nos désirs vers notre mari, vers notre époux céleste : Yeshoua. De là, nous devons purifier notre comportement et nos paroles.
Une nouveauté pourtant : par le sang de Yeshoua, depuis le sacrifice de l’agneau parfait à la croix de Golgotha, les choses ont été rétablies instantanément, le péché a été pardonné, la relation a été restaurée, Dieu répondait à nouveau, Dieu accomplissait à nouveau ses promesses.
Un bémol toutefois, un bémol voulu/permis par Dieu. Pour Dieu trois fois Saint, le péché était trop grave pour qu’on l’efface tout bonnement de la mémoire sans qu’il n’y ait des conséquences. Dieu a oublié nos péchés mais il garde en nous toujours des «traces» de notre ancienne vie, non pour nous la rappeler comme le fait si bien Satan, mais afin que nous ne nous enorgueillissions pas.
Le péché et ses conséquences sont donc restées. Dieu a laissé encore à Satan et ses démons la capacité de «revendiquer» encore des droits malgré qu’ils aient perdu toute légitimité militaire, spirituelle. C’est Dieu qui l’a fait ainsi afin que nous apprenions l’humilité et la sanctification. C’est Dieu qui a fait exprès que Satan et le monde spirituel rebelle aient encore gardé pour un temps seulement quelques droits de revendication. On l’a vu clairement dans l’histoire de Job. On a vu dans cette histoire que Satan ne peut rien faire de lui-même, il ne peut même pas critiquer quelqu’un, il n’a pas l’autorisation d’ouvrir la bouche - c’est-à-dire de «parler» - si ce n’est pas Dieu Lui-même qui entame la conversation concernant son serviteur, pour éprouver son serviteur. Dieu est souverain absolu de la puissance des ténèbres.
Les démons et Satan n’ont pas le droit de «parler» mais peuvent «suggérer»
On a vu dans les évangiles que Satan et les démons n’ont pas le droit d’utiliser la «parole», de «parler». Ils ne peuvent pas parler. Cela leur est interdit. Non seulement ils n’ont pas ce droit mais en plus ils n’en n’ont pas la capacité.
Marc 1:25 «Yeshoua le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet homme.»
Marc 4:39 «S’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme.»
Luc 4:35 «Yeshoua le menaça, disant : Tais-toi, et sors de cet homme. Et le démon le jeta au milieu de l’assemblée, et sortit de lui, sans lui faire aucun mal.»
L’apôtre Paul lui aussi, irrité par des démons qui parlaient les chassait
Actes 16:16-18
«16 Comme nous allions au lieu de prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui, en devinant, procurait un grand profit à ses maîtres, vint au-devant de nous, 17 et se mit à nous suivre, Paul et nous. Elle criait : Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très-Haut, et ils vous annoncent la voie du salut. 18 Elle fit cela pendant plusieurs jours. Paul fatigué se retourna, et dit à l’esprit : Je t’ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d’elle. Et il sortit à l’heure même.»
Lorsque Yeshoua disait «tais-toi» cela montrait bien la réalité : la «Parole» appartient à Dieu Seul et Il l’a donne à qui il veut. Lorsque des démons parlent, c’est au travers d’hommes et de femmes qui ont ouvert une porte spirituelle p.ex. par l’occultisme avec la permission souveraine de Dieu. A cause du péché, les démons sont comme les animaux : ils ne savent pas «parler», ils ne peuvent que «suggérer», c’est-à-dire envoyer dans nos pensées des suggestions. La raison du «casque du salut» c’est précisément pour bloquer ces suggestions démoniaques.
C’est aussi l’une des raisons pour laquelle les démons cherchent à posséder des corps. Et ils vont y pénétrer si les hommes leur ouvre des portes par le péché, par les yeux, par les oreilles, par la bouche, par la chair, par le sexe.
Une grâce inouïe : le don de la parole et de la prière
La «Parole» appartient donc à Dieu Seul et aux hommes qu’Il a créés.
Le seul atout qui est entre nos mains et qui nous donne la victoire, c’est la parole, c’est notre relation avec Dieu par le sang de Yeshoua : la prière.
Faisant suite au modèle de zèle que nous avons pu voir chez Pinhas, un autre avertissement nous est donné dans cette parasha avec «le sérieux de nos paroles». Nous devons tout d’abord bien nous souvenir que nous avons été créés à l’image de Dieu. Si nous sommes des corps, âme et esprit, nous avons reçu du Père Eternel la même faculté de parler. Dieu est Parole. Yeshoua a dit «Je suis La Parole». La Parole de Dieu n’est pas seulement du son qui sort de la bouche de Dieu et actionné par nos lèvres. La Parole peut être aussi donnée en vision, par l’Esprit : Genèse 15:1 «Après ces événements, la parole de l’Eternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit : Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande.» Ayant été créés par Dieu, ce qui nous différencie des animaux et des démons c’est la parole. Si la parole donnée par Dieu est sans appel, immuable, la parole qui sort de notre bouche doit de même être immuable, sans appel, surtout lorsque nous sommes enfants de Dieu, nés de nouveau, ayant l’Esprit en nous. A partir du moment où nous sommes devenus le Temple du Saint-Esprit, toute parole qui sort de nos lèvres est considérée par les anges, par le monde spirituel, et par Dieu comme immuable.
Nos prières ont du «poids»
Il semble même presque certain que les anges ne comprennent plus lorsque des enfants de Dieu blaguent inutilement. L’humour vient de Dieu mais les paroles vaines doivent être évitées.
En tant que restauration de la relation avec Dieu la prière est une grâce en soi. La conséquence est que la prière est redoutable : elle a du «poids».
Que signifie «avoir du poids», si ce n’est «peser lourd dans la balance», nos prières sont écoutées non seulement par Dieu et ses anges mais aussi par les ennemis de Dieu qui sont très attentifs à nos paroles puisque c’est Yeshoua qui parle dans notre bouche. D’ailleurs lorsque des croyants nés de nouveau et remplis de l’Esprit Saint, sont réunis et que Yeshoua est au milieu d’eux, tout ce qui sort de leur bouche est inspiré et prophétique. C’est le sens qu’il faut peut-être donner au passage qui parle des anges dans 1 Pierre 1:12 «Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l’Evangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards.»
Spurgeon, C.H. disait «Chaque PROMESSE de l’Écriture est un écrit de Dieu, qui peut être plaidé devant Lui avec cette requête raisonnable : «Fais comme Tu l’as dit». Le Créateur ne trichera pas Sa créature qui dépend de Sa vérité et, bien plus, le Père Céleste ne brisera pas sa parole à son propre enfant. Rappelle-toi de la parole à ton serviteur, sur laquelle Tu m’as fait espérer.»
Bounds, E.M. écrivait «C’est la prière qui donne du poids à la promesse et la rend précieuse et pratique. Cp. Dan.9:1-24»5 La prière ne fonctionne pas seulement sur des promesses, mais obtient des promesses, et crée des promesses.
Devant le monde spirituel, lorsque nous rendons grâce à Dieu ou que nous supplions Dieu, l’ennemi est dans l’effroi mais il se retranche derrière nos incohérences verbales.
C’est pourquoi nos paroles doivent :
- être couvertes par le sang de Yeshoua (le sang valide notre parole),
- être générées (inspirées) par le Saint-Esprit,
Au plus nos paroles sont du franc parler, blagues futiles, au plus nos paroles seront «légères», au moins elles auront de l’impact dans la prière. C’est un sujet fondamental pour nous qui cherchons Dieu dans la prière.
Il y a une relation entre le poids et la gloire. Dans le monde quand on méprise quelqu’un on dit qu’il est «lourd». Selon Dieu c’est exactement le contraire : nos paroles doivent avoir du «poids», elles doivent être «lourdes», «glorieuses» : en hébreu Kavod : glorieux, lourd, pesant dans la balance.
3513 kabad כָּבַד ou kabed כָּבֵד une racine primaire qui signifie riche, énorme, considéré, être appesanti, être lourd, être pesant, charger, endurcir, faire éclater la gloire, honorer, être glorifié, glorieux, être honorable, être glorieux, être onéreux, être honoré,
traiter avec honneurs, hommages, … ; (116 occurences), être douloureux, être dur, être riche.
On commence de plus en plus à saisir pourquoi l’hébreu comparait le poids d’une personne avec son côté «glorieux», «important». Abraham était considéré par Dieu comme quelqu’un d’important parce qu’il avait cru à justice dans la Parole inspirée de Dieu. Il était donc devenu à cause de ça, «lourd», «pesant», «kavod», «glorieux». Une Parole qui sort d’une bouche droite a de l’impact sur le monde spirituel.
