28 HaMetsora הַמְּצֹרָע (le malade de la peau)
Metsora – Le malade de la peau
Le malade de la peau, הַמְּצֹרָע hametsora, est une personne atteinte de l’une des maladies les plus graves, plus grave encore que la mort même puisque le mort n’était pas expulsé du camp d’Israël, par contre le metsora était expulsé du peuple. Si le mort n’est pas admis dans le Beth Hamiqdash (le tabernacle), il n’est pas expulsé pour autant du camp. Par contre le «metsora» est expulsé du camp et le processus de purification est compliqué. Lorsque le «metsora» sera guéri, le sacrificateur qui devra aller l’analyser, devra lui aussi quitter le camp pour aller le voir. Le «metsora», c’est-à-dire le «lépreux», c’est typiquement le malade «de la langue», celui qui a un comportement «anti-social» non à cause du fait de ce que provoque sa maladie mais à cause de ce que cette maladie représente : la médisance.
Cela nous montre que le «lashon hara» qui est symbolisé par la lèpre, c’est-à-dire la médisance, est beaucoup plus grave que la mort elle-même. Le metsora est donc une personne qui est atteinte d’une maladie de la peau (bénigne ou maligne), la tsara’ath (6883) צָרַעַת et comme on va le voir, cette maladie peut toucher :
- le peuple : c’est la maladie maligne de la peau (Lévitique 13.14),
- les vêtements : c’est la rouille ou la moisissure (Lévitique 13.47–52.)
- les maisons : c’est un champignon ou de la moisissure (Lévitique 14.34–53).
Ce mot vient du verbe racine 6879 tsara צָרַע : être morbide de peau, être lépreux (20 occurrences). C’est le 9ème mot de la 28ème parasha section hebdomadaire du cycle annuel de lecture de la Torah et la cinquième du Livre du Lévitique.