25 Tsav (Ordonne) צַו
Tsav – « Ordonne » : Une mise en pratique
Yeshoua
Par la foi en Yeshoua, nous sommes devenus des sacrificateurs pour Dieu notre Père. Apocalypse 5:10 «tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.»
L’Épître aux Hébreux au ch.8 nous éclaire sur le rôle du souverain sacrificateur dont nous allons ensuite détailler les différentes fonctions :
«1 Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, 2 comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme.
3 Tout souverain sacrificateur est établi pour présenter des offrandes et des sacrifices; d’où il est nécessaire que celui-ci ait aussi quelque chose à présenter. 4 S’il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur, puisque là sont ceux qui présentent les offrandes selon la loi 5 lesquels célèbrent un culte, image et ombre des choses célestes, selon que Moïse en fut divinement averti lorsqu’il allait construire le tabernacle : Aie soin, lui fut-il dit, de faire tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne. 6 Mais maintenant il a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses.
7 En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. 8 Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël: Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, 9 Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Egypte; Car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. 10 Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 11 Aucun n’enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant : Connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux; 12 Parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. 13 En disant : une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître.
Les sacrificateurs de la tribu de Lévi ont été établis pour présenter des offrandes et des sacrifices pour la culpabilité et le pardon des iniquités du peuple. Ils ont donc reçu un ministère de médiateurs d’une alliance établie sur des promesses faites par Dieu Lui-même à Moïse. Mais lorsque le tabernacle et le sacerdoce ont été institués, personne ne pouvait deviner que ces conditions devaient être limités dans le temps.
Le service qui leur avait été ordonné en tant que Souverain Sacrificateur était de sanctifier le peuple pour pouvoir se rencontrer par après avec l’Eternel dans le Mishkan.
Vayikra pour l’humanité, Tsav pour les Cohanim
«Vayikra» c’est un appel, tandis que «Tsav» c’est un ordre. Toute l’humanité a été appelée au salut tandis qu’un petit nombre seulement a été élu pour obéir à des ordres et accomplir un certain Ministère.
Comme nous l’avions vu précédemment, dans Vayikra selon Lévitique 1:1-7, dans l’expression «veamarta alehem, adam ki yaqriv» était adressé à toute la race humaine, sans exception, représentée par «Adam». Ces offrandes nous rappellent la nouvelle naissance qui permet aux hommes de «voir» le Royaume des Cieux». Les termes utilisés sont différents entre la parasha vayikra relative au salut de toute l’humanité et la parasha tsav relative à la prêtrise des sacrificateurs. Cette parasha va nous montrer la naissance d’en haut par l’Esprit. Celui qui naîtrait d’eau et d’esprit, pourra «entrer» dans le Royaume de Dieu.
Cette parasha Tsav, est adressée cette fois-ci aux Cohanim, les sacrificateurs. Pendant toute cette parasha, Moïse fera le Cohen pour l’enseigner à Aaron et ses fils, même s’il n’est pas appelé à ça.
Accomplissement des lois par Yeshoua
Yeshoua HaMashiah a été rendu Souverain Sacrificateur. Et nous tous ses disciples, sommes devenus par la Foi en Lui, sacrificateurs pour Dieu son Père. En cela nous suivons l’exemple de notre Maître.
En tant que victime expiatoire, Yeshoua devait être livré pour le salut de l’humanité.
La majorité des «torat» olah a été accompli en Yeshoua dans sa chair, le feu de l’épreuve, les cendres, les animaux sacrifiés, les expiations, le péché, etc. tout sera accompli par Yeshoua.
L’onction et l’autorité sacerdotale
Avec toute l’autorité et l’onction de leur fonction que Dieu leur a donnée, les Sacrificateurs étaient craints par le peuple. Etant médiateurs entre Dieu et le peuple, ils avaient le pouvoir. C’est dans ce cadre là qu’ils devaient prendre littéralement le péché du peuple et le transférer sur la tête du bouc émissaire.
Si les sacrificateurs n’avaient pas placé sur la tête du bouc émissaire toute la faute du peuple, pour le livrer à la mort, ils auraient tout simplement désobéi aux ordres «tsav» de Moïse. Lorsque les principaux sacrificateurs portaient sur Yeshoua des accusations, en fait ils accomplissaient entièrement la loi, celle de placer sur sa tête toute la faute des autres. En cela Marc 15:3 est prophétique: « Les principaux sacrificateurs portaient contre lui plusieurs accusations. »
Nous devrions bénir ces principaux sacrificateurs plutôt que de les maudire car sans leurs accusations, aucun «bouc émissaire», aucun «agneau de Pessah» n’aurait pu servir d’expiation à notre place.
Les sacrificateurs de l’époque de Moïse avaient l’onction divine pour leur fonction sacerdotale. Quand Dieu ordonne un travail, Il donne les moyens d’y parvenir. Cette onction produisait en eux une autorité spirituelle qui était respectée par tout le peuple.
Les sacrificateurs de l’époque de Yeshoua, même s’ils avaient encore une onction divine, avaient perdu leur autorité spirituelle. Ils n’avaient plus aucune autorité ni de puissance. Cela se voyait dans leur comportement vis-à-vis du peuple qui n’était pas dupe. C’est bien pour ça que des foules venaient écouter Yeshoua.
Marc 11:32 «Et si nous répondons : Des hommes. Ils craignaient le peuple, car tous tenaient réellement Jean pour un prophète.»
Luc 22:2 «Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens de faire mourir Jésus; car ils craignaient le peuple.»
Plusieurs passages de la nouvelle alliance nous démontre l’accomplissement point par point des lois du Livre de Lévitique. Tout ce que les sacrificateurs ont fait à l’époque de Yeshoua accomplissait parfaitement le salut de l’humanité.
Le passage de Lévitique 16:9 lorsque «Aaron fera approcher le bouc»
ט וְהִקְרִיב אַהֲרֹן אֶת-הַשָּׂעִיר, אֲשֶׁר עָלָה עָלָיו הַגּוֹרָל לַיהוָה; וְעָשָׂהוּ, חַטָּאת
vehiqriyv aharon et asaiyr, asher olah alaiv hagoral; veasahou hataat
et fera approcher Aharon le bouc, qui offrande sur lui le sort; et il fera de lui le péché
« Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l’Eternel,
et il l’offrira en sacrifice d’expiation.
... s’est accomplit avec :
Marc 14:10 «Judas Iscariot, l’un des douze, alla vers les principaux sacrificateurs, afin de leur livrer Jésus.»
Avant de plonger nos regards dans l’aspect prophétique de ces lois, sachons ce que la Haftarah va nous dire.
Le prophète Jérémie dénoncera ce système de sacrifices et prêchera le peuple pour qu’il change de conduite. Dieu appelle son peuple le figuier, Israël actuel, à ne pas se laisser piéger par un culte stérile et ne pas oublier le Tsadiq, le Véritable, Adonaï Yeshoua Mashiah.
Si on n’y regardait pas d’un peu plus près, si on négligeait la lecture précise de l’hébreu, on croirait que le Lévitique se répète à outrance mais avec d’autres mots, pourtant ici, chaque mot est pesé. Pour présenter les offrandes, il était question précédemment des «korbanot», ex. korban olah, korban minhah, etc. On va retrouver dans le chapitre 6 la mise en application : il s’agira des «lois» «torat».
Une autre remarque c’est qu’aucune offrande pour les «adam», n’étaient apportées la nuit mise à part l’offrande de Pessah. Cette fois-ci, le texte va préciser clairement que les sacrifices seront entretenus nuit et jour, surtout au matin.
Ayant détaillé à Moïse la fonction des offrandes, Dieu dit à Moïse de prescrire aux cohanim la manière dont celles-ci doivent être apportées, quand ils peuvent être consommés, et par qui. Il interdit la consommation du sang et de certaines graisses.
Ayant consacré Aaron et ses fils au service du sanctuaire, Moïse endosse temporairement le rôle du Cohen Gadol pour leur faire la démonstration pratique de la façon dont le culte doit s’opérer. Cette initiation dure sept jours. La haftarah pour cette parashat Tzav est Jérémie 7:21–8:3 & 9:22–23.
Comme dans la parasha, il y est question d’offrandes en holocauste (olah) et de sacrifices (zeva’h -- 7,21.)
Jérémie les évoque pour prêcher la priorité de l’obéissance à la Loi de Dieu sur les seuls sacrifices rituels ( 7,22–23.)
Que cherchons-nous, à plaire à Dieu ou à satisfaire notre conscience des œuvres mortes? Écrite à l’attention des hébreux, l’épître aux hébreux insiste sur les points suivants :
«C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Mashiah, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu» (Hébreux 6:1)
«combien plus le sang de Mashiah, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant !» (Hébreux 9:14)
Une époque messianique du retour aux anciens sentiers
La question qui trotte dans notre esprit à une époque où nombre de croyants, cherche à restaurer les anciens sentiers de la Torah et de ses commandements c’est « qu’est-ce que les œuvres mortes? »
Nous avons vu dans la parasha Vayikra que la «tente de la rencontre» «ohel moed» devait servir à rencontrer Dieu. Comme cette rencontre ne pouvait avoir lieu sans conséquences funestes entraînant la mort instantanée des hommes pécheurs devant la face du Dieu Vivant, trois fois Kadosh, Dieu dans sa Miséricorde et dans son grand amour a prévu des rites sacrificiels, un rituel destiné à remplacer momentanément le paiement pour le rachat des âmes. Momentanément, cela laisse supposer que cela s’arrêtera bien un jour car quelqu’un prendra en main 20 siècles plus tard et de manière définitive ces rituels en son corps sur le bois.
A la question, faut-il encore que des chrétiens obéissent aux commandements de Dieu, la réponse est clair : si on parle des commandements qui ont été institués au sein de la tente de la rencontre, non il ne faut plus les appliquer car ils ont été entièrement remplacés.
Tout ce qui n’a pas été explicitement ordonné aux sacrificateurs dans la tente de la rencontre, ne doit donc pas être annulé.
La comparaison de la «loi» et de la «grâce» révèle chez une majorité un immense manque de maturité spirituelle.
Les rites commandés à Moïse n’ont rien à voir avec les 10 commandements et les fêtes de l’Eternel. Leur but est différent. Cela signifie en gros qu’aucun des dix commandements, pas même le respect du shabbat ni la célébration des fêtes de l’Eternel, ne doit être annulé.
Ces passages des Écritures ont fait coulé tellement d’encre et de salive que si le monde juif nie le contenu d’Esaïe 53 en tant qu’annonce de la venue de Yeshoua, le monde chrétien quant à lui, néglige et nie même l’ancien testament et surtout des livres comme le Lévitique.
Ces lois ont été données au monde entier comme nous l’avons vu dans vayikra. Par contre c’est du monde entier que Dieu va se choisir un reste, un peuple, une nation sainte de souverains sacrificateurs.
C’est exactement ce qui se déroule dans cette parasha Tsav.
Comment un croyant, un disciple à qui Yeshoua a fait la promesse d’en faire un sacrificateur pour Dieu son Père, comment ce croyant pourrait-il rentrer dans cette promesse si les sacrifices et les ablutions, et les offrandes dans le tabernacle ne l’intéresse même pas?
