Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Du plus petit jusqu’au plus grand, tous, nous connaissons l’histoire de Noé, de l’arche et des couples d’animaux. Les débats font parfois rage au sujet de ce qui est réellement passé, et surtout les conséquences planétaires, géographiques sur toute l’humanité qu’a provoqué le péché. L’histoire décrite dans la parasha Noah nous montre deux catégories de personnes : un homme juste et intègre avec sa famille et … le reste de toute la planète. Pourtant parmi les autres patriarches et personnages bibliques, cet homme est l’un des plus discrets. On a de la peine à se l’imaginer et pourtant sur des millions d’individus, huit seulement seront sauvés du déluge et c’est grâce à Noé.

Noé (Noahנׄחַ est un nom masculin qui signifie « repos, tranquillité ». Noé est le fils de לֶמֶךְ Lémekh (« puissant »), père de Shem, Ham, et Japhet.

Son nom provient de la racine primaire nouah נוּחַ qui signifie repos,  poser, s’arrêter, rester, baisser (les bras), se taire, s’approcher, assouvir, déposer, attendre. Noé porte bien son nom. Aucun éclat, aucun bruit, aucune clameur intempestive ne nous est jamais parvenue de sa vie. C’est un homme simple, calme, intègre dont le père est puissant.

 

 

Genèse 6:9 – 11:32

« 9 Voici la postérité de Noé. Noé était un homme juste et intègre dans son temps; Noé marchait avec Dieu. 10 Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet. 11 La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. 12 Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. 13 Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, je vais les détruire avec la terre. »

 

La corruption

 

« 11 La terre était corrompueוַתִּשָּׁחֵת הָאָרֶץdevant Dieu, la terre était pleine de violence.  12 Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-הָאָרֶץ, וְהִנֵּה נִשְׁחָתָה ; car toute chair avait corrompu כִּי-הִשְׁחִית sa voie sur la terre. 13 Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, je vais les détruire avec la terre. »

 
Le mot « corruption » se retrouve 3x dans 2 versets contigus. La corruption (shah‘at) qui avait envahi toute la terre était à l’image d’un fruit gâté. La seule chose que l’on puisse faire avec un fruit gâté c’est de le jeter. Aucune récupération n’est plus possible. Lorsqu’un mot est répété plusieurs fois dans la Bible c’est donc qu’il faille y prêter attention.  Lorsqu’un mot est répété trois fois et dans un même verset par dessus le marché, c’est donc que la chose est arrêtée et que plus rien ni personne ne pourra s’y opposer.
La colère de Dieu est grande, preuve en est la répétition de l’expression « la terre était pleine de violence » « car ils ont rempli la terre de violence ».
Toute la terre avait corrompu sa voie « derek’s » et l’on sait que « derekh », c’est l’image du chemin représenté par Yeshoua « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ».
Ce chemin qui était aussi la vérité et la vie, était corrompu. Le salut annoncé rejeté était corrompu. Plus rien ni personne ne peut encore provoquer une repentance ou un retour en arrière chez ces habitants. C’est en quelque sorte l’image du monde occidental qui a reçu le témoignage chrétien pendant deux mille ans. Arrivé à notre époque, aucun homme aucune femme de notre monde « judéo-chrétien » ne peut dire qu’il ne connaît pas le message de l’évangile.
 

A l’image du Messie, un homme est pourtant resté intègre.

Psaumes 16:10
« Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. »

Le même mot qui est utilisé ici est 7845 shahat  שַׁחַת un nom féminin « fange », « fosse », « corruption », « destruction », « tombe ».

a. fosse (pour attraper les lions).
b. fosse (du Scheol, de l’enfer).

La Bible nous apprend que seuls huit humains ont survécu au déluge car la fin (qets 7093) de toute chair était arrêtée « à la face de Dieu », « devant les faces » (lifnéi haElohim) de Dieu. 
Cette fin « qets » doit plutôt être comprise comme une « coupe » de la même manière que l’on coupait les mains des coupables : 
Psaumes 129 : 4 « L’Eternel est juste : Il a coupé (qatsatsles cordes des méchants. »
 

Pourquoi le déluge ?