Alors, une question lancinante trotte dans notre esprit : Dieu ne nous écouterait donc qu’à certaines occasions, en fonction de nos paroles ?
Réponse : Bien sûr de non !
Mais le diable par contre utilise nos mauvaises paroles pour se moquer de Dieu à cause de nous. Et comme nos prières font toujours l’objet de combat spirituel et de résistance de la part de l’ennemi, si nous voulons être efficaces dans la prière, nous devons commencer par avoir une parole immuable, sainte et pure.
Sinon, nous sommes alors gravement en état de péché, non pas à cause des paroles qui sortent parfois de nos lèvres mais à cause de l’occasion que nous avons ratée de glorifier Dieu devant le monde spirituel, devant les ténèbres : le diable accuse les hommes devant Dieu jour et nuit en disant «il te dit ceci mais en réalité derrière ton dos, il dit le contraire», «il te demande ceci ou cela, et derrière ton dos, il dit «de toute façon je ne le recevrai pas».
Si vous demandez à Dieu quelque chose puis par après vous dites que «de toute façon, Dieu ne va quand même pas répondre», annule notre prière purement et simplement.
Une autre façon alors de glorifier Dieu c’est de prier sa Parole : «Bénissez l’Eternel, vous ses anges, qui êtes puissants en force, et qui exécutez ses ordres, en obéissant à la voix de sa parole !» (Psaume 103:20)
Et il faudrait ajouter «en obéissant à la voix de sa parole proclamée sur nos lèvres!
Nous en arrivons dès lors à l’accomplissement des vœux.
Et le premier qui fait des vœux dans la Bible c’est Dieu Lui-même qui ne pouvait jurer par un plus grand que Lui :
«Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même» (Hébreux 6:13)
«15 L’ange de l’Eternel appela une seconde fois Abraham des cieux, 16 et dit : Je le jure par moi-même, parole de l’Eternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, 17 je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. 18 Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.» (Genèse 22:15-18)
Toute cette longue introduction pour nous amener à comprendre le sens de la parasha «Matot». Les tribus «matot» viennent du masc. sing. matteh (la verge d’Aaron - 4294) ou fem. mattah : מַטֶּה ou מַטָּה vient de 5186 tribu, bâton, verge, fils, moyen, sceptre, rameau, branche, traits ; (251 occurrence), tige, verge (d’Aaron), flèche, trait, branche (de vigne), tribu, compagnie conduite par un chef muni d’un bâton, d’un sceptre (à l’origine).
Nombres 30: 1-17
Les vœux, les promesses, les serments
Les promesses et les serments peuvent être faits par Dieu ou par les hommes. Venant de Dieu, la réalisation d’une promesse ou d’un serment fait partie du caractère de la Personne même de Dieu : promettre le salut, promettre un pays, promettre une vie abondante.
Les enfants de Dieu sont appelés à être comme leur Maître : faire des promesses et des serments et les accomplir. Dans le monde païen, on parle rarement de faire des promesses et de les tenir par contre on parle plus souvent de faire des vœux.
Le vœu n’engage pas la personne qui la dit.
La promesse engage la personne qui la dit.
Un homme a le pouvoir d’accomplir une promesse par contre il n’a aucun «pouvoir» pour réaliser un vœu. Faire un vœu à la vue d’une étoile filante ou d’un chat noir n’aura aucun résultat. C’est de la superstition pure. Faire un vœu tout court n’a aucune conséquence. Présenter ses meilleurs vœux pour la nouvelle année ou pour telle ou telle fête n’a pas de sens. Une seule chose est commune au vœu, au serment et à la promesse : l’homme ne connaît pas l’avenir.
C’est uniquement dans les mains de Dieu qu’un vœu, un serment ou une promesse ont de l’avenir. De nombreuses fois Dieu dira «Je le jure par Moi-même». Dieu le sait bien c’est pourquoi il dit que Lui-Seul est capable d’accomplir un serment.
En ce qui concerne les serments, les hommes n’ont ni la permission, ni la capacité ni le pouvoir de «jurer».
Jérémie 22:5 «Mais si vous n’écoutez pas ces paroles, je le jure par moi-même, dit l’Eternel, cette maison deviendra une ruine.»
Jérémie 49:13 «Car je le jure par moi-même, dit l’Eternel, Botsra sera un objet de désolation, d’opprobre, de dévastation et de malédiction, et toutes ses villes deviendront des ruines éternelles.»
Esaïe 45:23 «Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée : Tout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi.»
Genèse 22:16 «et dit : Je le jure par moi-même, parole de l’Eternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique»
La Bible nous dit qu’on ne peut «jurer» que par un plus grand que soi-même. Cela signifie que tout ce qu’on a la capacité, le pouvoir de faire quoi que ce soit dépend en réalité, des autorités qui sont au dessus de notre tête. Si je fais une promesse à quelqu’un de venir, de faire ou d’agir, si mon «chef» ne me le permet pas, toutes mes promesses, serments voeux, tombent à l’eau. Si une jeune fille fait une promesse à un jeune garçon de se voir lors d’un rendez-vous et que les parents disent non, la promesse tombe à l’eau. Le jeune garçon ne pourra pas faire de reproche à la jeune fille car cela ne dépend pas d’elle. Son cœur n’a pas le pouvoir de faire changer les choses.
On va mieux comprendre ainsi pourquoi on doit toujours faire un serment par «plus grand que soi». C’est tout l’objet de cette parasha : on peut tout promettre, on peut tout jurer, on peut faire et dire tous les vœux que l’on veut, mais sous la condition finale «Si tu le veux Seigneur». Au Mont des Oliviers Yeshoua Fils de Dieu, a accepté en tant que fils de l’homme, d’être humilié et d’obéir. Pourtant il a quand même essayé de faire quelque chose d’humain en demandant s’il était possible que cette souffrance lui soit évitée.
Le Fils de Dieu a tout pouvoir dans les Cieux et sur la terre pourtant Il a accepté de devenir «fils de l’homme», soumis à son Père dans les Cieux, n’ayant plus le «pouvoir» de changer les choses. Il aurait très bien pu faire agir en Lui les pouvoirs du «Fils de Dieu», des pouvoirs qu’il n’a jamais perdu. Il a même dit à Ponce Pilate qu’il aurait très bien pu faire descendre des légions d’Anges du Ciel. Il a fait un choix : celui de ne pas utiliser ses pouvoirs mais de dépendre de son Père Seul.
L’organisation dans une assemblée
La délégation de pouvoir «Tout ce qu’avait ordonné l’Éternel à Mosheh»
C’est Dieu qui décide de tout et qui a le pouvoir de tout. D’abord Dieu délègue ses pouvoirs à une autorité humaine. Ici c’est Moïse. Dieu ne parle pas en direct ni au peuple ni aux chefs des tribus car il veut apprendre au peuple la soumission des uns aux autres :
א וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה, אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, כְּכֹל אֲשֶׁר-צִוָּה יְהוָה, אֶת-מֹשֶׁה {פ} ב | vayomer Mosheh el bné israel, kekhol asher tsivvah Adonaï et mosheh | «1 Et Moïse dit aux enfants d’Israël tout ce qu’avait ordonné l’Éternel à Mosheh. |
1. L’obéissance à Moïse
C’est-à-dire à celui qui est présumé avoir reçu la révélation de Dieu (le messie, l’oint, le prophète). En Yeshoua, c’est l’Esprit Saint qui parle aux cœurs de chacun. Tout le problème est de savoir dans une assemblée qui est sensée vivre sous l’onction de l’Esprit Saint, qui et à quel moment donné reçoit une révélation de Dieu pour la direction de l’assemblée, pour l’enseignement des jeunes dans les voies de Dieu, des projets, pour toute forme d’enseignement et d’éducation du peuple, toute forme de louange.
En Yeshoua, il ne s’agit donc pas d’une seule et même personne puisque la Bible déclare «29 Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent; 30 et si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise. 31 Car vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient instruits et que tous soient exhortés.
32 Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes; 33 car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix.» (1 Corinthiens 14:29-33).
Il doit donc pouvoir exister dans toutes les assemblées un groupe de «prophètes» qui décident de commun accord et sous l’onction de l’Esprit Saint si telle ou telle révélation prophétique vient de Dieu ou si elle est une pensée humaine. Et toutes ces «révélations» doivent obéir à une «ligne directrice» commune spécifique à l’appel de l’assemblée.