Refuser de chercher à comprendre le pourquoi des sacrifices dans le tabernacle équivaut à refuser d’être aujourd’hui des sacrificateurs pour l’Eternel.
Si Dieu dans sa grande bonté nous a donné, à nous au 21ème siècle, le Livre du Lévitique, le Livre des Nombres, le Deutéronome, c’est qu’il y a des raisons pour notre formation.
Le prophète Osée a bien prophétisé sur le monde actuel, juifs et non juifs, «Mon peuple meurt parce qu’il n’a pas la connaissance»
La Mitsvah : le lieu d’exécution de «l’ordre»
Cet ordre que Moïse doit commander à son frère Aaron et à ses neveux, (6680 tsavah צָוָה ordre, donner des ordres, ordonner, ordonnance, commander, prescrire, accorder, arrêter), tire sa racine de la justice (Tsadé), la croix (le Vav), la Vie l’Eternel lui-même (le Hé). S’il n’y a pas la lettre VAV dans la mitsvah, c’est-à-dire si on enlève la croix, alors le mot «mitsvah» devient «matsah» :
- soit du pain sans levain,
- soit 4683 matstsah מַצָּה ; n f un autre mot qui signifie - lutte, dispute, querelle, se quereller ; (3 occurences). Ce «matstsah» qui ressemble à la matsah (pain sans levain) viendrait de 5327 natsah נָצָה une racine primaire : se quereller, se soulever, révolte, faire la guerre, ruines, être ruiné.
Ce verbe tsavah a donné 4687 mitsvah מִצְוָה - mi-tsavah «l’endroit de l’ordre», «ce qui vient du commandement» «lieu où est appliqué le commandement», commandement, ordonnance, ordre, précepte, loi, ce qui était prescrit, ordonné, commandé.
Dès le moment où il y a «mitsvah», cela présuppose qu’il existe quelque part un lieu pour exécuter le commandement donné ici avec TSAV, cette mitsvah s’annule d’elle-même par manque de tabernacle et de temple aujourd’hui où il n’y a de sang pour le pardon des péchés !
Les lois données à Moïse sur le Mont du Sinaï que nous allons parcourir sont des lois que les sacrificateurs devront respecter et faire respecter eux-même, elles seront donc un risque pour les prêtres et les lévites. Ce risque a été mis en exergue par Jean de La Fontaine avec fable : L’ÂNE PORTANT DES RELIQUES
Un Baudet chargé de reliques - S’imagina qu’on l’adorait. Dans ce penser il se carrait, Recevant comme siens l’encens et les cantiques. Quelqu’un vit l’erreur, et lui dit : Maître Baudet, ôtez-vous de l’esprit Une vanité si folle. Ce n’est pas vous, c’est l’idole, A qui cet honneur se rend, Et que la gloire en est due. (3) D’un magistrat ignorant C’est la robe qu’on salue.
Les lois de Lévitique 6 et 7
Lévitique 6.1-23
«1 L’Éternel parla à Moïse, et dit: 2 Donne cet ordre à Aaron et à ses fils, et dis: Voici la loi de l’holocauste. L’holocauste restera sur le foyer de l’autel toute la nuit jusqu’au matin, et le feu brûlera sur l’autel.
צַו אֶֽת–אַהֲרֹן וְאֶת–בָּנָיו לֵאמֹר זֹאת תּוֹרַת הָעֹלָה
tsav et aharon veet baaiv lemor zot torat haolah
ordonne à Aharon et à ses fils et dis voici la torah (la loi) des offrandes
הִוא הָעֹלָה עַל מוֹקְדָה עַל-הַמִּזְבֵּחַ כָּל-הַלַּיְלָה, עַד-הַבֹּקֶר
hiv haolah al moqdah al hamizbeah kol halaïla ad haboqer
L’holocauste restera sur le foyer de l’autel toute la nuit jusqu’au matin
וְאֵשׁ הַמִּזְבֵּחַ, תּוּקַד בּוֹ
veesh hamizbeah touqad bo (forme houfal «sera brûlé» à la forme passive)
et le feu brûlera sur l’autel
Dans ce premier passage de Tsav, nous allons nous attarder quelque peu aux nouveautés par rapport à Vayikra, à savoir zot torat «voici la loi», al moqdah al hamizbeah le «foyer de l’autel», et kol halaïla ad haboqer «toute la nuit jusqu’au matin». Comme nous l’avons dit en introduction, les prêtres apporteront des offrandes qui seront là toute la nuit sur le feu 4169 moqedah מֹוקְדָה foyer, la plaque ou sommet de l’autel. Ce mot vient de 4168 moqed מֹוקֵד vient de 3344 : tison, flammes ; (2 occurences), une masse qui brûle, foyer, de la matière inflammable. La racine primaire est 3344 yaqad יָקַד : brûler, éclater, foyer ; (9 occurences) - brûler, allumer, éclairer, être allumé.
Les sefarim donnent au début de moqdah, une petite lettre mem. Dans le tableau ci-après, on voit que dans certaines circonstances, le youd de la racine principale va se transformer en vav. Ex.: yarah (enseigner) va devenir torah (enseignement).
Le מ mem au début d’un mot indique très souvent un lieu dans lequel ou sur lequel on va faire quelque chose, ou encore un lieu de départ pour aller quelque part (mi signifie souvent «de», «venir de») comme miqdash, mizbeah, mishqan, etc. Le vav וֹ de la colonne de droite a remplacé le Youd יָ de la racine. Exceptionnellement, ce vav dans «moqedah» est une consonne et pas une voyelle. La tradition explique que la diminution de la taille de la lettre mem devant moqedah symbolise que ce n’est pas le feu du brasier qui peut purifier la conscience des pensées impures. Même après le sacrifice la conscience reste petite devant la culpabilité.
יָקַד (brûler) | מוֹקְדָה (brasier) תּוּקַד |
יָרָה (enseigner) | תֹּורָה (loi, enseignement) |
יָדָה (louer) | תֹּודָה (remerciement) |
Les 3 sortes de feu
La parasha parle de 3 sortes de feu sur l’autel
- al moqdah al hamizbeah עַל מוֹקְדָה עַל–הַמִּזְבֵּחַ ...la flamme du brasier
- veesh hamizbeah touqad bo... וְאֵשׁ הַמִּזְבֵּחַ תּוּקַד בּֽוֹ et le feu de l’autel...
- esh tamid tuqad al-hamizbeah... אֵשׁ, תָּמִיד תּוּקַד עַל-הַמִּזְבֵּחַ et le feu sur l’autel
(6:2; 5).
Ces feux brûlent en continu sur l’autel. Il s’agit de :
- ma’aracha gedola... grand bûcher sur lequel les offrandes sont consumées
- ma’aracha shenijah shel qetoret... le 2ème brasier d’encens d’où provenait et qui étaient emmenés au sanctuaire pour le service du matin et de l’après-midi
- ma’aracha leqijoum haesh... le brasier pour le feu perpétuel... d’où le bois brûlant est ajouté au brasier chaque fois que nécessaire
Le Souverain Sacrificateur se dépouille de son sacerdoce lévitique
3 Le sacrificateur revêtira sa tunique de lin, et mettra des caleçons sur sa chair, il enlèvera la cendre faite par le feu qui aura consumé l’holocauste sur l’autel, et il la déposera près de l’autel. 4 Puis il quittera ses vêtements et en mettra d’autres, pour porter la cendre hors du camp, dans un lieu pur.
ד וּפָשַׁט, אֶת-בְּגָדָיו, וְלָבַשׁ, בְּגָדִים אֲחֵרִים;
ouphashat, et begadaiv, velavash, begadim aherim
il quittera ses vêtements (pluriel construit) et revêtira des vêtements (pluriel absolu)barbares
וְהוֹצִיא אֶת-הַדֶּשֶׁן אֶל-מִחוּץ לַמַּחֲנֶה, אֶל-מָקוֹם טָהוֹר
vehotsiy eth-haddeshen el-mihouts lammahaneh, el-maqom tahor
pour porter la cendre hors du camp, dans un lieu pur
Lorsque le cohen doit prendre les cendres, il prend le résultat de la combustion par le feu de l’offrande. Après avoir pris ces cendres, pour des raisons de pureté rituelle, puisqu’il a touché un animal mort, il doit changer ses vêtements. A l’image du Messie, Souverain Sacrificateur qui s’est dépouillé de son sacerdoce, le fait de quitter ses vêtements 6584 pashat פָּשַׁט signifie qu’il doit se dépouiller de tous ses attributs liés au sacerdoce lévitique : pashat est une racine primaire dépouiller, quitter, se jeter, se porter en avant, ôter, course, invasion, incursion, enlever, se répandre, priver, déshabiller, enlever, arracher, ouvrir les ailes ; (43 occurences), envahir, dénuder
a. (Qal).
1. dépouiller, enlever.
2. faire sortir (d’un abri), envahir.
Les vêtements de son sacerdoce «eth begadaiv» אֶת-בְּגָדָיו font partie d’un ensemble structuré, avec robe, ephod, pectoral, tiare, ceinture, écriteau, etc. Il s’agit d’un vêtement au possessif du masculin singulier donné dans une forme construite avec le «eth» : non seulement on peut donc dire qu’il s’agit d’une unité composée, formée «ehad» et d’autre part le «ETH» nous rappelle le Aleph et le Tav.
Les autres vêtements «begadim ahariym» בְּגָדִים אֲחֵרִים qu’il va devoir se remettre par après ne sont plus les mêmes. Il s’agit de vêtements «barbares», c’est-à-dire «profanes»
Ensuite pour faire sortir les cendres אֶת-הַדֶּשֶׁן 3318 il va les «porter» yatsa יָצָא le verbe étant conjugé au hiphil, (faire faire) il va faire produire, il va faire sortir, il va faire s’éloigner, faire partir, faire s’avancer, faire apporter, faire conduire, faire amener dehors, faire emmener, faire se lever, faire venir, faire se rendre, quitter, défaillance, être issu, … ; (1069 occurences). Au mode (Hifil), faire sortir, amener dehors, conduire à l’extérieur, emmener, délivrer.
5 Le feu brûlera sur l’autel, il ne s’éteindra point; chaque matin, le sacrificateur y allumera du bois, arrangera l’holocauste, et brûlera la graisse des sacrifices d’actions de grâces. 6 Le feu brûlera continuellement sur l’autel, il ne s’éteindra point.
7 Voici la loi de l’offrande. Les fils d’Aaron la présenteront devant l’Éternel, devant l’autel. 8 Le sacrificateur prélèvera une poignée de la fleur de farine et de l’huile, avec tout l’encens ajouté à l’offrande, et il brûlera cela sur l’autel comme souvenir d’une agréable odeur à l’Éternel. 9 Aaron et ses fils mangeront ce qui restera de l’offrande; ils le mangeront sans levain, dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d’assignation. 10 On ne le cuira pas avec du levain. C’est la part que je leur ai donnée de mes offrandes consumées par le feu. C’est une chose très sainte, comme le sacrifice d’expiation et comme le sacrifice de culpabilité. 11 Tout mâle d’entre les enfants d’Aaron en mangera. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants, au sujet des offrandes consumées par le feu devant l’Éternel: quiconque y touchera sera sanctifié.
