Voici une vidéo du rabbi Toni Sperandeo qui vit en Israël à Kfar Saba. Lui et son épouse Orna ont fait leur aliyah il y a plusieurs années. Avec son assemblée Ha Maayan, ils ont été sur les lieux du massacre du 7 octobre pour prier et intercéder pour que le Seigneur vienne en aide aux familles endeuillées, aux rescapés qui sont dans des états désastreux ; certains ne supportant plus leur douleur se suicident.
Ils intercèdent également afin de pouvoir pardonner, c’est loin d’être facile mais totalement admirable.
Il est important d’intercéder pour Israël et pour Gaza afin que ceux qui ne connaissent pas encore Yeshoua puissent le rencontrer.
Merci pour vos prières.

Un boulanger qui multiplie les pains, porte un ephod

La multiplication miraculeuse des 5 pains et des 2 poissons nous enseignent des merveilleuses choses quant au Royaume de Dieu.

 » 35 Yeshoua leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. 36 Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. 37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; 38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. 39 Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. 40 La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6:35-40)

Un des passages les plus curieux de toute la Bible est Jean 6:35 : scandale pour ceux qui ne croient pas et espérance éternelle pour les autres où Yeshoua déclare être une nourriture : le Pain qui donne la vie éternelle à celui qui croit en lui.

Rien à voir évidemment avec ce que pendant des siècles, certains ont voulu matérialiser sous forme transsubstantiée en hostie. Le potier divin a fabriqué des vases d’usage noble ou d’un usage vile selon son bon vouloir. Après avoir changé de casquette, ce potier s’est habillé en boulanger pour fabriquer des pains qui donnent la vie. Il est devenu lui-même un pain vivant descendu du ciel. Le mot hébreu APHAH pour boulanger אָפָה est une racine primaire signifiant panetier, boulanger, mets, cuire, faire. Par extension de la racine hébraïque et complété de la lettre dalet (la porte) le mot aphah devient ephod ou ephoudah, c’est-à-dire soit un vêtement du sacrificateur soit encore sa ceinture qui nous rappelle la ceinture de la vérité indiquée par l’apôtre Paul. La découverte du sens de chaque lettre nous comble d’avantage de révélations extraordinaires.

אָפָה APHAH : Alef+Pé+Hé :
אָ Alef : le Puissant, le Maître, le Conseiller, l’époux
פָ  : la face de Dieu, la Bouche, la Parole Vivante incarnée
ה  : une Personne élevée, la vie

 

Un mariage en vue

Le boulanger nous ramène déjà à un mariage en vue, celui de l’époux céleste et de sa fiancée, Israël. Ce boulanger qui donne la vie, qui crée les pains vivants, c’est la « bouche » de l’Eternel, la Parole Vivante, le Fils de Dieu : Yeshoua. La lettre « la Personne élevée » nous fait penser à quelqu’un qui a été élevé sur une croix aux yeux de tous. Mort, il a donné la vie. Déshydraté, il a donné l’eau de la vie. Vidé jusqu’à la dernière goutte de son sang, il a donné son sang pour nous purifier de tous nos péchés et purifier nos cellules. Délesté de ses vêtements et de sa tunique, il a donné son vêtement royal à ceux qui le tuaient, c’est-à-dire nous tous. Il est descendu de sa gloire royale céleste pour revêtir une couronne d’épines afin de nous faire participer à sa royauté.

Dans l’expression du Roi David dans le Psaume 22 « Lama Azaftani » il a été non seulement abandonné mais pire que ça, « apostasié » de son Père et aussi de son propre peuple juif jusqu’à aujourd’hui, il a donné une nouvelle identité « juive » à ceux qui l’ont aimé et qui ont aimé Israël.

Afin de tout réconcilier avec lui, afin que tombe le mur de séparation, il a accepté lui-même d’être séparé de son peuple, d’être haï et détesté par les juifs.

Étranges analogies entre le terrestre et le céleste où l’on découvre une perte d’un côté pour arriver à un gain de l’autre côté. Toute la bible, de la Genèse à l’Apocalypse contient des étonnantes analogies typologiques et prophétiques annonçant la venue du Mashiah en Eretz Israel comme rédempteur de la nation juive, tenue à l’écart pour un temps. Ce temps se termine aujourd’hui. Nous rentrons de plein fouet dans le temps messianique, du moins pour ceux qui veulent bien s’en apercevoir, puisque ce n’est que par la foi qu’on peut voir ces choses arriver.

Yeshoua la lumière de la vie, s’est éteint pendant 3 jours pour que nous puissions devenir à notre tour des lumières : les lumières du monde. Si nous sommes des lumières pour ce monde de ténèbres, si nous sommes aussi du sel, alors nous sommes aussi des boulangers qui avons comme tâche de « nourir » ceux qui recherchent le Dieu d’Israël.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *