Inspiré par l’Esprit Saint, le roi David chantait pour l’Eternel des paroles prophétiques exceptionnelles. Le thème du Psaume 22 est basé sur le sang du sacrifice pour le pardon de nos péchés. La « biche de l’aurore » « ayeleth sha’har », sujet sur lequel le chant est construit, nous rappelle d’après sa racine primaire « ayil »  l’animal dont il fallait verser le sang sur les poteaux de la maison comme signe afin de marquer les maisons des enfants d’Israël en Egypte.

Plus loin, prophétisant au verset 6 sur le Messie futur, il lui fait dire qu’il n’est pas un homme mais un ver, quelqu’un qui est si bas dans l’estime qu’il est méprisé par le peuple au point d’être traité non comme un beau petit agneau sans défense, ou comme une brebis laineuse, mais plutôt comme un ver répugnant, un ver gluant.

 

Le peuple hébreu était habitué aux types d’animaux indiqués par Moïse qui devaient servir à imager les substituts de sacrifice les agneaux immolés, les brebis, les boucs expiatoires, des béliers, des pigeons, etc..

Et voilà qu’au verset 6, prophétisant sur le Messie, le roi David s’assimile maintenant à un animal rampant considéré comme moins que rien, méprisable, sujet d’opprobre : le ver.

Le ver « Tolaat » תוֹלַעַת est un ver écarlate, c’est aussi une étoffe écarlate, le cramoisi. La femelle de ce ver se nomme la « coccus ilicis ». En Israël, on faisait de la teinture à partir du corps séché de la femelle de ce ver.

Quand la femelle du ver de l’espèce de l’écarlate est prête à pondre, elle attache son corps au tronc d’un arbre, d’une façon si ferme et si permanente qu’elle ne pourra plus le quitter. Les oeufs ainsi déposés sous son corps sont donc protégés jusqu’à ce que les larves soient capables d’entrer elles-mêmes dans le cycle de la vie. Comme la mère meurt, le fluide cramoisi imprègne son corps et le bois environnant. La teinture cramoisie (écarlate) de l’antiquité en était extraite.

On peut retrouver là l’image de Yeshoua HaMashiah, Messie mourant sur le bois, versant son sang pour donner la vie au travers de Lui! Le Psaume 22:7 décrit un tel ver et nous donne l’image du Messie. Ce ver est à ce point méprisable que la racine du mot « tolaat » est « yala », c’est-à-dire « à la légère », léger comme des paroles prononcées à la légère.

C’est ainsi que le Messie Yeshoua, le Fils du Dieu Vivant a accepté d’être réduit : non plus comme une belle brebis ou un bel agneau pur et sans tache mais comme ce qui est la pire des représentations animales que l’on aurait pu espérer pour un Sauveur : un ver rampant. On a oublié de voir dans ce ver le sacrifice de sa vie pour donner naissance à sa progéniture. C’est alors seulement que nous pourrons venir vers Dieu en le suppliant et en plaidant : Esaïe 1:18 « 18 Venez et plaidons ! dit l’Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. »

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