On verra plus loin dans la parasha des tribus qui décideront de ne pas rentrer dans l’appel c’est-à-dire prendre possession de Canaan, la terre promise. Ces tribus décideront de rester à l’Est du Jourdain. Ils recevront l’accord de Moïse à condition de prendre part aux combats de prise de possession des territoires, même si ces tribus n’en prendront pas réellement possession. Malgré qu’ils n’y participent pas, puisqu’ils font partie du peuple, ils devront quand même participer aux projets communs, les projets messianiques de préparation du pays pour le retour prochain du Messie dont le principal est le témoignage aux juifs.
2. L’obéissance à des chefs de tribus
ב וַיְדַבֵּר מֹשֶׁה אֶל-רָאשֵׁי הַמַּטּוֹת לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל לֵאמֹר זֶה הַדָּבָר, אֲשֶׁר צִוָּה | vayedabber Mosheh el roshéi hammattot, livné israel lemor zeh haddavar asher tsivvah | 2 Moïse parla aux chefs des tribus des enfants d’Israël, en ces termes: «Voici la Parole qui a ordonné : |
L’obéissance à des «chefs de tribus» nous concernent tous.
Les enfants doivent obéir aux «chefs de famille», les parents, les fidèles d’assemblée obéissent à leurs leaders de communautés, aux anciens, aux rabbins (synagogue), aux pasteurs (d’assemblées), aux animateurs (dans les groupes de jeunes), aux enseignants lors de toute forme d’éducation et de formation des fidèles de cette assemblée. L’obéissance concerne donc tout le monde et tous les publics et ce n’est pas un commandement d’homme mais de Dieu.
La violation d’une parole
ג אִישׁ כִּי-יִדֹּר נֶדֶר לַיהוָה, אוֹ-הִשָּׁבַע שְׁבֻעָה לֶאְסֹר אִסָּר עַל-נַפְשׁוֹ--לֹא יַחֵל, דְּבָרוֹ: כְּכָל-הַיֹּצֵא מִפִּיו, יַעֲשֶׂה | iysh kiy yddor neder leAdonaï o hishava shevouah leesor issar al nafsho lo yahel devaro kekhom haytse mippiyv yaaseh | 3 Lorsqu’un homme fera un vœu à l’Eternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche. |
«Lorsqu’un homme fera un vœu» iysh kiy yddor neder les deux mots, le verbe «yddor» et le mot «neder» viennent tous les 2 du même verbe racine «promettre», (5087) nadar נָדַר une racine primaire «promettre une promesse, faire un vœu, accomplir des vœux, vouer ; (31 occurrences), faire une promesse.
La promesse (un nom masc.) elle-même se dit : 5088 neder נֶדֶר - נֵדֶר vient de nadar 5087 : vœu, accomplissement d’un vœu, naziréat ; (60 occurrences), offrande votive.
Mais l’avertissement concerne aussi le «serment» que l’on fait devant Dieu : 7650 shaba שָׁבַע jurer, faire un serment, se lier par serment, protester ; (187 occurrences), adjurer, faire un vœu, jurer (de l’Éternel par Lui-même), maudire.
Celui qui a fait donc vœu ou un serment ne pourra pas les violer -לֹא יַחֵל lo yahel
Ce «viol» vient du verbe 2490 halal חָלַל une racine primaire commencer, entreprendre, souiller, profaner, déshonorer, dès, violer, jouir, recommencer, premier, jouer, se mettre à l’œuvre, être blessé, blesser, transpercer, fruits, morts, souffrir ; (140 occurrences), se souiller, se polluer (rituellement, sexuellement), violer une alliance, déshonorer.
(Hiphil) profaner (le nom de Dieu), laisser profaner, débuter, commencer.
On met en garde d’ailleurs ceux qui voudrait prononcer hallelouyah avec une lettre H gutturale car alors notre «loué soit Dieu» deviendrait «profané soit Dieu» !.
Cette habitude qui est du monde, on la trouve dans la «postérité selon le sable de la mer»
On se souviendra que cette postérité promise par Dieu à Abraham en Genèse 12 est une postérité instable, sur laquelle il n’est pas possible de construire de fondement. Cette postérité correspond à des croyants instables qui sont influencés par l’esprit du monde représenté par la mer des nations. Comme par hasard, en hébreu le sable a la même signification que la laïcité.
La caractéristique du sable de la mer : instabilité
On se souvient de ce que représentait le sable de la mer dans la Bible. Dieu avait donné à Abraham une promesse de postérité, d’un peuple très nombreux. Dieu a même détaillé précisément ce que seraient ces postérités : une postérité comme la poussière de la terre, une postérité comme le sable de la mer et une comme les étoiles du ciel.
Contrairement à la «poussière» de la terre, le sable est instable, il ne reste jamais en place. Soit c’est le vent du désert (l’esprit de de la puissance de l’air qui agit sur les fils de la rébellion) qui lui impose sa façon d’être, soit c’est la mer ces nations qui lui dit comment il faut penser. Pourquoi? Parce que la mer des nations vient par vagues successives, inonder les plages de sable. Lorsque le sable a pris une forme qu’elle aurait voulu garder, quelques minutes ou secondes après, la mer vient tout modifier à sa guise. C’est la mer des nations qui décide comment le sable doit se comporter, quelle forme le sable doit prendre.
Il faut savoir que le mot hébreu pour sable (2344) hol חֹול vient de la racine primaire (2342) sable et porte la même racine que «humanisme», laïcité» «séculier» hiloniy חִלּוֹנִי, hiloniym חִלּוֹנִים. Une série importante de termes hébreux contemporains en découlent et font pratiquement tous référence à la vie sans Dieu.
Et pourtant il s’agit d’une postérité que Dieu a promise à Abraham. Ce peuple croit dans le vrai Dieu mais il n’est pas affermi, il a peut-être reçu l’Esprit Saint mais il n’a pas reçu le baptême du Saint Esprit, il est encore angoissé, il danse comme le monde danse, il est effrayé par la moindre nouvelle provenant du monde, il vit encore dans la crainte.
2342 houl חוּל ou hiyl חִיל: attendre, saisi d’angoisse, engendrer, danser, danseuse, blesser, retomber, trembler, être effrayé, transpercer, mettre bas, réussir, enfanter, espérer, être né, douleurs, se tordre, souffrir, fondre, tremblement, … ; (62 occurrences).
1. tordre, tourner sur soi, danser, se tordre, craindre, trembler, douleurs de l’accouchement, être dans l’angoisse, être peiné. (attendre anxieusement, être né, souffrir la torture, être dans la détresse.
La bouche «Peh» et ses caractéristiques
L’enseignement sur la bouche physique est très profond et d’ailleurs chaque partie de notre corps révèle des trésors hébraïques où se cachent des mystères.
Le nombre de passages sur la question est impressionnant.
« Celui qui veille sur sa bouche garde son âme; Celui qui ouvre de grandes lèvres court à sa perte.» (Proverbes 13.3
Les oreilles pour écouter son prochain ou des oreilles pour discerner des esprits, les yeux pour lire dans le coeur ou des yeux pour «surveiller» comme une sentinelle, des mains pour bénir et construire ou pour frapper, etc.
Un de ses mystères est le mot mono-consonantique «peh» la bouche. Cette bouche est l’une des fonctions principales (si pas la plus importante) que Dieu a donné à l’homme pour le distinguer des animaux, pour le former à l’image de Dieu et pour lui apprendre à distinguer le bien du mal. Mais comme cette bouche est l’image de Dieu, c’est aussi une porte par laquelle le péché du cœur corrompu des hommes, passe et souille le cœur. Lorsque le péché agit sur la bouche, en passant il déforme le visage de l’homme.
Deux mots qui se ressemblent mais qui n’ont pas de lien entre eux aqal et akal illustrent ce phénomène.
- 6127 aqal עָקַל inique plier, courber, tordre, être déformé, être tordu, avoir subi une déformation.
- 398 akal אָכַל manger, consumer, détruire.
Si la bouche sert à prodiguer de bonnes paroles, alors la lettre KAF dans le verbe אָכַל manger akal, signifie la coupe, la cuiller, la main. En hébreu on a deux «mains», la lettre «yad» qui représente Dieu qui donne la vie et la lettre «Kaf» qui représente l’homme et qui reçoit la vie. Cette main est destinée à recevoir la nourriture céleste du pain de vie.
Si la bouche est utilisée à mauvais escient, elle déforme le visage. On peut illustrer cela en transformant le verbe «manger» : on prononce les deux de la même façon mais la lettre qouf עָקַל prend la place de la lettre KAF. Et la lettre «qouf» signifie IMITATEUR, SINGE !!