12 L’Éternel parla à Moïse, et dit: 13 Voici l’offrande qu’Aaron et ses fils feront à l’Éternel, le jour où ils recevront l’onction: un dixième d’épha de fleur de farine, comme offrande perpétuelle, moitié le matin et moitié le soir. 14 Elle sera préparée à la poêle avec de l’huile, et tu l’apporteras frite; tu la présenteras aussi cuite et en morceaux comme une offrande d’une agréable odeur à l’Éternel. 15 Le sacrificateur qui, parmi les fils d’Aaron, sera oint pour lui succéder, fera aussi cette offrande. C’est une loi perpétuelle devant l’Éternel: elle sera brûlée en entier. 16 Toute offrande d’un sacrificateur sera brûlée en entier; elle ne sera point mangée.
17 L’Éternel parla à Moïse, et dit: 18 Parle à Aaron et à ses fils, et dis: Voici la loi du sacrifice d’expiation. C’est dans le lieu où l’on égorge l’holocauste que sera égorgée devant l’Éternel la victime pour le sacrifice d’expiation: c’est une chose très sainte. 19 Le sacrificateur qui offrira la victime expiatoire la mangera; elle sera mangée dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d’assignation. 20 Quiconque en touchera la chair sera sanctifié. S’il en rejaillit du sang sur un vêtement, la place sur laquelle il aura rejailli sera lavée dans un lieu saint. 21 Le vase de terre dans lequel elle aura cuit sera brisé; si c’est dans un vase d’airain qu’elle a cuit, il sera nettoyé et lavé dans l’eau. 22 Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera: c’est une chose très sainte. 23 Mais on ne mangera aucune victime expiatoire dont on apportera du sang dans la tente d’assignation, pour faire l’expiation dans le sanctuaire: elle sera brûlée au feu.»
Zot Torat
La parasha vayikra nous énumérait une série de «korbanot» (offrandes). Le changement dans TSAV se situe ici par rapport au sacrifice : il s’agit ici de rentrer dans le détail en enseignant Aaron et ses fils comment cela se passera.
Il faudra aussi réaliser que parmi ces korbanot, ces torat, il y a des offrandes «nedava» qui sont faites avec «nivoud lev» avec de la disposition de cœur, et il y a les offrandes Olah (entièrement consumées), Minhah (offrande végétale) et zevah Shelamim (partiellement consumés et dont le propriétaire consomme la majeure partie en famille, c’est ce que représente le mot zevah).
Pour rappel on compte 5 offrandes korbanot : on a la olah (offrande en holocauste), la min’ha (oblation de farine), les shelamim (offrandes de « paix » ou de « paiement »), les hataot (offrandes en vue de réparer des fautes involontaires) propres aux particuliers, aux tribunaux et aux dirigeants, les ashamot (offrandes de « culpabilité »), à apporter notamment en cas de parjure.
Ces offrandes sont classées en 2 catégories :
Les kodshei kodashim (« offrandes très-saintes »)
- le korban olah (offrande en holocauste, olah signifie aussi fumée),
- le korban hattat (offrande expiatoire) Lévitique 4:1-35
- le korban asham (offrande délictive pour les délits),
des kodashim kalim (« petites saintetés »).
- le korban shelamim (offrande rémunératoire, pour le bien-être),
- le korban bekhor (offrande des premiers-nés du bétail),
- le ma’asser behema (dîme sur le bétail) et
- le korban pessa’h (offrande pascale) (à l’exception des deux agneaux offerts en shelamim à Shavouot).
Ces offrandes sont, à l’exception du korban ola, destinées en partie ou en totalité à la consommation – les kodshei kodashim par les seuls cohanim (« prêtres) », les kodashim kalim par tous les membres de l’assemblée d’Israël, en des lieux et en des temps précis.
1. zot torat haolah
Voici la loi de l’holocauste זֹאת תּוֹרַת הָעֹלָה (Lévitique 6:2).
C’est l’offrande qui fait monter les sacrifices entièrement consumés par le feu vers
Dieu. La racine primaire 5927 alah עָלָה signifie s’élever, monter, remonter,
offrir, quitter, couvrir, revenir, le lever, aurore, s’élancer, emmener.
Toutes ces lois étaient données pour qu’on les applique avec un cœur bien disposé.
L’application des lois de manière purement rituelle et sans la conscience de la gravité
du moment était rejeté par Dieu. Michée 6:6 «Avec quoi me présenterai-je devant
l’Eternel, pour m’humilier devant le Dieu Très-Haut? Me présenterai-je avec des
holocaustes, avec des veaux d’un an?»
2. vezot torat haminhah
Voici la loi de l’offrande וְזֹאת תּוֹרַת, הַמִּנְחָה (Lévitique 6:7)
Cette offrande est sensé procurer une certaine satisfaction à Dieu.
4503 minhah מִנְחָה vient d’une racine du sens de répartir, c.à.d. accorder ; n
f- offrande, présent,
offrande ordinaire, dons, tribut, encens. On peut y voir le mot nahat נַחֲת la
satisfaction, du contentement, de la félicité. Cette offrande donne le repos, avec
5183 nahath נַחַת repos, être chargé, paix, tranquillement, prêt à frapper ;
(8 occurences). vient de 5182, le repos (de la mort), descente (du jugement).
Mais il y a un lien avec le péché נִחַת nihat (trembler vient de hattat)
3. zot torat hahatat
Voici la loi du sacrifice d’expiation זֹאת תּוֹרַת הַחַטָּאת (Lévitique 6:18)
Cette règle concerne les cas où l’on a commis une erreur, où on a manqué la cible. Il
vaut mieux ne pas parler ici de péché car c’est dans la règle suivante «asham»
qu’on va en parler. Ici on parle plutôt de quelque chose qui a été râté. La racine du
mot est 2398 hata חָטָא une racine primaire pécher, offenser, payer, crime, coupable,
purifier, commettre, culpabilité, frustrer, expiation, manquer, manquer la voie,
encourir la culpabilité, forfaire, purifier, manquer le but, quitter le chemin du
droit, encourir le châtiment du péché ; le mot 2399 het חֵטְא signifie faute, péché,
4. vezot torat haasham
Voici la loi du sacrifice de culpabilité וְזֹאת תּוֹרַת, הָאָשָׁם (Lévitique 7:1)
C’est le vrai péché car si p.ex. je savais que je faisais le mal, je l’ai quand même fait.
Ici il y a nécessité d’une vraie remise en question. C’est la loi qui enseigne sur la
culpabilité.
5. vezot torat zevah hashlamim
Voici la loi du sacrifice d’actions de grâces וְזֹאת תּוֹרַת, זֶבַח הַשְּׁלָמִים (Lévitique 7:11)
Ce sacrifice permettait aux hébreux de retrouver la paix après une situation sans
paix, quelqu’un qui sort de prison, quelqu’un qui revient d’un voyage éprouvant. Ce
sacrifice devait être complètement consommé. Tout ce qui resterait devrait être
brûlé au feu. Une des raisons parmi d’autres c’est qu’il y est ajouté du levain (verset 13).
C’est le même principe que pour Pessah : on nettoie le levain et on mange en famille.
Notons aussi qu’après l’actions de grâce, on va avoir l’offrande todah en Lévitique 7:13 et qui fait partie de torat zevah hashlamim.
Remarquons qu’il y a plusieurs types de gâteaux différents :
Lévitique 7.12 «Si quelqu’un l’offre par reconnaissance, il offrira, avec le sacrifice d’actions de grâces, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, des galettes sans levain arrosées d’huile, et des gâteaux de fleur de farine frite et pétris à l’huile» | ||
אִם עַל-תּוֹדָה, יַקְרִיבֶנּוּ--וְהִקְרִיב עַל-זֶבַח הַתּוֹדָה | יב v12 | im al-torat yaqrivennou-vehiqriv al zevah hatodah |
חַלּוֹת מַצּוֹת בְּלוּלֹת בַּשֶּׁמֶן, | halot matsot : des gâteaux sans levain | |
וּרְקִיקֵי מַצּוֹת מְשֻׁחִים בַּשָּׁמֶן | ourqiqéi matsot | |
וְסֹלֶת מֻרְבֶּכֶת, חַלֹּת בְּלוּלֹת בַּשָּׁמֶן | vsolem mourbekhet halot |
Lévitique 7.13 «A ces gâteaux il ajoutera du pain levé pour son offrande, avec son sacrifice de reconnaissance et d’actions de grâces.» | ||
עַל-חַלֹּת לֶחֶם חָמֵץ, יַקְרִיב קָרְבָּנוֹ, עַל-זֶבַח, תּוֹדַת שְׁלָמָיו al-halot lehem hamets, yaqriyv qorbbano, al zevah, todat shlamaiv En fonction de ces gâteaux il ajoutera du pain levé pour son offrande, avec son sacrifice de reconnaissance et d’actions de grâces. | יג v13 | al-halot : lehem hamets Par dessus ces gâteaux on ajoutera du pain levé shlamaiv est un pluriel, il s’agit donc bien des actions de reconnaissance, de rétribution |
14 On présentera (on offrira 7126 qarab קָרַב offrir, s’approcher, être près, présenter, faire avancer, amener, s’appliquer à, sacrifier, rapprocher, plaider) à l’Eternel une portion de chaque offrande; elle sera pour le sacrificateur qui a répandu le sang de la victime d’actions de grâces. | ||
וְהִקְרִיב מִמֶּנּוּ אֶחָד מִכָּל-קָרְבָּן, תְּרוּמָה לַיהוָה; לַכֹּהֵן, הַזֹּרֵק אֶת-דַּם הַשְּׁלָמִים--לוֹ יִהְיֶה | יד v14 | vehiqriv mimmennou ehad mikol qorban, teroumah (don, contribution) leAdonaï; lakohen, hazoreq et dam hashlamim lo yihéyeh |
Quelques remarques :
On a vu que le mot «todah» תֹּודָה (remerciement) vient de la racine «yadah» יָדָה (louer).
Et parmi ces offrandes il y a celles de gâteaux (que l’on suppose de la farine levée) au dessus de desquels on vient encore ajouter du pain levé. La louange du cœur n’est pas commandé par une quelconque mitsva. La louange est libre. Elle n’est certainement pas des prières toutes faites.
Le levain
Le levain 2556 hamets חָמֵץ en plus de sa signification courante de pain levé, il y est question de violent, s’aigrir, rouge. Le nombre d’occurrences (8 occurrences) semble indiquer la place importante de Dieu ici, non pas à cause de ce qu’il accepterait le levain comme quelque chose de saint, mais à cause de ce qu’il veut nous montrer de notre cœur
«levé», «aigre». Notre cœur procure à Dieu de l’affliction, de l’amertume. Le levain est signe de cruauté, («être cruel», «opprimer», «être impitoyable», «être rouge». Si le levain nous est permis pendant les jours profanes, c’est parce que Yeshoua l’a refusé pour Lui. Tout ce qu’il a perdu, tout ce qu’Il a refusé (la Gloire, la Vie, les honneurs, la puissance, la divinité) c’est tout ce qu’il nous a donné. C’est à cause du sacrifice de Yeshoua que le hamets nous est permis. Pessah est le seul moment dans l’année où nous nous en passons.
