A l’échelon mondial, le drame de l’avortement se compte déjà par plus d’UN MILLIARD d’enfants tués (source de l’ONU en 1997). A titre comparatif, c’est plus de 16 fois la première et la deuxième guerre mondiale et plus de 170 fois !!! 40 % des Françaises – quasiment une sur deux – avortent au moins une fois dans leur vie ! Et, chaque année, 5 000 d’entre elles dépassent le délai légal, ce qui les oblige à partir à l’étranger pour subir une IVG. Malgré que les taux d’avortement aient enregistré une baisse significative dans la plupart des régions développées entre 1990 et 2014, ils sont cependant restés largement inchangés, durant cette même période, dans les régions en développement. Telles sont les conclusions d’une nouvelle étude menée par le Guttmacher Institute et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui constate qu’entre 1990 et 2014, le nombre global d’avortements pratiqués pour 1 000 femmes en âge de procréer (15 à 44 ans) dans les pays développés est tombé de 46 à 27, tandis qu’il ne changeait guère dans les pays en développement, passant de 39 à 37 (une différence non significative). Les résultats de l’étude sont présentés dans un article intitulé « Abortion incidence between 1990 and 2014: global, regional, and subregional levels and trends », de Gilda Sedgh et al., publié aujourd’hui dans la revue The Lancet.
Les chercheurs observent également, malgré un taux d’avortement mondial en légère baisse durant la période de 25 ans à l’étude, une hausse du nombre absolu d’avortements pratiqués chaque année, en raison de la croissance démographique. À l’échelle mondiale, le nombre annuel d’avortements augmente de près de six millions, passant de 50,4 millions en 1990–1994 à 56,3 millions sur la période de 2010 à 2014. Le taux d’avortement estimé en 2010–2014 s’élève à 35 pour 1 000 femmes. Ventilé selon le statut matrimonial, il est de 36 pour 1 000 femmes mariées et 25 pour 1 000 femmes célibataires. Environ 73% de la totalité des avortements obtenus, soit 41 millions, l’ont été par des femmes mariées.