On va donc retrouver toute une série de mots hébreux qui seront connectés entre eux par cette racine mono-consonantique «péh» comme la face, la colère, la parole, la bouche, les lèvres et même indirectement, la terre. La bouche se dit 6310 peh פֶּה bouche, bec, consulter, manger, ouverture, au fil, au tranchant, ordres, entrée, à raison, en rapport, parce-que, tiers.
Ce mot vient du verbe (6284) pa’ah פָּאָה emporter, fendre en pièces, rompre en morceaux, briser.
Genèse 2.8-9 Faire pousser des paroles
Quand vous lisez votre bible, à haute voix de préférence, alors c’est comme si vous mangiez la Parole, n’est-ce pas ? Mais alors, comment peut-on manger ce qui sort de notre bouche?
La question nous renvoie au jardin d’Eden. De quels arbres s’agissait-il en Gan Eden?
Genèse 2.8–9 (LS1910): « L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». Lorsque dans Genèse 2:9, Dieu fit pousser du sol, trois types d’arbres différents dans le Gan Eden.
Il veut montrer ainsi que c’est de son cœur à Lui, du cœur de Dieu que va sortir la Parole de Vie !
ט וַיַּצְמַח יְהוָה אֱלֹהִים, מִן-הָאֲדָמָה, כָּל-עֵץ נֶחְמָד לְמַרְאֶה, וְטוֹב לְמַאֲכָל--וְעֵץ הַחַיִּים, בְּתוֹךְ הַגָּן, וְעֵץ, הַדַּעַת טוֹב וָרָע | vayatsmah Adonaï Elohim min haadamah kol ets nehmad lemareh vetov lemaakhal veets hahayiym betokh haggan veets haddaat tov vara | 9 L’Éternel-Dieu fit surgir du sol toute espèce d’arbres, beaux à voir et propres à la nourriture; et l’arbre de vie au milieu du jardin, avec l’arbre de la science du bien et du mal. |
vayatsmah Adonaï Elohim min haadamah
9 L’Éternel-Dieu fit surgir du sol :
1. - des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger,
2. - l’arbre de la vie au milieu du jardin,
3. - l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Le verbe vayatsmah «faire pousser» est un verbe qui vient de la racine tsemah (le germe) au Hifil («faire faire») en hébreu qui signifie :
faire germer des paroles
et 6779 tsamach צָמַח est une racine primaire : germer, pousser, repousser, produire, croître, s’élever, sortir, arriver, éclore, se développer, force ; (33 occurences).
1. pousser, germer, croître, paraître.
a. (Qal).
1. pousser, repousser.
a. de plantes.
b. de la chevelure.
c. de paroles (fig.).
c. (Hifil).
1. faire pousser.
2. faire croître.
Et quand on y regarde bien c’est en fait la Parole (Yeshoua) qui plante la Parole (dans notre bouche) puisque le fait de germer provient de celui que la Bible appelle le « germe juste », le « tsemah ». On appelle d’ailleurs le צֶמַח le « rejeton de la postérité de David », (Strong 6780)
Ce mot vient du verbe vu plus haut le tsamah 6779
C’est un nom masculin - plante, germe, herbe, pousser ; (12 occurences), pousse, croissance, branche (accroissement de développement, pousse, tige, rejeton (en parlant du Messie venant de l’arbre de David).
Nous sommes appelés à porter des fruits. De quels fruits s’agit-il ?
Et comme on sait que ce que l’on plante c’est ce qu’on est, alors forcément si je suis musicien je planterai forcément des musiciens, mes fruits seront des musiciens, si je suis né de nouveau je donnerai la vie à des « nés de nouveau »!
Celui qui est « La Parole Vivante » ne pourra planter que des « paroles vivantes ». Celui qui est une Pierre Vivante plantera des pierres vivantes, etc.
Autrement dit, Ce ne sont pas des arbres physiques que Dieu a fait «pousser» dans le Gan Eden : ce sont des arbres qui devront produire comme fruits des paroles.
Lorsque Ève s’est retrouvée devant l’arbre de la connaissance du bien et du mal, elle était en présence d’un arbre dont les fruits étaient doubles : un fruit pour parler en bien et un fruit pour parler en mal. On pourrait donner un nom aux fruits de cet arbre « choix ».
Ève devait « choisir » entre le bien et le mal, entre des fruits qui sortiraient de sa bouche des fruits de bénédiction ou des fruits de malédiction.
On croit que Ève allait « manger » physiquement un fruit défendu mais en réalité son fruit c’était d’utiliser sa bouche pour une toute autre fonction : parler, son fruit c’était de produire!
La fonction de parler est divine. Quand nous parlons, l’hébreu va utiliser le mot akal (manger)- Alef kaf lamed
Si nous parlons mal, l’hébreu va utiliser le mot aqal (détruire)- Ayin qof lamed.
Il faut se rendre à l’évidence: Dieu a placé dans nos lèvres la faculté de parler bien et aussi de parler mal. Et cette faculté n’à rien à voir avec la présence ou pas du tentateur!
Avant même que n’apparaisse le serpent, Dieu avait déjà placé l’arbre de la connaissance dans lequel il y avait déjà dès le départ le bien et aussi le mal. Oui Dieu a créé le mal afin que nous choisissions le bien.!
L’arbre est un homme qui produit un fruit (Psaume 1)
«1 Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, 2 Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite jour et nuit ! 3 Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit.
4 Il n’en est pas ainsi des méchants : Ils sont comme la paille que le vent dissipe. 5 C’est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, Ni les pécheurs dans l’assemblée des justes;
6 Car l’Eternel connaît la voie des justes, Et la voie des pécheurs mène à la ruine.»
Le principal péché d’Eve n’était pas de «manger mal» ou de «manger un mauvais fruit», mais de «parler mal», de «produire un mauvais fruit». Or l’on sait que l’arbre principal du jardin est YESHOUA en personne, Il est la PAROLE VIVANTE et nous sommes aussi des arbres qui doivent être reliés à la source. Il y avait donc à côté de Yeshoua la Parole Vivante (l’arbre de la vie), un autre arbre où il était possible de mal utiliser le don de la Parole, de formuler des bénédictions mais aussi des malédictions. Dieu a mis devant tout homme le choix, non de manger ou ne pas manger, mais le choix de parler bien ou de parler mal.
La vie est dans notre bouche, sur nos lèvres, mais on n’a pas la Vie en mangeant mais en parlant.
L’arbre de la «connaissance» du bien et du mal était la connaissance du pouvoir de la parole.
Balaam avait compris quelque chose et était décidé à utiliser l’arbre de la connaissance du mal pour faire le mal, il veut pécher ouvertement contre le Saint Esprit en voulant utilisant l’arbre (la PAROLE) de la connaissance du mal pour produire le mal pour Balaq.
On doit lire Genèse de la manière suivante :
9 L’Éternel-Dieu fit germer du cœur des hommes :
1. - des PAROLES de toute espèce, agréables à voir et bonnes à manger, (toutes nos paroles doivent être assaisonnées de sel)
2. - la PAROLE de la vie au milieu du jardin, (YESHOUA)
3. - la parole de connaissance du bien et du mal. (sagesse et discernement)
A nous de choisir quelle parole nous allons manger.
Dans la bouche il y a un donc un pouvoir : celui du bien ou du mal. Le péché originel qui a été conçu dans le jardin d’Eden avait donc comme instrument à sa disposition pour pécher, la bouche.
«15 L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. 16 L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; 17 mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.» (Genèse 2:15-17)
La bouche étant le siège de tout ce qui entre dans le cœur ou tout ce qui sort du cœur, est parfois utilisée pour se nourrir d’un fruit que Dieu n’a pas permis, un fruit de la parole qui sort de la bouche.
Ce n’est donc pas du tout un hasard si Dieu ne nous permet pas de nous asseoir et manger en compagnie des moqueurs.
L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder
Il faut remarquer que la conjugaison du verbe «l’Eternel Dieu pris l’homme et le plaça» est donné à l’inaccompli. Dieu n’a jamais fini de prendre l’homme et de le placer dans sa Présence.
Tous les jours, Dieu amenait Adam dans le jardin d’Eden pour le cultiver (abad) et pour le garder (shomer, observer). Tous les jours, Dieu amène les hommes vers l’arbre de Vie Yeshoua, tous les jours, Dieu amène l’homme vers l’arbre de la connaissance du bien et du mal pour l’enseigner, pour lui apprendre à se sanctifier et à faire le bon choix pour la journée.