A la croix, pour soulager ses douleurs, un centurion a proposé à Yeshoua du vinaigre, du homets חֹמֶץ n m vinaigre (2558) (6 occurences). Après en avoir goûté il ne but pas pour la bonne et simple raison qu’Il voulait accomplir pleinement sa mission sans faiblir.
Psaumes 69:22 «Ils mettent du fiel dans ma nourriture, et, pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre.»
Jean 19:30 «Quand Yeshoua eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit.»
La consécration וְלַמִּלּוּאִים
Lévitique 7:37 conclura en ajoutant aux 5 sacrifices, une sixième offrande les «milouim» :
«37 Telle est la torah de l’holocauste, de l’offrande, et du péché,
de l’offense, de la consécration, et de l’action de grâces.»
זֹאת הַתּוֹרָה לָֽעֹלָה לַמִּנְחָה וְלַֽחַטָּאת וְלָאָשָׁם וְלַמִּלּוּאִים וּלְזֶבַח הַשְּׁלָמִֽים:
zot hatorah laolah laminhah velahattat velaasham velamilouiym oulzevah hashlamim
Cette consécration velamilouiym est une offrande lorsque les sacrificateurs rentrent dans leur fonction. Cela signifie en fait de prendre la fonction de sacrificateur en main.
Ce mot vient de 4394 millou מִלֻּא millouiym מִלֻּאִים vient de 4390 n m - consécration, garniture, pierres à enchâsser ; (15 occurences)
Signifie aussi «pierres à enchâsser», «enchâssure», «installation», inauguration, consécration (de sacrificateurs).
Cette consécration vient de 4390 male מָלֵא ou mala מָלָא une racine primaire : remplir, être plein, pleinement, regorger, garnir, accomplir, achever, s’écouler, être employé, assouvi, enchâsser, s’armer, consacrer, compléter, déborder
On retrouvera encore plus tard d’autres passages similaires mais qui ne rentrent plus dans ce cadre-ci des lois sacrificielles comme p.ex. :
zot tihiyeh torat hametsora
«Voici quelle sera la loi sur le lépreux» (Lévitique 14:2) זֹאת תִּהְיֶה תּוֹרַת הַמְּצֹרָע
vezot torat hanaziyr
«Voici la loi du naziréen» (Nombres 6:13) וְזֹאת תּוֹרַת, הַנָּזִיר
Lévitique 6 concerne les points suivants
1. Retirer les cendres de l’autel tous les matins (Lév 6:3-4.)
Des cendres trouvées grasses étaient considérées comme une offrande acceptable.
Lév. 6.4 «..., pour porter la cendre hors du camp, dans un lieu pur»
Le fait de déplacer les cendres dans un lieu pur, dénote une forme de respect pour l’épreuve.
Mais que signifie «Des cendres trouvées grasses»?
Les cendres de la chair d’un animal sacrifié qui sont enlevées (et qui sont aussi «élevées», «présentées» à Dieu et même «exaltées»), révèlent après coup, de quel état était la prospérité et le niveau d’engraissement de la victime, et c’est dans le feu sur l’autel qu’on va voir ce qui est vraiment resté de la fertilité des chairs brûlées. C’est dans le feu de l’épreuve que l’on va voir ce qui est resté de bon des scories.
Mettre des caleçons sur sa chair
Il existe un lien entre le fait de s’habiller d’un caleçon de lin pour couvrir sa propre «chair» et l’action d’analyser, de juger du résultat de l’état des cendres des «chairs» brûlées. On ne peut pas venir avec son propre embonpoint (sa propre chair) pour être l’instrument de l’épreuve de quelqu’un. Il faut que notre «embonpoint», notre «graisse» soit couverte, cachée. Lorsqu’on est un instrument ou plus encore, participant involontaire ou volontaire de l’épreuve de quelqu’un, il est indispensable de se couvrir, de «cacher» sa propre personne par respect.
וְלָבַשׁ הַכֹּהֵן מִדּוֹ בַד וּמִֽכְנְסֵי–בַד יִלְבַּשׁ עַל–בְּשָׂרוֹ וְהֵרִים אֶת–הַדֶּשֶׁן
velavash hakohen middo bad oumikhnese-bad yilebbash al besaro veheriym et haddeshen
3 Le sacrificateur revêtira sa tunique de lin, et mettra des caleçons sur sa chair, il enlèvera la cendre...
אֲשֶׁר תֹּאכַל הָאֵשׁ אֶת–הָעֹלָה עַל–הַמִּזְבֵּחַ וְשָׂמוֹ אֵצֶל הַמִּזְבֵּֽחַ
asher tokhal haesh et-haolah al-hamizbeah vesamo etsel hamizbeah
...faite par le feu qui aura consumé l’holocauste sur l’autel, et il la déposera près de l’autel.
Enlever les cendres 7311 roum רוּם une racine primaire : équivaut les élever : lever, s’élever, dresser, exalter, épaule, prélever, enlever, offrir, donner, présenter, retirer, haut, s’enfler, puissant, charger, relâcher, se lever, élever, être haut.
Au mode (Hifil - «faire faire») roum signifie :
1. élever, lever, ériger, dresser, exalter.
2. élever et présenter, contribuer, offrir.
Les cendres 1880 deshen דֶּשֶׁן cendre, huile, gras, graisse, succulent, abondance ; (15 occurrences). Il s’agit de cendres grasses de chair consumée, distinctes des cendres de bois consumé, elle symbolisent l’embonpoint, suc, graisse, moelle passé par le feu.
Dans les cendres ont peut voir l’abondance, la fertilité, la bénédiction (fig.), la preuve que la nourriture était abondante. Deshen vient de sa racine 1878 n m- dashen דָּשֵׁן : cendrier, cendres, s’engraisser, agréer, oindre, couvert, être rassasié, fortifier, imprégné ; (11 occurrences), être gras, engraisser, devenir prospère, oindre, prospérité (fig.), trouver gras (offrande acceptable), évacuer les cendres (de l’autel), être gras, imprégné.
Comment éliminait-on les cendres de l’autel ?
Toutes les cendres de l’Autel étaient englouties par le sol après avoir été déposées dans un coin du côté nord, situé à environ 3 mètres du camp oriental. Il n’en restait aucune trace.
2. Entretenir le feu sur l’autel chaque jour (Lév 6,6.)
Le feu sur l’autel représente le feu de l’épreuve, qui n’a bien sûr rien à voir avec la lumière du chandelier qu’il fallait constamment surveiller afin que le symbole de la présence divine ne s’éteigne jamais.
Le feu sur l’autel est le même que celui qui est nécessaire pour durcir les vases d’argile qui sont dans le four du potier.
Le feu de l’épreuve ne peut jamais s’éteindre. Il fait partie intégrante de la vie du croyant. Il n’existe pas de vases d’argile qui restent sans passer par le four. C’est le propre d’un vase d’argile
Bien que l’autel de Moché fût en usage pendant environ 116 ans (39 ans dans le désert, 14 ans à Guilgal, 13 ans à Nov et 50 ans à Guibéon) et brûlait constamment, de manière miraculeuse il ne se détériora jamais, et avait toujours l’air neuf.
3. Interdiction d’éteindre le feu sur l’autel (Lév 6,6.)
Si on est d’accord sur le fait que le feu des offrandes représentent le feu de l’épreuve, alors ce feu de l’épreuve ne peut jamais s’éteindre. éteindre le feu équivaudrait à parler comme l’apôtre Pierre à Yeshoua avant son sacrifice sur la croix : «22 Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit : A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas. 23 Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes» (Matthieu 16:22-23)
Empêcher qu’une épreuve n’accomplisse son travail à terme, équivaudrait de freiner l’action de Dieu dans sa propre vie ou dans la vie d’autrui. Pour notre chair c’est bien! Mais pour Dieu c’est satanique !
Éteindre le feu équivaut à retourner en arrière
Marc 13:16
«et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau.»
Genèse 19:26
«La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.»
Éteindre le feu équivaut à pousser à perdre le salut
Psaumes 70:4
«Qu’ils retournent en arrière par l’effet de leur honte, Ceux qui disent : Ah ! ah !»
4. Les prêtres doivent consommer les «restes» des oblations de farine (Lév 6:9.) -
«Aaron et ses fils mangeront ce qui restera de l’offrande; ils le mangeront sans levain, dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d’assignation.»
ט וְהַנּוֹתֶרֶת מִמֶּנָּה, יֹאכְלוּ אַהֲרֹן וּבָנָיו; מַצּוֹת תֵּאָכֵל בְּמָקוֹם קָדֹשׁ, בַּחֲצַר אֹהֶל-מוֹעֵד יֹאכְלוּהָ
Ce qui restera de l’offrande c’est וְהַנּוֹתֶרֶת 3498 la forme nifal simple passif de yathar יָתַר une racine primaire ; rester, demeurer, laisser, prééminence, au delà de, aux autres, en arrière, combler, épargner, appartenir, échapper, conserver, avoir survécu, … ; (107 occurences). (Niphal) rester, demeurer, être sauvé, être maintenu en vie.
Les prêtres doivent accomplir leur tâche jusqu’au bout.
5. Interdiction de faire cuire une offrande de farine avec du levain (Lév 6:10.)
Pour les offrandes de farine, offrande en don «qorban minhah» קָרְבַּן מִנְחָה, selon Lév. 2, il y a plusieurs cas :
2 une offrande en don, fleur de farine avec de l’huile et de l’encens
- une poignée sera brûlée sur l’autel comme souvenir d’une agréable odeur à l’Éternel
- ce qui restera sera pour Aaron et pour ses fils
4 une offrande cuite au four :
- gâteaux sans levain pétris à l’huile,
- galettes sans levain arrosées d’huile
5 gâteau cuit à la poêle, fleur de farine pétrie à l’huile, sans levain à rompre en morceaux, et tu verseras de l’huile dessus; c’est une offrande.
7 Si ton offrande est un gâteau cuit sur le gril, il sera fait de fleur de farine pétrie à l’huile.
8Tu apporteras l’offrande qui sera faite à l’Éternel avec ces choses-là; elle sera remise au sacrificateur, qui la présentera sur l’autel. 9
Le levain ne fait jamais partie des offrandes destinées à Dieu. Comme il s’agit de Korban c’est-à-dire d’offrande destinées à s’approcher de Dieu, alors forcément il ne peut y avoir de levain. C’est un principe.
Ajouter du levain pour faire gonfler artificiellement la pâte équivaut à mentir à Dieu pour simuler un embonpoint spirituel tel qu’on l’a vu dans les sacrifices de chair d’animaux brûlés au feu.