Dieu savait ce qu’il faisait. Si le déluge n’avait pas ravagé la terre, les hommes pervers, hommes, femmes et même enfants, se seraient multipliés tels une gangrène au point où plus aucun couple normal, « hétérosexuel », méchant, démonisé n’aurait pu donner la vie de manière normale. Dès lors, le Messie ne serait jamais venu et la planète entière était condamnée. Le peuple hébreu ne serait pas devenu un peuple saint mis à part, et avec comme conséquence la fin de la civilisation terrestre. 
Certains démographes ont estimé que 1 400 ans plus tard environ, la population mondiale avait pu atteindre 50 millions d’humains. Est-il possible de passer de 8 individus à 50 millions en 1 400 ans?
William Petty a admis au siècle dernier que la population mondiale doublait en 360 ans. (« Another essay in pilitical arithmetick »). 
Dans « l’histoire de la démographie », il dit que la population du globe en 1700 est estimée à 680 millions. Petty estime que 12 milliards d’individus sont morts depuis le déluge. Robert Wallace propose dans sa « Dissertation historique et politique » un certain nombre de calculs sur la population mondiale avant et après le déluge. Il arrive à la conclusion qu’il y  avait plus d’habitants avant le déluge qu’il n’y en a aujourd’hui. Mais il faut y ajouter le fait que deux facteurs auraient inversé la tendance : Alexandre Legrand et l’Empire Romain. Wallace estime la population mondiale en 1753 à 1 milliard. 
 

Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu

 
Le dénombrement de la population des différentes époques ne nous a pas été donnée. Si la Bible nous a été donnée telle quelle, c’est que nous devions croire tout ce qui y était annoncé. Si, au début de son ministère, Yeshoua, fils de Dieu, a transformé instantanément de l’eau en vin lors d’un mariage, du vin qui normalement arrive à maturation après plusieurs mois, combien plus le Père Eternel, YHVH ELOHIM, avait le pouvoir de créer en 6 jours de 24 h la terre, les astres, les luminaires, les animaux et l’être humain. Si la Bible nous rapporte ainsi des écrits qui sont considérés par certains incroyants comme des fables étalées sur des milliards d’années, on pourrait alors se poser des questions sur toute la bible.
Tout est question de foi. Sans la foi il est impossible de lire la Bible. Sans la foi, la lecture biblique est vaine et inutile. 
Si la Bible nous dit que le déluge était sur toute la terre, c’est donc qu’il a envahi l’entièreté du globe terrestre. Si cela n’était pas le cas, alors cela voudrait dire que nous ne pouvons pas être certain non plus que la terre et l’univers avec elle, a été créée en 6 jours, alors Yeshoua n’aurait jamais changé l’eau en vin instantanément, alors il ne serait jamais ressuscité, alors il n’aurait jamais guéri des aveugles ou des paralytiques, alors les histoires qui nous rapportent comment Yeshoua marchait sur l’eau devraient être considérées comme de la pure fumisterie. 
Tout est question de FOI :
 

« Crois-tu ? »

 
La Bible dit que toutes “les âmes de la maison de Jacob qui entrèrent en Égypte furent au nombre de soixante-dix ”sans compter les femmes des fils de Jacob (Genèse 46:26, 27).
Pourtant, 215 ans plus tard, c’est une foule impressionnante de “six cent mille hommes de pied, des hommes robustes, sans compter les petits ” qui quitta l’Égypte (Exode 12:37). Si l’on ajoute les femmes et les enfants et aussi les peuples environnants qui se sont liés au peuple hébreu, les Israélites étaient peut-être trois, quatre, voire cinq millions d’individus. Pareille augmentation est-elle possible ?
 

La grâce : une élégance

 
C’est parce que Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel qu’il lui fut promis une postérité (toledah), à lui un homme juste (tsadik) et intègre (tamim). Cette justice et cette intégrité que Dieu trouva en lui, provenait en réalité de l’état d’un coeur où l’on trouve de la « grâce ». 
La grâce est aux yeux de Dieu une élégance, une faveur, des ornements précieux. Cette grâce que Dieu veut trouver en chacun de nous, implique qu’on ait aussi – et surtout – de la miséricorde et de la pitié. Il est parfois plus facile de montrer de l’élégance mais Dieu voit si l’on a de la miséricorde envers notre prochain qui souffre. La miséricorde, la grâce  « hanan » est la racine hébraïque du mot « hen » (2580) qui est utilisé pour exprimer cette grâce.
Noé faisait confiance à Dieu. Preuve en est que quand Dieu lui demande de construire une arche, il le fait sans hésiter, malgré les critiques de ses contemporains.
L’Eternel Dieu a donc été satisfait de la confiance que Noé lui accordait. C’est cette même confiance et cette foi inébranlable que l’Eternel veut voir dans ses enfants.
 
AMEN !

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