Si Adam et Eve ont été chassés du Jardin d’Eden, ils pourront, par l’intermédiaire d’un sacrifice pour le péché, retrouver cette relation et revenir vers les arbres du Jardin, les arbres qui apportent toutes les bénédictions liées à la Présence de Dieu dans sa vie, l’arbre de la Vie (le Pain de Vie, la Parole de Dieu), l’arbre de la connaissance du bien et du mal, c’est-à-dire, l’arbre de la sanctification, l’arbre de la sainteté, l’arbre de la séparation.
La Parole et le Pain
La Parole qui sort de la bouche de Dieu est un pain qui nourrit (qui entre dans le cœur).
Mais comment cette Parole peut-elle sortir de la bouche de Dieu si elle n’est pas lue à haute voix pour entrer dans nos oreilles et dans notre cœur?
Matthieu 4:4 «Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.»
Question : où est Dieu ? Dans son Temple. Nous sommes son Temple. C’est donc Dieu qui parle dans notre bouche lorsque nous lisons sa Parole à haute voix.
Proverbes 30:8 «Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire.»
Accorde moi le pain de la connaissance du bien.
Amos 8:11 «Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel.»
2 Rois 4:44 «Il mit alors les pains devant eux; et ils mangèrent et en eurent de reste, selon la parole de l’Eternel.»
Ce pain nourrit vraiment. Lorsqu’on s’en nourrit, on est comblé.
Quelques exemples de ce que produit la bouche
yaphtirou vesaphah « Ils ouvrent largement les lèvres (pour parler) » (Psaumes 22.8)
כָּל-רֹאַי, יַלְעִגוּ לִי; יַפְטִירוּ בְשָׂפָה, יָנִיעוּ רֹאשׁ
veyiphttah sphataiv « Et il ouvrit ses lèvres » (Job 11.5)
וְאוּלָם--מִי-יִתֵּן אֱלוֹהַּ דַּבֵּר; וְיִפְתַּח שְׂפָתָיו עִמָּךְ
patstah et piyah « ... tu es maudit à cause de cette terre, qui a ouvert sa bouche.. » (Genèse 4.11)
יא וְעַתָּה, אָרוּר אָתָּה, מִן-הָאֲדָמָה אֲשֶׁר פָּצְתָה אֶת-פִּיהָ, לָקַחַת אֶת-דְּמֵי אָחִיךָ מִיָּדֶךָ
tehayeniy al aph oyvai « Préserve ma vie face à la colère de mes ennemis » (Psaumes 138.7)
תְּחַיֵּנִי עַל אַף אֹיְבַי
pné Adonaï « La colère de l’Eternel s’en prend aux malfaiteurs, pour extirper de la terre leur souvenir. » (Psaumes 34.17)
פְּנֵי יְהוָה, בְּעֹשֵׂי רָע ; לְהַכְרִית מֵאֶרֶץ זִכְרָם
iysh sphataïm « Cette multitude de paroles ne trouvera-t-elle point de réponse, et suffira-t-il d’être un discoureur pour avoir raison ? » (Job 11.2)
ב הֲרֹב דְּבָרִים, לֹא יֵעָנֶה; וְאִם-אִישׁ שְׂפָתַיִם יִצְדָּק
Ce dernier passage est révélateur de significations : le mot «discoureur» vient de la racine 8193 saphah שָׂפָה ou duel et pl. sepheth שֶׂפֶת qui montre un flot de paroles vaines comme un fleuve qui coule : langue, langage, bord (du fleuve, de la mer), parole, rivage, bord (d’une robe), border, à la légère (parler), lèvres, en l’air (paroles), discoureur, voix ; (176 occurrences).
- lèvre, langage, parole, rivage, rive, bord, côté, fil, frontière, reliure.
a. lèvre (comme partie du corps).
b. langage.
c. rivage, bord (d’une coupe, d’un fleuve, de la mer, etc ).
La bouche, la parole est donc un organe qui doit absolument être maîtrisé faute d’un jugement car la racine primaire de saphah est double :
- le verbe 5595 saphah סָפָה périr, faire périr, ajouter, accumuler, détruire, être détruit, enlever, saisir ; (20 occurences), balayer ou jeter au loin, attraper, consumer
- le verbe 8192 shaphah שָׁפָה mettre à nu, balayer à nu, râcler.
Quelqu’un qui ouvre sa bouche toute grande ne manque pas de pécher, de se détruire lui-même, de tomber sous le coup d’un jugement (8201 shephet שֶׁפֶט jugement, justice, châtiments) 8199 shaphat שָׁפַט - juger, être juge, faire le juge, prononcer, punir) et en plus de dévoiler au grand jour aux yeux et aux oreilles de tous, son cœur mauvais.
Toute «entité spirituelle» (domaine, thème, catégorie) possède un type de liaison qui unit plusieurs thèmes différents comme p.ex. la bouche et la terre ou encore la destruction et la nudité (la mise à nu), le fleuve et le jugement.
Les conséquences des paroles prononcées à la légère sont importantes voire sans fin.
On connaît tous cet exemple qui est cité dans nos milieux du croyant qui va interroger son pasteur ou son rabbin en lui disant qu’il a dit des choses qu’il voudrait rattraper. Le rabbin lui dit que c’était possible à une condition, d’aller sur une haute montagne ouvrir le contenu d’un oreiller de duvets et de le jeter dans l’air puis de redescendre l’avertir quand c’était fait. Au retour il lui dit de remonter et d’aller rechercher tous les duvets emportés par le vent et de tout remettre dans l’oreiller.
Des paroles légères ne peuvent plus être rattrapées. La fête rabbinique de Kol Nidré nous laisse quelque peu pantois quant à connaître sa réelle efficacité.
En Yeshoua, l’espérance et la vie de miracles nous donne le shabbat dans nos cœurs de sorte que si nous confessons nos péchés et nos paroles légères, il est Fidèle pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité et de Sang de Yeshoua nous purifie de tous péchés.
La responsabilité d’une parole donnée dans la famille et dans le couple
Lorsque Eve a péché de la bouche, (comme l’ont fait après elles, d’autres femmes (Myriam, etc.) dans le jardin d’Eden, Dieu ne s’est pas adressé directement à Eve. Il l’aurait pu pourtant mais Il s’est adressé à son «responsable», à celui qui avait l’autorité sur elle, Adam.
Dieu a créé l’homme et la femme égaux. Aucune supériorité de l’un sur l’autre n’est biblique. Ils sont égaux et l’un a besoin de l’autre. Sans homme, la femme n’a plus de but à son existence et sans femme l’homme n’est plus rien.
On sait que en Yeshoua, la femme a un esprit de discernement et de conseil et un esprit de douceur que l’homme n’a pas. L’autorité que Dieu a donné à l’homme sur la femme est un test pour éprouver son amour ou son orgueil.
Par contre devant Dieu, à cause du péché, à cause de l’origine du péché provenant de la femme, Dieu a instauré des règles selon lesquelles la femme devra être soumise à son mari et le mari devra rendre des comptes à Dieu Lui-même pour sa propre femme et pour sa famille et la conversion et la nouvelle naissance n’y changera rien. La Nouvelle Alliance confirme même cette injonction plusieurs fois.
Si devant Dieu tous sont égaux, que Dieu ne fait acception de personne, en ce qui concerne la vie en société, comme conséquences du péché Dieu a établit une hiérarchie entre les hommes avec des autorités royales, politiques ou religieuses qui dominent sur les peuples, des autorités judiciaires qui dominent sur les coupables, des maris qui dominent sur leur femme, des parents qui dominent sur leurs enfants. Jusqu’à l’age de 18 ans, les parents sont responsables des actes de leurs enfants.
«16 Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.» (Genèse 3:16)
En ce qui concerne la femme, tant qu’elle n’est pas sous la domination (sous le «pouvoir» de son mari, elle l’est sous le pouvoir de son père. Il s’agit surtout d’une question de protection par rapport aux anges.
D’une manière générale toutes ces hiérarchies ont comme origines, le péché de désobéissance à la Parole de Dieu.
«4 Lorsqu’une femme, dans sa jeunesse et à la maison de son père, fera un vœu à l’Eternel et se liera par un engagement, 5 et que son père aura connaissance du vœu qu’elle a fait et de l’engagement par lequel elle s’est liée,-si son père garde le silence envers elle, tout vœu qu’elle aura fait sera valable, et tout engagement par lequel elle se sera liée sera valable; 6 mais si son père la désapprouve le jour où il en a connaissance, tous ses vœux et tous les engagements par lesquels elle se sera liée n’auront aucune valeur; et l’Eternel lui pardonnera, parce qu’elle a été désapprouvée de son père. 7 Lorsqu’elle sera mariée, après avoir fait des vœux, ou s’être liée par une parole échappée de ses lèvres, 8 et que son mari en aura connaissance,-s’il garde le silence envers elle le jour où il en a connaissance, ses vœux seront valables, et les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables; 9 mais si son mari la désapprouve le jour où il en a connaissance, il annulera le vœu qu’elle a fait et la parole échappée de ses lèvres, par laquelle elle s’est liée; et l’Eternel lui pardonnera.