L’offrande doit être vraie. Avec du levain qui fait gonfler la pâte, on simule un embonpoint spirituel qui est faux. Il s’agit tout simplement d’un faux témoignage puisque de la chair gonflée artificiellement par l’ajout de levain (image des hormones de croissances)
6. Le Cohen Gadol doit apporter une offrande de farine de façon quotidienne (Lév 6:13.)
Les offrandes de farine nous rappellent le Pain de Vie offert en sacrifice pour nos péchés. Cela nous met en relation avec Dieu dès le matin : «Fais moi dès le matin, entendre ta bonté, car je me confie en toi»
7. Interdiction de consommer l’oblation d’un cohen (Lv 6,16.)
L’oblation entièrement consumée par le feu d’une agréable odeur à l’Eternel est destinée à l’Eternel. Toute utilisation différente serait assimilée à prendre la place de Dieu. Même si un commandement n’est pas compréhensible, Dieu demande l’obéissance. Il est clair que l’Eternel cache toutes ces choses aux sages et aux intelligents mais Il les révèle aux humbles.
8. Règles concernant l’offrande expiatoire (‘hatat)(Lv 6,18.)
Le sacrifice d’expiation pour le péché s’appelle de la même façon que le péché lui-même. Yeshoua a été rendu malédiction à notre place.
Le péché se dit «hattat»
Le sacrifice pour le péché se dit «hattat»
«Mashiah nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois» (Galates 3:13)
9. Interdiction de consommer la chair d’une offrande expiatoire dont le sang a été aspergé «à l’intérieur» (Lév 6,23.)
«23 Mais on ne mangera aucune victime expiatoire dont on apportera du sang dans la tente d’assignation, pour faire l’expiation dans le sanctuaire: elle sera brûlée au feu.»
La victime qui a servi d’expiation, kappara, ne pourra pas être consommée. Le sang a nettoyé nos cœurs à l’intérieur de notre conscience. Le sacrifice d’expiation ne sert qu’à expier nos péchés et rien d’autres.
Lévitique 7.1-38
Lévitique 7 concerne principalement :
- Règles concernant l’offrande délictive (asham) (Lv 7,1.)
- Règles concernant le sacrifice rémunératoire (shelamim) (Lv 7,11.)
- Interdiction de laisser de la chair d’un sacrifice de shelamim jusqu’au matin (Lv 7,15.)
- Obligation de brûler ce qui reste de la viande des sacrifices passé le délai imposé par la loi (Lv 7,17.)
- Interdiction de consommer le piggoul (Lv 7,18.)
- Interdiction de consommer la viande des sacrifices devenue impure (Lv 7,19.)
- Obligation de brûler la viande sanctifiée devenue impure (Lv 7,19.)
- Ne pas consommer le suif (Lv 7,23.)
- Ne pas consommer le sang des mammifères et des oiseaux (Lv 7,26.)
«1 Voici la loi du sacrifice de culpabilité : c’est une chose très sainte. 2 C’est dans le lieu où l’on égorge l’holocauste que sera égorgée la victime pour le sacrifice de culpabilité. On en répandra le sang sur l’autel tout autour. 3 On en offrira toute la graisse, la queue, la graisse qui couvre les entrailles, 4 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu’on détachera près des rognons. 5 Le sacrificateur brûlera cela sur l’autel en sacrifice consumé devant l’Eternel. C’est un sacrifice de culpabilité. 6 Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera; il le mangera dans un lieu saint : c’est une chose très sainte. 7 Il en est du sacrifice de culpabilité comme du sacrifice d’expiation; la loi est la même pour ces deux sacrifices: la victime sera pour le sacrificateur qui fera l’expiation. 8 Le sacrificateur qui offrira l’holocauste de quelqu’un aura pour lui la peau de l’holocauste qu’il a offert. 9 Toute offrande cuite au four, préparée sur le gril ou à la poêle, sera pour le sacrificateur qui l’a offerte. 10 Toute offrande pétrie à l’huile et sèche sera pour tous les fils d’Aaron, pour l’un comme pour l’autre.
11 Voici la loi du sacrifice d’actions de grâces, qu’on offrira à l’Eternel. 12 Si quelqu’un l’offre par reconnaissance, il offrira, avec le sacrifice d’actions de grâces, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, des galettes sans levain arrosées d’huile, et des gâteaux de fleur de farine frite et pétris à l’huile. 13 A ces gâteaux il ajoutera du pain levé pour son offrande, avec son sacrifice de reconnaissance et d’actions de grâces. 14 On présentera par élévation à l’Eternel une portion de chaque offrande; elle sera pour le sacrificateur qui a répandu le sang de la victime d’actions de grâces. 15 La chair du sacrifice de reconnaissance et d’actions de grâces sera mangée le jour où il est offert; on n’en laissera rien jusqu’au matin. 16 Si quelqu’un offre un sacrifice pour l’accomplissement d’un voeu ou comme offrande volontaire, la victime sera mangée le jour où il l’offrira, et ce qui en restera sera mangé le lendemain. 17 Ce qui restera de la chair de la victime sera brûlé au feu le troisième jour. 18 Dans le cas où l’on mangerait de la chair de son sacrifice d’actions de grâces le troisième jour, le sacrifice ne sera point agréé; il n’en sera pas tenu compte à celui qui l’a offert; ce sera une chose infecte (6292 piggoul פִּגּוּל ou פִּגֻּל vient d’une racine du sens de puer- chose infecte, impure), et quiconque en mangera restera chargé de sa faute. 19 La chair qui a touché quelque chose d’impur ne sera point mangée : elle sera brûlée au feu. 20 Tout homme pur peut manger de la chair; mais celui qui, se trouvant en état d’impureté, mangera de la chair du sacrifice d’actions de grâces qui appartient à l’Eternel, celui-là sera retranché de son peuple.
Lire 1 Corinth. 11: 27 C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. 28 Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; 29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
30 C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts.
21 Et celui qui touchera quelque chose d’impur, une souillure humaine, un animal impur, ou quoi que ce soit d’impur, et qui mangera de la chair du sacrifice d’actions de grâces qui appartient à l’Eternel, celui-là sera retranché de son peuple.
22 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 23 Parle aux enfants d’Israël, et dis : Vous ne mangerez point de graisse de boeuf, d’agneau ni de chèvre. 24 La graisse d’une bête morte ou déchirée pourra servir à un usage quelconque; mais vous ne la mangerez point. 25 Car celui qui mangera de la graisse des animaux dont on offre à l’Eternel des sacrifices consumés par le feu, celui-là sera retranché de son peuple. 26 Vous ne mangerez point de sang, ni d’oiseau, ni de bétail, dans tous les lieux où vous habiterez. 27 Celui qui mangera du sang d’une espèce quelconque, celui-là sera retranché de son peuple.
28 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 29 Parle aux enfants d’Israël, et dis : Celui qui offrira à l’Eternel son sacrifice d’actions de grâces apportera son offrande à l’Eternel, prise sur son sacrifice d’actions de grâces.
La poitrine, la graisse et le feu
Le sacrificateur apportera puis agitera la poitrine de l’offrande (offrande animale, bétail, oiseau, etc.). La graisse sera brûlée et la poitrine sera consommées par aaron et ses fils.
30 Il apportera de ses propres mains ce qui doit être consumé par le feu devant l’Eternel; il apportera la graisse avec la poitrine, la poitrine pour l’agiter de côté et d’autre devant l’Eternel. 31 Le sacrificateur brûlera la graisse sur l’autel, et la poitrine sera pour Aaron et pour ses fils.
La poitrine hazeh חָזֶה
Cette poitrine qu’il faut agiter devant l’Eternel se dit 2373 hazeh חָזֶה poitrine (13 occurences). Ce mot tire sa source dans 2372 hazah חָזָה une racine primaire : choisir, voir, pénétrer, connaître, contempler, regarder, sur, révéler, prophétiser, considérer, visions, … ; (51 occurence), apercevoir, stipuler, voir comme un voyant dans un état extatique, avoir des visions, deviner par l’intelligence ou par l’expérience.
C’est la représentation de la Vie de l’Esprit, le lieu et l’objet de la respiration du croyant, le lieu où se réfugie le souffle de Dieu, la Rouah Hakodesh.
Cette offrande à Dieu représente toutes les caractéristiques que doit posséder l’enfant de Dieu né de nouveau et né d’eau et d’Esprit : le discernement spirituel.
Il a été choisi pour «voir», pour «pénétrer» les choses, pour «connaître». Le Saint-Esprit est là pour lui faire contempler la Gloire de Dieu, pour regarder sur Dieu. Les fruits de l’Esprit seront alors un esprit de révélation, de prophétie, des visions.
La graisse heleb חֶלֶב
Alors que la poitrine qui représente le Saint-Esprit sera consommée par le sacrificateur, la graisse qui représente l’embonpoint spirituel, passera par le feu puisque tout ce qui est bon pour Dieu doit être éprouvé par le feu de l’épreuve. On ne brûle pas ce qui représente le Saint-Esprit puisque le Saint-Esprit n’a pas à être éprouvé. Les fruits que nous portons ne sont pas les nôtres, ce sont les fruits du Saint-Esprit. Dieu n’est pas intéressé d’éprouver par le feu notre capacité à vivre par l’Esprit car ce n’est pas de nous que ça vient. Par contre ce qui doit passer par le feu ce sont nos fruits à nous, c’est notre embonpoint spirituel, c’est-à-dire les mêmes fruits qui se voient dans les vaches grasses en Egypte : la vache est celle qui allaite, qui enfante. D’ailleurs le mot graisse 2459 heleb חֶלֶב ou חֵלֶב vient d’une racine du sens d’être gras n m : graisse, graisses, meilleur, entrailles, succulent ; (92 occurences).
Ce mot donne aussi le LAIT : 2461 halab חָלָב n m: lait, fromages, graisse, sevré ; (44 occurences). Le lien entre lait et l’embonpoint se situe au niveau du mot 2460 heleb חֵלֶב même mot que 2459 n pr m c’est un nom : Héleb (1 occurence). 2S 23.29 « lait », « embonpoint ». C’est le fils de Baana, de Netopha, et un des vaillants guerriers de David ; également appelé « Héled » (2466).
On continue pour démontrer cela avec le mot 2462 Helbah חֶלְבָּה fem. de 2459
Juges 1.31 Helba = « fertilité » est une ville d’Aser, probablement dans la plaine de Phénicie, non loin de Sidon.
Mais attention les fruits seront brûlés au feu. Cela signifie que si on enlève les scories, on risque peut-être de transformer la matière en autre chose : alors on obtient des mots comme :
2457 hel’ah חֶלְאָה
vient de 2456 ; n f (5 occurences) : rouille, scories, écume.
2458 Hel’ah חֶלְאָה même mot que 2457 ; n pr f - Hélea (2 occurences) : « rouille » : une des deux épouses de Aschchur, père de Tekoa.
2455 hol חֹל vient de 2490 ; n m : profane, ordinaire, habitation ; (7 occurences), chose profane, vulgarité, non saint, commun, sable.
2456 hala חָלָא souffrir, être malade, être morbide (2Ch 16.12)
Il n’est pas nécessaire d’aller plus loin dans la démonstration !
Un feu esh אֵשׁ pour consumer ou un feu ishsheh אִשֶּׁה pour donner la vie
On trouve à de très nombreux endroits le feu de Dieu. Par ex. en Exode 3.3, lorsque le buisson ne se consumait pas, l’idée n’était pas que le feu ne détruisait pas le buisson mais plutôt que le feu ne «mangeait» pas le buisson. Il est question donc de «akhal» manger, consumer, dévorer. Dans le cadre des sacrifices, ce feu a un autre objectif : éprouver.