10 Le vœu d’une femme veuve ou répudiée, l’engagement quelconque par lequel elle se sera liée, sera valable pour elle.
11 Lorsqu’une femme, dans la maison de son mari, fera des vœux ou se liera par un serment, 12 et que son mari en aura connaissance,-s’il garde le silence envers elle et ne la désapprouve pas, tous ses vœux seront valables, et tous les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables; 13 mais si son mari les annule le jour où il en a connaissance, tout vœu et tout engagement sortis de ses lèvres n’auront aucune valeur, son mari les a annulés; et l’Eternel lui pardonnera. 14 Son mari peut ratifier et son mari peut annuler tout vœu, tout serment par lequel elle s’engage à mortifier sa personne. 15 S’il garde de jour en jour le silence envers elle, il ratifie ainsi tous les vœux ou tous les engagements par lesquels elle s’est liée; il les ratifie, parce qu’il a gardé le silence envers elle le jour où il en a eu connaissance. 16 Mais s’il les annule après le jour où il en a eu connaissance, il sera coupable du péché de sa femme.
17 Telles sont les lois que l’Eternel prescrivit à Moïse, entre un mari et sa femme, entre un père et sa fille, lorsqu’elle est dans sa jeunesse et à la maison de son père.»
Que penser des vœux proférés inconsciemment par un enfant de Dieu né de nouveau?
La Bible ne change en aucune façon que l’on soit dans l’ancienne alliance ou dans la nouvelle alliance.
Par contre, sans vouloir dépasser le cadre d’autorité de la Bible, on peut tout de même considérer que en Yeshoua les choses sont différentes au vu de l’aspect symbolique que représente dans les Écritures.
« Lorsqu’une femme, dans la maison de son mari fera des voeux » signifie «lorsque l’épouse du Mashiah (Israël) c’est-à-dire l’assemblée du témoignage «Edah», l’église, fera des vœux dans la Maison de son époux Yeshoua», alors l’annulation des vœux ne peut se faire que par Yeshoua «Son mari peut ratifier et son mari peut annuler tout vœu». La seule vraie option qui reste à l’église est d’interroger le Seigneur et d’attendre sa réponse.
Aucune autre option ne peut être envisagée pour annuler un vœu.
Il est alors probable que l’annulation doive se faire publiquement puisque la femme ne représente pas une personne fautive mais l’ensemble des croyants.
La célébration de Kol Nidré n’est dans ce cas pas dénué de bon sens puisque c’est collectivement que la femme (Israël) interroge son mari (Yeshoua).
Nombres 31 : 1-54
La vengeance sur les Madianites
Le péché des madianites était aux yeux de Dieu si grave que Dieu va venger le peuple qui a du payer le prix fort de la désobéissance, du péché de la chair. A chaque fois qu’un enfant de Dieu tombe à cause d’une tentation, la somme de vengeance s’accumule sur la tête de Satan et de ses démons et sur les hommes qui ont été leurs instruments maudits.
Les enfants de Dieu qui pèchent doivent payer les conséquences de leurs péchés. Mais la vengeance du Dieu Vivant sera terrible sur les vrais coupables.
Il arrive quelques fois à certains de provoquer sans le vouloir des réactions en chaîne à cause d’une médisance, à cause d’une fausse accusation ou encore à cause d’un colportage non vérifié.
«1 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 2 Exerce la vengeance des enfants d’Israël sur les Madianites; tu seras ensuite recueilli auprès de ton peuple.
ב נְקֹם, נִקְמַת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, מֵאֵת, הַמִּדְיָנִים; אַחַר, תֵּאָסֵף אֶל-עַמֶּיךָ
neqom niqmat bné israel «Exerce la vengeance des enfants d’Israel» signifie de faire payer à l’ennemi :
5358 naqam נָקַם une racine primaire: être vengé, venger, se venger, être puni, tirer vengeance, vindicatif, vengeance ; (35 occurences).
a. (Qal). (venger, prendre vengeance, avoir des sentiments de revanche.
b. (Nifal). se venger, être vengé, souffrir la vengeance.
c. (Piel) venger.
d. (Hofal) être vengé, la vengeance qui est prise (pour le sang), être puni.
e. (Hitpael) se venger, être vindicatif.
C’est une notion peu connue dans nos milieux et c’est logique puisque la vengeance appartient à Dieu seul mais il faut se souvenir que Dieu fera payer très très cher à Satan et aux monde des ténèbres toute la somme incalculable de mal qu’ils ont fait aux hommes pendant 7000 ans depuis la première tentation en Eden jusqu’aux derniers massacres qu’ils doivent encore opérer à l’époque à venir de l’Antéchrist ou 2/3 d’Israel périra.
Cela signifie que leur souffrance dans le feu éternel sera indicible, insoutenable.
Soyons donc patient. La facture, ils la payeront sans l’ombre d’un doute. Dieu sait ce qu’Il fait. Mais ce n’est pas notre affaire.
3 Moïse parla au peuple, et dit : Equipez d’entre vous des hommes pour l’armée, et qu’ils marchent contre Madian, afin d’exécuter la vengeance de l’Eternel sur Madian. 4 Vous enverrez à l’armée mille hommes par tribu, de toutes les tribus d’Israël.
5 On leva d’entre les milliers d’Israël mille hommes par tribu, soit douze mille hommes équipés pour l’armée. 6 Moïse envoya à l’armée ces mille hommes par tribu, et avec eux le fils du sacrificateur Eléazar, Phinées, qui portait les instruments sacrés et les trompettes retentissantes. 7 Ils s’avancèrent contre Madian, selon l’ordre que l’Eternel avait donné à Moïse; et ils tuèrent tous les mâles. 8 Ils tuèrent les rois de Madian avec tous les autres, Evi, Rékem, Tsur, Hur et Réba, cinq rois de Madian; ils tuèrent aussi par l’épée Balaam, fils de Beor. 9 Les enfants d’Israël firent prisonnières les femmes des Madianites avec leurs petits enfants, et ils pillèrent tout leur bétail, tous leurs troupeaux et toutes leurs richesses. 10 Ils incendièrent toutes les villes qu’ils habitaient et tous leurs enclos. 11 Ils prirent toutes les dépouilles et tout le butin, personnes et bestiaux; 12 et ils amenèrent les captifs, le butin et les dépouilles, à Moïse, au sacrificateur Eléazar, et à l’assemblée des enfants d’Israël, campés dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho.
13 Moïse, le sacrificateur Eléazar, et tous les princes de l’assemblée, sortirent au-devant d’eux, hors du camp. 14 Et Moïse s’irrita contre les commandants de l’armée, les chefs de milliers et les chefs de centaines, qui revenaient de l’expédition. 15 Il leur dit : Avez-vous laissé la vie à toutes les femmes ? 16 Voici, ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers l’Eternel, dans l’affaire de Peor; et alors éclata la plaie dans l’assemblée de l’Eternel. 17 Maintenant, tuez tout mâle parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui; 18 mais laissez en vie pour vous toutes les filles qui n’ont point connu la couche d’un homme.
19 Et vous, campez pendant sept jours hors du camp; tous ceux d’entre vous qui ont tué quelqu’un, et tous ceux qui ont touché un mort, se purifieront le troisième et le septième jour, eux et vos prisonniers. 20 Vous purifierez aussi tout vêtement, tout objet de peau, tout ouvrage de poil de chèvre et tout ustensile de bois.
21 Le sacrificateur Eléazar dit aux soldats qui étaient allés à la guerre : Voici ce qui est ordonné par la loi que l’Eternel a prescrite à Moïse. 22 L’or, l’argent, l’airain, le fer, l’étain et le plomb, 23 tout objet qui peut aller au feu, vous le ferez passer par le feu pour le rendre pur. Mais c’est par l’eau de purification que sera purifié tout ce qui ne peut aller au feu; vous le ferez passer dans l’eau. 24 Vous laverez vos vêtements le septième jour, et vous serez purs; ensuite, vous pourrez entrer dans le camp.
25 L’Eternel dit à Moïse : 26 Fais, avec le sacrificateur Eléazar et les chefs de maison de l’assemblée, le compte du butin, de ce qui a été pris, personnes et bestiaux. 27 Partage le butin entre les combattants qui sont allés à l’armée et toute l’assemblée. 28 Tu prélèveras sur la portion des soldats qui sont allés à l’armée un tribut pour l’Eternel, savoir: un sur cinq cents, tant des personnes que des bœufs, des ânes et des brebis. 29 Vous le prendrez sur leur moitié, et tu le donneras au sacrificateur Eléazar comme une offrande à l’Eternel. 30 Et sur la moitié qui revient aux enfants d’Israël tu prendras un sur cinquante, tant des personnes que des bœufs, des ânes et des brebis, de tout animal; et tu le donneras aux Lévites, qui ont la garde du tabernacle de l’Eternel.
31 Moïse et le sacrificateur Eléazar firent ce que l’Eternel avait ordonné à Moïse.
32 Le butin, reste du pillage de ceux qui avaient fait partie de l’armée, était de six cent soixante-quinze mille brebis, 33 soixante-douze mille bœufs, 34 soixante et un mille ânes, 35 et trente-deux mille personnes ou femmes qui n’avaient point connu la couche d’un homme.- 36 La moitié, formant la part de ceux qui étaient allés à l’armée, fut de trois cent trente-sept mille cinq cents brebis, 37 dont six cent soixante-quinze pour le tribut à l’Eternel; 38 trente-six mille bœufs, dont soixante-douze pour le tribut à l’Eternel; 39 trente mille cinq cents ânes, dont soixante et un pour le tribut à l’Eternel; 40 et seize mille personnes, dont trente-deux pour le tribut à l’Eternel. 41 Moïse donna au sacrificateur Eléazar le tribut réservé comme offrande à l’Eternel, selon ce que l’Eternel lui avait ordonné.- 42 La moitié qui revenait aux enfants d’Israël, séparée par Moïse de celle des hommes de l’armée, 43 et formant la part de l’assemblée, fut de trois cent trente-sept mille cinq cents brebis, 44 trente-six mille bœufs, 45 trente mille cinq cents ânes, 46 et seize mille personnes. 47 Sur cette moitié qui revenait aux enfants d’Israël, Moïse prit un sur cinquante, tant des personnes que des animaux; et il le donna aux Lévites, qui ont la garde du tabernacle de l’Eternel, selon ce que l’Eternel lui avait ordonné.
48 Les commandants des milliers de l’armée, les chefs de milliers et les chefs de centaines, s’approchèrent de Moïse, 49 et lui dirent : Tes serviteurs ont fait le compte des soldats qui étaient sous nos ordres, et il ne manque pas un homme d’entre nous. 50 Nous apportons, comme offrande à l’Eternel, chacun les objets d’or que nous avons trouvés, chaînettes, bracelets, anneaux, pendants d’oreilles, et colliers, afin de faire pour nos personnes l’expiation devant l’Eternel. 51 Moïse et le sacrificateur Eléazar reçurent d’eux tous ces objets travaillés en or. 52 Tout l’or, que les chefs de milliers et les chefs de centaines présentèrent à l’Eternel en offrande par élévation, pesait seize mille sept cent cinquante sicles. 53 Les hommes de l’armée gardèrent chacun le butin qu’ils avaient fait. 54 Moïse et le sacrificateur Eléazar prirent l’or des chefs de milliers et des chefs de centaines, et l’apportèrent à la tente d’assignation, comme souvenir pour les enfants d’Israël devant l’Eternel.»
Nombres 32:1-42
Les fils de Ruben et les fils de Gad ne veulent pas de Canaan
C’est le droit de certaines tribus d’abandonner l’appel initial. Certainement le problème des 10 explorateurs rebelles n’a jamais été réglé. C’est toujours le même esprit qui agit sur les fils de la rébellion.
«30 Caleb fit taire le peuple qui murmurait contre Moïse. Il dit: «Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs!» 31 Mais les hommes qui l’y avaient accompagné dirent: «Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous» (Nombres 13)
Par contre le combat pour la prise des territoires promis par Dieu, ce combat doit être mené ensemble avec tous sans exception. Éviter ce combat amènerait des jugements sur les rebelles.
«1 Les fils de Ruben et les fils de Gad avaient une quantité considérable de troupeaux, et ils virent que le pays de Jaezer et le pays de Galaad étaient un lieu propre pour des troupeaux. 2 Alors les fils de Gad et les fils de Ruben vinrent auprès de Moïse, du sacrificateur Eléazar et des princes de l’assemblée, et ils leur dirent : 3 Atharoth, Dibon, Jaezer, Nimra, Hesbon, Elealé, Sebam, Nebo et Beon, 4 ce pays que l’Eternel a frappé devant l’assemblée d’Israël, est un lieu propre pour des troupeaux, et tes serviteurs ont des troupeaux. 5 Ils ajoutèrent : Si nous avons trouvé grâce à tes yeux, que la possession de ce pays soit accordée à tes serviteurs, et ne nous fais point passer le Jourdain.
6 Moïse répondit aux fils de Gad et aux fils de Ruben : Vos frères iront-ils à la guerre, et vous, resterez-vous ici? 7 Pourquoi voulez-vous décourager les enfants d’Israël de passer dans le pays que l’Eternel leur donne ? 8 Ainsi firent vos pères, quand je les envoyai de Kadès-Barnéa pour examiner le pays. 9 Ils montèrent jusqu’à la vallée d’Eschcol, et, après avoir examiné le pays, ils découragèrent les enfants d’Israël d’aller dans le pays que l’Eternel leur donnait. 10 La colère de l’Eternel s’enflamma ce jour-là, et il jura en disant : 11 Ces hommes qui sont montés d’Egypte, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, ne verront point le pays que j’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob, car ils n’ont pas suivi pleinement ma voie, 12 excepté Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, et Josué, fils de Nun, qui ont pleinement suivi la voie de l’Eternel. 13 La colère de l’Eternel s’enflamma contre Israël, et il les fit errer dans le désert pendant quarante années, jusqu’à l’anéantissement de toute la génération qui avait fait le mal aux yeux de l’Eternel. 14 Et voici, vous prenez la place de vos pères comme des rejetons d’hommes pécheurs, pour rendre la colère de l’Eternel encore plus ardente contre Israël. 15 Car, si vous vous détournez de lui, il continuera de laisser Israël au désert, et vous causerez la perte de tout ce peuple.
16 Ils s’approchèrent de Moïse, et ils dirent : Nous construirons ici des parcs pour nos troupeaux et des villes pour nos petits enfants; 17 puis nous nous équiperons en hâte pour marcher devant les enfants d’Israël, jusqu’à ce que nous les ayons introduits dans le lieu qui leur est destiné; et nos petits enfants demeureront dans les villes fortes, à cause des habitants du pays. 18 Nous ne retournerons point dans nos maisons avant que les enfants d’Israël aient pris possession chacun de son héritage; 19 et nous ne posséderons rien avec eux de l’autre côté du Jourdain, ni plus loin, puisque nous aurons notre héritage de ce côté-ci du Jourdain, à l’orient.
20 Moïse leur dit : Si vous faites cela, si vous vous armez pour combattre devant l’Eternel, 21 si tous ceux de vous qui s’armeront passent le Jourdain devant l’Eternel jusqu’à ce qu’il ait chassé ses ennemis loin de sa face, 22 et si vous revenez seulement après que le pays aura été soumis devant l’Eternel,-vous serez alors sans reproche vis-à-vis de l’Eternel et vis-à-vis d’Israël, et cette contrée-ci sera votre propriété devant l’Eternel. 23 Mais si vous ne faites pas ainsi, vous péchez contre l’Eternel; sachez que votre péché vous atteindra. 24 Construisez des villes pour vos petits enfants et des parcs pour vos troupeaux, et faites ce que votre bouche a déclaré.
25 Les fils de Gad et les fils de Ruben dirent à Moïse : Tes serviteurs feront ce que mon seigneur ordonne. 26 Nos petits enfants, nos femmes, nos troupeaux et tout notre bétail, resteront dans les villes de Galaad; 27 et tes serviteurs, tous armés pour la guerre, iront combattre devant l’Eternel, comme dit mon seigneur.
28 Moïse donna des ordres à leur sujet au sacrificateur Eléazar, à Josué, fils de Nun, et aux chefs de famille dans les tribus des enfants d’Israël. 29 Il leur dit : Si les fils de Gad et les fils de Ruben passent avec vous le Jourdain, tous armés pour combattre devant l’Eternel, et que le pays soit soumis devant vous, vous leur donnerez en propriété la contrée de Galaad. 30 Mais s’ils ne marchent point en armes avec vous, qu’ils s’établissent au milieu de vous dans le pays de Canaan.