1 Corinthiens 3:13 «l’œuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun.»
Ce feu, on le sait se dit «esh» 784 אֵשׁ mot primaire n f : feu, flammes, enflammé, incendier, brûler, allumer, ardent, étincelle, étincelant ; (379 occurences) :
Ce mot est utilisé pour décrire le feu, les flammes, le feu surnaturel (accompagnant théophanie), le feu (pour cuire, rôtir, sécher), feu sur l’autel, feu de Dieu (colère) (fig.).
Dans les sacrifices consumés par le feu, il est écrit :
«et ishe Adonaï»
אֵת אִשֵּׁי יְהוָה
ce qui doit être consumé par Adonaï
et on peut lire aussi que même la poitrine sera «consumée par Adonaï». Mais le mot utilisé pour consumer par le feu est un mot masculin pluriel construit. Le feu est un élément ehad, ici «feu de Adonaï».
ל יָדָיו תְּבִיאֶינָה, אֵת אִשֵּׁי יְהוָה; אֶת-הַחֵלֶב עַל-הֶחָזֶה, יְבִיאֶנּוּ--אֵת
yadaiv teviyenah, et ishe Adonaï;
et-hahelev al-hehazeh, yeviyennou - eth
de ses mains il fera apporter (BO au hifil yiqtol fém.pl.) ce qui doit être consumé par Adonaï, la graisse avec (sur) la poitrine il apportera,
הֶחָזֶה לְהָנִיף אֹתוֹ תְּנוּפָה, לִפְנֵי יְהוָה.
Ce feu, même s’il s’agit d’un mot masculin, s’écrit ici au féminin 801 ishshah אִשֶּׁה
même mot que 800, utilisé dans un sens sacrificiel ; n m : consumé par le feu, sacrifices ; (64 occurences), holocaustes, offrandes consumées par le feu.
Il n’y a pas de hasard dans la Bible. On a un mot qui s’écrit de la même façon mais qui veut dire autre chose sur base d’autres racines, c’est le mot
802 ishshah אִשָּׁה
Ce mot vient de 376 (iysh, un homme, un mâle) ou 582 (enosh) ; n f : femme, femelle, enfants, chacune, ensemble, filles, elle, veuve, prostituée, concubine, mère, prostituée.
Ce mot est utilisé pour la femme (contraire de l’homme), une épouse (mariée à un homme), une femelle (des animaux), chaque, chacun (pron).
Il est vrai que Dieu a créé l’homme et la femme pour qu’ils soient attirés l’un vers l’autre pour donner la vie. C’est comme un feu, un moteur qui agit en eux et qui est plus fort qu’eux pour les unir. D’ailleurs, toutes les convoitises charnelles; les adultères viennent aussi des dérives de ce feu.
Le feu de l’épreuve n’est pas destiné à détruire. Ce feu sert à construire, éprouver, à fortifier. Ce feu sert aussi à lancer un ministère, une oeuvre. Sans feu, rien ne va démarrer. Tous les grands ministères ont débuté parce qu’il y avait au départ quelqu’un qui a été touché par le feu de Dieu.
Ce feu est tel que tout ce qui est secondaire, tout ce qui n’est pas vital, passe à côté. C’est comme le soldat qui est engagé et qui ne s’embarrasse pas des affaires de la vie.
2 Timothée 2:4 «Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé»
32 Dans vos sacrifices d’actions de grâces, vous donnerez au sacrificateur l’épaule droite, en la présentant par élévation. 33 Celui des fils d’Aaron qui offrira le sang et la graisse du sacrifice d’actions de grâces aura l’épaule droite pour sa part. 34 Car je prends sur les sacrifices d’actions de grâces offerts par les enfants d’Israël la poitrine qu’on agitera de côté et d’autre et l’épaule qu’on présentera par élévation, et je les donne au sacrificateur Aaron et à ses fils, par une loi perpétuelle qu’observeront les enfants d’Israël. 35 C’est là le droit que l’onction d’Aaron et de ses fils leur donnera sur les sacrifices consumés par le feu devant l’Eternel, depuis le jour où ils seront présentés pour être à mon service dans le sacerdoce. 36 C’est ce que l’Eternel ordonne aux enfants d’Israël de leur donner depuis le jour de leur onction; ce sera une loi perpétuelle parmi leurs descendants.
37 Telle est la loi de l’holocauste, de l’offrande, du sacrifice d’expiation, du sacrifice de culpabilité, de la consécration, et du sacrifice d’actions de grâces.
38 L’Eternel la prescrivit à Moïse sur la montagne de Sinaï, le jour où il ordonna aux enfants d’Israël de présenter leurs offrandes à l’Eternel dans le désert du Sinaï.»
לח אֲשֶׁר צִוָּה יְהוָה אֶת-מֹשֶׁה, בְּהַר סִינָי: בְּיוֹם צַוֹּתוֹ אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, לְהַקְרִיב אֶת-קָרְבְּנֵיהֶם לַיהוָה--בְּמִדְבַּר סִינָי
On voit ici comme confirmation de toute cette parasha dans Lév. 7:38 ce qu’on savait déjà : que c’est à la Montagne du Sinaï que Moïse avait reçu toutes ces révélations de ces enseignements sacrificiels, tous ces Torat Olah, Torat Minhah, etc. On se souviendra que 50 jours après la sortie d’Egypte, Moïse recevra cette révélation sur le Mont du Sinaï. On est en Exode au chap. 20. Est venu 40 jours plus tard le veau d’or. Puis après 2 périodes de 40 jours lorsque Moïse redescend de la montagne. On se situe au 10 tishri à Yom Kippour. 6 mois plus tard sera inauguré le tabernacle, ce que nous verrons lors de la parasha suivante shemini.
Lévitique 8.1-36
«1 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 2 Prends Aaron et ses fils avec lui, les vêtements, l’huile d’onction, le taureau expiatoire, les deux béliers et la corbeille de pains sans levain; 3 et convoque toute l’assemblée à l’entrée de la tente d’assignation.
4 Moïse fit ce que l’Eternel lui avait ordonné; et l’assemblée se réunit à l’entrée de la tente d’assignation. 5 Moïse dit à l’assemblée : Voici ce que l’Eternel a ordonné de faire. 6 Moïse fit approcher Aaron et ses fils, et il les lava avec de l’eau. 7 Il mit à Aaron la tunique, il le ceignit de la ceinture, il le revêtit de la robe, et il plaça sur lui l’éphod, qu’il serra avec la ceinture de l’éphod dont il le revêtit. 8 Il lui mit le pectoral, et il joignit au pectoral l’urim et le thummim. 9 Il posa la tiare sur sa tête, et il plaça sur le devant de la tiare la lame d’or, diadème sacré, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse.
10 Moïse prit l’huile d’onction, il oignit le sanctuaire et toutes les choses qui y étaient, et le sanctifia. 11 Il en fit sept fois l’aspersion sur l’autel, et il oignit l’autel et tous ses ustensiles, et la cuve avec sa base, afin de les sanctifier. 12 Il répandit de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron, et l’oignit, afin de la sanctifier. 13 Moïse fit aussi approcher les fils d’Aaron; il les revêtit de tuniques, les ceignit de ceintures, et leur attacha des bonnets, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse.
14 Il fit approcher le taureau expiatoire, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau expiatoire. 15 Moïse l’égorgea, prit du sang, et en mit avec son doigt sur les cornes de l’autel tout autour, et purifia l’autel; il répandit le sang au pied de l’autel, et le sanctifia pour y faire l’expiation. 16 Il prit toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, et les deux rognons avec leur graisse, et il brûla cela sur l’autel. 17 Mais il brûla au feu hors du camp le taureau, sa peau, sa chair et ses excréments, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse.
18 Il fit approcher le bélier de l’holocauste, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. 19 Moïse l’égorgea, et répandit le sang sur l’autel tout autour. 20 Il coupa le bélier par morceaux, et il brûla la tête, les morceaux et la graisse. 21 Il lava avec de l’eau les entrailles et les jambes, et il brûla tout le bélier sur l’autel : ce fut l’holocauste, ce fut un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse.
22 Il fit approcher l’autre bélier, le bélier de consécration, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. 23 Moïse égorgea le bélier, prit de son sang, et en mit sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit. 24 Il fit approcher les fils d’Aaron, mit du sang sur le lobe de leur oreille droite, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit, et il répandit le sang sur l’autel tout autour. 25 Il prit la graisse, la queue, toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons avec leur graisse, et l’épaule droite; 26 il prit aussi dans la corbeille de pains sans levain, placée devant l’Eternel, un gâteau sans levain, un gâteau de pain à l’huile et une galette, et il les posa sur les graisses et sur l’épaule droite. 27 Il mit toutes ces choses sur les mains d’Aaron et sur les mains de ses fils, et il les agita de côté et d’autre devant l’Eternel. 28 Puis Moïse les ôta de leurs mains, et il les brûla sur l’autel, par-dessus l’holocauste : ce fut le sacrifice de consécration, ce fut un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel. 29 Moïse prit la poitrine du bélier de consécration, et il l’agita de côté et d’autre devant l’Eternel : ce fut la portion de Moïse, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse.
30 Moïse prit de l’huile d’onction et du sang qui était sur l’autel; il en fit l’aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, sur les fils d’Aaron et sur leurs vêtements; et il sanctifia Aaron et ses vêtements, les fils d’Aaron et leurs vêtements avec lui.
31 Moïse dit à Aaron et à ses fils : Faites cuire la chair à l’entrée de la tente d’assignation; c’est là que vous la mangerez, avec le pain qui est dans la corbeille de consécration, comme je l’ai ordonné, en disant : Aaron et ses fils la mangeront. 32 Vous brûlerez dans le feu ce qui restera de la chair et du pain. 33 Pendant sept jours, vous ne sortirez point de l’entrée de la tente d’assignation, jusqu’à ce que les jours de votre consécration soient accomplis; car sept jours seront employés à vous consacrer. 34 Ce qui s’est fait aujourd’hui, l’Eternel a ordonné de le faire comme expiation pour vous. 35 Vous resterez donc sept jours à l’entrée de la tente d’assignation, jour et nuit, et vous observerez les commandements de l’Eternel, afin que vous ne mouriez pas; car c’est là ce qui m’a été ordonné. 36 Aaron et ses fils firent toutes les choses que l’Eternel avait ordonnées par Moïse.»