31 Les fils de Gad et les fils de Ruben répondirent : Nous ferons ce que l’Eternel a dit à tes serviteurs. 32 Nous passerons en armes devant l’Eternel au pays de Canaan; mais que nous possédions notre héritage de ce côté-ci du Jourdain.
33 Moïse donna aux fils de Gad et aux fils de Ruben, et à la moitié de la tribu de Manassé, fils de Joseph, le royaume de Sihon, roi des Amoréens, et le royaume d’Og, roi de Basan, le pays avec ses villes, avec les territoires des villes du pays tout alentour.
34 Les fils de Gad bâtirent Dibon, Atharoth, Aroër, 35 Athroth-Schophan, Jaezer, Jogbeha, 36 Beth-Nimra et Beth-Haran, villes fortes, et ils firent des parcs pour les troupeaux.
37 Les fils de Ruben bâtirent Hesbon, Elealé et Kirjathaïm, 38 Nebo et Baal-Meon, dont les noms furent changés, et Sibma, et ils donnèrent des noms aux villes qu’ils bâtirent.
39 Les fils de Makir, fils de Manassé, marchèrent contre Galaad, et s’en emparèrent; ils chassèrent les Amoréens qui y étaient. 40 Moïse donna Galaad à Makir, fils de Manassé, qui s’y établit. 41 Jaïr, fils de Manassé, se mit en marche, prit les bourgs, et les appela bourgs de Jaïr. 42 Nobach se mit en marche, prit Kenath avec les villes de son ressort, et l’appela Nobach, d’après son nom.»
Haftarah
Jérémie 1.1 à 2.3
«1 Paroles de Jérémie, fils de Hilkija, l’un des sacrificateurs d’Anathoth, dans le pays de Benjamin. 2 La parole de l’Eternel lui fut adressée au temps de Josias, fils d’Amon, Roi de Juda, la treizième année de son règne, 3 et au temps de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda, jusqu’à la fin de la onzième année de Sédécias, fils de Josias, roi de Juda, jusqu’à l’époque où Jérusalem fut emmenée en captivité, au cinquième mois.
La promesse
4 La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : 5 Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi Prophète des nations. 6 Je répondis : Ah ! Seigneur Eternel ! voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant.
7 Et l’Eternel me dit : Ne dis Pas: Je suis un enfant. Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras tout ce que je t’ordonnerai. 8 Ne les crains point, car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Eternel. 9 Puis l’Eternel étendit sa main, et toucha ma bouche; et l’Eternel me dit : Voici, je mets mes paroles dans ta bouche. 10 Regarde, je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes.»
La branche d’amandier et la chaudière bouillante
«11 La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : Que vois-tu, Jérémie ? Je répondis : Je vois une branche d’amandier. 12 Et l’Eternel me dit : Tu as bien vu; car je veille sur ma parole, pour l’exécuter.
Etant créés à l’image de Dieu, des êtres de parole, des êtres qui «n’ont qu’une parole», notre rôle est de vérifier ce que nous avons promis de faire. Si Dieu veille sur sa parole pour l’exécuter, cela devrait couler de source que de notre part ce soit pareil.
13 La parole de l’Eternel me fut adressée une seconde fois, en ces mots : Que vois-tu? Je répondis : Je vois une chaudière bouillante, du côté du septentrion. 14 Et l’Eternel me dit : C’est du septentrion que la calamité se répandra sur tous les habitants du pays. 15 Car voici, je vais appeler tous les peuples des royaumes du septentrion, dit l’Eternel; ils viendront, et placeront chacun leur siège à l’entrée des portes de Jérusalem, contre ses murailles tout alentour, et contre toutes les villes de Juda. 16 Je prononcerai mes jugements contre eux, à cause de toute leur méchanceté, parce qu’ils m’ont abandonné et ont offert de l’encens à d’autres dieux, et parce qu’ils se sont prosternés devant l’ouvrage de leurs mains.
17 Et toi, ceins tes reins, lève-toi, et dis-leur tout ce que je t’ordonnerai. Ne tremble pas en leur présence, de peur que je ne te fasse trembler devant eux. 18 Voici, je t’établis en ce jour sur tout le pays comme une ville forte, une colonne de fer et un mur d’airain, contre les rois de Juda, contre ses chefs, contre ses sacrificateurs, et contre le peuple du pays. 19 Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas; car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Eternel.»
«1 La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : 2 Va, et crie aux oreilles de Jérusalem : Ainsi parle l’Eternel : Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune, de ton affection lorsque tu étais fiancée, quand tu me suivais au désert, dans une terre inculte. 3 Israël était consacré à l’Eternel, Il était les prémices de son revenu; tous ceux qui en mangeaient se rendaient coupables, et le malheur fondait sur eux, dit l’Eternel.»
Apprendre à utiliser le Nom de Yeshoua
Si Dieu nous a établis sur tout le pays, sur les villes, alors Il attend de nous que nous prenions possession des territoires, du sol (les coeurs) et que nous y placions la semence de la Parole de Justice. «Prenons possession, et déclarons, cette ville appartient à Jésus»
Besora Tova
Mathieu 5:33-34
«33 Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne te parjureras point, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment. 34 Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu; 35 ni par la terre, parce que c’est son marchepied; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi. 36 Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. 37 Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu’on y ajoute vient du malin.»
Le passage en grec «il a été dit aux anciens», ne veut pas dire «aux anciens de l’assemblée» mais cela veut dire «archaios», c’est-à-dire «ce qui était connu depuis le commencement». Cela confirme clairement que l’arbre de la connaissance du bien et du mal était un arbre où il fallait considérer la parole comme fondamentale, sans parjure, sans utilisation à mauvais escient.
Marc 6.14 à 20
«14 Le roi Hérode entendit parler de Yeshoua, dont le nom était devenu célèbre, et il dit : Jean Baptiste est ressuscité des morts, et c’est pour cela qu’il se fait par lui des miracles. 15 D’autres disaient : C’est Elie. Et d’autres disaient : C’est un prophète comme l’un des prophètes. 16 Mais Hérode, en apprenant cela, disait : Ce Jean que j’ai fait décapiter, c’est lui qui est ressuscité.
17 Car Hérode lui-même avait fait arrêter Jean, et l’avait fait lier en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce qu’il l’avait épousée, 18 et que Jean lui disait : Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère. 19 Hérodias était irritée contre Jean, et voulait le faire mourir. Mais elle ne le pouvait; 20 car Hérode craignait Jean, le connaissant pour un homme juste et saint; il le protégeait, et, après l’avoir entendu, il était souvent perplexe, et l’écoutait avec plaisir.»
Apocalypse 12:15-16
L’imitateur, le singe de Dieu cherche à imiter la vérité. Il va utiliser la parole pour emporter dans un flot de malédictions le peuple d’Israël. Il va donc envoyer un vrai fleuve de paroles de mensonges comme p.ex. l’amour entre deux hommes est accepté par Dieu, les mariages unisexes sont quelque chose de bien, la religion est finie, Dieu est fini, maintenant nous sommes rentrés dans une ère de liberté et de paix universelle. Le nombre de mensonges qui ont été déversés sur toute la terre en dix ans est exponentiel. Tous y prennent goût et même Israël tombe dans la perversion comme la ville de Tel Aviv.
C’est un véritable fleuve qui inonde la population mondiale et ici le peuple de Dieu.
«15 Et, de sa bouche, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve.»
Et voici que les vrais croyants, les goïm intercèdent, supportent Israël et les avertissent de rester fermes contre ces paroles de mensonges.
Par la Puissance du Nom de Yeshoua, la Qehila intercède pour le peuple et engloutit toute la puissance des ténèbres : c’est la Parole qui sort de leur bouche comme une épée à 2 tranchants.
«16 Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche.»
17 Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Yeshoua.»
De la même façon que Balaq et Balaam ont voulu utiliser les paroles de l’arbre de la connaissance du mal pour détruire Israël, la bouche, porte de passage de la parole, est utilisée par l’ennemi pour accuser la femme, Israël. Cette eau qui n’est pas l’eau de la vie mais plutôt des paroles de malédiction comme un fleuve empoisonné est destinée à l’entraîner et la noyer. Mais la «terre», entité représentant Adamah, le sol, où on trouve toutes sortes de plantations (semences), vient au secours de la femme, Israël (la terre Eretz).
Et comme les goïm ont pris position pour Israël, alors les attaques de l’ennemi vont se faire plus pressantes contre eux.