Haftarah
Jérémie 7:21 à 8:3
Jérémie 9.23 à 24,
Malachie 3 et 4,
Psaume 20
Brit Hadashah
Marc 1.9 à 15,
Romains 12:1 -8
Annexe 1 :La Loi et la Grâce : quelques exemples comparatifs
REFERENCE | PASSAGE | ACCOMPLISSEMENT |
Exode 29:28 | «Elles appartiendront à Aaron et à ses fils, par une loi (2706 hoq חֹק loi, ordonnances, statuts, préceptes) perpétuelle (5769 olam עֹולָם) qu’observeront les enfants d’Israël, car c’est une offrande par élévation; et, dans les sacrifices d’actions de grâces des enfants d’Israël, l’offrande par élévation sera pour l’Eternel.» | Toutes ces choses («elles») se sont accomplies en Yeshoua. Nous n’avons plus à les reproduire soit d’une manière soit d’une autre. Symboliquement nous élevons notre cœur vers Dieu à cause du sacrifice de Yeshoua. |
Lévitique 7:11 | וְזֹאת תּוֹרַת זֶבַח הַשְּׁלָמִים vezot torat zeva’h hashlamim «Voici la loi du sacrifice d’actions de grâces, qu’on offrira à l’Eternel» | A cause du sacrifice de Yeshoua, notre sacrifice d’actions de grâces est le «fruit de nos lèvres qui confessent son Nom» : Hébreux 13:15 Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. - la prière : Colossiens 4:2 «Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces.» - les vœux : Psaumes 56:13 «O Dieu ! je dois accomplir les vœux que je t’ai faits; Je t’offrirai des actions de grâces.» |
Lévitique 7:34 | «Car je prends sur les sacrifices d’actions de grâces offerts par les enfants d’Israël la poitrine (2373 hazeh חָזֶה vient de 2372 - 13 occurences) qu’on agitera de côté et d’autre et l’épaule qu’on présentera par élévation, et je les donne au sacrificateur Aaron et à ses fils, par une loi perpétuelle qu’observeront les enfants d’Israël.» | L’accomplissement se fait par l’effusion du Saint-Esprit. La poitrine qu’on agitera de côté et d’autre représente le Saint-Esprit (racine 2372 hazah חָזָה choisir, voir, pénétrer, connaître, contempler, regarder, sur, révéler, prophétiser, considérer, visions). C’est une loi perpétuelle qui fait partie intégrante de la louange. Sans l’effusion du Saint-Esprit, la louange rentre dans le domaine de la désobéissance. Ces lois étant perpétuelles, louer Dieu humainement frise la désobéissance. |
Lévitique 7:37 | «Telle est la loi de l’holocauste, de l’offrande, du sacrifice d’expiation, du sacrifice de culpabilité, de la consécration, et du sacrifice d’actions de grâces.» | Accompli à la croix de Golgotha par Yeshoua HaMashiah. |
Josué 8:31 | «comme Moïse, serviteur de l’Eternel, l’avait ordonné aux enfants d’Israël, et comme il est écrit dans le livre de la loi de Moïse : c’était un autel de pierres brutes, sur lesquelles on ne porta point le fer. Ils offrirent sur cet autel des holocaustes à l’Eternel, et ils présentèrent des sacrifices d’actions de grâces.» | Combat spirituel : Représente la nécessité d’un cœur intègre, juste et entier pour combattre : Après avoir dévoué par interdit les habitants de Aï, Josué monte un autel de pierres brutes מִזְבַּח אֲבָנִים שְׁלֵמוֹת mizbeah avaniym shlemot «brutes» 8003 shalem שָׁלֵם à son comble, paisible, juste, exact (poids), brutes, taillées (pierres), entier, avec intégrité, dévoué (cœur), bien disposé, être terminé, intacts |
Psaumes 119:29 | «Eloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce de suivre ta loi !» דֶּֽרֶךְ–שֶׁקֶר הָסֵר מִמֶּנִּי וְֽתוֹרָתְךָ חָנֵּֽנִי: derekh-sheqer haser mimeniy vetoratekha haneniy | Eloigne de moi, «sépare»moi de «sour» (5493) סוּר ou שׂוּר ôter, mettre à part, (se) détourner, s’éloigner, être retiré, écarter, s’écarter, retourner, séparer, détacher, disparaître, cesser, partir, s’en aller. Suivre ta loi = être miséricordieux, montrer de la faveur, de la pitié. chanan חָנַן 2603 grâce, miséricorde, pitié, supplication, compassion, accorder, implorer, adresser, supplier, chérir, douce, compatissant |
Jean 1:17 | «car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.» | La loi (les ordonnances sacrificielles) a été donné pour le temps du Tabernacle pour le rachat des âmes, pour rencontrer Dieu, et pour être protégé «contre» la sainteté de Dieu). Aujourd’hui par Yeshoua, nous avons TOUT. |
Romains 6:14 | «Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce.» | Avant, pendant la vie des hébreux ou après, les hommes ont toujours eu besoin d’un médiateur. La différence se situe dans le rapport au péché. Avant, l’homme qui péchait mourrait. Aujourd’hui, c’est Yeshoua qui est mort pour nos péchés. |
Romains 7:25 | «Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !. Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.» | Nous ne sommes plus esclaves de la loi du péché qui agit dans nos membres. Si nous acceptons d’être soumis à Yeshoua, (d’être son «esclave»), alors Il va nous libérer de nos liens. |
Galates 2:21 | «Je ne rejette pas la grâce de Dieu; car si la justice s’obtient par la loi, Mashiah est donc mort en vain.» | La justice devait s’obtenir par la loi, lorsque la tente d’assignation avait été construite précisément pour ça : l’enseignement de la justice par la loi. |
Galates 3:18 | «Car si l’héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse; or, c’est par la promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de sa grâce.» | Avec ce que nous avons compris du tabernacle, l’héritage de la promesse faite à Abraham, Isaac et Jacob n’a évidemment rien à voir avec la loi qui a un toute autre but. L’héritage sert à former un peuple pour Dieu tandis que la loi sert à le sauver de la malédiction du péché. |
Galates 5:4 | «1 C’est pour la liberté que Mashiah nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. 2 Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites circoncire, Mashiah ne vous servira de rien. 3 Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est tenu de pratiquer la loi tout entière. 4 Vous êtes séparés de Mashiah, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce. 5 Pour nous, c’est de la foi que nous attendons, par l’Esprit, l’espérance de la justice. 6 Car, en Yeshoua HaMashiah, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante par l’amour.» | Chercher la justification dans la loi équivaut littéralement à chercher à revenir en Egypte sous des lois. Alors que l’entièreté des sacrifices et des lois rituelles représentaient Yeshoua, y revenir équivaudrait à renier en bloc Yeshoua en tant que médiateur d’une alliance plus excellente. Hébreux 8:6 «Mais maintenant il a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses.» |
Annexe 2 : La Loi et la Grâce - les 613 commandements
Introduction
Le sujet fait rage. L’encre coule à flots. Les claviers d’ordinateur s’échauffent. La loi ou la grâce, la loi et pas la grâce, la grâce et pas la loi, les 613 commandements ou rien que les 10 commandements ? Aujourd’hui même, pour certains chrétiens, si Moïse est monté sur le Mont du Sinaï pour aller y chercher la Parole de Dieu, il en est redescendu seulement avec 9 paroles de Dieu et non pas 10. La quatrième manque à l’appel. Reprenons là rapidement :
«8 Souviens-toi du jour du shabbat, pour le sanctifier. 9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. 10 Mais le septième jour est le jour du shabbat de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. 11 Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du shabbat et l’a sanctifié.» (Exode 20:8-11)
Nos traductions donnent erronément «le jour du repos» alors que le texte hébraïque donne le jour du «shabbat». Comment se fait-il que nous sommes sûrs qu’il s’agisse bien du septième jour de la semaine et non du premier jour de la semaine où Dieu nous veut tout à Lui ? En hébreu le chiffre 7 se dit SHEVA. Le septième jour se dit SHABBAT. Si Dieu ne change pas et qu’Il avait réellement voulu que les chrétiens se réunissent le dimanche pour honorer son Saint Nom, le texte hébreu aurait donné soit YOM RISHON (premier jour) or il n’en n’est rien. Par extension, shabbat signifie AUSSI repos : c’est le NOM du 7ème jour de la semaine. Les noms des jours de la semaine en Français tiennent leur origine des noms de divinités de la mythologie greco-romaine. Le samedi et dimanche sont dédiés aux dieux Saturne et Soleil. Dimanche vient de soleil, Lundi de Luna, Mardi de Mars, Mercredi de Mercurius, Jeudi vient de Iuppiter, Vendredi de Venus, Samedi vient de Saturnus. En Israël Dimanche se dit YOM RISHON «jour premier», lundi se dit YOM SHENI «jour deuxième» Mardi se dit YOM SHLISHI, mercredi se dit YOM REVII, jeudi se dit YOM HAMISHI, vendredi se dit YOM SHISHI et, contrairement à la suite logique où on aurait du dire YOM SHEVII pour le samedi le jour «septième», ici Dieu nomme plutôt le jour SHABBAT comme étant un jour à part. Shabbat a la même racine de SHEVII «septième» mais s’écrit différemment des 6 autres jours.
Pourquoi commencer à parler ici des 10 commandements en montrant un commandement méprisé par les chrétiens, le shabbat ? Les hommes aiment à débattre des choses qui leur plaisent, à savoir ce qu’il FAUT faire ou ce qu’il ne FAUT pas faire. Ils oublient l’essentiel : aimer Dieu, aimer son prochain et honorer Dieu le jour du shabbat dans lequel le plus important n’est pas le repos mais bien plutôt rendre à Dieu ce qui lui est dû. AMEN ?
Origine des 613 commandements
Contrairement à tout ce que l’on peut penser, l’entièreté des 613 commandements a comme source scripturaire la Torah elle-même et non des commandements d’homme. Toute cette «loi» est entièrement d’origine biblique et donc divine puisque chaque commandement a pour référence un passage biblique.
Le judaïsme impose aux juifs le respect des «commandements de Maïmonide» c’est-à-dire une compilation des prescriptions trouvées dans la Torah, de façon à totaliser 613 mitzvot subdivisés en 248 prescriptions positives (« une pour chaque membre du corps ») et 365 négatives (« une pour chaque jour de l’année solaire »). Cette liste des 613 prescriptions selon Maïmonide suit l’ordre d’apparition dans le Mishné Torah.
Originellement écrit au XIIe siècle, il fut traduit par le rabbin provençal Moïse ibn Tibbon, et imprimé pour la première fois en 1497.
Ce qui est venu s’ajouter à ces 613 commandements ce sont des commentaires rabbiniques d’origine ésotérique ou talmudique.
L’objectif ici n’est pas de reprendre une description détaillée de l’histoire et des objectifs de ces 613 commandements (pour ce faire on peut se référer à la riche documentation trouvée sur internet), mais de répondre à chacune d’entre elles dans le cadre du débat qui s’éternise depuis plus de deux mille ans déjà sur qui l’emportera des deux, soit la loi soit la grâce, comme si un choix devait être fait entre eux deux.
Le livre des Ephésiens nous parle de la réunification des choses en un seul :
Les prescriptions
Faut-il absolument considérer la loi comme dépassée ou encore la grâce comme une invention chrétienne ? Le livre de Éphésiens nous montre que la volonté de Dieu est d’unir et non de séparer et que ce qui a été anéanti dans la chair du Messie à Golgotha, c’est la loi des ordonnances dans ses prescriptions.
Cela signifie que ce qui a été anéanti, ce n’est pas la loi elle-même mais ces sont les prescriptions, c’est-à-dire un ensemble de règles et de conseils formalisé par écrit réglementant officiellement une activité, généralement professionnelle, un mode d’acquisition d’un droit, ou d’extinction d’un droit ou des possibilités de poursuites, par l’écoulement d’une certaine durée. La prescription est définie par le statut des limitations.
On distingue la prescription acquisitive qui crée un droit, de la prescription extinctive qui en éteint un.
En droit civil, la prescription peut être interrompue. C’est l’image du sang de Yeshoua qui a tout accompli. L’interruption de la prescription a pour effet de remettre le compteur à zéro et de négliger le temps déjà écoulé en faveur d’une prescription.
Par exemple, si une prescription s’accomplit en dix ans (prescription décennale) et que, après les cinq premières années, il y a interruption de la prescription, il faudra donc dix ans supplémentaires pour accomplir la dite prescription ; les cinq années écoulées en faveur de la prescription ne seront pas comptabilisées.
En droit civil, la prescription peut être suspendue. C’est l’image du judaïsme qui a mis une pause sur l’action d’expiations des péchés. Contrairement à l’interruption, la suspension ne remet pas le compteur à zéro. Le temps écoulé avant que la prescription soit suspendue ne sera pas perdu et pourra être additionné au temps qui s’écoulera après que la suspension aura pris fin. Par exemple, si une prescription s’accomplit en trois ans et que, après la première année écoulée, il y a suspension de la prescription, il faudra uniquement, une fois la suspension terminée, l’écoulement de deux autres années pour accomplir la prescription. La suspension de la prescription est notamment utile afin de protéger l’intérêt de la personne qui est dans l’impossibilité d’agir par elle-même ou représentée. C’est précisément l’image du peuple juif qui est mis provisoirement à l’écart jusqu’au retour du Juste : le Messie qui rétablira toutes choses. Individuellement chacun est responsable devant Dieu pour le salut offert en Yeshoua.
Par contre, c’est «communautairement» que Dieu a aveuglé son peuple pour révéler son salut juif au monde païen.
Dans la lettre de Paul aux Ephésiens qui parle de ces prescriptions, il dit que Dieu ne donne pas aux hommes à faire un choix entre la loi et la grâce comme Il nous demande de faire un choix entre la Vie et la Mort, entre le chemin large et le chemin étroit, entre la vie profane et la vie sainte.
Ephésiens 2:
«1 Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, 2 dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. 3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.
4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, 5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés ); 6 il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, 7 afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ.
8 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. 9 Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.
11 C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, souvenez-vous 12 que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. 13 Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.
14 Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, 15 l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, 16 et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié. 17 Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près; 18 car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.
19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. 20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. 21 En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. 22 En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit.
Tout est permis mais tout n’est pas utile
Ce qui est utile c’est plutôt l’enseignement que nous devons en tirer et non les actes eux-mêmes.
Si nous regardons un film à la télévision, nous sommes en train d’avoir une activité profane, non sainte qui n’est nullement interdite par Dieu et qui n’est ni condamnable ni indispensable. Regarder la télévision nous est «permis» mais cela ne nous est pas utile pour le Royaume de Dieu et pour sa Justice. La circoncision des croyants juifs est permise mais, à moins d’une exception qui reste à démontrer, elle n’est pas utile pour le Royaume des Cieux et pour sa Justice.
En Ephésiens 2, on parle de la loi (sans les prescriptions mosaïques) avec la grâce.
Et cette loi que nous devons comprendre, garder, suivre, ne nous «oblige» pas à nous laver les mains, à nous habiller de telle manière ou de manger ou de ne pas manger de telle manière, à prier de telle manière suivant un certain rituel. Nous pouvons nous habiller comme nous l’entendons, nous pouvons manger ou ne pas manger, tout nous est permis même si ce qui est utile c’est plutôt l’enseignement que nous devons en tirer et non les actes eux-mêmes.
Yeshoua est la Torah Vivante, une Torah d’amour qui ne condamnera pas celui qui mourra sans avoir eu l’occasion de passer par les eaux de la tevila ou qui n’a pas eu le temps de se sanctifier.
Seul l’amour pour Dieu et pour le prochain sera la base sur laquelle Dieu nous «mesurera».
Les chrétiens doivent-ils obéir aux 613 commandements ?
Les chrétiens doivent-ils obéir aux 10 commandements d’Exode 20 ?
Les chrétiens doivent-ils respecter le 4ème commandement (le respect du jour du shabbat) ?
Les chrétiens doivent-ils obéir aux autres 603 commandements ?
Les chrétiens doivent-ils suivre, garder la Torah, lui obéir ?
Lorsque Dieu dit «Je mets devant toi la vie et la mort, le bonheur et le malheur, choisis la Vie», alors NON ! les vrais chrétiens ne «doivent» pas obéir mais ils le feront spirituellement car celui qui est né de nouveau le fera tout naturellement car ça fait partie de sa «nouvelle» nature.
Celui par contre qui n’est pas «né de nouveau», cela ne lui sert même à rien de respecter ces commandements puisque de toute façon il ne peut ni voir le Royaume de Dieu et encore moins y entrer : il est condamné à une éternité sans Dieu.
Les chrétiens doivent-ils obéir aux 603 commandements supplémentaires ?
Quelques exemples sur ces 613 mitsvots, analysons quelques uns d’entre eux pris au hasard.
244 | Ne pas rassembler les glanures d’un vignoble Lév 19,10 «10 Tu ne cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta vigne, et tu ne ramasseras pas les grains qui en seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre et à l’étranger. Je suis l’Eternel, votre Dieu.» | 1. Tout naturellement celui qui est né d’en haut aime son prochain et prévoira de quoi subvenir aux besoins des démunis sans poser plus de questions. 2. La vigne (le sang) représente Israël Messianique croyant en Yeshoua et ceux qui y sont greffés (olivier sauvage). Le pauvre c’est celui qui n’a pas la nourriture du ciel (il n’a pas Yeshoua le Pain de Vie) et l’étranger c’est celui qui n’est pas juif. |
245 | Laisser les raisins non formés en grappes Lév 19,10 | Les raisins non formés sont une représentation des enfants d’Israël qui ont commencé à rentrer dans la Foi messianique de la Vigne : les écarter du groupe équivaut à les condamner à errer sous les attaques de l’ennemi : le diable attend patiemment qu’une brebis sorte du troupeau car il n’attaque jamais le groupe. |
246 | Ne pas cueillir les raisins non formés en grappes Lév 19,10 | |
247 | Laisser les gerbes oubliées dans les champs Deut. 24.19 «Quand tu moissonneras ton champ, et que tu auras oublié une gerbe dans le champ, tu ne retourneras point la prendre : elle sera pour l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve, afin que l’Eternel, ton Dieu, te bénisse dans tout le travail de tes mains.» | 1. Besoins physiques des étrangers 2. Besoins spirituels des «étrangers», de ceux qui ne font pas partie d’Israël, des nations chrétiennes qui voudraient se greffer sur Israël. Israël ne doit pas rejeter les Messianiques qu’ils considèrent comme des étrangers parce qu’ils croient en Yeshoua. |
248 | Ne pas les récupérer Deut 24,19 | |
249 | Mettre à part la dîme pour le pauvre Deut 14,28 «Au bout de trois ans, tu sortiras toute la dîme de tes produits pendant la troisième année, et tu la déposeras dans tes portes.» | Le partage de sa foi et du produit de sa foi avec le prochain, le monde. |
250 | Donner la tzedaka (équivalent de la charité, mais beaucoup plus vaste) Deut 15,8 «8 Mais tu lui ouvriras ta main, et tu lui prêteras de quoi pourvoir à ses besoins.» | La main représente Yeshoua et nous devons ouvrir notre main pour partager le pain de vie avec celui qui a faim |
251 | Ne pas refuser la tzedaka aux pauvres Dt 15,7 | Tout naturellement celui qui est né d’en haut aime son prochain et prévoira de quoi subvenir aux besoins des démunis sans poser plus de questions. |
252 | Réserver la Terouma Gedola (grande dîme pour les Cohanim) Deut 18,4 | Le fait de laisser un pasteur d’assemblée dans des difficultés financières sans réagir provoquera le courroux de Dieu sur cette assemblée surtout sur nous qui en avons les moyens plus que d’autres et qui ne donnons pas le minimum obligatoire de notre dîme c’est-à-dire les 10% de nos revenus mensuels !!! Si 10 personnes obéissaient à ce commandement, les pasteurs pourraient se consacrer entièrement à l’œuvre de Dieu sans être obligé d’avoir une profession extérieure. |
253 | Le Lévite doit mettre à part un dixième de sa dîme 18,26 | Tout le monde doit donner sa dîme, même les travailleurs du temple qui reçoivent la dîme. |
254 | Ne pas présenter les dîmes l’une à côté de l’autre, mais les ranger dans l’ordre adéquat | |
255 | Un non-Cohen ne peut manger la Terouma Lv 22,10 | Un païen qui n’est pas né de nouveau qui ne croit pas en Dieu ne peut se nourrir de la Parole de Dieu car alors elle sera alors pour lui du poison violent. Il est un pourceau dont parle Yeshoua et on ne donne pas des perles aux pourceaux. Cette Parole aura pour lui une odeur de mort qui apporte la mort. |
256 | Un travailleur loué par le Cohen ou un «serf» Juif de Cohen ne peut consommer la Terouma Lv 22,10 | Quand on sert Dieu dans le temple on doit d’abord être rempli du Saint-Esprit : Etienne pouvait servir aux tables car il était rempli du Saint Esprit. «Choisissez parmi vous, sept hommes de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’ Esprit-Saint et de sagesse pour servir aux tables» |
257 | Un Cohen incirconcis ne peut consommer la Terouma Ex 12,48 | Un Cohen incirconcis est comme un païen : il ne fait pas partie des enfants de Dieu. On ne donne pas la Sainte Cène ni on n’enseigne la Parole de Dieu à quelqu’un qui ne croit pas en Dieu. C’est élémentaire. |
258 | Un Cohen impur ne peut consommer la Terouma Lv 22,4 | Si nous ne sommes pas en règle avec Dieu, même nos prières sont une abomination : qu’il n’y ait pas d’obstacle entre nous pour prier et adorer Dieu. |
Si vous aimez votre prochain, ce qui est l’un des commandements les plus importants et si vous êtes remplis du Saint Esprit, vous garderez tout naturellement la Torah sans vous poser de questions et sans vous demander si un tel ou une telle personne ou si tels ou tels chrétiens respectent la Torah moins que vous.
La bonne question à se poser est la suivante :
Est-ce que je suis patient vis-à-vis de mon prochain ? Est-ce que je suis plein de bonté ? Suis-je envieux ? Est-ce que je me vante ou est-ce que je ne suis pas un peu trop enflé d’orgueil ? Tout ce que je fais, est-il honnête ? Est-ce que je cherche d’abord l’intérêt de mon prochain avant le mien ?
Est-ce que je ne m’irrite pas un peu trop contre les gens ? Est-ce que je n’ai pas un peu trop l’habitude de tout le temps et sans arrêt soupçonner le mal partout et chez tout le monde ?
Est-ce que je ne me réjouis point de l’injustice, mais bien de la vérité ?
Est-ce que j’excuse tout, crois tout, espère tout, supporte tout ?
{module GTranslate}